Arrivée de Cléa Deane

[Cléa Deane]

La brume était tellement épaisse que je ne voyais euh...bah rien. Alors que je marchais très lentement, je discernais enfin quelques habitations. J'étais arrivée. Là, personne ne me connaissait, là j'allais pouvoir me construire une nouvelle vie, là je n'avais pas intérêt à me faire remarquer...

[Cléa Deane]

Ne te fais pas remarquer.
Je venais à Clantor car une rumeur circulait. Un certain Amylo chercherait un fidèle coéquipier pour une mission des plus périlleuses. On disait que s'il en ressortait vivant, il exaucerait votre voeu. Et moi, je voulais retrouver mes parents. Mes parents biologiques. Et puis je ne pouvais qu'être qu'un fidèle coéquipier car malgré mes défauts j'avais certains talents!
Ne te fais pas remarquer.
Ne te fais pas remarquer.
Ne te fais pas...Aïe!!!
Je venais d'heurter le poitrail d'un cheval. Levant la tête vers son cavalier, j'abaissai mon capuchon et découvrai ainsi mon visage. Pour ne pas se faire remarquer, c'était réussit...
- Hum...excusez moi, sauriez-vous où je pourrais trouver un certain Amylo? 
Alors que je prononçai ces mots, je tournai la tête vers la gauche. Un homme avec des yeux violets envoûtants me fixait. Je sus immédiatement que c'était lui. C'était Amylo. C'était mon but.
Maintenant fais toi remarquer. Par lui.

[Amylo]

J'étais dans les rues de Clantor, dans une taverne en train de boire. Il y avait une bagarre qui se préparait, je la regardais de loin.

-Putain mais regarde ce que tu fais abruti ! Beugla un des combattants

En soupirant, je sortis du bar. Les gens sont vraiment des crétins. Je retournai à mon manoir, blasé de ce monde d'idiots.

[Jolebo]

J'étais tranquillement en train de traverser la ville pour me rendre chez monsieur le Commissaire de la Milice du Quartier Est de Boulangers. Il sera ravi de me voir, moi, son meilleur ami, Commissaire  de la Milice du Quartier Sud des Forgerons. Ronald Georgebrun, c'était mon nom. Et il était connu partout en ville ! Plus pour la peur que pour l'admiration qu'il inspirait. En effet, être commissaire, ça donne du pouvoir. Et pour le maintenir, rien de tel qu'un peu de terreur.

J'étais perdu dans de hautes pensées philosophiques lorsque, soudainement, une va-nu-pieds heurta mon cheval. Ne pouvait-elle pas regarder où elle allait, cette laideron ?
<< Gardes, gardes, on m'agresse ! m'écriai-je de ma plus fluide voix. >>

Je n'écoutai même pas ses excuses, ou quels que soient les mots qu'elle tentait vainement de me barbouiller. Ils n'en valaient probablement pas la peine.

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