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Epok, L'Architecte du Temps

2 participants

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Epok, L'Architecte du Temps Empty Epok, L'Architecte du Temps

Message par Mortelune Lun 31 Mar - 19:03

Identité : 

Nom : Epok

Sexe : Féminin

Age : 250 ans 

Race : Dragon de Bronze

Alignement : Loyal Bon

Taille : 1m60

Poids : 45kg

Epok, L'Architecte du Temps 0perso10

Contexte :


De nos jours, ils sont nombreux les érudits à penser tout connaitre de Zaerod. Historiens reconnus, professeurs émérites, tous autant qu’ils sont étalent volontiers leur prétendu savoir, à grands renforts de dates, de récits de batailles et de conquêtes ou encore d’arbres généalogiques mettant en scène des personnages morts depuis longtemps. En vociférant, ils présentent leur incontestable version de l’Histoire. Leur histoire, celle qui les concerne indirectement et au cœur de laquelle ils se plaisent à se positionner, à s’illustrer. L’histoire que l’inconscient collectif conçoit comme étant la version officielle, celle ayant valeur universelle et devant être admise par tous. Mais tout est une question de point de vue.

Car il existe des êtres pour qui l’histoire de Zaerod n’est qu’un grain parmi d’autres dans l’immense sablier du temps qui passe. Des êtres extraordinaires pour qui l’existence humaine semble aussi éphémère que celle d’une luciole quand l’aube vient à poindre. Des êtres dont les pouvoirs incommensurables les poussent à rester reclus et à éviter toute interaction avec le commun des mortels. Pourtant, parfois, il arrive que certains d’entre eux, las de leur vie d’observation, s’ennuient et décident de quitter leur refuge.

L’histoire que je m’apprête à vous compter est parfois injustement qualifiée de légende, et pourtant, elle s'est bel et bien s’est déroulée il y a fort longtemps dans l’un des endroits les plus reculés du Monde. Un endroit que ses habitants nomment l’Océan de Sable.

L’histoire que je m’apprête à vous compter est celle des Architectes du Temps, les Dragons de Bronze.

***

L’Océan de Sable est une terre aujourd’hui méconnue voire inconnue. En effet, elle est située fort loin du continent principal de Zaerod. Pourtant elle fut le théâtre de moult événements remarquables qui pourtant ne figurent dans aucun livre d’histoire reconnu.

L’Océan de Sable, comme son nom le suggère, est une immense étendue désertique. Au début des temps, ce territoire, du fait des conditions de vie extrêmes qu’il présente était relativement peu peuplé, pourtant au fil des siècles, les humains, ainsi que d’autres races sont parvenus à s’adapter aux exigences de cette terre inhospitalière. L’une des particularités des dunes de ce désert est d’être, par endroits, similaires en tout point à un véritable océan, avec ses vagues, ses courants marins et ses remous violents. Ainsi, il est tout simplement impossible de s’y déplacer par des moyens terrestres conventionnels. Le bateau est donc le moyen de transport privilégié des habitants de cette contrée.

Du fait de cette spécifié étonnante, la plupart des autochtones adoptent un mode de vie nomade plus par contrainte que par choix délibéré. Ils vivent en général de la pêche et du commerce des poissons qui peuplent les étendues de sable. Ils établissent souvent des campements temporaires, sur pilotis, le temps d’exploiter une zone poissonneuse, avant de lever le camp partir vers d’autres horizons quelques semaines plus tard.

C’est ainsi que se passa la vie dans l’Océan de Sable plusieurs siècles durant. Mais au fil du temps, les mouvements telluriques et tectoniques firent émerger un immense banc de sable au milieu des flots indomptables. D’abord, cette nouvelle fut accueillie avec doute et méfiance. Bien souvent pareilles histoires de terres promises s’étaient propagées au sein des peuples nomades, véritables promesses de stabilité et de confort colportées par des ivrognes ou des affabulateurs en mal de reconnaissance. Mais cette fois-ci la rumeur persistait, les témoignages se recoupaient les uns et les autres si bien qu’un jour l’endroit tant convoité fut finalement découvert.

Rapidement plusieurs tribus s’y installèrent. La zone émergée était immense et le sol, parfaitement constructible. Il ne fallut pas attendre des décennies pour y voir s’édifier les premières constructions durables. Le temps passa et la cité prit encore plus d’ampleur. Les perspectives de croissance offertes par la ville étaient gigantesques.  Tout se développait à une vitesse folle, la construction d’un important port de négoce permit de nouer des relations commerciales avec les contrées voisines et bientôt, la ville, baptisée El Hazeem, devint l’une des plaques tournantes du commerce de la région. Les richesses affluaient et avec elle, l’essor de la Cité. Celle-ci au vu de sa situation particulière, attira de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, mais aussi écrivains et poètes en mal d’inspiration. Ce flux migratoire insuffla un véritable élan culturel et social au cœur de la ville. Bientôt El Hazeem fut dotée de son propre courant artistique appelé « l’art des Sables » impactant la littérature, la musique mais aussi l’architecture.

El Hazeem:

El Hazeem était véritablement une ville magnifique et reconnue comme telle par quiconque flânait en ses murs. Une vaste partie de la cité était faite de quartiers populaires mais néanmoins charmants, de petites ruelles tortueuses, de bazars colorés aux senteurs d’épices étranges, d’échoppes d’alchimistes , d’ateliers de tisserands, mais aussi de docks mal famés et de tavernes peu recommandables dans lesquelles se négociaient, parfois dans le sang, des denrées rares ou interdites... Mais El Hazeem disposait également d’un autre visage, plus présentable et non moins splendide, celui des palais tout en arabesques et colonnades aux dimensions démesurées, des théâtres immenses aux toitures dorées, des bibliothèques abritant des manuscrits anciens d’une grande rareté, mais aussi des jardins fleuris et terrasses verdoyantes surplombant la ville et offrant vue et perspectives à couper le souffle.

Vue depuis les hauteurs du Palais:

Malheureusement, comme souvent, l’essor et les richesses attirent les convoitises. La plupart du temps, les fortifications de la ville suffisaient à dissuader les éventuels pillards, ou à les repousser lorsqu’ils tentaient l’assaut malgré tout. Mais il vint un jour ou les défenses d’El Hazeem furent prises à défaut. Un soir d’hiver la cité fut assiégée par les hommes du légendaire Ashmar. Pirate de renom, Ashmar disposait d’une flottille de vingt-cinq galions armés et parés pour l’assaut transportant chacun près de cent cinquante pirates, assassins et mercenaires en tout genre venus des quatre coins du monde.

Il lança le siège d’El Hazeem peut après la tombée de la nuit. La bataille fut sanglante et dura en tout et pour tout quarante jours. Pendant quarante jours et le même nombre de nuits, les canons résonnèrent, les assauts et incursions se succédèrent, la lutte fut d’une violence et d’une intensité inouïes. Malgré l’infériorité numérique, les troupes d’El Hazeem, haranguées par leurs généraux et par l’amour qu’ils portaient à leur magnifique cité résistèrent pendant plus d’un mois, unis et indivisibles, contre un ennemi plus puissant et mieux organisé. Le matin du quarante et unième jour, le Conseil de la cité, face à l’état des défenses de la ville et ne pouvant que constater le carnage fait par les hommes d’Ashmar décida, contraint et résigné, de ratifier la reddition et d’ouvrir les portes de la ville à son envahisseur.

C’est alors qu’il s’apprêtait à signer le document autorisant Ashmar à prendre sans condition le contrôle de la cité des sables qu’une ombre s’installa au-dessus d’El Hazeem, comme si pris de panique, le soleil avait décidé de quitter le ciel vers un refuge inconnu. Le conseiller principal d’El Hazeem sentit ses jambes se dérober sous son corps et laissa tomber au sol la plume et l’encrier qu’il tenait dans ses mains lorsque retentit le premier cri. Bestial, sauvage et venu des cieux. Un véritable rugissement qui fut suivi dans la seconde d’un souffle d’air brulant réduisant à néant, en une fraction de seconde, la moitié de la flotte d’Ashmar dans indescriptible gerbe de feu. Une larme de peur et d’incompréhension coula sur la joue d’Ashmar lorsqu’il aperçut enfin par la fenêtre du bâtiment dans lequel il se trouvait, l’origine de ce chaos inexplicable.

Une poignée de Dragons, couleur de bronze, avait pris possession du ciel dominant El Hazeem et avait entamé une danse majestueuse au-dessus  de la ville, tout en courbes et en ellipses. A chaque passage d’une de ces magnifiques et puissantes créatures, une déflagration retentissante accompagnée d’une traînée de flammes punissait les vaisseaux pirates situés en contre bas. L’offensive ne dura même pas une demi-heure. Au bout de ce délai, la totalité de la flotte d’Ashmar reposait dans les profondeurs abyssales de l’océan de sable.

La légende raconte que les Dragons de Bronze, aussi appelés Architectes du Temps, auraient renversé le cours du temps un millier de fois en vue d’assister enfin à la victoire des défenses d’El Hazeem sans qu’il ne leur fût nécessaire d’intervenir eux-mêmes. Malheureusement, le même scénario inlassablement se répéta. Ainsi les dragons durent supporter autant de fois les mêmes visions d’horreur, celles d’une population innocente se faisant massacrer par un ennemi assoiffé de sang. Un millier de fois, la ville fut détruite devant leurs yeux embrumés par leurs propres larmes. A l’issue de cet épisode traumatisant, une poignée d’entre eux se décidèrent finalement à aller à l’encontre de leurs principes sacrés de non intervention pour mener eux même une expédition punitive à l’endroit des agresseurs et s’attirant dans le même temps les foudres du reste de leur clan.

A l’issue de cet épisode épique, l’un des Dragons, qui semblait être la Matriarche reconnue parmi les siens, se posa sur l’une des tours de guet encore en état d’accueillir son poids et sa carrure. Elle expliqua aux habitants, de sa voix puissante qui portait aux quatre coins de la ville, qu’elle était un Dragon de Bronze et qu’ils n’avaient rien à craindre d’elle ni de ses congénères. Elle raconta ensuite que son peuple observait depuis longtemps les habitants de l’Océan de Sable et qu’il s’était pris d’affection pour ces derniers. Dans la mesure où les Dragons n’étaient que rarement impressionnés de façon positive par les humains, ils avaient grandement apprécié la force de caractère et le courage dont avait fait preuve les habitants de cette contrée hostile. Pour finir, elle expliqua que face à l’assaut subit par El Hazeem, un petit nombre de Dragon décida de porter secours à ses habitants en signe d’hommage à ce peuple qu’ils estimaient et qu’ils se refusaient à voir disparaître. 

La Matriarche:

Les Dragons furent largement remerciés par les habitants de la cité libérée et invités à rester parmi eux. De nature réservée et méfiante, la réponse donnée par les Dragons de Bronze à cette invitation fut d’abord négative. Néanmoins, dans la mesure où il leur était à présent impossible de regagner le refuge de leur peuple, ils s’installèrent finalement dans les montagnes se trouvant en bordure de l’Océan de Sable. Le temps fit cependant son office, et à mesure que les ans passaient, Humains et Dragons se rapprochèrent inexorablement si bien qu’au fil des siècles, décision fut prise par les êtres magiques de s’installer de façon pérenne dans les murs de la ville, parmi ses habitants.

Bien évidemment, une ville humaine n’était absolument pas adaptée à l’établissement à long terme d’un clan draconique, même restreint. Ainsi, les quatre Dragons de Bronze décidèrent de prendre forme humaine pour évoluer de façon plus simple et discrète dans la cité. Bien évidemment, les dragons conservaient la capacité de retrouver leur forme naturelle en toute occasion si le besoin devait s’en faire sentir.

Malgré leurs allures humanoïdes, les dragons sous leurs traits humains présentaient quelques signes distinctifs qui trahissaient rapidement leur condition cachée. Ils portaient notamment des cornes, plus ou moins proéminentes sur le front, leurs yeux étaient de couleurs relativement peu conventionnelles (rouge, jaune ou encore bleu azur) et leur peau affichait une texture plus rugueuse que la normale ainsi qu’une couleur laiteuse. Certains d’entre eux portaient également des runes sur le visage, manifestation visibles de la puissance magique qui animait ces êtres. Par ailleurs, leur timbre de voix caverneux les faisait rapidement se démarquer lorsqu’ils prenaient la parole en public et ils jouissaient d’une aura particulièrement charismatique. 

La forme humaine de la Reine Endromatz:

Rapidement, il apparut aux humains que la sagesse de leurs nouveaux concitoyens pourrait se révéler d’une extrême utilité dans la gestion quotidienne de la cité. Il fut ainsi décidé de mettre sur pied le nouveau Conseil d’El Hazeem, composé de six membres, paritairement représenté par Dragons et Humains. Ainsi six places furent attribuées lors de la nomination des membres du tout premier Conseil :


  • -          Le Chef des Armées (Andormu – Dragon)
  • -          Le Maître Marchand (Kalim – Humain)
  • -          Le Calife (Zid Al Mekir – Humain)
  • -          L’Archimage de la Cité (Ibn Medin – Humain)
  • -          La Reine des Dragons (Endromatz – Dragon)
  • -          Le Gardien des Ecrits (Solen – Dragon)


Cette organisation prouva sa légitimité et son efficacité au rythme des années. Les premières assemblées du Conseil n’eurent de cesse de magnifier toujours plus la beauté et la rayonnement commercial et culturel d’El Hazeem, au profit de ses habitants. Evidemment, compte tenu de la longévité des Dragons, les postes de notables occupés par ces derniers l’étaient implicitement pour l’éternité alors que dans le même temps, ceux occupés par des humains, dont l’existence est plus courte, devaient régulièrement être renouvelés.

Ce constat fut l’élément déclencheur d’une série de funestes événements qui marquèrent la fin des relations harmonieuses entre les représentants des deux races.

Un certain nombre d’humains reprochèrent aux Dragons, en place depuis trop longtemps à leur gout dans leurs postes à responsabilité, d’exercer une hégémonie trop pesante sur le reste du Conseil. Il s’en suivit la naissance d’un mouvement de contestation politique qui s’opposa, d’abord timidement, puis de façon de plus en plus véhémente aux êtres draconique et ce, en dépit de leur illustre passé de libérateurs de la ville. La Reine Endromatz se retrouva bientôt au centre d’un complot fomenté par Khol, le Maître Marchand, qui la vit accusée du meurtre de Thessim Al Mekir III actuel Calife d’El Hazeem et descendant direct de Zid Al Mekir premier Calife de la ville. Malgré le respect porté par les habitants à leurs alliés et amis Dragons, l’assassinat de leur vénéré Calife déclencha une véritable vindicte populaire après laquelle les citoyens d’El Hazeem placèrent tout leur confiance et leurs désir du justice en la personne du fourbe Maître Marchand.

Khol, le fourbe Maître Marchand:

Conscients des pouvoirs immenses des Dragons et notamment de leur capacité à manipuler les flux temporels, Khol força l’actuel Archimage, Zaed le Majestueux, initialement opposé au complot, de neutraliser les aptitudes magiques des Dragons en leur adressant un sort puissant de mutisme temporaire.
Les troupes menées par Khol profitèrent de ce laps de temps durant lequel les Dragons étaient vulnérables pour les faire prisonniers, officiellement de manière préventive. Bien évidemment, le Maître Marchand fort du soutien populaire et sous couvert de l’appui des autres notables organisa dans la journée le procès de la Reine des Dragons. Un procès dont le juge n’était autre que Khol lui-même et le jury composés uniquement d’individus à sa solde où aux intérêts convergents. A l’issue de cet ersatz de procès, Endromatz fut reconnue coupable de haute trahison envers la ville et le Conseil, son institution la plus sacrée. Elle fut donc condamnée et exécutée par décapitation sur la place principale de la cité une heure à peine après le verdict. Andormu, le chef Dragon des Armées de la ville fut lui aussi exécuté pour avoir tenté de s’opposer à l’arrestation de la Reine. Enfin Solen, le gardien des écrits de la ville, fut condamné à mort pour avoir brisé le sort de mutisme de Zaed alors qu’il tentait de renverser le cours du temps. Malheureusement, à bout de force après la conjuration du sortilège, il ne parvint pas à façonner les courants temporels et ne put donc modifier le cours des événements.

Andormu et Solen:

Restait le dernier des Dragons de Bronze.

Âgée de 250 années humaines, Epok avait toujours été considérée comme la petite dernière du clan draconique. Elle n’occupait aucune fonction officielle et son jeune âge impliquait une sagesse et une puissance bien inférieure à celles de ses congénères. Pourtant elle avait été la première à demander l’intervention de son clan pour sauver El Hazeem. Considérant le peu de danger qu’elle représentait, Khol décida de tirer profit de la situation en vendant Epok à l’Asile de Partoneum, un gigantesque complexe qui abritait, à des fins pseudos scientifiques, ce que Zaerod comptait comme spécimens magiques les plus étranges et les plus puissants.


L'Asile de Partoneum:

Elle fut donc frappée une nouvelle fois d’un violent sortilège de mutisme, garantissant un transfert vers l’asile en toute sécurité pour ses convoyeurs. Une fois arrivé sur place, l’aura particulière des lieux inhibaient toute tentative d’invocation ou de sortilèges à l’exception de certains périmètres sous haute sécurités au sein desquels les capacités des détenus étaient observées et testées.

Passé :

Extraits du registre du Dr Flinkenberg.

Section C – Zone confinée – Section classée Très Haute Sécurité

Dossier 75-A009 : Patient Epok

Condition : Humaine/Draconique

Magie/Aptitude observée : Distorsion temporelle

Entrée 1 : La patiente est arrivée ce matin dans mon bloc. Le sort de mutisme de Zaed peinait visiblement à faire effet après les 15 heures de trajet. Bien qu’épuisée, elle commençait visiblement à tenter de baragouiner le début d’une invocation lorsqu’on a ouvert sa caisse. Deux coups de matraques auront suffi à la faire taire. Comme quoi les sorts de silence, c’est moins efficace qu’un coup de trique.

Entrée 2 : Point d’étape après deux semaines d’étude. La patiente se refuse toujours aux exercices imposés en zone magique. Elle passera une semaine de plus en cellule de contrition pour non-respect des ordres.

Entrée 3 : Point d’étape à J+1 mois. Pas de progrès notable. Le traitement médicamenteux spécifique n’altère visiblement pas la volonté de la patiente qui refuse toujours toute autorité. La violence physique n’a qu’une portée limitée. Les multiples fractures et contusions constatées rendent compliquée les essais magiques sur la patiente.

Entrée 4 : Entrée générale non ordinaire. Signalement du décès d’un gardien dans la zone C. Les raisons restent pour indéterminées

Entrée 5 : Point d’étape à J+2 mois. La patiente ne s’alimente plus depuis trois jours en signe de rébellion. Nos mages parviennent tant bien que mal à assurer sa survie en lui adressant des sorts de soin et de récupération. Nos méthodes semblent néanmoins montrer leurs limites pour ce qui est de la soumission à notre autorité.

Entrée 6 : Entrée générale non ordinaire. Un nouveau gardien retrouvé mort dans la zone C. Nous soupçonnons le patient Lycan dossier 75-C732. Une attention toute particulière sera portée sur cet individu jugé dangereux.

Entrée 7 : Point d’étape à J+6 mois. La patiente vient de passer le dernier mois complet en isolement et sous électrodes. Elle a fait l’objet d’un choc oculaire qui l’a plongé dans un coma profond lorsqu’elle a été à nouveau exposée à la lumière du jour.

Entrée 8 : La patiente est sortie du coma après 8 jours. Elle refuse toujours de s’alimenter malgré son état de fatigue avancé. Voilà bientôt un mois qu’aucun son n’est sorti de sa bouche.

Entrée 9 : Entrée générale non ordinaire. Trois prisonniers ont été retrouvés mort, dont le patient 75-C732, ce qui écarte les soupçons qui pesaient sur lui concernant les décès inexpliqués des gardiens.

Entrée 10 : La patiente commence à montrer des signes d’énervement et de violence incontrôlée. Les calmants ne font pas effets. Les sorts de contrôles mentaux n’ont également aucun impact, probablement en raison de sa condition draconique.

Entrée 11 : La patiente a agressée trois gardiens en périmètre d’essais. Alors qu’elle se trouvait en phase de test en compagnie d’autres détenus, elle a visiblement arrêté le temps pour tenter de s’en prendre aux gardiens. Fort heureusement, comme nous avons quadruplé les effectifs en zone de haute sécurité, elle fut maitrisée avant de parvenir à ses fins. Deux gardiens sont tout de même en état critique avec pronostic vital engagé. Il ne fait plus aucun doute à présent qu’elle doit être l’auteur des décès précédemment constatés et qui se sont tous produits en zone magique. Ses capacités spéciales de distorsion temporelles sont une arme redoutable et parvenir à en maitriser l’essence serait une avancée scientifique phénoménale. Je ne peux plus permettre à nos recherches de stagner sur le sujet. Demain je prendrai moi-même la suite de l’étude de la patiente. Elle va sentir la différence, je ne serais pas aussi complaisant que mes assistants.

***
Ceci est la dernière entrée du registre.

La journée qui suivit sa rédaction, la partie supérieure de l’immense tour qui abrite l’Asile du Partoneum vola littéralement  en éclat, sur une centaine de mètres de haut.

Des témoins ont rapporté avoir observé, de façon plus ou moins distincte, une forme draconique planer non loin des brasiers fumants quelques instants après l’explosion, avant de s’enfuir vers le nord-est.

Présent :

Après avoir volé pendant plusieurs jours d’affilée pour s’éloigner de sa prison, Epok, à bout de forces et de ressources mentales s’échoua finalement sur une terre qui lui est inconnue, non loin de Clantor. A présent elle cherche avant tout à survivre. Tourmentée par son passé récent, elle n’aspire pour le moment à aucune vengeance, trop faible et encore traumatisée par le traitement qu’elle a subit et par le souvenir insupportable des meurtres des membres de son ancien clan.

Description physique:

Epok est une jeune Dragonne de Bronze. A ce titre, elle peut à loisir alterner entre sa forme humanoïde et sa forme draconique.

Epok sous sa forme de Dragon:

Sa forme humanoïde est celle d’une jeune femme relativement fine. Elle porte des cheveux blancs mi longs. Ses yeux sont d’un bleu intenses. Son œil gauche  ainsi que son front sont ornés de runes mystiques qui s’illuminent lorsqu’elle fait usage de la magie. Sa peau est plus rugueuse que celle d’un humain normal et sa couleur est d’un blanc laiteux. En raison de son très jeune âge (pour un dragon) ses cornes sont relativement courtes et ne sont presque pas visibles sous ses cheveux. Elle dispose actuellement de vêtements de mauvaise facture en raison du fait que toutes ses possessions lui ont été retirées lors de son transfert vers l’Asile du Partoneum.

Sa forme draconique est celle d’un majestueux Dragon aux épaisses écailles couleur de bronze. Sa taille est en rapport son âge restreint. Une hauteur de cinq mètres, pour quinze d’envergure.

Description mentale:

Epok est un être très discret et réservé. Elle ne s’exprime que très peu et supporte mal le fait d’être le centre de l’attention. Elle est également timide et peut parfois manquer de confiance en elle. Malgré cet état de fait elle n’en demeure pas moins volontaire et déterminée. Elle dispose d’une force de mentale avérée qui lui permet de résister aux pressions psychologique. Elle est remarquablement intelligente et mature pour son jeune âge  et sa sagesse n’a rien à envier à celle de ses congénères plus âgés qu’elle.
Bien évidement elle a été profondément affectée par son passé récent. La perte de ses trois amis ainsi que le traumatisant épisode de son incarcération ont laissé des cicatrices profondes et encore à vif dans son esprit et son âme.
Toujours en rapport avec ces événements, elle a contracté une extrême méfiance vis-à-vis des humains, qu’elle considère à présent comme une race peu recommandable et ayant vocation à trahir dès que l’occasion se présentera. Malgré tout elle tente, autant que possible d’éviter tout amalgame entre race et individus. Cependant, il lui est parfois très compliqué d’aller à l’encontre de ses sentiments et de ses réserves qui la poussent à ne plus accorder sa confiance.

Compétences :


  • -         Maîtrise du temps : En tant que Dragon de Bronze et moyennant une grande quantité d’énergie magique, Epok peut façonner le temps à sa convenance. Ainsi, lorsqu’elle utilise cette aptitude elle peut : Stopper le temps pendant quelques secondes, le remonter ou l’avancer de quelques secondes. Plus un Dragon de Bronze grandit et plus sa capacité d’influer sur le temps s’accroît. Ainsi, les plus vieux des spécimens sont en mesure de courber le temps sur des mois entiers.
  • -         Métamorphose : Est capable de passer d’une forme humanoïde à sa forme de Dragon, et inversement.
  • -         Onde temporelle : Capacité de distorsion temporelle qui permet à son utilisateur, en forme humanoïde, de modeler le temps pour en façonner une onde de choc pouvant être projetée sur un ennemi, provoquant un impact violent et des dégâts physiques.
  • -         Souffle Draconique : Permet à Epok, sous sa forme de Dragon, de générer un puissant jet de flammes .
  • -         Sommeil : Sort qui consiste à utiliser la magie temporelle pour endormir un ennemi (PNJ de base) pendant quelques minutes


Dernière édition par Mortelune le Mar 24 Juin - 15:41, édité 4 fois
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Epok, L'Architecte du Temps Empty Re: Epok, L'Architecte du Temps

Message par Emy Mar 1 Avr - 18:56

Taille : 1m60
Poids : 45kg

-> Hihi, c'est moi ça Very Happy

Sinon, j'ai adoré lire ton histoire, vraiment détaillée, bien écrite, pas de répétitions. Et surtout la partie extraite du registre du Docteur, j'ai trouvé que ça donnait du suspens sur ses pouvoirs Very Happy

(Et les images sont magnifiques Very Happy)

Validé ! o/
Emy
Emy
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Race et classe: Adolescente, Esprit
Compétences:

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Epok, L'Architecte du Temps Empty Re: Epok, L'Architecte du Temps

Message par Mortelune Mar 1 Avr - 20:27

Un grand merci pour tes commentaires ainsi que ta validation !
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Epok, L'Architecte du Temps Empty Re: Epok, L'Architecte du Temps

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