Fléau [Océan de sable]

par Invité Lun 9 Juin - 9:59

Fléau

Créature vivant dans le tumulte des vagues de l’Océan de sable, le Fléau est le dernier Titan existant. Les écrits le décrivent comme titanesque, mais cela est loin du compte. Preuve en est que récemment à son échelle de vie, puisqu’il est immortel, une partie de son omoplate émergea de l’Océan d’Or.
Pauvres fous qu’ils sont, les mortels prirent cela pour une bénédiction et s’y sont installés. Ironiquement, ils n’en ont pas conscience, c’est sur le lieu de leur propre mort qu’ils bâtissent leur vie!

POUR ALLER PLUS LOIN:

LE CONTEXTE :
Durant tout ce temps où Asmodée dû se cacher de ces semblables, au fin fond de la faille qui désormais porte son nom, le ressentiment qu’il avait pour ces frères ne fit que croître.
Durant sa retraite, il finit par s’apercevoir que son ermitage flanquait celui d’Infern. Dieu de la mort et des chuchotements des ombres, Asmodée profita du sommeil millénaire du haut divin pour communiquer à son inconscient. Il lui suffit d’un seul chuchotement pour corrompre son créateur, un chuchotement qui reflétait une idée simple, dont tout allait découler : la liberté.

…rêves innocents, emprunts d’une légèreté omniprésente… contemplation sereine d’un paysage divin que lui-même avait façonné… ainsi furent les premiers songes du Dieu créateur de toute chose.
La graine de la liberté semée, le Dieu de la fin de toute chose, devait maintenant faire germer l’idée de la trahison ; et d’où naîtrai naturellement le désir de vengeance.

C’est ainsi que progressivement et dans l’inconscient du très haut, les images merveilleuses et contemplatives se mêlèrent avec celles de ses fils qu’il n’avait vu depuis des millénaires. Au début ému, il se laissa transporté par une vague d’émotions incongrues pour lui et pis encore, une larme perla sur sa joue. C’est à ce moment -moment où l’esprit divin du Père fut le plus instable- qu’Asmodée décida de lui montrer les images du passé. Celui où ses fils l’avaient contraint à une retraite dont il ne voulait pas.

…Le goût sucré et doucereux de la désinvolture et de l’amour qu’Infern portait pour ses fils, se mua, peu à peu, en cette saveur âcre et amer propre à la trahison dont il fut victime…
Asmodée proche de son but cultiva ce ressentiment qui s’intensifia, qui gronda! À tel point que c’est en hurlant que le Dieu des dieux se réveilla ; provoquant par la même occasion un séisme d’une force incroyable et qui détruisit nombre de villes souterraines et de la surface.
À son réveil, le haut divin fondit sur fils responsable de ces songes et failli le détruire instantanément. Asmodée encore en vie, su à ce moment qu’il avait réussi à corrompre son père.

Maintenant alliés dans le désir de vengeance, les deux acolytes divins, ourdirent un complot.

Naturellement, toute entité dénuée de conscience et d’esprit d’initiative, ne peut qu’entrer dans une léthargie profonde jusqu’à ce qu’un ordre les en sorte. C’est ainsi, que le père et le fils éveillèrent l’esprit de l’une de leur création sans réveiller le corps.
L’idée fut terriblement simple, encrer dans l’esprit primitif de cette créature l’idée qu’elle pouvait arracher les chaînes qui la liaient à ses créateurs.
C’est donc aux moyens de rêves et de murmures, que les deux parias cultivèrent une relation étroite avec l’une des forces les plus meurtrières du plan matériel ; le titan.

De sable il était composé, au sable s’en retourneraient tout ce qui fut. L’instrument? le titan de sable, fléau de l’ère Clantorienne. La tâche était délicate, car si la prise de conscience du titan était trop rapide, alors il se réveillerai trop tôt et pourrait être incontrôlable. D’ailleurs dans son apathie ce dernier bougeait, créant nombre de tumultes dans l’Océan de sable et déjà une partie de son corps avait émerger: son omoplate.

Alors qu’ils mêlaient leurs forces pour travailler, le Père de la fin de toute chose, pris conscience d’une vérité qui le glaça…sa propre fin, si l’envie venait au père de toute chose. Sans plus d’efforts ni de concentration nécessaire à un claquement de doigt, le Haut-Père pourrait répandre le néant. Alors, une question obséda le Dieu de la mort et dont la réponse lui faisait peur… pourquoi toute cette peine quand il suffisait au Très-haut de simplement penser au néant pour que tout disparaisse?

l'une des formes du titan

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Bien que n’ayant aucun contemporain, si ce n’est les dieux eux-mêmes et certains des plus vieux dragons, cette créature fut décrite avec assez de justesses dans les livres d’histoire de Zaerod Dans certaines régions, on lui prête la forme d’une gueule acérée qui se déplace à l’aide de ses bras qui sembleraient lui servir aussi de jambes, dans d’autres les légendes lui donnerait une forme plutôt humanoïde.

Taille : titanesque et plus encore, lui donner une hauteur serait ridicule et inconcevable pour les cerveaux étriqués et mortels. Pour vous donner un ordre de grandeur, cette créature aurait aidé à la destruction de la lune d’Asmodée.
Vitalité : cette créature est immortelle et indestructible. Elle avait déjà des milliers d’années d’existence quand les plus vieux dragons que l’on connaît aujourd’hui n’étaient que des bambins insouciants.
Particularité : faite de sable, la créature n’a pas de forme appropriée. Elle prend la forme la plus adéquate pour la tâche qui lui a été confiée. voici un panel des formes qu’on lui prête encore :

Le titan sous sa forme de tempête de sable Le titan sous sa forme de ver des sables une des formes humanoïde du titan

HABITAT :
Celui que les dieux décideront. Mais le Fléau s’est endormi dans l’Océan de sable.

ALIMENTATION :
Aucun besoin de se nourrir de matière organique. Il se nourrit des volontés des dieux.

REPRODUCTION :
Heureusement une telle engeance n’a pas la possibilité de se reproduire. Seul les dieux serait-en mesure de rendre cela possible, mais ils préféreront certainement en créer de nouveaux.

COMPORTEMENT :
Il n’obéit qu’aux dieux et à eux seulement. Leur Verbe est son Ordre.

OEUVRES RÉFÉRENTES :
Aussi bien que pour sa forme, les légendes fleurissent des quatre coins du continent. Toutes les citer seraient rébarbatif et complètement inutile. Voici un panel d’oeuvres relatant l’existence des titans en lui attribuant un rôle de destructeur, un rôle de protecteurs.

Dans le premier document, un sonnet rédigé par un prête de Verdanna, nous pouvons nous apercevoir que le titan est considéré comme un exécuteur, un bourreau qui est sur Zaerod pour châtier les vivants. La légende raconte que la seule faute causée par les hommes, l’infamie, fut seulement leur libre arbitre. Ce choix de croire ou pas en l’existence d’entités supérieur, le choix de nier leur existence, le choix de l’indépendance.

Sonnet au fléau :

Chante, oui chante Ô titan; ta colère qui
À néant oeuvre à réduire cet ouvrage
de tant de jour en un seul. Mais de ta rage,
Je n’attends plus que tu pardonne l’infamie!

Contri et apeuré tu ne me verras pas,
Les dieux, tes maîtres, purgeront cette offense!
L’expiation suffira à ma repentance
Et je jure de t’abattre en ces lieux de mon bras!

Je pleure a présent le passé qui me revient
Je pleure cet avenir qui ne me retient pas
Mais cette haine qui sur mes joue perle y parvient.

Cette haine que j’ai de toi ne faiblira pas,
Les dieux seuls, dont la bonté, ma rage surpasse
Ne m’ignore pas car de ta superbe tu perdras!
(Ulkvarr)

Dans certaines autres régions il est plutôt considéré comme un sauveur et un protecteur, même s’il est vrai qu’il est toujours craint. D’ailleurs les gravures de lui retrouvés dans quelques manuels d’histoire sont sans équivoques :

Et comme si cela ne suffisait pas, ces mêmes manuels narrent l’histoire de la destruction d’un mal qui aurait été matérialisé sous forme d’une gigantesque boule, d’où émanait l’energie viciée d’un mal aux pouvoirs sombres et une maîtrise des ombres presque…divine. Beaucoup font l’analogie avec ce mystérieux personnage et Asmodée, le Dieu de la mort. Ce ne sont que des postulats, mais qu’entent-il réellement?