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Leïs Trall

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Leïs Trall Empty Leïs Trall

Message par Trall Dim 6 Mai - 22:19

« Les couleurs du ciel sont noires, grises. Leïs, ayant trois ans, attend. Pourquoi sa mère ne vient-t- elle pas? Cela fait pourtant une heure qu'elle est partie. C'est alors qu'il entend grincer la porte. C'est elle.
  « Non, pas maintenant, pas quand Leïs est là, chuchote-t-elle. »
  Il descend, un elfe est là et Leïs n'aime pas les elfes. Il embrasse sa mère. Elle se débat.
  « Non!! »
  L'elfe ne se soucie pas de Leïs et l'emmène vers la chambre en la déshabillant.
  « Non!!! » ».


  « Quatre ans, Leïs marche vers le village pour retrouver les enfants qu'il a vu hier jouer au ballon. Le petit homme, fier, avance droit devant et ensuite parcoure les ruelles jusqu'à la place. Ça y est, ils sont là. Le garçon le plus proche qui était assis sur le bord de la fontaine le remarque. C'est un demi-orc un peu obèse et, en rigolant, il le pointe.
  « Eh! Les gas, regardez, c'est l'bossu! s'exclame-t-il. »
  Les autres s'arrête de jouer et celui qui portait le ballon le regarde au début d'un air étrange et puis lui adresse un sourire moqueur. Leïs avance et dit d'un air convaincu, baissant la tête, au demi-orc:
  « J'm'appelle pas l'bossu! J'suis Leïs!
-Alors c'est qoi ça? Dit-t-il en soulevant la chemisette de son compagnon ».
Les autres regardent le dos nu du garçon caractérisé par cette bosse et ricanent très fort. »


  « « Alors, le petit Leïs ne veut pas nous lire sa poésie? »
  Le professeur était grand, il parlait d'un ton fort mais quand il s'agissait de Leïs, sa voix changeait et prenait un ton plutôt moqueur. Sa peau sombre et ses yeux étaient d'un gris-bleu foncé. Il s'habillait toujours comme si il voulait cacher ces deux éléments.
  « Pourquoi ne me montres-tu pas ton cahier? ironise-t-il. »
  Leïs a peur. Il sait que le professeur se moquera de lui. Mais il lui donne son cahier. Le professeur lut à voix haute en déformant les mots. Toutes la classe ria.
  « Prends les oreilles Leïs. J'en est assez de toi et tes colines parsemées de fleurs! ricana le professeur »
  L'enfant, en pleur, posa les longues oreilles d'âne sur sa tête et alla se mettre au coin de la classe pendant que ses camarades chantaient en choeur:
« L'bossu! L'bossu! L'bossu! C'est l'bossu! » »


  Il était né plus grand et plus gros que les autres, alors qu'il se retrouva petit, adulte. Mais rapidement on compris pour quelle raison, car, bébé, sans apparence, il avait connu le triste sort d'avoir une colonne vertébrale tordue et donc d'être une personne méprisée pendant toute sa vie de bossu. Sans jamais avoir connu son père, sa mère l'éleva seule pendant qu'il assistait au relation qu'elle entreprenait avec ses mystérieux passagers qui le méprisaient par cause de son handicap. C'était des hommes qui ce laissait souvent assoupir par l'alcool et qui frappait sa mère sans raison. Il ne savait jamais d'où ils venaient. Sa mère les rapportait comme ça un soir et les emportait avec elles dans sa chambre où elle s'enfermait pour faire je ne sais quelle chose étranges. Il finit rapidement par les haïr alors que c'était la seule source de sociabilité qu'il avait. Enfant, il restait jour et nuit enfermé, refusé par les autres, dans ce bled d'étable aménagé par soit disant son père avant sa disparition et seuls les nombreux passagers nourrissaient sa mère et lui. Il apprit plus tard que des milieux peu recommandables étaient fréquentés par sa mère, quand aucun dégoutant ne l'utilisait, pour la survie de sa personne et son fils ce qui forcément n'aidait pas à la réputation de sa famille dans les alentours. Il sut aussi ce qu'elle y faisait pour gagner les quelques pièces qu'on la voyait rapporter. Adolescent, sa mère devenue alcoolique et prostituée au service d'un grand drow, il mendiait dans les rues des plus proches villages. Après la mort de sa mère, il s'égare a Zaerod comme un simple clochard.


  Les yeux de cet homme étaient d'un bleu foncé, ses sourcils et sa chevelure crolée, eux, étaient noirs. Les quelques poils situés sous son menton, il aimait les tirer en cas de timidité. Son corps accompagnait sa bosse, en particulier son ventre. Sa peau, plutôt bronzée, n'était pas remplie de cicatrice, il n'avait rien d'un héros. Mais son regard était pourtant beau, une beauté difficile à percevoir et qui perdait sa valeur par cause de son dos.


  Son caractère était le typique de celui qui n'a jamais véritablement été élevé ou plutôt qui l'a été dans la souffrance. Un homme qui essayait de correspondre au modèle que lui donne la société dans le quel il vit. Un innocent manipulé par ce système.


  Cet humain est Leïs Trall.


Dernière édition par Trall le Mar 18 Mar - 23:10, édité 1 fois
Trall
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En apprentissage


Fiche de personnage
Nom:
Race et classe: humain, clochard
Compétences:

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