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[Trall]

L'homme caressait doucement sa barbe qui n'occupait que le menton et qu'on voyait pousser des cheveux. Un chapeau à la «cowboy» cachait son visage et ses longs cheveux, d'un style paille, obscur, même noir, approfondissait encore plus son anomynité. Ses yeux n'était donc pas visible mais il paressait que cet homme portait des yeux magnifiques et vite la région entière, le prenant pour un étranger, un fou, le mit à part. Il travaillait au fer durement, en temps que forgeron se qui lui offrait des main vieillies et des bras musclés. Il passait son temps près de la rivière à rêver, l'endroit où les enfants en profitaient pour l’embêter: mais il se contrôlait. L'homme dit:

  «Oui, mon nom est Héphaïstos.»

[Baynor]

Baynor n’aimait pas la pêche. Empaler un poisson pour le faire suffoquer ensuite était une idée qui rebutait l’entité aux accents divins. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de faire plusieurs choses vis-à-vis de la pêche. Il aimait bien parler aux pêcheurs ainsi que de tomber d’admiration devant leur technique si précise et patiente.
Ce matin-là, le pêcheur était parti avec plus de vingt prises, chose que l’homme à la tenue singulière trouvait assez impressionnant. Mais Baynor était resté aux abords de la rivière à regarder les poissons nager. Il lui vint alors une idée.

Il plaça ses deux pieds dans l’eau puis se laissa tomber en avant. Une fois sous l’eau, il pouvait admirer les poissons de plus près. Contrairement aux poissons, l’être magique se laissait porter par le courant, les membres écartés tout en regardant tout autour de lui la faune locale. Les poissons ignoraient presque Baynor, comme s’il était juste une pierre au milieu de l’eau. Il fallait dire qu’il ne bougeait pas beaucoup. Bizarrement, l’eau bougeait de plus en plus vite, les poissons se faisaient de plus en plus rares et le fond de la rivière se faisait de plus en plus distant. Curieux de savoir pourquoi, l’homme revint à la surface pouvoir… une énorme cascade se profiler à seulement dix mètres de lui.
Au lieu de paniquer, il sourit.

La chute de Baynor fut très spectaculaire. Il fut projeté hors du flux de la cascade et il chuta à une vitesse vertigineuse pendant cinquante mètres avant de briser la surface de l’eau dans un bruit épouvantable, arrosant tout ce qui se trouvait sur les abords de la rivière. Riant comme un fou, Baynor entreprit de recommencer, mais c’est alors qu’il vit, plus loin, un homme qui… se faisait embêter par des enfants ? Piqué au vif, Baynor lévita jusqu’à côté de l’homme juste pour entendre sa présentation. Héphaïstos, quel nom curieux.

Baynor se plaça alors juste devant l’homme très sombre, qui contrastait avec le clair trempé de l’entité divine, et lui adressa la parole en lui tendant vivement la main :

- Bonjour monsieur… Héphaïstos. Je me nomme Baynor, heureux de vous rencontrer. Vous permettez que je vous appelle Héphy ? Demanda l’homme clair avec un air interrogateur sur le visage. C’est plus court.

[Trall]

Les enfants avaient eut peur de cette apparition soudaine et se trouvait déjà dans les buissons les oreilles bien ouvertes. L'homme qui s'en foutait royalement rit en montrant ses dents jaunes, noires, en signe de réponse à Baynor.

«Appelez-moi comme vous voulez.»

Détournant son visage, il prit place sur un caillou et regarda l'eau si limpide couler puis dit:

«Ça vous déranges si j'fume?»

Il n'attendit pas la réponse et, sortant de ses poches bourrés des feuilles de tabac et du papier journal, il déchira ce papier journal n'en gardant qu'un petit bout rangea se qui en resta et y mit le tabac en faisant un petit rouleau. Le fumeur alluma sa «cigarette» fait maison et reprit en soupirant:

«Cette cascade...Elle est attirante hein...comme si elle était possédée par quelque chose de magique...Vous rêver encore vous aussi?»

[Baynor]

Comme Baynor le pensait, l’homme étrange ne lui serra pas la main, comme au moins 85% des personnes à qui il voulait serrer la main. C’était à croire que, soit, les gens étaient à 85% malpolis, soit, serrer la main à un inconnu n’était peut-être pas une coutume si répandue que cela. L’être aux aspects divins opta plutôt pour la deuxième solution, qui lui parut la plus pertinente.

Baynor porta son regard vers là où celui d’Héphy allait, vers la rivière. La fumée ne le dérangeait pas, alors il ne dit rien lorsqu’il sortit son attirail bon marché pour fumer sans avoir attendu sa réponse à la question.

Il était captivé par l’eau qui coulait. Cela lui rappelait les moments où il coulait le long des rivières, lui aussi. Lorsque Héphy lui adressa à nouveau la parole et lui posa une autre question, Baynor attendit qu’il fasse quelque chose. Apparemment, cette fois, c’était une vraie question. Rêvait-il ? Bien sûr ! Pas comme un humain, mais il avait un rêve, un énorme rêve.

- Je rêve de découvrir le monde sous cet angle. Un monde si fabuleux, peuplé de personnes très intéressantes. Il y a peu, j’avais déjà voyagé de par le monde, mais ce n’est pas comme maintenant, tout m’est différent, désormais.

Sur ces paroles, il se mit à tourner lentement sur lui-même en équilibre sur un seul pied, avec un sourire doux qui lui traversait le visage.

[Trall]

L'homme rit de nouveau.

«Moi, je ne saurais vous expliquer ce que je rêve sans que vous perceviez ces explications d'une façon tout autre que celle que je connais. C'est quelques chose que je garde en partie dans mon subjonctif, vu que vous ne connaissez pas ce subjonctif vous ne pouvez donc pas comprendre...Dîtes-vous ne semblez pas très humain avec ce large sourire au lèvre...vous savez les hommes, il sont en général, malheureux alors que vous ce sourire...il vous classifie comme un homme heureux, quelqu'un qu'on a en vie de connaître mieux au premier regard...où si je me trompe vous êtes quelqu'un de très cynique...»

Le nommé Héphaïstos tira plusieurs bouffées puis, d'un coup:

«Ah!»

Ses pieds poilus avec de longs ongles qui était plutôt des griffes transpercèrent les chaussures déjà trouées en ces lieux. Cela ne se produit que pendant quelques secondes et les pieds, comme si ils avaient subi une transformation, reprirent leurs apparences normales s'enfilant dans les deux chaussures. Il était de nouveau décontracté...

«Je suis désolé pour ces instants bizarroïdes...»

Il rericanna.

«Moi aussi je ne suis pas humain!»

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