Braneas Parm
Page 1 sur 1
Braneas Parm
Mon épée battait sur mon épaule, sensation rassurante, garante de ma sécurité. La bâtarde au pommeau travaillé tenait en effet à distance les tires-laines et autres marauds, et je me targuait de pouvoir me défaire des bandits de grands chemins. Quant aux criminels de grande envergure, bâh, qu'importe ! Peu rodaient ici, et la faible épaisseur de ma bourse me laissait à penser que je n'étais pas en mesure d'en appâter beaucoup.
Car, en effet, si mon épée était, en plus d'être fonctionnelle, un bijou d'artisanat, mes oripeaux, eux, n'étaient que des guenilles.
Mes bottes en cuir noir, trouées, boueuses et crottées, faisaient écho à des chausses dans le même état, et ma chemise sous ma brigandine, poussiéreuse et trempée de sueur, collait à mon torse. Cela faisait maintenant huit jours que je marchait vers Clantor, dormant à la belle étoile.
Mais, enfin, j'étais arrivé à destination ! Clantor, devant moi, s’étalait. La ville, majestueuse, fourmillait.
Quelques instants plus tard, je passais les portes de la ville. Les gardes me regardèrent d'un air soupçonneux, mais finirent par me laisser passer, me promettant toutefois de se faire un plaisir de m'apprendre à me comporter en ville si jamais il me prenait la lubie de faire du grabuge.
Les habitants pouvaient se vanter d'avoir une milice efficace, ici, me dis-je avec ironie. Sur les trois chargés de garder la porte, un n'était qu'un bleu qui n'avait eu qu'un faible entraînement : son armure n'était pas ajustée correctement, et il ne tenait pas sa hallebarde de façon stable. Le second cuvait son vin à l'ombre d'une charrette, et le troisième, qui était l'homme le plus gros que j'ai jamais vu, suait comme un porc sous le soleil de midi. Pourtant, cela ne les empêchait pas de faire un excès de zèle. Méprisant. Dieux, faites que je ne finisse pas comme ça !
Je passai néanmoins l'éponge, ne voulant pas me faire remarquer dès mon arrivé.
Avisant l'échoppe d'un cordonnier, j'y entrai. En échange de quelques piécettes de bronzes, il ajusta des pièces de cuir de piètre qualité sur les trous de mes bottes. Pendant qu'il besognait, je jetai un coup d’œil rapide à l'échoppe. Plutôt modeste, mais un accessoire attira mon attention. Il s'agissait d'un petit miroir, dans lequel j'entrepris de me dévisager.
Mon visage s'était amaigris, mes joues creusés. Sur celles-ci, un fine barbe brune poussait. Mon regard était froid, et d'un coup je compris pourquoi les passants s'écartaient de mon passage. Probablement que c'était aussi dû au poignard qui pendait à ma ceinture.
Le cordonnier avait finit son travail, aussi lui donnai-je son dû, enfilai mes bottes, et sortis de l'échoppe.
Car, en effet, si mon épée était, en plus d'être fonctionnelle, un bijou d'artisanat, mes oripeaux, eux, n'étaient que des guenilles.
Mes bottes en cuir noir, trouées, boueuses et crottées, faisaient écho à des chausses dans le même état, et ma chemise sous ma brigandine, poussiéreuse et trempée de sueur, collait à mon torse. Cela faisait maintenant huit jours que je marchait vers Clantor, dormant à la belle étoile.
Mais, enfin, j'étais arrivé à destination ! Clantor, devant moi, s’étalait. La ville, majestueuse, fourmillait.
Quelques instants plus tard, je passais les portes de la ville. Les gardes me regardèrent d'un air soupçonneux, mais finirent par me laisser passer, me promettant toutefois de se faire un plaisir de m'apprendre à me comporter en ville si jamais il me prenait la lubie de faire du grabuge.
Les habitants pouvaient se vanter d'avoir une milice efficace, ici, me dis-je avec ironie. Sur les trois chargés de garder la porte, un n'était qu'un bleu qui n'avait eu qu'un faible entraînement : son armure n'était pas ajustée correctement, et il ne tenait pas sa hallebarde de façon stable. Le second cuvait son vin à l'ombre d'une charrette, et le troisième, qui était l'homme le plus gros que j'ai jamais vu, suait comme un porc sous le soleil de midi. Pourtant, cela ne les empêchait pas de faire un excès de zèle. Méprisant. Dieux, faites que je ne finisse pas comme ça !
Je passai néanmoins l'éponge, ne voulant pas me faire remarquer dès mon arrivé.
Avisant l'échoppe d'un cordonnier, j'y entrai. En échange de quelques piécettes de bronzes, il ajusta des pièces de cuir de piètre qualité sur les trous de mes bottes. Pendant qu'il besognait, je jetai un coup d’œil rapide à l'échoppe. Plutôt modeste, mais un accessoire attira mon attention. Il s'agissait d'un petit miroir, dans lequel j'entrepris de me dévisager.
Mon visage s'était amaigris, mes joues creusés. Sur celles-ci, un fine barbe brune poussait. Mon regard était froid, et d'un coup je compris pourquoi les passants s'écartaient de mon passage. Probablement que c'était aussi dû au poignard qui pendait à ma ceinture.
Le cordonnier avait finit son travail, aussi lui donnai-je son dû, enfilai mes bottes, et sortis de l'échoppe.
Dorni- En apprentissage
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe: Humain
Compétences:
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum