L'anneau de Clantar

[Linked]

Clantor, 6h du matin.

"AAAAAAAH ! NON ! Ce... C'EST PAS POSSIBLE !"

Le directeur du musée a l'air plutôt... contrarié. Paniqué, serait le terme exact. Il fait les cents pas devant le musée, marmonnant dans sa barbe. "Pas possible... Pourquoi ? Rien... rien n'aurait du... Non ! Et les systèmes de défense... Non ! Pourquoi ?"

Un homme s'approche de lui. A son allure, ses vêtements riches, il s'agit sans nul doute du directeur de la banque. Il avance d'un pas décidé, et colérique.

"COMMENT AVEZ VOUS PU ? NOS SYSTÈMES SONT INVIOLABLES ! COMMENT AVEZ VOUS PERDRE CA ?"
"Sshhh ! Pas si fort ! Voulez-vous perdre toute crédibilité ?"
"Certes... Mais comment est-ce possible ? Comment avez vous pu égarer l'anneau ?"
"Égaré ? Vous vous fichez de moi ? Je n'ai rien égaré, il a été volé !"
"Impossible. Nos systèmes sont inviolables. Il est rigoureusement impossible que qui que ce soit ait pu voler l'anneau sans rien déclencher."
"Et pourtant, c'est fait ! Maintenant, allons-nous continuer a nous plaindre tout le jour, ou allons nous tenter de retrouver cet anneau ?"
"Euh... oui, oui, bien sur... Bien, allons donc vers l'intérieur !"

Et ces deux personnages s'en allèrent dans le musée. Vous vous dites sans doute : mais comment puis-je vous retranscrire cette conversation telle quelle ? Mais, c'est simplement que trois personnes étaient présentes.

Ombrina et Albaro se promenaient, comme a leur habitude dans Clantor ; ce moment entre le jour et la nuit correspond en effet au moment ou leurs deux pouvoirs sont a leur apogée. Et ils se trouvaient la, par hasard, lors de la sortie du directeur paniqué. Et Uri, qui terminait tranquillement sa nuit, et qui avait assisté a toute la scène depuis un toit.

[Poltronus]

Galimoldral dormait paisiblement. En fait, il n’avait pas aussi bien dormi depuis des lustres et il en avait sacrément besoin ! Les affaires du clan l’avaient occupé une bonne partie de la nuit et il s’était couché à 2h. Ces ronflements devaient s’entendre dans tout le quartier quand tout à coup, quelqu’un frappa à sa porte.

 

-Maudit soit celui qui me réveille à une heure pareille ! 6h10 ! Par les ancêtres, j’en connais un qui va avoir besoin qu’on lui raccommode le nez !

 

Tout en se plaignant, le nain enfila ses braies et s’en fut ouvrir la porte où un étrange messager lui remit une missive avant de disparaître. Galimoldral ouvrit la lettre où il put lire les mots suivants :

 

Maître nain,

Votre présence est vivement requise au musée. Nous sommes navré de vous déranger si tôt, mais il s’agit d’une affaire de la plus haute importance. De plus amples informations vous seront données une fois sur place. Veuillez détruire ce message et vous présenter au plus vite. Sachez que vous aurez toute notre gratitude si vous daignez nous apporter votre aide,

Cordialement, un ami dans le besoin.

 

-Pfff…qu’est ce que c’est encore que ces sornettes ! Au diable le musée et toutes ces vieilleries !

 

Sur ces mots, Galimoldral froissa le papier puis l’introduisit dans sa bouche avant de l’avaler…

 

-Argh ! Ça passe mal…la colère vous fait faire de ces choses…

 

Il prit un verre d’eau, termina finalement de s’habiller, mit un capuchon pour passer inaperçu, se rendit au musée et frappa à une des portes latérales pour plus discrétion. Il attendit ensuite qu’on lui ouvre pour savoir ce qui valait qu’on le dérange en plein milieu de la nuit !

[Ellana]

Deux personnes se baladaient à l'aube. Enfin, deux... Un jeune garçon d'environ 15ans, et une silhouette derrière lui, qui devenait de plus en plus visible eu fur et à mesure que le jour se levait. Le garçon était plutôt grand, sans être imposant, et dégageait une impressionnante confiance en lui. La silhouette le suivait comme si elle fut son ombre. Soudain, Elle s'arrêta, suivie par le garçon. Quiconque aurait été là aurait compris qu'ils parlaient par télépathie.

Environ une minute plus tard, ils reprirent leur marche, le garçon avançant d'un pas rapide, et la silhouette se coulant derrière lui. Ils arrivèrent devant le musée, où ils croisèrent le directeur en train de sortir.

  -Bonjour, vous avez besoin d'aide ? demanda le personnage, avec la sourire de quelqu'un qui aime aider. Je me nomme Albaro. Et voici ma soeur, Ombrina, dit-il en désignant la personne derrière lui, qui était enveloppée dans sa cape, presque invisible. Nous avons entendu dire qu'un anneau avait été volé. Nous pourrions vous aider à le retrouver !

Ombrina, a son habitude, resta silencieuse

[Melkerah]

De son côté, Uri, une fois parfaitement réveillée, se laissa tomber à travers le toit depuis lequel elle avait écouté la discussion théoriquement secrète des deux hommes. Elle ressortit du bâtiment en face du musée, par la porte cette fois, et s'approcha de son pas silencieux et méfiant.

-Les systèmes de sécurité soi-disant "inviolables" sont ceux qui excitent le plus les voleurs, dit-elle, c'est logique que quelqu'un ait fini par trouver la faille. Il y en a toujours au moins une. Quel genre d'objet a été dérobé ? Ça ne doit pas être un bête anneau vu votre réaction.

[Poltronus]

Galimoldral, qui attendait toujours qu’on lui ouvre, entendit des voix du côté de l’entrée principale du bâtiment. Il décida donc d’aller voir, contourna le bâtiment et s’arrêta une seconde, surpris d’y voir autant de monde compte tenu des circonstances. En effet, le directeur du musée – un homme qu’il avait croisé à plusieurs reprises au cours d’interminables réceptions officielles mais qu’il connaissait assez mal – discutait avec deux…non, trois personnes, peu fréquentables à en juger par leur apparence : une voleuse manifestement – du moins était-ce l’impression qu’elle donnait, les gens honnêtes ne sautant pas des toits – et un mage qui semblait accompagné de…on ne voyait pas bien à cause de la cape qui cachait son visage…quoi qu’il en soit, des personnes n’appartenant pas aux hautes sphères de la société de Clantor. Mais peu importait pour Galimoldral, il avait fréquenté tous les milieux. Il s’approcha donc et s’inclina devant la troupe :

 

-Salutations mesdames…monsieur le mage (puis se tournant vers le directeur) et à vous également monsieur le directeur. J’imagine que c’est vous qui m’avez fait appeler. Peut-on savoir pourquoi ?

[Ellana]

Ombrina ne fut pas surprise de voir débouler un nain en plein milieu de la conversation. Elle l'avait entendue depuis longtemps, discret comme il l'était. Par contre, elle, devenait de plus en plus visible, ce qui la dérangeait. Mais bon... Elle était méconnaissable avec sa cape, et son frère était là pour parler à sa place. Lorsque Galimordral l'avait saluée, elle lui répondit en inclinant imperceptiblement la tête. Elle resta muette, à son habitude.

Albaro, lui, n'avait pas entendu les autres arriver. D'après le message télépathique de sa soeur, pourtant, cette conversation était censée être secrète. Ils n'étaient même pas censés l'avoir entendue, en fait. Il se ressaisit vite.

    -Bien le bonjour, maître nain, répondit-il (il avait noté qu'il n'avait pas de barbe, mais, par tact, il n'en parla pas) Si j'ai bien compris, nous sommes tous  d'accord ici pour aider à retrouver cet anneau. Mais c'est vrai, c'est étrange. Pourquoi s'inquiéter autant à propos d'un simple anneau ?

"Tous d'accord ici ? Et moi alors ? Comment peux-tu savoir si je suis d'accord ?" "C'est simple, Omb'. Si tu n'avais pas voulu les aider, tu ne m'en aurais pas parlé. Et nous aurions passé notre chemin." "C'est vrai. Mais ça aurait pu juste être une information comme ça !". "Non, Omb'. Je te connais. Tu ne te serais pas pardonnée de les avoir laissés dans le pétrin. Et tu as aussi envie de te tester, pour voir si tu es capable de retrouver le coupable." "... Tu as raison, Albo. Je suis d'accord. Mais tu aurais quand même pu me consulter avant !"

Bien entendu, personne d'autre n'avait entendu cette conversation, et personne ne s'était même douté qu'elle avait eu lieu.

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Le directeur du musée et le responsable de la banque sortaient après une brève inspection, lorsqu'ils tombèrent sur 3 personnes. Le responsable grommelait dans sa barbe.

"Saleté de nain... L'est pas venu... 'Sont pas dignes de confiance... Heureusement qu'il paye bien, sinon..."

Ledit nain, à quelque mètres de la, ne put évidemment pas entendre ce soliloque. Un petit geste du directeur, imperceptible, indiqua au responsable de la banque de se taire, et d'attendre ce qu'ils avaient à dire.

  -Bonjour, vous avez besoin d'aide ? demanda le personnage, avec la sourire de quelqu'un qui aime aider. Je me nomme Albaro. Et voici ma soeur, Ombrina, dit-il en désignant la personne derrière lui, qui était enveloppée dans sa cape, presque invisible. Nous avons entendu dire qu'un anneau avait été volé. Nous pourrions vous aider à le retrouver !

-Les systèmes de sécurité soi-disant "inviolables" sont ceux qui excitent le plus les voleurs, dit-elle, c'est logique que quelqu'un ait fini par trouver la faille. Il y en a toujours au moins une. Quel genre d'objet a été dérobé ? Ça ne doit pas être un bête anneau vu votre réaction.

Le directeur grinça des dents, inquiété par le fait que cela se soit su aussi vite. Par chance, ils n'avaient pas saisi qu'il s'agissait de l'anneau de Clantar. Une partie de la réputation de sauvée. Avant qu'il ai pu répondre, un nain fit son apparition au coin du musée.

-Salutations mesdames…monsieur le mage (puis se tournant vers le directeur) et à vous également monsieur le directeur. J’imagine que c’est vous qui m’avez fait appeler. Peut-on savoir pourquoi ?

    -Bien le bonjour, maître nain, répondit le jeune garçon (il avait noté qu'il n'avait pas de barbe, mais, par tact, il n'en parla pas) Si j'ai bien compris, nous sommes tous  d'accord ici pour aider à retrouver cet anneau. Mais c'est vrai, c'est étrange. Pourquoi s'inquiéter autant à propos d'un simple anneau ?

Le directeur prit la parole.

"Bon... Vous nous avez bien entendu, un anneau nous a été volé. Il s'agit d'un anneau particulièrement précieux, un anneau d'or serti de diamants. Le problème n'est pas l'anneau, bien que nous souhaiterions le retrouver, mais surtout le fait qu'il était protégé par un nouveau système de sécurité, supposé inviolable... Nous aurions besoin de retrouver le voleur, avec l'anneau, afin de pouvoir améliorer ce système. Bien entendu, cette affaire doit rester secrète ; vous n'êtes pas sans savoir que la banque finance les systèmes de sécurité du musée, et que les mêmes systèmes sont utilisés dans les coffres. Si ce vol venait a s'ébruiter... C'est toute une économie qui partirait en fumée."

[Poltronus]

Le nain, se frotta le front en fronçant les sourcils et réfléchi un instant avant de dire :

 

-Attendez, laissez moi résumer la situation : les nains de Duméold ont prêté des objets d’une grande valeur à votre musée : des trésors de la culture naine ! Et vous me dites que le premier crétin venu peut, sans se faire remarquer et, sans effort particulier semble-t-il, disparaître avec le butin…Pire, vous m’annoncez que les systèmes de sécurité du musée sont les mêmes que ceux de la banque dans laquelle mon clan garde des mill…

 

Le nain, se rappela qu’ils étaient dans la rue et qu’il était entouré d’étrangers dont il ne savait rien, bien qu’ils semblassent désireux d’aider. Il se reprit donc avant d’en dévoiler trop sur les affaires de son clan :

 

-...quelques liquidités…Quoi qu’il en soit, nous devons effectivement retrouver le coupable au plus vite, mais peut-être devrions-nous parler de tout cela dans un endroit plus sûr.

 

(du moins s’il en existe un dans ce trou que les humains appellent une ville songea-t-il. Je parie qu’il va nous dire que ces systèmes étaient ce qui se faisait de mieux, qu’ils étaient imprégnés des sorts les plus puissants et autres fadaises…Foutue magie…pourquoi n’ont-ils pas fait appel à des nains…nous autres savons comment faire des coffres !).

[Melkerah]

La vérité était qu'Uri était aussi désireuse d'aider qu'intéressée par la fameuse faille du système de sécurité. Elle n'avait jamais particulièrement étudié le musée ni la banque, s'attaquant plus volontiers aux particuliers pour des raisons culturelles, mais le défi et le gain potentiel commençait à la tenter. Cependant, l'heure n'était pas à préparer un cambriolage de grande envergure mais à enquêter sur un tel crime.
Et puis elle avait appris que les alliances étaient parfois plus précieuses encore que les richesses que l'on pouvait dérober.

-La première chose à faire dans cette situation, dit pensivement Uri, c'est d'étudier les lieux. Un voleur, même aussi talentueux et prudent qu'a dû l'être celui-là, laisse plus de traces qu'il ne veux bien le croire. Peut-être même saurions-nous s'il disposait de capacités particulières...

La noctalienne jeta un discret coup d'oeil aux autres membre de ce qui semblait constituer une équipe d'investigation. Le nain attirait surtout son attention à cause de son lapsus, mais aussi parce que les talents des nains étaient largement reconnus. Les deux autres l'intriguaient nettement plus : elle n'avait aucune idée de leur nature. L'ombre derrière le garçon, ressemblait étrangement à sa propre nature de noctalienne, bien qu'il soit évident qu'elle était autre. Et le garçon était trop "clean" pour être honnête à son avis.
En bref, un groupe joliment hétéroclite et suspect.

-Un endroit sûr, ricana Uri sans pouvoir s'en empêcher, je suis bien curieuse de savoir ce que vous considérez comme tel dans cette ville...

...dont elle connaissait pratiquement tout le réseau clandestin et en menait même une partie, ce qui lui avait permis plus de "visites" que la loi n'en entendrait jamais parler. Forcément, ça donnait un point de vue quelque peu cynique de la chose.
Mais avait pour intention de se montrer honnête durant cette affaire.

[Ellana]

"Bon, Albo, on va se répartir le travail. Toi tu t'occupes de la théorie, moi je fais la partie pratique ! Où se trouve la salle où était censé être l'anneau ?"

Albaro prit donc la parole.
  -Ma soeur souhaiterait chercher des indices sur le lieu de vol, et ce fameux système. Où se situe cette pièce ?
J'ai, moi aussi, quelques questions, mais j'attendrais que nous soyons dans votre fameux endroit sûr.

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Le directeur parut étonné par cette requête. N'importe qui aurait commencé a discuter paiement avant de proposer son aide comme cela ! Même le nain, dont le clan apportait la quasi totalité de la richesse de la banque, aurait négocié quelques avantages ! Et la, rien ? On y va, sans plus de discussion ? Il trouvait ça louche.

"On se calme, chers amis. Je vous ai expliqué les grandes lignes de l'affaire, mais... Qui a dit que vous vous en chargiez ? Excepté vous, Maître Nain. Nous devons nous entretenir avec vous d'un sujet... plus grave. Toujours est-il que... Pourquoi nous ferions vous confiance plutôt qu'a quelqu'un d'autre ?"

Il croisa les bras, l'air satisfait, attendant une réponse. Il redoutait que sa langue trop pendue ait mis le musée en mire de nouveaux criminels.

Le directeur de la banque, lui, jaugeait patiemment les aventuriers. Il ne savait se décider s'il pouvait leur faire confiance ou non. Le jeune blond ne semblait pas être un fauteur de troubles, mais la noctalienne lui inspirait beaucoup moins confiance. Et il n'avait que très peu apprécié de n'avoir remarqué la brune que lorsqu'elle s'était légèrement penchée vers le blond. Quant au nain, tout le monde savait qu'ils ne pensaient qu'à leur profit, barbe ou pas barbe. Si ce scandale pouvait aider son clan, nul doute qu'il le ferait éclater.

Il se tut tout à coup, se rendant compte qu'il avait réfléchi en murmurant.

[HRP : Pour avoir entendu ce qu'a dit le directeur, il faut avoir été très attentif. Autrement dit... Je m'en remets a votre interprétation, sachant qu'il murmurait. J'exclus d'ores et déjà le nain, qui s'emporte déjà un peu].

[Ellana]

[HRP : J'ai oublié de préciser qu'Ombrina parlait à Albaro par télépathie. Par conséquent, le directeur ne peut pas l'avoir entendue puisqu'elle n'a pas ouvert la bouche]

-C'est très simple, intervint Ombrina, prenant la parole pour la première fois depuis le début.
Vous ne voulez pas que cette affaire soit ébruitée. Nous pourrions très bien en parler à n'importe qui. Et vous avez besoin d'aide. A moins que vous ne comptez seulement sur ce nain, qui est un maitre de la discrétion.

Maintenant qu'elle avait décidé qu'elle allait les aider, elle ne les laisserait pas se débrouiller seuls. Elle détestait se faire jeter.
Elle avait entendu le directeur murmurer, mais seulement par bribes. Elle savait juste qu'il hésitait, et qu'il avait confiance en son frère.

Elle en informa Albaro par télépathie :
"Il ne te considère pas comme dangereux, Alb. Mais apparemment, tu es bien le seul. Si tu peux tourner cette information à ton avantage, ne te gêne pas, surtout."

Albaro retint l'information.
  -Vous n'avez aucune raison de nous faire plus confiance qu'à quelqu'un d'autre. Mais Ombrina a raison, nous connaissons déjà l'affaire. Il vaut donc mieux nous considérer comme alliés. Et puis, j'ai totalement confiance en ma soeur. Ce qu'elle sait, je le sais. Ce que je sais, elle le sait. Ne nous sous-estimez pas.

[Melkerah]

Uri eut un sourire mi-figue mi-raisin au murmure du directeur. Son ouïe de lycan était un avantage certain.

-Quant à moi, dit-elle après la tirade du garçon, je peux vous assurer que mes compétences vous seront utiles. Je ne vous inspire peut-être pas confiance (elle jeta un regard entendu au directeur), mais je n'ai aucune intention de vous nuire tant que c'est réciproque. Et pour le profit dont vous parliez à l'instant, l'argent n'est pas mon objectif actuel.

Elle dévisagea les deux hommes en souriant.

-Donc si tout cela est réglé, je pense qu'il serait temps de se pencher sur les faits.

L'hésitation qu'elle sentait en ces hommes l'agaçait et ses griffes la démangeaient. Elle les réprima tant que l'accord n'était pas conclu, ça ne serait pas un bon moyen d'inspirer confiance. D'ailleurs, elle ne savait pas encore quoi penser des trois autres "enquêteurs", principalement le garçon. La confiance viendrait sans doute avec la collaboration.

[Linked]

Le directeur se pencha vers le banquier, et lui murmura :
"De toutes façons, nous n'avons pas le choix. Je ne peux m'en charger, vous non plus, et ils sont déjà trop impliqués pour les laisser partir."

Le banquier grogna. "Bon. D'accord"

Le directeur du musée se tourna vers les aventuriers et leur dit :

"Venez, suivez moi."

Il emmena les 4 personnes dans le musée, et les fit arriver par un long dédale jusqu'à un petit bureau confortable, sans doute le sien.

"Bon. Que voulez vous savoir ? De quoi avec vous besoin pour votre enquête ?"

[Melkerah]

Uri resta debout près de la porte.

-Eh bien déjà, le voleur a-t-il laissé le moindre signe de son passage à part la disparition de cet anneau ? Et si c'est le cas, est-ce que la pièce a été dérangée par quelqu'un d'autre après ? C'est tout ce qu'il me faut de théorie, ensuite seul l'examen des lieux peut mener à une piste. Je pense que je ne suis pas la seule à le penser. Pour ma part, je n'ai besoin de rien de plus pour le moment.

Elle jeta un regard circulaire aux autres, puis ramena son attention sur le directeur.

[Ellana]

 - Les questions d'Uri sont pertinentes, dit Albaro, debout bien droit en face du directeur. Mais j'aimerais en apprendre plus sur le système de sécurité en question. Vous dites que c'est un tout nouveau système supposé inviolable, or quelqu'un a tout de même réussi à passer à travers. Ce système était-il aux entrées ou autour de l'anneau ? en quoi consiste-t-il exactement ?

("Bon. Elle est où cette salle, qu'on en finisse ?") Ombrina, elle, était nonchalamment appuyée dans un coin de la petite salle. Immobile, il fallait savoir qu'elle était là pour distinguer sa silhouette.

[HRP : A partir de maintenant, dès que les paroles de mes personnages sont entre parenthèses, ça veut dire télépathie ! Ce sera plus simple pour moi et moins lourd que de le marquer à chaque fois]

[Jolebo]

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