Lorsque le noir s'illumine de rouge.
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Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Sous une pluie battante, un cavalier fonçait comme si la Faucheuse elle même était à ses trousses. Il ne ralentit pas l'allure dans les plaines environnantes de Clantor et ne réduisit l'allure qu'une fois arrivé à quelques pas de la grande porte. Une troupe de mercenaire l'accompagnait. La nuit était déjà tombé et seul l'orage et la lune parvenait à éclairer la silhouette du cavalier. Les gardes attendirent un moment, attendant probablement que le cavalier se présente de lui même. Le Cavalier tenait un étendard déchiré, rougeoyant et probablement taché de sang. Il n'était pas un chevalier de Clantor et il n'était probablement pas venu pour chercher querelle. L'un des garde jeta un œil à l'autre qui ne semblait pas être rassuré. Il cria alors :
"Halte ! Qui va là ?"
La cape du cavalier se mit alors flotter dans un nouveau coup de vent plus brusque, et ceci semblait faire office de réponse pour les gardes. Ils patientèrent alors, serrant leurs mains autour de leurs hallebardes. Derrière son heaume, le cavalier semblait les regarder tour à tour, bougeant lentement sa tête, avant de descendre de son destrier noir et de s'approcher à pied, tirant sa monture par la bride. Son pas lent et sa taille peu commune confortait dans la tête des garde l'idée que cet homme était probablement un guerrier fou. La pluie battante n'arrangeait rien. Alors qu'il arriva à deux pas des gardes, ces derniers fermèrent l'accès à l'entrée de leurs hallebardes :
"Vous ne pourrez pas rentrer tant que vous ne vous annoncez pas !"
Le Chevalier les regarda alors de nouveau tour à tour, rendant les deux hommes quelque peu nerveux. Mais il prit tout de même la parole de sa voix caverneuse :
"Je suis un chevalier en exil, et ces hommes avec moi, ce sont mes gardes du corps. Je ne souhaite que trouver un refuge pour la nuit.
-Mmh, vous me paraissez un peu trop armés pour qu'on vous laisse rentrer comme ça ! Répondit l'un des deux garde, buté.
-Peut-être que ceci fera l'affaire."
Le chevalier décrocha sa bourse de sa ceinture et la tendit aux deux gardes, qui eux, observaient la bourse avec les yeux remplis d'avidité. L'un deux prit alors la bourse et répliqua en levant sa hallebarde :
"Ça va ça va ! Mais pas d'grabuge !
-J'y veillerais. Messieurs."
Le chevalier fit signe à ses mercenaires d'avancer et pénétra dans la cité, laissant les deux hommes se disputer pour une bourse qui devait probablement contenir l'équivalent de leur paye mensuel à tout les deux. Il monta son cheval à nouveau et se mit à la recherche d'un certain endroit. Son regard vagabondait sur les rares personnes qui traînaient encore dans les rues la nuit tombée, effrayant de sa stature et de son accoutrement. Le tonnerre grondait et la ville semblait trembler à son rythme. Cela n'annonçait peut être pas un bon présage, un soir d'orage où un funeste cavalier avait décidé de faire halte dans la ville. L'image sinistre que les curieux gardaient en le guettant de leur fenêtre ne ferait que créer de nouvelles rumeurs à son sujet. Peut être y aurait-il des personnes qui le connaissaient déjà avant son arrivée dans cette ville. Mais cela ne l’effrayait pas. Le Cavalier semblait accepter sa destinée et il ne semblait pas la craindre. Sa troupe derrière lui le suivaient tels une funeste garde, mais ils ne semblaient pas réellement plus rassurés que le pauvre peuple de la cité. L'oeil du Chevalier semblait se concentrer sur les enseignes, et un petit rire se glissa de son heaume lorsqu'il en trouva une à son goût. Cette dernière indiquait "La Taverne du Minotaure". Il attacha son destrier sous le porche et invita d'un geste de main ses mercenaires à l'imiter. Le Chevalier pénétra dans la taverne et alla se placer dans un coin d'ombre. Alors installé dans les ténèbres, il se permit de ôter son casque avant de rabattre sa capuche sur son crâne dont on parvenait à peine à en distinguer la silhouette.
"Halte ! Qui va là ?"
La cape du cavalier se mit alors flotter dans un nouveau coup de vent plus brusque, et ceci semblait faire office de réponse pour les gardes. Ils patientèrent alors, serrant leurs mains autour de leurs hallebardes. Derrière son heaume, le cavalier semblait les regarder tour à tour, bougeant lentement sa tête, avant de descendre de son destrier noir et de s'approcher à pied, tirant sa monture par la bride. Son pas lent et sa taille peu commune confortait dans la tête des garde l'idée que cet homme était probablement un guerrier fou. La pluie battante n'arrangeait rien. Alors qu'il arriva à deux pas des gardes, ces derniers fermèrent l'accès à l'entrée de leurs hallebardes :
"Vous ne pourrez pas rentrer tant que vous ne vous annoncez pas !"
Le Chevalier les regarda alors de nouveau tour à tour, rendant les deux hommes quelque peu nerveux. Mais il prit tout de même la parole de sa voix caverneuse :
"Je suis un chevalier en exil, et ces hommes avec moi, ce sont mes gardes du corps. Je ne souhaite que trouver un refuge pour la nuit.
-Mmh, vous me paraissez un peu trop armés pour qu'on vous laisse rentrer comme ça ! Répondit l'un des deux garde, buté.
-Peut-être que ceci fera l'affaire."
Le chevalier décrocha sa bourse de sa ceinture et la tendit aux deux gardes, qui eux, observaient la bourse avec les yeux remplis d'avidité. L'un deux prit alors la bourse et répliqua en levant sa hallebarde :
"Ça va ça va ! Mais pas d'grabuge !
-J'y veillerais. Messieurs."
Le chevalier fit signe à ses mercenaires d'avancer et pénétra dans la cité, laissant les deux hommes se disputer pour une bourse qui devait probablement contenir l'équivalent de leur paye mensuel à tout les deux. Il monta son cheval à nouveau et se mit à la recherche d'un certain endroit. Son regard vagabondait sur les rares personnes qui traînaient encore dans les rues la nuit tombée, effrayant de sa stature et de son accoutrement. Le tonnerre grondait et la ville semblait trembler à son rythme. Cela n'annonçait peut être pas un bon présage, un soir d'orage où un funeste cavalier avait décidé de faire halte dans la ville. L'image sinistre que les curieux gardaient en le guettant de leur fenêtre ne ferait que créer de nouvelles rumeurs à son sujet. Peut être y aurait-il des personnes qui le connaissaient déjà avant son arrivée dans cette ville. Mais cela ne l’effrayait pas. Le Cavalier semblait accepter sa destinée et il ne semblait pas la craindre. Sa troupe derrière lui le suivaient tels une funeste garde, mais ils ne semblaient pas réellement plus rassurés que le pauvre peuple de la cité. L'oeil du Chevalier semblait se concentrer sur les enseignes, et un petit rire se glissa de son heaume lorsqu'il en trouva une à son goût. Cette dernière indiquait "La Taverne du Minotaure". Il attacha son destrier sous le porche et invita d'un geste de main ses mercenaires à l'imiter. Le Chevalier pénétra dans la taverne et alla se placer dans un coin d'ombre. Alors installé dans les ténèbres, il se permit de ôter son casque avant de rabattre sa capuche sur son crâne dont on parvenait à peine à en distinguer la silhouette.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Belder regardait le monde présent dans la Taverne du Minotaure. Ils étaient nombreux ce soir, même s'il avait vu le gouge être encore plus bondé certains soirs. C'était une gargote assez renommée, pour sa bière qui n'était pas aussi dégueulasse que celle d'en face et pour ses plats qui n'avaient pas la texture douteuse de ceux d'à côté. En somme, un sympathique établissement avec une belle tête de minotaure trônant sur le mur, déconseillant à chaque représentant de cette race de s'approcher de la taverne à moins de cinq mètres.
Le guerrier-barde regarda sa chope, vide. Puis, fouillant dans sa bourse, il constata une chose encore plus alarmante; elle était également vide. Son regard se posa sur la table, où trônaient quelques chopes. Il soupira. Il avait dépensé sans compter. Peut être parce que compter n'était pas son fort, après tout. Tout en grognant, il se redressa sur sa chaise. Il ne remarqua pas l'homme, pourtant bien reconnaissable, qui entra dans la taverne à la suite de quelques autres hommes. Et pour cause, il tournait le dos à la porte, plutôt dirigé vers le bon feu bien chaud.
Puis il lui vint une idée: Pourquoi ne pas se faire un peu d'argent? Il devait encore se payer un lit, et la taverne offrait encore une ou deux chambres de libre à cette heure tardive. Il se releva donc de toute sa hauteur, attrapant son luth. Quelques badauds, attirés par la hauteur vertigineuse du musicien, se tournèrent vers lui. Il leur répondit en sautant sur la table, espérant capter l'attention de plus de gens encore. Sa tête n'était pas loin du plafond, mais il s'en fichait. Frappant du pied sur la table pour attirer encore plus l'attention, il s'éclaircit la gorge.
"Je vous souhaite le bonsoir, nobles damoiseaux! Tous êtes ici pour ripailler, mais qu'est-ce que ripaille sans musique? Je vous propose donc de vous régaler les oreilles de quelques de mes chants! Vous me connaissez sans doute, en tout cas pour les habitués du coin, Belder le Barde!"
Son discours, ou sa posture, semblèrent faire effet. Il accorda donc son luth, puis décida d'entamer: il pinça les cordes de son luth, et une douce mélodie en sortit, bien agréable pour les oreilles des manants attroupés dans ce modeste endroit. Puis il commença à chanter d'une fois forte et pourtant mélodieuse.
La Ballade de Belder
[HRP: Je n'ai trouvé qu'en anglais, désolé xD]
Le guerrier-barde regarda sa chope, vide. Puis, fouillant dans sa bourse, il constata une chose encore plus alarmante; elle était également vide. Son regard se posa sur la table, où trônaient quelques chopes. Il soupira. Il avait dépensé sans compter. Peut être parce que compter n'était pas son fort, après tout. Tout en grognant, il se redressa sur sa chaise. Il ne remarqua pas l'homme, pourtant bien reconnaissable, qui entra dans la taverne à la suite de quelques autres hommes. Et pour cause, il tournait le dos à la porte, plutôt dirigé vers le bon feu bien chaud.
Puis il lui vint une idée: Pourquoi ne pas se faire un peu d'argent? Il devait encore se payer un lit, et la taverne offrait encore une ou deux chambres de libre à cette heure tardive. Il se releva donc de toute sa hauteur, attrapant son luth. Quelques badauds, attirés par la hauteur vertigineuse du musicien, se tournèrent vers lui. Il leur répondit en sautant sur la table, espérant capter l'attention de plus de gens encore. Sa tête n'était pas loin du plafond, mais il s'en fichait. Frappant du pied sur la table pour attirer encore plus l'attention, il s'éclaircit la gorge.
"Je vous souhaite le bonsoir, nobles damoiseaux! Tous êtes ici pour ripailler, mais qu'est-ce que ripaille sans musique? Je vous propose donc de vous régaler les oreilles de quelques de mes chants! Vous me connaissez sans doute, en tout cas pour les habitués du coin, Belder le Barde!"
Son discours, ou sa posture, semblèrent faire effet. Il accorda donc son luth, puis décida d'entamer: il pinça les cordes de son luth, et une douce mélodie en sortit, bien agréable pour les oreilles des manants attroupés dans ce modeste endroit. Puis il commença à chanter d'une fois forte et pourtant mélodieuse.
La Ballade de Belder
[HRP: Je n'ai trouvé qu'en anglais, désolé xD]
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
A peine installés, la troupe Cramoisie se vit accueillir par un serveur qui vint prendre commande. Après avoir commandé de quoi boire ainsi que de quoi manger - suffisamment pour un régiment aux vues du nombre de plats - le Chevalier fit glisser sa bourse sur la table en direction du serveur, qui, peu rassuré, avait les genoux tremblants. Le Chevalier ajouta d'un ton correct mais d'une voix rauque :
"Mes hommes et moi aimerions loger ici pour la nuit si cela est possible.
-Et bin euh ... Sans vouloir vous manquer d'respect m'sieur-seigneur, mais euh ... Je sais plus si y a assez d'place de lib'.
-Pourriez vous donc vérifier pour nous alors ?
- Euh mais oui ! T-tou-tout à fait sir !"
Après avoir prit la commande, le serveur retourna vers les cuisine et beugla la commande avant de s'emparer d'un livre posé sur le comptoir. Le Chevalier attendit sagement l'arrivée de la commande tandis que ses mercenaires bavardaient entre eux. Il prêta attention à tout ce qui pouvait se passer dans cet établissement : Des maraudeurs, des voyous avec une catin sur chaque genoux, des alcooliques notoires et parfois seulement, des personnes assez communes. Mais un barde se mit a crier un petit discours dans la taverne non loin du feu. Il se tenait sur une table où ses pieds peinaient à trouver de l'espace entre les chopes vides et entama une mélodie populaire plutôt bien interprétée. Les douces notes du luth vinrent égayer quelque peu les tympans du Cavalier. Il battait même la mesure de ses doigts sur la table. Si cet homme cherchait à rembourser ses dettes de boisson, il pourrait probablement le faire aisément vu sa dextérité. Le Chevalier se leva alors de sa place et demanda à ses mercenaires :
"Attendez moi ici et venez me chercher quand la commande sera arrivée, voulez vous ?"
Les mercenaires répondirent poliment et en chœur "Oui, Sir". Le Chevalier se dirigea alors vers le barde, à grand pas, mais lentement. Quelques bougres attrouppés autour s'écartèrent et virent leur joie tout à coup masquée, comme apeurés. Le Chevalier s'arrêta devant le barde et croisa les bras, observant de sous sa capuche. Il ne dit mot et semblait profiter de la musique d'une manière des plus humble. D'un second bourse, le Chevalier sortit 10 pièces d'or et les posa au pieds du barde avant de lui faire un léger signe de tête. Il se recula d'un pas et croisa les bras à nouveau. Le petit peuple autour, se rendant compte que le Chevalier n'était pas ici pour mettre le grabuge, se remit à danser et à rire, mais cependant, avec plus de réserves.
"Mes hommes et moi aimerions loger ici pour la nuit si cela est possible.
-Et bin euh ... Sans vouloir vous manquer d'respect m'sieur-seigneur, mais euh ... Je sais plus si y a assez d'place de lib'.
-Pourriez vous donc vérifier pour nous alors ?
- Euh mais oui ! T-tou-tout à fait sir !"
Après avoir prit la commande, le serveur retourna vers les cuisine et beugla la commande avant de s'emparer d'un livre posé sur le comptoir. Le Chevalier attendit sagement l'arrivée de la commande tandis que ses mercenaires bavardaient entre eux. Il prêta attention à tout ce qui pouvait se passer dans cet établissement : Des maraudeurs, des voyous avec une catin sur chaque genoux, des alcooliques notoires et parfois seulement, des personnes assez communes. Mais un barde se mit a crier un petit discours dans la taverne non loin du feu. Il se tenait sur une table où ses pieds peinaient à trouver de l'espace entre les chopes vides et entama une mélodie populaire plutôt bien interprétée. Les douces notes du luth vinrent égayer quelque peu les tympans du Cavalier. Il battait même la mesure de ses doigts sur la table. Si cet homme cherchait à rembourser ses dettes de boisson, il pourrait probablement le faire aisément vu sa dextérité. Le Chevalier se leva alors de sa place et demanda à ses mercenaires :
"Attendez moi ici et venez me chercher quand la commande sera arrivée, voulez vous ?"
Les mercenaires répondirent poliment et en chœur "Oui, Sir". Le Chevalier se dirigea alors vers le barde, à grand pas, mais lentement. Quelques bougres attrouppés autour s'écartèrent et virent leur joie tout à coup masquée, comme apeurés. Le Chevalier s'arrêta devant le barde et croisa les bras, observant de sous sa capuche. Il ne dit mot et semblait profiter de la musique d'une manière des plus humble. D'un second bourse, le Chevalier sortit 10 pièces d'or et les posa au pieds du barde avant de lui faire un léger signe de tête. Il se recula d'un pas et croisa les bras à nouveau. Le petit peuple autour, se rendant compte que le Chevalier n'était pas ici pour mettre le grabuge, se remit à danser et à rire, mais cependant, avec plus de réserves.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Alors que le barde jouait sa très appréciée "Ballade à la Gloire", parlant d'un noble chevalier à la recherche de renommée sur un champ de bataille, un homme encapuchonné traversa la foule d'un pas lent, se positionnant devant lui. Sa taille semblait égaler la sienne, du moins lorsqu'il n'était pas sur une table, car il était plus grand que tous les hommes s'étant attroupé à la table pour l'écouter jouer de son luth. Attiré par cette étrange personne, mais continuant de jouer de son luth et de chanter avec brio, il le regarda sortir des pièces d'or et lui poser à ses pieds battant la mesure sur la table. Content et satisfait de voir tant de pièces posées sur la table, il sourit et rendit son signe de tête au généreux donateur.
Il chanta et joua de son luth durant encore quelques morceaux, avant de s'arrêter, esquissant une profonde révérence à la limite de l'exagération. Son petit concert improvisé reçut les applaudissements de beaucoup de personnes dans la salle. Descendant de son piédestal, il se retrouva nez à nez avec son imposant mécène. Quelque chose en lui dérangeait Belder, mais il ne savait pas trop quoi. Et puis, de toute façon, vu la somme qu'il avait mise à sa disposition, il devait être un homme avec l'oreille musicale, et donc un homme de qualité! Esquissant une révérence, il dit tout souriant à l'homme de rouge vêtu:
"Merci mon bon seigneur! Vous êtes bien généreux avec si modeste saltimbanque! Laissez-moi vous rendre la pareille en égayant le reste de votre soirée par quelques de mes histoires, si vous le désirez? Je suis bon histrion aussi! Cela dit, excusez-moi un moment, je dois faire ma petite collecte aux tables du coin... Mais je reviens, ne vous en faites pas!"
En effet, à quoi cela aurait-il servi de régaler les oreilles des hommes ici présents s'il n'allait pas réclamer une petite compensation en retour? Et bien qu'il ait assez avec tout ce que lui avait donné le Chevalier, Belder pouvait faire quelques bénéfices, après tout?
Aussi entama-t-il sa petite tournée dans les tables... Mais elles ne rapportèrent pas grand-chose. Les gens devenaient de plus en plus rapiats avec le temps. Malgré tout, la petite tournée lui rapporta quelques pièces supplémentaires, dont il remplit ses poches. Tenant sa promesse, il revint vers "l'imposant mécène" comme il avait l'intention de le surnommer.
Il chanta et joua de son luth durant encore quelques morceaux, avant de s'arrêter, esquissant une profonde révérence à la limite de l'exagération. Son petit concert improvisé reçut les applaudissements de beaucoup de personnes dans la salle. Descendant de son piédestal, il se retrouva nez à nez avec son imposant mécène. Quelque chose en lui dérangeait Belder, mais il ne savait pas trop quoi. Et puis, de toute façon, vu la somme qu'il avait mise à sa disposition, il devait être un homme avec l'oreille musicale, et donc un homme de qualité! Esquissant une révérence, il dit tout souriant à l'homme de rouge vêtu:
"Merci mon bon seigneur! Vous êtes bien généreux avec si modeste saltimbanque! Laissez-moi vous rendre la pareille en égayant le reste de votre soirée par quelques de mes histoires, si vous le désirez? Je suis bon histrion aussi! Cela dit, excusez-moi un moment, je dois faire ma petite collecte aux tables du coin... Mais je reviens, ne vous en faites pas!"
En effet, à quoi cela aurait-il servi de régaler les oreilles des hommes ici présents s'il n'allait pas réclamer une petite compensation en retour? Et bien qu'il ait assez avec tout ce que lui avait donné le Chevalier, Belder pouvait faire quelques bénéfices, après tout?
Aussi entama-t-il sa petite tournée dans les tables... Mais elles ne rapportèrent pas grand-chose. Les gens devenaient de plus en plus rapiats avec le temps. Malgré tout, la petite tournée lui rapporta quelques pièces supplémentaires, dont il remplit ses poches. Tenant sa promesse, il revint vers "l'imposant mécène" comme il avait l'intention de le surnommer.
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Le ménestrel descendit de sa table avec un air plutôt ravi. Le Chevalier semblait avoir volontairement placé cette somme plutôt significative afin de susciter la réaction du barde. Il lui fit la révérence et pris la parole, le remerciant pour sa gratitude. Il ne lui rendit qu'un signe de tête en réponse à ses paroles et attendit qu'il revienne après avoir fait la tournée des tables.
"Je vois à ton intention de collecter que les temps sont plutôt difficiles pour les bardes en ce moment. Je t'offre un repas à ma table si tu veux bien y venir jouer quelques de tes morceaux. Les autres mercenaires apprécient la musique, chacun à leur manière."
Un des mercenaire à sa table lui fit signe, désignant le serveur qui déposait les commande sur la table. D'un geste de main, il fi comprendre au barde qu'il devait le suivre. Le Chevalier se dirigea vers sa table et emprunta lors de sa marche une chaise à une autre table pour venir l'ajouter à la sienne. La table était ronde et regorgeait de mercenaires plutôt différents les uns des autres, mais tous, aux apparences redoutables. Le Chevalier avait commandé une bonne pièce de viande rouge avec des pommes de terres grillées. Il s'installa dans un grincement métallique et porta son regard, du moins, c'est ce que l'on pouvait penser, vers le barde, et tapota la chaise à coté de lui, l'invitant à venir s'asseoir. Il interpella ensuite le serveur :
"Alors, monsieur. Reste-t-il encore des chambres pour mes compagnons et moi ?
- Et bin ... Il m'en reste que deux, s-sire ! Vous voulez que je foute des clients à la porte ?
- Pourquoi Diable feriez vous ça ? répondit sèchement le Chevalier, Seul un de mes mercenaire logera ici si nous ne trouvons pas d'autre endroit, et si mon ami barde veut une chambre, je la lui offre.
- B-bien messire-chef !
-Et je vais commander quelque chose à manger pour lui également."
Le Chevalier observa un long moment le serveur, intrigué par la peur qu'il dégageait mais également par ses manière surjouée, puis porta son attention sur le barde et lui demanda :
"Que veux-tu manger, le musicien ? Tu peux commander ce qu'il te plaira."
Le chevalier ôta ses gans métalliques pour dévoiler des phalanges d'une peau claire et jonchées de quelques cicatrices. Après avoir ôté ses gants, il se mit à entamer son plat, ingurgitant comme un ogre ce que le cuisinier avait visiblement préparé avec plus de raffinement.
"Je vois à ton intention de collecter que les temps sont plutôt difficiles pour les bardes en ce moment. Je t'offre un repas à ma table si tu veux bien y venir jouer quelques de tes morceaux. Les autres mercenaires apprécient la musique, chacun à leur manière."
Un des mercenaire à sa table lui fit signe, désignant le serveur qui déposait les commande sur la table. D'un geste de main, il fi comprendre au barde qu'il devait le suivre. Le Chevalier se dirigea vers sa table et emprunta lors de sa marche une chaise à une autre table pour venir l'ajouter à la sienne. La table était ronde et regorgeait de mercenaires plutôt différents les uns des autres, mais tous, aux apparences redoutables. Le Chevalier avait commandé une bonne pièce de viande rouge avec des pommes de terres grillées. Il s'installa dans un grincement métallique et porta son regard, du moins, c'est ce que l'on pouvait penser, vers le barde, et tapota la chaise à coté de lui, l'invitant à venir s'asseoir. Il interpella ensuite le serveur :
"Alors, monsieur. Reste-t-il encore des chambres pour mes compagnons et moi ?
- Et bin ... Il m'en reste que deux, s-sire ! Vous voulez que je foute des clients à la porte ?
- Pourquoi Diable feriez vous ça ? répondit sèchement le Chevalier, Seul un de mes mercenaire logera ici si nous ne trouvons pas d'autre endroit, et si mon ami barde veut une chambre, je la lui offre.
- B-bien messire-chef !
-Et je vais commander quelque chose à manger pour lui également."
Le Chevalier observa un long moment le serveur, intrigué par la peur qu'il dégageait mais également par ses manière surjouée, puis porta son attention sur le barde et lui demanda :
"Que veux-tu manger, le musicien ? Tu peux commander ce qu'il te plaira."
Le chevalier ôta ses gans métalliques pour dévoiler des phalanges d'une peau claire et jonchées de quelques cicatrices. Après avoir ôté ses gants, il se mit à entamer son plat, ingurgitant comme un ogre ce que le cuisinier avait visiblement préparé avec plus de raffinement.
Dernière édition par Chevalier Cramoisi le Mar 22 Avr - 0:37, édité 1 fois
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
L'imposant mécène avait raison. Les temps étaient assez durs pour le moment, plus durs que par le passé en tout cas. Belder mettait cela sur le compte des clients, qui, pour la plupart, étaient des habitués et connaissaient donc déjà bien ses chants et ses airs de luth. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait appris le bandonéon; un peu de diversité ne faisait jamais de mal. Apparemment, le Chevalier n'était pas seul. A voir la table qu'il avait désignée comme étant la sienne, il était accompagné par toute une troupe de guerriers, ce qui avait de quoi ravir le barde. Il trouvait qu'une petite dizaine de femmes manquaient à cette tablée, mais cela, il le garda pour lui. Avec son éternel et franc sourire, il inclina la tête:
"Je jouerai donc pour votre régiment entier, va! La bonne musique, ce n'est pas privé après tout."
Lorsqu'il s'assit à la place qu'on lui avait proposée, Belder se sentit tout à fait à l'aise, entouré de féroces baroudeurs comme il les aimait. Accordant son luth, il regarda ensuite en direction d'Alfie, le tavernier. Lui et le ménestrel se connaissaient depuis un petit moment maintenant, à mesure que sa musique régalait les oreilles des clients sans que cela ne lui coûte rien, si ce n'est quelques réductions sur la bière. Alfie ne semblait pas dans son assiette lorsqu'il parlait au Chevalier. Le bougre était aussi un froussard, mais cette peur semblait suinter de son être comme du pus, ce qui rendit Belder perplexe. D'habitude, il n'agissait pas comme ça...
Malgré tout, lorsqu'il entendit le mot "manger" suivit de la douce expression "ce qu'il te plaira", le guerrier-barde posa délicatement son luth à côté de lui, mettant les bras le long de la table, paumes posées. Il regarda l'imposant mécène, puis le tavernier, et dit enfin:
"Ce qu'il me plaira? Messire le mécène, vous êtes trop bon! Je n'ai point grand faim, aussi ne prendrai-je qu'un jarret de porc. Sauce-le bien, d'accord Alfie? Et rajoute-moi une bonne grosse tranche de pain, d'acc'?"
Une fois sa commande passée, Belder reprit son instrument et avec un grand sourire, dit à ses bienheureux spectateurs:
"Y a-t-il un genre musical que vous préférez? Ou peut être voulez-vous simplement écouter l'une de mes nombreuses histoires? J'ai beaucoup voyagé, et il m'est arrivé nombre d'évènement palpitants. On ne s'ennuie jamais lorsqu'on a une épée aussi belle que celle-ci..."
Il récita sa dernière phrase en tapotant le manche de son épée longue, dans son fourreau dorsal. Une arme de qualité, à n'en point douter. Il était fier d'avoir cette imposante deux-mains à sa disposition. Cela lui donnait l'air encore plus féroce lorsqu'il combattait, et il avait la force de pouvoir la manier, ce qui, pour lui, était encore plus gratifiant. Le tout n'est pas d'avoir une grosse épée, le tout est de savoir porter un coup avec avant la saison prochaine...
"Je jouerai donc pour votre régiment entier, va! La bonne musique, ce n'est pas privé après tout."
Lorsqu'il s'assit à la place qu'on lui avait proposée, Belder se sentit tout à fait à l'aise, entouré de féroces baroudeurs comme il les aimait. Accordant son luth, il regarda ensuite en direction d'Alfie, le tavernier. Lui et le ménestrel se connaissaient depuis un petit moment maintenant, à mesure que sa musique régalait les oreilles des clients sans que cela ne lui coûte rien, si ce n'est quelques réductions sur la bière. Alfie ne semblait pas dans son assiette lorsqu'il parlait au Chevalier. Le bougre était aussi un froussard, mais cette peur semblait suinter de son être comme du pus, ce qui rendit Belder perplexe. D'habitude, il n'agissait pas comme ça...
Malgré tout, lorsqu'il entendit le mot "manger" suivit de la douce expression "ce qu'il te plaira", le guerrier-barde posa délicatement son luth à côté de lui, mettant les bras le long de la table, paumes posées. Il regarda l'imposant mécène, puis le tavernier, et dit enfin:
"Ce qu'il me plaira? Messire le mécène, vous êtes trop bon! Je n'ai point grand faim, aussi ne prendrai-je qu'un jarret de porc. Sauce-le bien, d'accord Alfie? Et rajoute-moi une bonne grosse tranche de pain, d'acc'?"
Une fois sa commande passée, Belder reprit son instrument et avec un grand sourire, dit à ses bienheureux spectateurs:
"Y a-t-il un genre musical que vous préférez? Ou peut être voulez-vous simplement écouter l'une de mes nombreuses histoires? J'ai beaucoup voyagé, et il m'est arrivé nombre d'évènement palpitants. On ne s'ennuie jamais lorsqu'on a une épée aussi belle que celle-ci..."
Il récita sa dernière phrase en tapotant le manche de son épée longue, dans son fourreau dorsal. Une arme de qualité, à n'en point douter. Il était fier d'avoir cette imposante deux-mains à sa disposition. Cela lui donnait l'air encore plus féroce lorsqu'il combattait, et il avait la force de pouvoir la manier, ce qui, pour lui, était encore plus gratifiant. Le tout n'est pas d'avoir une grosse épée, le tout est de savoir porter un coup avec avant la saison prochaine...
Dernière édition par Asarhed le Jeu 24 Avr - 7:28, édité 1 fois
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Les mercenaires observèrent le nouveau venu d'un œil un peu louche, mais la présence du Chevalier les retînt de donner leur avis. Sauf un homme, barbu, chauve, tatoué de dessins tribaux recouvrant la majeure partie de son corps. Cet homme n'était pas très grand mais trapu et costaud. On ne pourrait pas jurer que c'est un nain, mais le bougre devait en avoir quelque peu de leur sang dans les veines. En appuyant sa main sur la tête de sa lourde hache d'arme, il questionna le Chevalier :
"Qui c'est ce type que vous nous ram'nez, chef ? C'est un genre de bouffon ?"
Le Chevalier ne répliqua pas de suite, observant l'homme qui venait de parler pendant un instant. Il tourna légèrement la tête vers Belder et répondit en prenant son temps, solennel :
"Vois-tu bien qu'il te parles de voyages ? D'événements et d'épée longue ? Je crois que monsieur ici présent est bien plus qu'un barde et probablement plus qu'un bouffon par extension."
Le Chevalier se tourna alors complétement vers Belder et releva légèrement sa capuche, comme pour mieux voir le barde, laissant la lumière dessiner quelques de ses traits. Le barde pouvait distinguer quelque peu ses traits. Visiblement, sa mâchoire était carré, mais ses yeux, eux, ils n'étaient pas communs : Un marron proche de l'ambre, presque incandescent, cerné d'un air grave mais pourtant terriblement calme. La vision fugitive que pût avoir Belder fut plutôt troublante, comme un goût de mauvais œil ou d'affaire sinistre. Tout ceci sentait quelque peu la magie noire et les sombres messes.
"Mais il peut également, contrairement à vous tous ici, nous repaître de notre soif de loisir, notre soif d'apaisement, nous redonner envie de nous battre lorsqu'il entonne un chant guerrier, narrant les exploits que nous pourrions accomplir... Le Chevalier tourna la tête vers les autres mercenaires en rabaissant sa capuche comme auparavant, Mais peut-être suis-je trop bavard et empêche donc notre artiste de s'exprimer, ha ha !"
Le Chevalier termina son discours en tapotant vigoureusement l'épaule du barde, riant d'un air sinistre. Les autres mercenaires, refroidis par le petit discours de leur commanditaire, se mirent eux aussi à rire avec lui, devenus coutumier de son humour à froid, regorgeant peut-être d'ironie. Il reprit la parole furtivement, ayant tout à coup repris son calme, comme ci le rire qui venait d'éclater n'avait laissé d'humeur sur lui :
"Quel-est ton nom, ménestrel, avant que tu ne nous narre tes exploits ?"
Le Chevalier prit alors un nouveau bout de son repas riche en énergie. Il avait tout englouti, l'assiette était dépouillée de tout ce qu'elle contenait. Alfie avait pourtant fait préparer un repas plutôt colossal. Les mercenaires eux aussi étaient de gros mangeur, mais certains peinaient plus que ce Chevalier glouton. Ce dernier se permit même d'entamer sa pipe, remplie d'une herbe sombre. D'un claquement de doigt, il enflamma le contenu des plus étrange et inspira quelques bouffées. L'odeur qui s'en dégageait était presque envoûtante, comme ci elle pénétrait dans les narines pour venir se loger directement dans le cerveau, afin de propulser les sens et les pulsions que ce dernier, gardien de l'esprit, retenait prisonnier dans un état de sobriété. Tout semblait plus fluide, plus clair, les esprits de jadis semblaient même faire ressentir le présence, les éléments également se montraient presque de manière allégorique. Étrange plante rituelle d'une contrée inconnue que chacun des mercenaires avait adopté malgré lui. Le Chevalier fumait probablement cela pour sa propre inspiration, mais cela semblait presque être comme un envoutement, une hypnose, ou une révélation. L'effet quoi qu'il en soit était enivrant et se prêtait à la détente. Un des mercenaire décida d'ailleurs d'égayer la cohabitation en payant sa tournée de bière à la table. Quant au Chevalier, montrant comme le reste du groupe sa satisfaction envers cette nouvelle, mais de manière plus réservée, il se concentra sur le barde comme pour évaluer ses performances. Peut-être lui lançait-il un test, peut-être le mettait-il à l'épreuve.
"Qui c'est ce type que vous nous ram'nez, chef ? C'est un genre de bouffon ?"
Le Chevalier ne répliqua pas de suite, observant l'homme qui venait de parler pendant un instant. Il tourna légèrement la tête vers Belder et répondit en prenant son temps, solennel :
"Vois-tu bien qu'il te parles de voyages ? D'événements et d'épée longue ? Je crois que monsieur ici présent est bien plus qu'un barde et probablement plus qu'un bouffon par extension."
Le Chevalier se tourna alors complétement vers Belder et releva légèrement sa capuche, comme pour mieux voir le barde, laissant la lumière dessiner quelques de ses traits. Le barde pouvait distinguer quelque peu ses traits. Visiblement, sa mâchoire était carré, mais ses yeux, eux, ils n'étaient pas communs : Un marron proche de l'ambre, presque incandescent, cerné d'un air grave mais pourtant terriblement calme. La vision fugitive que pût avoir Belder fut plutôt troublante, comme un goût de mauvais œil ou d'affaire sinistre. Tout ceci sentait quelque peu la magie noire et les sombres messes.
"Mais il peut également, contrairement à vous tous ici, nous repaître de notre soif de loisir, notre soif d'apaisement, nous redonner envie de nous battre lorsqu'il entonne un chant guerrier, narrant les exploits que nous pourrions accomplir... Le Chevalier tourna la tête vers les autres mercenaires en rabaissant sa capuche comme auparavant, Mais peut-être suis-je trop bavard et empêche donc notre artiste de s'exprimer, ha ha !"
Le Chevalier termina son discours en tapotant vigoureusement l'épaule du barde, riant d'un air sinistre. Les autres mercenaires, refroidis par le petit discours de leur commanditaire, se mirent eux aussi à rire avec lui, devenus coutumier de son humour à froid, regorgeant peut-être d'ironie. Il reprit la parole furtivement, ayant tout à coup repris son calme, comme ci le rire qui venait d'éclater n'avait laissé d'humeur sur lui :
"Quel-est ton nom, ménestrel, avant que tu ne nous narre tes exploits ?"
Le Chevalier prit alors un nouveau bout de son repas riche en énergie. Il avait tout englouti, l'assiette était dépouillée de tout ce qu'elle contenait. Alfie avait pourtant fait préparer un repas plutôt colossal. Les mercenaires eux aussi étaient de gros mangeur, mais certains peinaient plus que ce Chevalier glouton. Ce dernier se permit même d'entamer sa pipe, remplie d'une herbe sombre. D'un claquement de doigt, il enflamma le contenu des plus étrange et inspira quelques bouffées. L'odeur qui s'en dégageait était presque envoûtante, comme ci elle pénétrait dans les narines pour venir se loger directement dans le cerveau, afin de propulser les sens et les pulsions que ce dernier, gardien de l'esprit, retenait prisonnier dans un état de sobriété. Tout semblait plus fluide, plus clair, les esprits de jadis semblaient même faire ressentir le présence, les éléments également se montraient presque de manière allégorique. Étrange plante rituelle d'une contrée inconnue que chacun des mercenaires avait adopté malgré lui. Le Chevalier fumait probablement cela pour sa propre inspiration, mais cela semblait presque être comme un envoutement, une hypnose, ou une révélation. L'effet quoi qu'il en soit était enivrant et se prêtait à la détente. Un des mercenaire décida d'ailleurs d'égayer la cohabitation en payant sa tournée de bière à la table. Quant au Chevalier, montrant comme le reste du groupe sa satisfaction envers cette nouvelle, mais de manière plus réservée, il se concentra sur le barde comme pour évaluer ses performances. Peut-être lui lançait-il un test, peut-être le mettait-il à l'épreuve.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Belder regarda les mercenaires pendant qu'ils discutaient avec l'imposant mécène, apparemment leur maître. Ils semblaient tous craindre le grand homme, ce qui n'était pas inhabituel, étant donné qu'un grand homme encapuchonné avait toujours l'air intimidant. Ce dernier fit d'ailleurs rire sa petite assemblée après avoir fini une phrase sur une blague. Mais Belder ne l'avait pas comprise, celle-là. Il avait beau bien aimer les blagues, elle semblait apparemment trop compliquée pour lui, ou attachée à un évènement qu'il n'avait pas suivi... ou vécu. Apparemment, cette vanne le concernait, mais comme du reste, il n'en avait clairement rien à battre. Lorsque le Chevalier lui demanda son nom, le musicien répondit:
"J'ai plusieurs noms, mais on m'appelle plus communément Belder, ou bien Baldr dans certains endroits. On peut m'appeller Barde aussi, du fait que j'en sois un! Et, en parlant d'exploit, sachez que les miens ont une particularité; lorsque je les chante, ils sont tous authentiques, n'ont été que peu exagérés et ne sont pas repris d'autres histoires. Je le gage sur ma barbe. J'ai passé beaucoup de temps à arpenter du pays, et je puis vous dire, messire, que j'en ai vu des choses. Une petite histoire vous intéresse?"
Il était vrai que le guerrier-barde en avait vu beaucoup. Toute sa vie s'était résumée à cela en fait. Voyager, marauder, s'aventurer, frôler la mort, se battre... Il avait vu du pays, avait grandi à "l'école de la vie",... Il n'avait pas à se plaindre de cela en réalité. A présent, les chansons et les histoires tirées de ses péripéties lui faisaient gagner sa vie, qui n'était d'ailleurs pas terminée. En effet, l'appel de l'aventure lui manquait à présent qu'il s'était établi quelque part. En fait, non, il n'était établi nul part. Il squattait les couchettes des femmes qu'il séduisait, et sinon dormait là où il le pouvait. Il rêvait de la bonne vieille époque...
Mais qu'allait-il conter à ces damoiseaux? Il avait une pléthore d'aventures à raconter, telle que La fille du forgeron, ou bien La véritable histoire de Vareg le Sans-Burnes, une de ses préférées... Ses nombreux débouchés avec des miliciens de Clantor étaient aussi à pisser de rire!
"J'ai plusieurs noms, mais on m'appelle plus communément Belder, ou bien Baldr dans certains endroits. On peut m'appeller Barde aussi, du fait que j'en sois un! Et, en parlant d'exploit, sachez que les miens ont une particularité; lorsque je les chante, ils sont tous authentiques, n'ont été que peu exagérés et ne sont pas repris d'autres histoires. Je le gage sur ma barbe. J'ai passé beaucoup de temps à arpenter du pays, et je puis vous dire, messire, que j'en ai vu des choses. Une petite histoire vous intéresse?"
Il était vrai que le guerrier-barde en avait vu beaucoup. Toute sa vie s'était résumée à cela en fait. Voyager, marauder, s'aventurer, frôler la mort, se battre... Il avait vu du pays, avait grandi à "l'école de la vie",... Il n'avait pas à se plaindre de cela en réalité. A présent, les chansons et les histoires tirées de ses péripéties lui faisaient gagner sa vie, qui n'était d'ailleurs pas terminée. En effet, l'appel de l'aventure lui manquait à présent qu'il s'était établi quelque part. En fait, non, il n'était établi nul part. Il squattait les couchettes des femmes qu'il séduisait, et sinon dormait là où il le pouvait. Il rêvait de la bonne vieille époque...
Mais qu'allait-il conter à ces damoiseaux? Il avait une pléthore d'aventures à raconter, telle que La fille du forgeron, ou bien La véritable histoire de Vareg le Sans-Burnes, une de ses préférées... Ses nombreux débouchés avec des miliciens de Clantor étaient aussi à pisser de rire!
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
"D'accord, Belder. Conte nous ton aventure la plus réussie."
Le Chevalier tira une bouffée de plus sur sa pipe, masquant de plus en plus sa silhouette dans l'ombre. Il s'appuya plus dans son siège, gardant toujours un œil sur le barde. Il semblait attendre sa représentation de plus en plus impatiemment. Alfie commençait déjà à revenir avec sa commande sur les bras, la déposant timidement sur la table avant de retourner au comptoir. Les mercenaires attablés, eux aussi, attendait que le barde ne s’exécute. Aucun d'eux ne semblait très enclin à être bon public : Des cicatrices, des mines renfrognées, du sang séché encore présent sur leur vêtements et parfois leur peau. Seul le Chevalier semblait ne pas avoir subit de combat, ou du moins, pas récemment. La troupe de mercenaire soulevait quelques questions dans l'esprit de ceux qui les rencontraient : Que font-il avec un tel commanditaire ? Pourquoi n'ont-il rien à voir les un avec les autres ? Quelles raisons les avaient réunis ? Tout ce ceci ne semblait pas sain, ni clair, mais tout partait du Chevalier. Cet être énigmatique ne semblait pas vouloir montrer son visage au grand jour, et son armure ornée, couleur sang, le rendait tout aussi antipathique que sa longue cape qui se terminait en capuche sur son crâne. Mais cette fois ci, le Chevalier se montra clément envers un barde. Les mercenaires eux même ne comprenait pas vraiment pourquoi il agissait de la sorte, mais, ils finissaient par ne plus se poser de questions à propos du Chevalier.
Ce dernier ne portait pas d'écu d'un chevalier de Clantor et son armure suscitait l'effroi, la guerre et le carnage, ce qui n'est pas typique de l'image que l'on se fait de la chevalerie. Tout autour du Chevalier était étrange, et le mystère ne semblait pas vouloir s'envoler.
Le Chevalier tira une bouffée de plus sur sa pipe, masquant de plus en plus sa silhouette dans l'ombre. Il s'appuya plus dans son siège, gardant toujours un œil sur le barde. Il semblait attendre sa représentation de plus en plus impatiemment. Alfie commençait déjà à revenir avec sa commande sur les bras, la déposant timidement sur la table avant de retourner au comptoir. Les mercenaires attablés, eux aussi, attendait que le barde ne s’exécute. Aucun d'eux ne semblait très enclin à être bon public : Des cicatrices, des mines renfrognées, du sang séché encore présent sur leur vêtements et parfois leur peau. Seul le Chevalier semblait ne pas avoir subit de combat, ou du moins, pas récemment. La troupe de mercenaire soulevait quelques questions dans l'esprit de ceux qui les rencontraient : Que font-il avec un tel commanditaire ? Pourquoi n'ont-il rien à voir les un avec les autres ? Quelles raisons les avaient réunis ? Tout ce ceci ne semblait pas sain, ni clair, mais tout partait du Chevalier. Cet être énigmatique ne semblait pas vouloir montrer son visage au grand jour, et son armure ornée, couleur sang, le rendait tout aussi antipathique que sa longue cape qui se terminait en capuche sur son crâne. Mais cette fois ci, le Chevalier se montra clément envers un barde. Les mercenaires eux même ne comprenait pas vraiment pourquoi il agissait de la sorte, mais, ils finissaient par ne plus se poser de questions à propos du Chevalier.
Ce dernier ne portait pas d'écu d'un chevalier de Clantor et son armure suscitait l'effroi, la guerre et le carnage, ce qui n'est pas typique de l'image que l'on se fait de la chevalerie. Tout autour du Chevalier était étrange, et le mystère ne semblait pas vouloir s'envoler.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
"Très bien, messire, je vais vous conter l'histoire d'Arik Trois-Jambes! D'ailleurs, savez-vous pourquoi on l'appelait ainsi? Demandez à n'importe quelle femme du côté de Mérygor et vous saurez pourquoi!"
Belder aimait animer ses récits de quelques blagues paillardes, mais celles-ci restaient souvent vraies. Arik Trois-Jambes était réellement appelé ainsi. Baldr priait simplement pour qu'aucun des gens présent à cette table ne provienne de ce coin-là... Mais malgré tout, il continua son récit.
"C'était un fier guerrier, grand et fort, vif et meurtrier! Il avait tranché les jarrets du seigneur Castiel de Bergond à la bataille de Kortengel, le rendant cul-de-jatte! Ses exploits étaient chantés dans bon nombre de tavernes, et les femmes lui faisaient des avances sans même qu'il n'en demande! Une véritable vie de débauche qui l'avait rendu impie. Il pensait que les dieux étaient toujours de son côté, se croyant invincible. Un jour, un sorcier vint à lui, et lui dit: "Toi, Arik, que l'on surnomme Trois-Jambes, tu penses avoir les dieux de ton côté, mais ils ne te soutiennent point dans ta luxure et ta débauche." Le grand et fier spadassin s'était alors indigné et avait voulu trancher la tête de l'importun, mais celui-ci, avant de se faire taillader en rondelles, lui susurra: "En aucun cas ils ne te soutiendront, excepté si tu portes sur toi leur Talisman!" Et Arik, entendant cela, voulu s'approprier ledit talisman. Le grand sorcier, afin d'éviter de se faire couper la teste, lui donna donc un collier au bout duquel pendait une magnifique topaze ambrée, scintillant de mille feux! Le guerrier crut y voir l'éclat des dieux, et lui arracha le talisman des mains, s'empressant de le mettre à son coup. Ce fut à ce moment précis qu'il se crut invincible et intouchable. Et également à cet instant que je rentre dans l'histoire."
Se redressant de toute sa hauteur, toisant son auditoire, et il continua:
"Je me tenais sur une place de marché lorsqu'Arik Trois-Jambes fanfaronnait devant la foule, narrant ses innombrables batailles et fornications aux piètres petites gens attroupés en face de lui. J'avais ouï renom de cet homme, et j'avais envie de lui jouer une farce, afin qu'il puisse perdre de son ego. Aussi lui ai-je lancer un défi; il n'était pas assez puissant pour me vaincre en combat singulier sans le Talisman divin. Blessé dans son orgueil et écumant de rage, il arracha le collier de son coup et se dirigea dans ma direction, épée levée!"
Sortant son épée de son fourreau, Belder se dressa et monta sur la table, évitant les plats et les chopes, afin de donner plus de vie à son récit. Se positionnant tel un guerrier face à une horde de barbares en folie, il continua son récit:
"Je me souviens encore de cet assaut... J'avais l'impression qu'un taureau mugissant s'était fracassé contre mon épée, les vibrations se faisant sentir depuis la garde de mon épée jusqu'à mes côtes! Il frappait avec la force de deux hommes, et était aussi véloce qu'un loup! Son épée virevoltait dans tous les sens, la mienne parant chaque attaque avec énergie et concentration!"
L'épée de Belder à présent tournoyait devant son public, faisant face à un ennemi imaginaire, mais qui, avec un peu d'imagination, était réellement présent.
"Je frappais d'estoc et de taille, tentant vainement de le stopper! Mais il était bien trop fort et bien trop vif, et il ne semblait pas s'épuiser! Alors que mes forces diminuaient et que mes assauts se transformaient en défense, je vis un éclat dans son oeil, et il fut distrait quelques secondes. Il regarda en direction de la lumière, et fut pris d'une rage soudaine! Le talisman avait été ramassé à terre par un humble hère passant par là. Me délaissant, il alla frapper l'homme au visage, lui fracassant le crâne et lui brisant les dents!"
Posant la pointe de son épée sur la table et s'appuyant dessus, il toisa de nouveau son auditoire, prêt à leur lâcher le fin mot de l'histoire. Quelques personnes, attirées par un grand homme avec une épée sur une table, regardaient la scène de loin, mais n'osaient s'approcher. Peur de Belder, ou plutôt peur de l'étrange homme assis à la table, peu importait, même si la seconde semblait plus réaliste, car le barde était bien connu en cet endroit...
"N'écoutant que mon courage, je courus au secours du pauvre gueux agressé par cette montagne de muscles! Frappant ses jambes, je lui tranchai un jarret, lui arrachant un cri de douleur. Genou à terre, il tenta de remettre son talisman à son cou, puis toisa la foule en l'insultant. Il pensait que les dieux le sauverait. Mais l'attroupement de paysans en colère en décida autrement, et d'un commun accord lui jetèrent des pierres, le lapidant jusqu'à ce que mort s'en suive!"
Le conteur simula une chute, qui n'était qu'un moyen plus théâtral d'atterrir sur sa chaise, sans la casser du moins. Il regarda ensuite son public, levant les mains:
"Et ce fut ainsi qu'Arik Trois-Jambes fut lapidé en plein centre de Mérygor par une foule de paysans en colère. Son talisman, bien que faux, lui fut repris en souvenir par un vieux brigand qui arpente les routes avec son luth et ses histoires."
Il sortit alors de sa poche un collier... orné d'une topaze.
"Deux moralités pour cette histoire, mes chers damoiseaux; la première est que personne n'est à l'abri des mauvaises blagues des dieux, même les plus bénis d'entre nous. La seconde est que la populasse peut s'avérer plus dangereux que les dieux eux-mêmes!"
Esquissant une profonde révérence, il finit ainsi son histoire.
Belder aimait animer ses récits de quelques blagues paillardes, mais celles-ci restaient souvent vraies. Arik Trois-Jambes était réellement appelé ainsi. Baldr priait simplement pour qu'aucun des gens présent à cette table ne provienne de ce coin-là... Mais malgré tout, il continua son récit.
"C'était un fier guerrier, grand et fort, vif et meurtrier! Il avait tranché les jarrets du seigneur Castiel de Bergond à la bataille de Kortengel, le rendant cul-de-jatte! Ses exploits étaient chantés dans bon nombre de tavernes, et les femmes lui faisaient des avances sans même qu'il n'en demande! Une véritable vie de débauche qui l'avait rendu impie. Il pensait que les dieux étaient toujours de son côté, se croyant invincible. Un jour, un sorcier vint à lui, et lui dit: "Toi, Arik, que l'on surnomme Trois-Jambes, tu penses avoir les dieux de ton côté, mais ils ne te soutiennent point dans ta luxure et ta débauche." Le grand et fier spadassin s'était alors indigné et avait voulu trancher la tête de l'importun, mais celui-ci, avant de se faire taillader en rondelles, lui susurra: "En aucun cas ils ne te soutiendront, excepté si tu portes sur toi leur Talisman!" Et Arik, entendant cela, voulu s'approprier ledit talisman. Le grand sorcier, afin d'éviter de se faire couper la teste, lui donna donc un collier au bout duquel pendait une magnifique topaze ambrée, scintillant de mille feux! Le guerrier crut y voir l'éclat des dieux, et lui arracha le talisman des mains, s'empressant de le mettre à son coup. Ce fut à ce moment précis qu'il se crut invincible et intouchable. Et également à cet instant que je rentre dans l'histoire."
Se redressant de toute sa hauteur, toisant son auditoire, et il continua:
"Je me tenais sur une place de marché lorsqu'Arik Trois-Jambes fanfaronnait devant la foule, narrant ses innombrables batailles et fornications aux piètres petites gens attroupés en face de lui. J'avais ouï renom de cet homme, et j'avais envie de lui jouer une farce, afin qu'il puisse perdre de son ego. Aussi lui ai-je lancer un défi; il n'était pas assez puissant pour me vaincre en combat singulier sans le Talisman divin. Blessé dans son orgueil et écumant de rage, il arracha le collier de son coup et se dirigea dans ma direction, épée levée!"
Sortant son épée de son fourreau, Belder se dressa et monta sur la table, évitant les plats et les chopes, afin de donner plus de vie à son récit. Se positionnant tel un guerrier face à une horde de barbares en folie, il continua son récit:
"Je me souviens encore de cet assaut... J'avais l'impression qu'un taureau mugissant s'était fracassé contre mon épée, les vibrations se faisant sentir depuis la garde de mon épée jusqu'à mes côtes! Il frappait avec la force de deux hommes, et était aussi véloce qu'un loup! Son épée virevoltait dans tous les sens, la mienne parant chaque attaque avec énergie et concentration!"
L'épée de Belder à présent tournoyait devant son public, faisant face à un ennemi imaginaire, mais qui, avec un peu d'imagination, était réellement présent.
"Je frappais d'estoc et de taille, tentant vainement de le stopper! Mais il était bien trop fort et bien trop vif, et il ne semblait pas s'épuiser! Alors que mes forces diminuaient et que mes assauts se transformaient en défense, je vis un éclat dans son oeil, et il fut distrait quelques secondes. Il regarda en direction de la lumière, et fut pris d'une rage soudaine! Le talisman avait été ramassé à terre par un humble hère passant par là. Me délaissant, il alla frapper l'homme au visage, lui fracassant le crâne et lui brisant les dents!"
Posant la pointe de son épée sur la table et s'appuyant dessus, il toisa de nouveau son auditoire, prêt à leur lâcher le fin mot de l'histoire. Quelques personnes, attirées par un grand homme avec une épée sur une table, regardaient la scène de loin, mais n'osaient s'approcher. Peur de Belder, ou plutôt peur de l'étrange homme assis à la table, peu importait, même si la seconde semblait plus réaliste, car le barde était bien connu en cet endroit...
"N'écoutant que mon courage, je courus au secours du pauvre gueux agressé par cette montagne de muscles! Frappant ses jambes, je lui tranchai un jarret, lui arrachant un cri de douleur. Genou à terre, il tenta de remettre son talisman à son cou, puis toisa la foule en l'insultant. Il pensait que les dieux le sauverait. Mais l'attroupement de paysans en colère en décida autrement, et d'un commun accord lui jetèrent des pierres, le lapidant jusqu'à ce que mort s'en suive!"
Le conteur simula une chute, qui n'était qu'un moyen plus théâtral d'atterrir sur sa chaise, sans la casser du moins. Il regarda ensuite son public, levant les mains:
"Et ce fut ainsi qu'Arik Trois-Jambes fut lapidé en plein centre de Mérygor par une foule de paysans en colère. Son talisman, bien que faux, lui fut repris en souvenir par un vieux brigand qui arpente les routes avec son luth et ses histoires."
Il sortit alors de sa poche un collier... orné d'une topaze.
"Deux moralités pour cette histoire, mes chers damoiseaux; la première est que personne n'est à l'abri des mauvaises blagues des dieux, même les plus bénis d'entre nous. La seconde est que la populasse peut s'avérer plus dangereux que les dieux eux-mêmes!"
Esquissant une profonde révérence, il finit ainsi son histoire.
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
La fière troupe de mercenaire était suspendue aux lèvres du barde guerrier. Curieux mélange qu'il fût, son récit semblait alors plus crédible que s'il n'avait été que l'un et pas l'autre. De la table, les rires débutaient et devenait plus présent et convaincu au fur et à mesure de l'histoire. Les mercenaires se rappelaient probablement d'un dernier exploit lorsqu'il se tapaient sur l'épaule de temps à autre. Belder avait fait mouche au milieu de la compagnie de mercenaires du Chevalier. Quant au Chevalier lui même, il patientait dans l'ombre, bras croisés, tourné vers Belder qui racontait son histoire. Le fougueux était monté sur la table et faisait montre de ses capacités martiales, mimant presque parfaitement un véritable combat d'épée. Le Chevalier ne laissa rien transparaître jusqu'à la fin du récit, où, quelques autres clients curieux, s'étaient approchés de la table. La conclusion fit s'esclaffer les mercenaires ainsi que les clients curieux. Merveilleux conteur que fût Belder, le Chevalier se sentit obligé d'applaudir lentement, dans des coups sourd, la performance du barde. Le récit ainsi terminé et la tumulte calmée, les clients donnèrent timidement quelques pièces au barde avant de repartir à leurs places et les mercenaires proche de ce dernier, lui tapèrent amicalement le dos ou l'épaule. Le silence regagna la table du Chevalier qui l'interrompit aussitôt d'une voix calme et solennelle :
"Récit très impressionnant. Je ne suis pas familier avec Mérygor, alors, je ne puis attester de la véracité de ton récit. Cependant, toute cette... Mise en scène, cela m'a donné l'envie de t'offrir un sujet pour ta future chanson ou, ton futur récit."
Les mercenaires observèrent alors le barde avec un œil plus sérieux, jetant quelques regards discrets à leur employeur. Ce dernier, bien que masqué par l'ombre de sa capuche, semblait regarder avec intérêt le barde. Il s'était à nouveau approché de lui. Il inspira longuement et reprit la parole :
"Connais tu la Syrithienne, Baldr ? Cette contrée du nord qui ne laisse plus aucun signes de vie aux autres royaumes depuis quelques années déjà ? Mes hommes et moi, nous y allons pour une raison bien précise. Pour quelque chose de plus... Précieux que ce talisman."
Le Chevalier inhala encore quelques bouffées de sa pipe avant de vider les cendres dans le vide, se dissipant comme par magie.
"Récit très impressionnant. Je ne suis pas familier avec Mérygor, alors, je ne puis attester de la véracité de ton récit. Cependant, toute cette... Mise en scène, cela m'a donné l'envie de t'offrir un sujet pour ta future chanson ou, ton futur récit."
Les mercenaires observèrent alors le barde avec un œil plus sérieux, jetant quelques regards discrets à leur employeur. Ce dernier, bien que masqué par l'ombre de sa capuche, semblait regarder avec intérêt le barde. Il s'était à nouveau approché de lui. Il inspira longuement et reprit la parole :
"Connais tu la Syrithienne, Baldr ? Cette contrée du nord qui ne laisse plus aucun signes de vie aux autres royaumes depuis quelques années déjà ? Mes hommes et moi, nous y allons pour une raison bien précise. Pour quelque chose de plus... Précieux que ce talisman."
Le Chevalier inhala encore quelques bouffées de sa pipe avant de vider les cendres dans le vide, se dissipant comme par magie.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Belder était fier de son petit récit. Quelques clients lui avaient déposé quelques pièces et il se sentait à présent "adopté" par la tablée. C'était exactement de la même manière qu'il avait réussi à rejoindre la bande des Etripeurs, à une époque. Ces brigands sadiques s'étaient laissés attendrir par l'humour et l'exubérance du barde, l'accueillant parmi eux à bras ouverts. Le musicien savait s'y prendre pour bien s'intégrer quelque part...
Mais voilà que le Chevalier lui parlait, et tout le monde s'était tu. Son air intimidant semblait lui conférer une certaine autorité, ce que Belder trouvait amusant et très utile. Lui, pour s'attirer le respect, devait sourire et jouer de son exubérance. Le mécène semblait faire tout le contraire. Lorsque celui-ci lui parla de la Syrithienne, Baldr haussa un sourcil. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu le nom de cette région sortir de la bouche d'un homme. La dernière fois qu'il en avait entendu parler, on la disait hantée, maudite.
Néanmoins, le chef des mercenaires lui fit une proposition qui, malgré qu'elle soit implicite, sautait aux yeux; il souhaitait qu'il les accompagne dans ces terres afin de chercher quelque chose. A ces mots, Belder sourit. Ce n'était pas la perspective d'avoir une récompense qui le réjouissait, mais plutôt l'assurance qu'à présent, il allait pouvoir reprendre les chemins escarpés de l'aventure! Il avait cru bonne idée de s'établir à Clantor et de vivre de son art. Mais malgré tout, quelque chose lui manquait. L'action. Et quoi de mieux qu'une équipée dans une région réputée dangereuse pour que l'action soit au rendez-vous? Affichant un grand sourire, il gratta sa barbe et plongea son regard plus ou moins à hauteur des yeux du Chevalier (car il ne les distinguait pas avec ce satané capuchon!).
"Belder en Syrithienne, hm? Ca ferait un bon titre pour une ballade! Et une nouvelle occasion de ressortir mon bandonéon, héhé! Vous avez peut être besoin de mes services de troubadour, ou bien cherchez-vous une épée de plus pour que la fête soit plus drôle, messire? Car je puis combiner les deux à votre convenance."
Baldr était satisfait. Tout semblait se dérouler à merveilles, à l'abri des mauvaises blagues des Séniles. Il était d'ailleurs perplexe quant à cette réussite sans faute; cela faisait longtemps que les Vieux Séniles n'avaient pas fourbi de divine mauvaise blague pour s'esclaffer du barde. Peut être préparaient-ils cette fois une immense farce au mauvais goût monumental? Et si c'était en Syrithienne que les dieux décatis planifiaient leur nouvelle blague?
"Alors j'y vais." pensa Belder, non sans un sourire carnassier et goguenard. Il aimait cette vision de la déité. Des vieux qui font des blagues à la con sur les mortels...
Mais voilà que le Chevalier lui parlait, et tout le monde s'était tu. Son air intimidant semblait lui conférer une certaine autorité, ce que Belder trouvait amusant et très utile. Lui, pour s'attirer le respect, devait sourire et jouer de son exubérance. Le mécène semblait faire tout le contraire. Lorsque celui-ci lui parla de la Syrithienne, Baldr haussa un sourcil. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu le nom de cette région sortir de la bouche d'un homme. La dernière fois qu'il en avait entendu parler, on la disait hantée, maudite.
Néanmoins, le chef des mercenaires lui fit une proposition qui, malgré qu'elle soit implicite, sautait aux yeux; il souhaitait qu'il les accompagne dans ces terres afin de chercher quelque chose. A ces mots, Belder sourit. Ce n'était pas la perspective d'avoir une récompense qui le réjouissait, mais plutôt l'assurance qu'à présent, il allait pouvoir reprendre les chemins escarpés de l'aventure! Il avait cru bonne idée de s'établir à Clantor et de vivre de son art. Mais malgré tout, quelque chose lui manquait. L'action. Et quoi de mieux qu'une équipée dans une région réputée dangereuse pour que l'action soit au rendez-vous? Affichant un grand sourire, il gratta sa barbe et plongea son regard plus ou moins à hauteur des yeux du Chevalier (car il ne les distinguait pas avec ce satané capuchon!).
"Belder en Syrithienne, hm? Ca ferait un bon titre pour une ballade! Et une nouvelle occasion de ressortir mon bandonéon, héhé! Vous avez peut être besoin de mes services de troubadour, ou bien cherchez-vous une épée de plus pour que la fête soit plus drôle, messire? Car je puis combiner les deux à votre convenance."
Baldr était satisfait. Tout semblait se dérouler à merveilles, à l'abri des mauvaises blagues des Séniles. Il était d'ailleurs perplexe quant à cette réussite sans faute; cela faisait longtemps que les Vieux Séniles n'avaient pas fourbi de divine mauvaise blague pour s'esclaffer du barde. Peut être préparaient-ils cette fois une immense farce au mauvais goût monumental? Et si c'était en Syrithienne que les dieux décatis planifiaient leur nouvelle blague?
"Alors j'y vais." pensa Belder, non sans un sourire carnassier et goguenard. Il aimait cette vision de la déité. Des vieux qui font des blagues à la con sur les mortels...
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Le Chevalier se mit à rire avec une voix forte et tonitruante. Ils posa sa main blanche sur son buste tant il semblait rire. Les hommes autour de la table semblait de même humeur que leur commanditaire, mais tout à coup, ce dernier se stoppa. Il se pencha à nouveau vers le barde et reprit d'un ton plus austère :
"Ta musique ravira probablement nos oreilles, et nous n'avons jamais trop de distraction en voyage. Mais tes compétences martiales sont d'un intérêt supérieur. Marché conclu, Belder ?"
Le Chevalier tandis sa main massive vers le barde afin de concrétiser l'accord d'une poignée de main franche. Ses yeux, comme toujours, imperceptibles, miraient l'aventurier et, bien qu'il ne puisse les voir, le poids de son regard se sentait sr sa personne. Il y avait bien des choses étranges qui planaient autour de ce personnage en armure rougeoyante, mais ce dont Belder pouvait être sûr, c'est que la quête serait probablement à la hauteur de ses espérances. Les mercenaires attablés autour semblaient s'accorder, bien qu'ils soient de forts caractères, à l'humeur du Chevalier, de manière presque indissociable. Le demi-nain, en revanche, semblait être un peu plus sûr de lui, bien qu'il ne prit pas le risque d’interférer dans les affaire du Chevalier.
"Ta musique ravira probablement nos oreilles, et nous n'avons jamais trop de distraction en voyage. Mais tes compétences martiales sont d'un intérêt supérieur. Marché conclu, Belder ?"
Le Chevalier tandis sa main massive vers le barde afin de concrétiser l'accord d'une poignée de main franche. Ses yeux, comme toujours, imperceptibles, miraient l'aventurier et, bien qu'il ne puisse les voir, le poids de son regard se sentait sr sa personne. Il y avait bien des choses étranges qui planaient autour de ce personnage en armure rougeoyante, mais ce dont Belder pouvait être sûr, c'est que la quête serait probablement à la hauteur de ses espérances. Les mercenaires attablés autour semblaient s'accorder, bien qu'ils soient de forts caractères, à l'humeur du Chevalier, de manière presque indissociable. Le demi-nain, en revanche, semblait être un peu plus sûr de lui, bien qu'il ne prit pas le risque d’interférer dans les affaire du Chevalier.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Elle tenta de se rattraper à la poutre qui soutenait le lourd auvent arborant la tête de minotaure mais en vain. Elle était trop glissante et cela ne fit qu'accentuer sa vitesse. Son petit corps finit par traverser le mur de bois et atterrit au milieu de chopes à moitié vides pour les pessimistes. Dans un tremblement de bois qui se dégagent essayait d'en sortir une femme dont les cheveux étaient parsemés d'échardes pointues. Elle se secoua, de sorte à faire tomber la majorité du bois, frotta également ses vêtements qui heureusement n'avaient pas de dégâts trop important. Une voix venant de la rue se fit alors résonner en l'enceinte de la taverne.
"Alors, salope ? C'est qui qui va morfler ?"
L'homme en question s'approcha de la nouvelle entrée formée quelques secondes plus tôt, laissant apparaître son visage à la lumière des chandeliers muraux restant. C'était un fort laid homme, balafré à l'oeil gauche, dont le visage inspirait peur et malaise. Cet homme, tout le monde le connaissait. Il s'appelait Tönir le brigand. Réputé pour l'importance de ses sous-fifres et le fait que chaque envoyé de l'Etat ou chaque mercenaire ce soit soit allié à lui pour garder la vie, soit n'a plus jamais donné signe de vie. Il s'avança pour mieux regarder les ravages qu'il a causé et constater l'état de la jeune semi-elfe. Il afficha une surprise non-dissimulé de ne point avoir déchiré un peu de vêtements, notre homme était un "romantique" à l'oeil si baladeur qu'infirme.
L'elfe sortit un peu de semence de son petit sac accroché à sa sacoche et le mouilla un peu avec la gourde situé au même endroit. Elle appliqua sa mixture sur ses paumes et fit de mouvements amples autour d'elle. Une lumière verte suivit alors ses mains et fit disparaître ses blessures dues au choc. Elle se positionna en position de combat et provoqua son adversaire en arborant un sourire moqueur. Il n'en fallu pas moins pour que le criminel oublie toute prudence et fonce tête baissée vers la petite rousse.
Cette dernière contourna aisément l'attaque de Tönir et l'attaqua de plein fouet avec une petite massue qui venait d'apparaître dans sa main. Après deux-trois coups bien placés entre les côtes, le tibia et la nuque, l'elfe transforma sa massue en énorme menottes qui vinrent enlacer les poignets du voleur sonné. Les gardes arrivèrent à peine à ce moment, faussant de faire leur boulot.
"Qu'est c'qui s'est passé ? On avait dit pas d'grabuge !"
"Calme-toi et enferme-moi ça à double tour ! Leur dit-elle. Demain je viendrais chercher ma récompense !"
Elle se tourna vers l'ensemble des personnes en l'enceinte du bar et s'adressa en s'excusant du désordre causé par son travail. Elle descendit du tas d'allumettes et demanda fièrement une chope bien mérité à son humble avis.
"Alors, salope ? C'est qui qui va morfler ?"
L'homme en question s'approcha de la nouvelle entrée formée quelques secondes plus tôt, laissant apparaître son visage à la lumière des chandeliers muraux restant. C'était un fort laid homme, balafré à l'oeil gauche, dont le visage inspirait peur et malaise. Cet homme, tout le monde le connaissait. Il s'appelait Tönir le brigand. Réputé pour l'importance de ses sous-fifres et le fait que chaque envoyé de l'Etat ou chaque mercenaire ce soit soit allié à lui pour garder la vie, soit n'a plus jamais donné signe de vie. Il s'avança pour mieux regarder les ravages qu'il a causé et constater l'état de la jeune semi-elfe. Il afficha une surprise non-dissimulé de ne point avoir déchiré un peu de vêtements, notre homme était un "romantique" à l'oeil si baladeur qu'infirme.
L'elfe sortit un peu de semence de son petit sac accroché à sa sacoche et le mouilla un peu avec la gourde situé au même endroit. Elle appliqua sa mixture sur ses paumes et fit de mouvements amples autour d'elle. Une lumière verte suivit alors ses mains et fit disparaître ses blessures dues au choc. Elle se positionna en position de combat et provoqua son adversaire en arborant un sourire moqueur. Il n'en fallu pas moins pour que le criminel oublie toute prudence et fonce tête baissée vers la petite rousse.
Cette dernière contourna aisément l'attaque de Tönir et l'attaqua de plein fouet avec une petite massue qui venait d'apparaître dans sa main. Après deux-trois coups bien placés entre les côtes, le tibia et la nuque, l'elfe transforma sa massue en énorme menottes qui vinrent enlacer les poignets du voleur sonné. Les gardes arrivèrent à peine à ce moment, faussant de faire leur boulot.
"Qu'est c'qui s'est passé ? On avait dit pas d'grabuge !"
"Calme-toi et enferme-moi ça à double tour ! Leur dit-elle. Demain je viendrais chercher ma récompense !"
Elle se tourna vers l'ensemble des personnes en l'enceinte du bar et s'adressa en s'excusant du désordre causé par son travail. Elle descendit du tas d'allumettes et demanda fièrement une chope bien mérité à son humble avis.
Deliora- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Alors que Belder se préparait à fondre sur la main tendue afin de la serrer dans un immense "Ouaip, patron!", un évènement des plus imprévisibles se produisit;
Le mur de la taverne fut défoncé par ce qui ressemblait à une femme. Celle-ci se releva et fit face à la "récente" ouverture d'où semblait provenir des bruits de voix. C'est lorsque l'homme qui parlait avait traversé le pan de mur souffrant que Belder l'avait reconnu; c'était Tönir, un type à qui il devait de l'argent depuis quelques mois. Lorsqu'il le vit, le barde souffla de dépit; il n'avait pas changé, toujours aussi nul en matière de séduction apparemment...
Puis le borgne se mit à charger la pauvre dame, qui semblait si fragile (et pas mal du tout) de son point de vue. Mais la magie qu'elle venait de pratiquer rassura un chouïa le musicien, qui se demandait s'il devait réagir à l'attaque du brigand. Puis cet imbécile attaqua...
Et Belder sut qu'il n'avait pas besoin de réagir. En deux temps trois mouvements, le grand Tönir fut défait pas cette fine et belle créature, les mains liées. La Milice arriva juste à ce moment là, forçant Baldr à rabattre un capuchon sur sa tête; en effet, si parmi les membres de cette intervention se trouvait Barek, il pouvait faire une croix sur sa liberté... Mais apparemment, le groupe ne semblait afficher aucun signe de lui. Non, à la place, la Milice fit pour une fois son travail et récupéra le géant déchu, honteux d'avoir perdu la face une deuxième fois (haha!).
Après tout ce grabuge qui semblait s'être déroulé en un temps record, la jeune femme fit comme si tout cela était banal en ces lieux de calme et de boisson, avant de commander une bière à ce pauvre Alfie, aussi démoli de voir son mur ainsi que le mur ne l'était... Belder avait de la peine pour le pauvre homme, mais ce n'était pas vraiment la faute de la dame au si joli minois.
Aussi, dans un élan de générosité, alors qu'Alfie était sur le point de répondre de façon cinglante à la demande de la jeune femme, le barde se leva et fit signe au tavernier qui, une fois le regard attiré dans cette direction, regarda avec attention Belder lui faire le signe. Avec un regard à la limite du désespoir et de la résignation, le pauvre Alfie fit signe à sa femme de donner une chope à la demoiselle, avant de partir à grands pas dans ma direction, afin de me hurler dessus... Ce qu'il ne fit pas lorsqu'il s'approcha trop près du sombre chevalier... Il préféra donc aller hurler sa détresse à l'administration de la ville afin de demander des dédommagements...
Toute cette agitation règlée, Belder se retourna devant le Chevalier, lui serrant enfin la main, et déclarant:
"Ha oui, au fait, marché conclu, patron! Je suis votre homme pour cette expédition! Mais, m'est avis que cette jeune bougresse pourrait s'avérer être une carte intéressante dans votre main... Je connaissais ce gars qu'elle a maîtrisé, et c'est pas un tendre."
Avec un grand sourire, il regarda en direction de la jolie femme, qui s'avérait être en fait une Elfe. Cela fit grimacer le musicien; les Elfes que le barde avait rencontré dans sa vie avaient toujours été hautains... Il espérait que celle-ci ne soit pas de cet acabit. Aussi, avec le même franc sourire qu'il savait si bien donner, il fit signe à la belle créature de les rejoindre, regardant également son généreux mécène du coin de l'oeil afin de voir si cela ne le gênait pas...
Le mur de la taverne fut défoncé par ce qui ressemblait à une femme. Celle-ci se releva et fit face à la "récente" ouverture d'où semblait provenir des bruits de voix. C'est lorsque l'homme qui parlait avait traversé le pan de mur souffrant que Belder l'avait reconnu; c'était Tönir, un type à qui il devait de l'argent depuis quelques mois. Lorsqu'il le vit, le barde souffla de dépit; il n'avait pas changé, toujours aussi nul en matière de séduction apparemment...
Puis le borgne se mit à charger la pauvre dame, qui semblait si fragile (et pas mal du tout) de son point de vue. Mais la magie qu'elle venait de pratiquer rassura un chouïa le musicien, qui se demandait s'il devait réagir à l'attaque du brigand. Puis cet imbécile attaqua...
Et Belder sut qu'il n'avait pas besoin de réagir. En deux temps trois mouvements, le grand Tönir fut défait pas cette fine et belle créature, les mains liées. La Milice arriva juste à ce moment là, forçant Baldr à rabattre un capuchon sur sa tête; en effet, si parmi les membres de cette intervention se trouvait Barek, il pouvait faire une croix sur sa liberté... Mais apparemment, le groupe ne semblait afficher aucun signe de lui. Non, à la place, la Milice fit pour une fois son travail et récupéra le géant déchu, honteux d'avoir perdu la face une deuxième fois (haha!).
Après tout ce grabuge qui semblait s'être déroulé en un temps record, la jeune femme fit comme si tout cela était banal en ces lieux de calme et de boisson, avant de commander une bière à ce pauvre Alfie, aussi démoli de voir son mur ainsi que le mur ne l'était... Belder avait de la peine pour le pauvre homme, mais ce n'était pas vraiment la faute de la dame au si joli minois.
Aussi, dans un élan de générosité, alors qu'Alfie était sur le point de répondre de façon cinglante à la demande de la jeune femme, le barde se leva et fit signe au tavernier qui, une fois le regard attiré dans cette direction, regarda avec attention Belder lui faire le signe. Avec un regard à la limite du désespoir et de la résignation, le pauvre Alfie fit signe à sa femme de donner une chope à la demoiselle, avant de partir à grands pas dans ma direction, afin de me hurler dessus... Ce qu'il ne fit pas lorsqu'il s'approcha trop près du sombre chevalier... Il préféra donc aller hurler sa détresse à l'administration de la ville afin de demander des dédommagements...
Toute cette agitation règlée, Belder se retourna devant le Chevalier, lui serrant enfin la main, et déclarant:
"Ha oui, au fait, marché conclu, patron! Je suis votre homme pour cette expédition! Mais, m'est avis que cette jeune bougresse pourrait s'avérer être une carte intéressante dans votre main... Je connaissais ce gars qu'elle a maîtrisé, et c'est pas un tendre."
Avec un grand sourire, il regarda en direction de la jolie femme, qui s'avérait être en fait une Elfe. Cela fit grimacer le musicien; les Elfes que le barde avait rencontré dans sa vie avaient toujours été hautains... Il espérait que celle-ci ne soit pas de cet acabit. Aussi, avec le même franc sourire qu'il savait si bien donner, il fit signe à la belle créature de les rejoindre, regardant également son généreux mécène du coin de l'oeil afin de voir si cela ne le gênait pas...
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
La tablée de mercenaires fût impressionnée par la choquante scène qui venait de faire irruption dans la taverne. Le Chevalier se contenta, lui, de tourner la tête vers la jeune femme qui fit comprendre à son poursuivant qu'elle n'était pas la faible femme qu'il prétendait qu'elle fut. Il garda sa main tendue vers Belder, mais il suivait des yeux la jeune femme. Après avoir brièvement tenté de communiqué avec cette dernière, Belder serra enfin la main de son nouvel employeur, et il lui recommanda également d'engager cette jeune elfe. Un grognement sinistre et étouffé fit office de réponse à Belder. Le Chevalier se leva de sa chaise et se dirigea à grand pas lents vers le comptoir. Sur ce dernier, il y déposa une bourse et la fit glisser vers le tavernier :
"Pour les réparations. Et une nouvelle bière."
Il se dirigea à nouveau vers sa table, s'asseyant à sa place. Il regarda ensuite Belder et répondit à sa précédente suggestion :
"Cette dernière m'a déjà coûté pas mal de pièce d'or, à passer à travers les murs. Je ne sais pas vraiment si elle est fiable, elle ne semble pas vraiment se soucier de grand chose. Je te laisse me convaincre, si tu y tiens, mais mon avis est reservé. Tu peux sonder mes autres mercenaires si cela peut faire pencher la balance ne sa faveur, mais pour le moment, je reste sceptique."
Le Chevalier croisa les bras et s'enfonça à nouveau dans l'ombre, le dose posé et les jambes étendues sous la tables.
"Pour les réparations. Et une nouvelle bière."
Il se dirigea à nouveau vers sa table, s'asseyant à sa place. Il regarda ensuite Belder et répondit à sa précédente suggestion :
"Cette dernière m'a déjà coûté pas mal de pièce d'or, à passer à travers les murs. Je ne sais pas vraiment si elle est fiable, elle ne semble pas vraiment se soucier de grand chose. Je te laisse me convaincre, si tu y tiens, mais mon avis est reservé. Tu peux sonder mes autres mercenaires si cela peut faire pencher la balance ne sa faveur, mais pour le moment, je reste sceptique."
Le Chevalier croisa les bras et s'enfonça à nouveau dans l'ombre, le dose posé et les jambes étendues sous la tables.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Alors que la soirée au Minotaure ne pouvait pas être plus agitée et déconcertante, une nouvel évènement vint secouer la petite taverne déjà bien festive. Beoir et ses "poules" vinrent faire une petite escapade dans cette petite taverne. Ayant remarqué que la devanture avait prit un sacré coup, le chevalier passa d'abord une blonde bien faite, aux courbes hallucinantes, par le trou béant, puis une rousse, qui n'avait rien à envier à la première poule. Les deux jeunes femmes riaient, visiblement un peu éméchée, se retournant alors vers l'extérieur ou quelqu'un semblait faire le pitre. Un rire gras se fit entendre et Beoir entra de la même manière que ses deux compagnes. Il était vêtu d'une armure matelassée rouge, cloutée sur chaque facettes, de braies noires, de bottes en cuir brun, plutôt sales et de sa ceinture, qui maintenait une épée longue à une main. Quant à son allure, et bien, disons qu'un âne saoul aurait autant de prestance... Il attrapa ses deux compagnes éphémères par les hanches et se dirigea vers le comptoir. Tout en s'approchant de sa destination, le chevalier saoul cria au patron :
"Trois chopes de bière pour moi et mes p'tites amies, Albie ! La soirée va être TRÈS longue ! Hahaha !"
Le ménage à trois se mit alors à rire. A peine arrivé au comptoir, le nez de Beoir vint se perdre dans le décolleté d'une de ses deux compagne, qui, ne semble pas offusquée et se permet même de rire. Beoir sortit alors la tête de ses "rêveries" et observa le peuple attablé dans la taverne. Certains d'entre eux avaient prêté attention à son arrivée peu commune, mais la plupart semblaient avoir déjà eu leur compte de sueurs froides ce soir. Ceci l'intrigua. Certes, il y avait un trou gros comme le cul d'une baleine de Sannes dans la devanture, mais c'est pas ça qui les a rendu si mous ? Il scruta la pièce et trouva 3 personnes dignes d’intérêt : Un chevalier en armure rougeoyante, visiblement terrible et probablement bon combattant, qui était attablé avec une plâtrée de mercenaire, et avec une seconde personne digne d'intérêt, un grand gaillard qui ne semblait pas être très perturbé et même plutôt enjoué. Il avait aperçu quelques coups d’œil de sa part envers la troisième personne qu'il avait repérée, une elfe qui s'était arrêtée au comptoir. Beoir haussa les sourcils et retourna sa trogne de poivrot vers le comptoir où trois bière étaient venue se poser. Avec un sourire amical, il sortit sa bourse et peina à donner la somme exacte qu'il devait au tavernier. Il se contenta de boire sa bière et de discuter de banalités avec ses deux compagnes de petite vertu. En réalité, il ne préférait pas provoquer la colère du chevalier en armure rouge en le dévisageant. Sans être terrifiant, ce dernier était plutôt inquiétant et bien entouré, tandis que Beoir avait déjà quelques grammes dans le sang et il ne voulais pas non plus se battre alors que la soirée s'annoncait plutôt bonne pour lui.
"Trois chopes de bière pour moi et mes p'tites amies, Albie ! La soirée va être TRÈS longue ! Hahaha !"
Le ménage à trois se mit alors à rire. A peine arrivé au comptoir, le nez de Beoir vint se perdre dans le décolleté d'une de ses deux compagne, qui, ne semble pas offusquée et se permet même de rire. Beoir sortit alors la tête de ses "rêveries" et observa le peuple attablé dans la taverne. Certains d'entre eux avaient prêté attention à son arrivée peu commune, mais la plupart semblaient avoir déjà eu leur compte de sueurs froides ce soir. Ceci l'intrigua. Certes, il y avait un trou gros comme le cul d'une baleine de Sannes dans la devanture, mais c'est pas ça qui les a rendu si mous ? Il scruta la pièce et trouva 3 personnes dignes d’intérêt : Un chevalier en armure rougeoyante, visiblement terrible et probablement bon combattant, qui était attablé avec une plâtrée de mercenaire, et avec une seconde personne digne d'intérêt, un grand gaillard qui ne semblait pas être très perturbé et même plutôt enjoué. Il avait aperçu quelques coups d’œil de sa part envers la troisième personne qu'il avait repérée, une elfe qui s'était arrêtée au comptoir. Beoir haussa les sourcils et retourna sa trogne de poivrot vers le comptoir où trois bière étaient venue se poser. Avec un sourire amical, il sortit sa bourse et peina à donner la somme exacte qu'il devait au tavernier. Il se contenta de boire sa bière et de discuter de banalités avec ses deux compagnes de petite vertu. En réalité, il ne préférait pas provoquer la colère du chevalier en armure rouge en le dévisageant. Sans être terrifiant, ce dernier était plutôt inquiétant et bien entouré, tandis que Beoir avait déjà quelques grammes dans le sang et il ne voulais pas non plus se battre alors que la soirée s'annoncait plutôt bonne pour lui.
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
[HRP: J'tiens juste à prévenir; le sujet n'est pas mort, hein, c'est juste que j'ai mes examens dans pas longtemps, et du coup, c'est la période de bloc là ^^]
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Alors qu'elle sirotait sa boisson dont la mousse coulait, se répandant sur le sol après une chute libre de plus ou moins un mètre vingt, elle avait remarqué un grand type bien baraqué lui faire des signes de son bras scarifié. Sacré cicatrice d'ailleurs qui semblait aussi imposante que son propriétaire. Elle allait voir ce pour quoi elle était appelée lorsque qu'un homme sorti de l'ombre. Avec les lumières et la maladresse de l'Elfe, elle n'avait pas remarqué cette masse noirâtre à côté du géant qui lui faisait signe. Un homme, grand et qui imposait le respect de son armure noire comme l'enfer. Son aura dégageait tant l'expérience du combat mais bien plus que cela... Il faisait... Peur. Oui, peur. Non pas comme un gars qui serait juste plus fort que nous, celui-là avait quelque chose de plus. Quelque chose de malsain de vraiment... Meurtrier.
Ce détail la pétrifia, non pas de peur, mais bien de curiosité. Jamais elle n'avait rencontré pareille créature et seul Dieu sait tout ce qu'elle ait vécu. Il s'approcha du comptoir et déballa une bourse. Erien se contenta d'analyser son comportement sans qu'il ne remarque quoi que ce soit. Aucun signe de nervosité, de joie, de colère, de paresse... De sentiment. Enfin de ce qu'elle crut. Un pressentiment lui dit qu'il n'était pas fort content lorsqu'il déboursa pour le trou béant fait à cause de son petit corps. Elle retenta d'y retourner lorsqu'un trio assez bruyant arriva dans l'enceinte de la taverne et s'approchèrent du comptoir. Ce n'était qu'un homme entouré de deux pimbêches sans apparente culture, fort déplaisantes d'ailleurs. Beoir (car elle entendit une des femmes prononcer son nom) lui paraissait être l'archétype du poivrot ignare et bavard. Le genre de gars qui lui donnerait des envies de meurtre. Orgueilleux et surtout vantards. Cependant un détail accrocha son bel oeil azur aux reflets lilas : son oeil à lui. Une belle pupille dorée comme le sable du monde naturel aux reflets de l'or qui sort de la fonderie. Comment un type pareil pourrait être orné d'une si belle chose ?
Après avoir remarqué avoir perdu son temps elle se décida, posa sa chope et avança d'un pas chaloupé vers les deux géants. Le bruit de ses petits talons tintaient contre le parquet et sa chevelure ondulait à chaque enjambée. Arrivée près du chauve, elle remarqua qu'il portait un sourire charmant et que sa sympathie se ressentait. Elle touchait directement le coeur ce qui laissa apparaître un sourire sur le visage de l'Elfe.
"Bonsoir messieurs"
Ce détail la pétrifia, non pas de peur, mais bien de curiosité. Jamais elle n'avait rencontré pareille créature et seul Dieu sait tout ce qu'elle ait vécu. Il s'approcha du comptoir et déballa une bourse. Erien se contenta d'analyser son comportement sans qu'il ne remarque quoi que ce soit. Aucun signe de nervosité, de joie, de colère, de paresse... De sentiment. Enfin de ce qu'elle crut. Un pressentiment lui dit qu'il n'était pas fort content lorsqu'il déboursa pour le trou béant fait à cause de son petit corps. Elle retenta d'y retourner lorsqu'un trio assez bruyant arriva dans l'enceinte de la taverne et s'approchèrent du comptoir. Ce n'était qu'un homme entouré de deux pimbêches sans apparente culture, fort déplaisantes d'ailleurs. Beoir (car elle entendit une des femmes prononcer son nom) lui paraissait être l'archétype du poivrot ignare et bavard. Le genre de gars qui lui donnerait des envies de meurtre. Orgueilleux et surtout vantards. Cependant un détail accrocha son bel oeil azur aux reflets lilas : son oeil à lui. Une belle pupille dorée comme le sable du monde naturel aux reflets de l'or qui sort de la fonderie. Comment un type pareil pourrait être orné d'une si belle chose ?
Après avoir remarqué avoir perdu son temps elle se décida, posa sa chope et avança d'un pas chaloupé vers les deux géants. Le bruit de ses petits talons tintaient contre le parquet et sa chevelure ondulait à chaque enjambée. Arrivée près du chauve, elle remarqua qu'il portait un sourire charmant et que sa sympathie se ressentait. Elle touchait directement le coeur ce qui laissa apparaître un sourire sur le visage de l'Elfe.
"Bonsoir messieurs"
Deliora- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
[Asarhed est toujours indisponible ? :/]
Thurias de Narzyom- En apprentissage
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
Belder acquiesça à l'intention du Chevalier. Il était bien d'accord qu'elle semblait assez tête brûlée (ce qui lui plaisait énormément, il faut bien l'avouer), mais la véritable raison de sa recommandation était ses étonnantes capacités et sa vélocité impressionnante. Baldr se savait être une fine lame, puissant comme le tonnerre, mais la célérité avec laquelle l'Elfe avait humilié le scélérat le mettait en garde; ne pas sous-estimer pareille créature. Il dit alors au Chevalier:
"Messire, libre à vous de choisir, après tout c'est vous le chef. Je ne faisais que vous proposer d'acheter les talents d'une Elfe qui semblent être à l'image de sa beauté; fatals. Elle me semble très rapide, et je tiens à rappeler que c'n'est pas elle qui a détruit ce mur... D'ailleurs, la voilà qui arrive. Peut être qu'en la rencontrant vous saurez faire votre choix, patron?"
Son regard se tourna quelques secondes vers un autre nouvel arrivant bruyant. Bien que celui-ci ne fasse pas autant de dégâts que la précédente, et qu'il semblait en très bonne compagnie. Belder regarda les deux femmes, qu'il connaissait bien. En réalité, il était bien peu de courtisanes à Clantor dont le guerrier barde n'eut connu l'existence. Quant à l'homme, sa tête de poivrot lui disait quelque chose... cela dit, il pouvait se tromper, vu le nombre d'alcooliques notoires qu'il connaissait. L'alcool rend les visages des hommes égaux...
Mais son regard fut détourné de ce nouvel arrivage par la démarche chaloupée de la séduisante demoiselle qu'il avait saluée. Avec un grand sourire franc, il avait l'air de se délecter du spectacle. Pour le barde, rien ne valait le magnifique spectacle du corps de la femme, corps dont il connaissait parfaitement les moindres recoins. Reprenant ses esprits, et lorsqu'elle salua les deux hommes, Belder se présenta:
"Bonsoir, belle damoiselle. Jolie entrée, pas vrai? J'm'appelle Belder, mais vous pouvez m'appeler Barde ou Baldr si vous préférez, ça m'dérange pas."
Le musicien se tourna à demi vers le Chevalier, curieux de la réponse qu'il allait donner.
"Messire, libre à vous de choisir, après tout c'est vous le chef. Je ne faisais que vous proposer d'acheter les talents d'une Elfe qui semblent être à l'image de sa beauté; fatals. Elle me semble très rapide, et je tiens à rappeler que c'n'est pas elle qui a détruit ce mur... D'ailleurs, la voilà qui arrive. Peut être qu'en la rencontrant vous saurez faire votre choix, patron?"
Son regard se tourna quelques secondes vers un autre nouvel arrivant bruyant. Bien que celui-ci ne fasse pas autant de dégâts que la précédente, et qu'il semblait en très bonne compagnie. Belder regarda les deux femmes, qu'il connaissait bien. En réalité, il était bien peu de courtisanes à Clantor dont le guerrier barde n'eut connu l'existence. Quant à l'homme, sa tête de poivrot lui disait quelque chose... cela dit, il pouvait se tromper, vu le nombre d'alcooliques notoires qu'il connaissait. L'alcool rend les visages des hommes égaux...
Mais son regard fut détourné de ce nouvel arrivage par la démarche chaloupée de la séduisante demoiselle qu'il avait saluée. Avec un grand sourire franc, il avait l'air de se délecter du spectacle. Pour le barde, rien ne valait le magnifique spectacle du corps de la femme, corps dont il connaissait parfaitement les moindres recoins. Reprenant ses esprits, et lorsqu'elle salua les deux hommes, Belder se présenta:
"Bonsoir, belle damoiselle. Jolie entrée, pas vrai? J'm'appelle Belder, mais vous pouvez m'appeler Barde ou Baldr si vous préférez, ça m'dérange pas."
Le musicien se tourna à demi vers le Chevalier, curieux de la réponse qu'il allait donner.
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
[HRP: Et notre chevalier il est toujours indispo aussi ? :O]
Deliora- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
"Comme je te l'ai dit, mon cher Belder, je te laisse libre de décider. Un cadeau de bienvenue de ma part."
Alors que cette dernière arrivait d'ailleurs vers eux, le Chevalier ne put s'empêcher de ricaner en voyant à quel point tout ceci arrivait normalement. Ses bras croisés mettaient un véritable mur entre lui et la nouvelle arrivante, cependant, il ne manqua pas de répondre au salut de l'elfe :
"Salutation, jeune elfe. J'ai comme l'étrange impression que quelque chose à notre tablée vous intéresse. Peut-être en raison de l'argent qui en est provenu afin de réparer certains dégâts."
Le Chevalier tourna sa tête vers l'elfe et ne la quitta pas des yeux un seul instant dès lors. Sa capuche masquait parfaitement bien son visage et seul l'ombre était perceptible sous ce voile, que les yeux qui l'observaient soient elfes ou humains. Sans changer de posture, le Chevalier ricana lentement sans trop de raisons. Les mercenaires attablés ne semblaient toujours pas se faire à ce genr de comportement si étrange et soudain. Leurs visages étaient fuyants et interrogateur. Certains préfèraient égarer leur regard sur la nouvelle venue, bien plus rassurante que leur commanditaire.
Alors que cette dernière arrivait d'ailleurs vers eux, le Chevalier ne put s'empêcher de ricaner en voyant à quel point tout ceci arrivait normalement. Ses bras croisés mettaient un véritable mur entre lui et la nouvelle arrivante, cependant, il ne manqua pas de répondre au salut de l'elfe :
"Salutation, jeune elfe. J'ai comme l'étrange impression que quelque chose à notre tablée vous intéresse. Peut-être en raison de l'argent qui en est provenu afin de réparer certains dégâts."
Le Chevalier tourna sa tête vers l'elfe et ne la quitta pas des yeux un seul instant dès lors. Sa capuche masquait parfaitement bien son visage et seul l'ombre était perceptible sous ce voile, que les yeux qui l'observaient soient elfes ou humains. Sans changer de posture, le Chevalier ricana lentement sans trop de raisons. Les mercenaires attablés ne semblaient toujours pas se faire à ce genr de comportement si étrange et soudain. Leurs visages étaient fuyants et interrogateur. Certains préfèraient égarer leur regard sur la nouvelle venue, bien plus rassurante que leur commanditaire.
Chevalier Cramoisi- Nouvel arrivant
Re: Lorsque le noir s'illumine de rouge.
L'allure du chevalier, sa posture et l'aura qu'il dégageait... Tout portait à croire qu'il n'était pas simplement là pour recruter des petites frappes en vue d'un quelconque boulot de peu d'envergure. Son rire résonnait aux oreilles de l'elfe comme une raillerie tout droit sortie de l'Enfer lui-même. Rien que le fait de ne point voir son visage accentuait son malaise face à, peut-être, son futur employeur.
Erien savait fort bien analyser les personnes. Et lorsque l'on pratique cette science, il faut savoir cacher ses traits sinon on ne donne pas cher de sa peau. Elle décortiquait chaque parcelle de son interlocuteur dans un silence complet. Chaque élément était pensé pour effrayer, de l'armure au timbre de voix. Et même si la face du Chevalier n'était absolument pas visible à plus de 5 centimètres de lui.
L'elfe remit une mèche rebelle dans le droit chemin et fit claquer sa langue. Le mystère et les choses qui la dépassait la rendait toujours fébrile. Une véritable tête brûlée se dressait en face des deux colosses (dont elle venait de se souvenir qu'ils étaient deux).
Elle sourit, ne s'adressant qu'au grand type obscur:
"Ce n'est pas l'argent qui m'attire."
Elle se tourna enfin vers Belder qu'elle imaginait bien plus puissant qu'un gros ours en peluche, même si c'était l'impression qu'elle en avait. Elle fit rayonner son visage d'un amusant sentiment de bon-vivre:
"Si c'est à vous que je dois m'en remettre, où dois-je signer ?"
Erien savait fort bien analyser les personnes. Et lorsque l'on pratique cette science, il faut savoir cacher ses traits sinon on ne donne pas cher de sa peau. Elle décortiquait chaque parcelle de son interlocuteur dans un silence complet. Chaque élément était pensé pour effrayer, de l'armure au timbre de voix. Et même si la face du Chevalier n'était absolument pas visible à plus de 5 centimètres de lui.
L'elfe remit une mèche rebelle dans le droit chemin et fit claquer sa langue. Le mystère et les choses qui la dépassait la rendait toujours fébrile. Une véritable tête brûlée se dressait en face des deux colosses (dont elle venait de se souvenir qu'ils étaient deux).
Elle sourit, ne s'adressant qu'au grand type obscur:
"Ce n'est pas l'argent qui m'attire."
Elle se tourna enfin vers Belder qu'elle imaginait bien plus puissant qu'un gros ours en peluche, même si c'était l'impression qu'elle en avait. Elle fit rayonner son visage d'un amusant sentiment de bon-vivre:
"Si c'est à vous que je dois m'en remettre, où dois-je signer ?"
Deliora- Nouvel arrivant
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