Attaque de Gabriel

[Gabriel]

Je suis Gabriel, mage des runes le plus fou de Zaerod et voir ces quatre brigands me fait rire. Sortant ma dague du sac dans le bas de mon dos, je posais mon doigt dessus, y inscrivant plusieurs runes dessus par le simple effleurement de la lame.

- Eeeh messieurs, je pense que vous... je regardait alors autour de moi, vous vous êtes trompé de personne.

C'est alors qu'en les regardant tous les quatre, quelques voix qui sortirent de ma bouche parlèrent alors à ma place.

- Laisse-les moi, sinon j'te trancherai la gorge de mes mains.

- Quoi ? Toi ? Tu ne sais même pas tenir un camembert dans ton bec ! Moi j'ai de la puissance toi, tu bas de l'aile...

- Messieurs, s'il vous plaît, vos querelles de gamins vous les gardez pour vous, vous parlez trop fort, j'en ai mal aux oreilles.

Tout en me retournant sur moi-même, faisant dos aux bandits voulant me détrousser, je fis par ailleurs tomber ma dague au sol qui alla se planter dans la terre.

- Bon vous allez la fermer oui ?! Merde à la fin, vous me casser les runes, franchement !

[Jolebo]

Les quatre brigands eurent un hoquet de surprise. Est-ce qu'il les prenait pour des cons ?
 
 
Celui avec l’arc redressa le buste et pris une voix grave qui aurait été menaçante s’il n’avait pas été aussi ridiculement peu crédible.
 
« Tu veux m’rir, p’tiot ? D’pose ton fric par terre et dégage, si tu veux encore respirer dans deux s’condes. Alors, tu bouges, p’tite merde ? »
 

Les bandits commencèrent à encercler le mage, armes aux poings.

[Gabriel]

Gabriel se retourna vers le brigand à l'arc, le regardant de bas en haut il lui répondit alors :

- Tu vois pas que je parle, non ?

D'un seul coup il secoua rapidement sa tête, comme pour faire sortir un mal qui persistait au coin de son crâne, quand tout d'un coup son expression avait changé, il donnait l'air d'être plus mesquin et d'une parfaite maîtrise de soi.

- Messieurs, comment puis-je déposer ma bourse au sol alors que vous m'encerclez ? Soyez logique, si je la dépose, je ne pourrai partir... mais bon, passons votre stupidité, je vais vous donner ce que j'ai.

Il sorti alors de sa bourse quatre pièce d'argent qui, par effleurement du doigt, se retrouvèrent runée, une rune sur un des côtés que Gabriel s'empressa de retourner afin que les brigands ne purent les voir. Le disséminant autour de lui, face à chaque brigand, il leur dit :

- Voilà messieurs, c'est tout ce que j'ai sur moi, et je vous fais grâce de les repartir entre vous quatre.

Il attendait alors, passant ses mains dans son dos.

[Jolebo]

Evidemment, ces brigands n'avaient jamais combattu de magicien. Ils n'avaient probablement même jamais vu de magicien. Mais les histoires qu'on racontait sur eux en disaient assez. Ils se concertèrent du regard et s'éloignèrent en reculant, sans quitter leur victime des yeux.

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