Attaque sur Maoru
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Attaque sur Maoru
Maoru se déplaçait en direction des plaines du Veld car il avait entendu parler des puissants démons qui y habitaient et voulait tester sa force contre eux. En effet ces derniers temps il n'avait pas pu rencontrer d'ennemis assez courageux pour l'affronter et il commençait à s'ennuyer. Il avait décidé de s'écarter des alentours de Zaerod pour découvrir les plaines de Veld et peut-être quelques autres aventuriers fous du combat et du danger comme lui qui l'accompagneraient dans cette quête.
Un jour ne s'était pas encore déroulé que Maoru entendit au loin des bruits soudains qui contrastait avec la sérénité de son environnement calme et serein. La forêt était parsemée de tâches de lumière et le sentier que prenait Maoru était déjà dessiné par le trajet d'autres voyageurs. La brise soufflait doucement par un vent d'automne et les feuilles sèches tapissaient le sol comme un manteau infini...
Maoru mis son oreille à terre et grâce au tapis de feuille morte qui réverbéraient les bruits aux alentours il sentit 3 hommes approcher. A leur démarche, Maoru déduit que c'était 3 adultes et l'un d'eux portait un objet long, probablement une lance, car elle tapait dans les troncs proches.
Ne sentant aucunes forces particulièrement dangereuses émanent de ces individus il décida de continuer son chemin. Après un certain moment, au détour d'un bosquet, Maoru rencontra les individus qui l'attendaient de pieds fermes avec une aura malveillante. C'était des bandits, ce dont Maoru se doutait déjà..
L'un d'eux s'avança et d'un ton arrogant et menaçant dit;
"et toi là, enlève ta capuche et dépose tous ton matériel par terre puis recule doucement sinon...."
Un autre derrière ajouta en ricannant
"quel idiot il faut être stupide pour s'aventurer seul dans les bois sans escorte..."
Maoru énervé de perdre son temps de cette façon répondit de sa voix grave et profonde en pesant ses mots
"Un très FORT idiot qui n'aurai que faire de vermines de votre espèce"
Le premier individu à avoir parler, s'exclama violemment
"quoi?! Et bien tu l'aura voulu, fait tes prières!"
Il cria un ordre a ses acolytes et la tension monta d'un cran. Maoru devina que le brigand de devant (le chef surement) tenait une courte épée au crissement qu'elle fit au sortir du fourreau. Celui de droite tenait un arc, Maoru l'entendit fouiller dans son carquois pour sortir une flèche. Il déduit que le dernier était celui à la lance.
Ayant analysé la situation en qq secondes, Maoru dégaina un de ses Wakizachi d'un geste fluide et très rapide, il fonça vers le premier bandit qui n'avait pas encore totalement dégainé. Il utilisa sa main libre pour ne pas lui laisser dégainer et avec son Wakizachi et lui trancha son cou
"et de un" dit-il doucement un sourire carnassier au lèvres comme une bête assoiffée de sang
Les deux bandits restant, paniquèrent et ne réagirent pas assez vite, ils se regardèrent une seconde et ensuite se tournèrent vers le corps de leur chef décédé à la recherche de Maoru pour le faire payer... Cependant il était déjà trop tard.
Maoru après s'être débarrassé du leader décida d'attaquer le bandit à la lance qu'il jugeait le plus dangereux, en effet celui à l'arc était trop proche de lui pour le blesser avec une flèche.
D'une voix déraillée et effrayée, le bandit à la lance s'écria "meurs!!" en projetant sa lance vers Maoru qui s'approchait rapidement. Celui-ci qui avait prévu ce mouvement désespéré, se baissa accéléra sa vitesse. Le bandit qui voulait l'atteindre avec sa lance continua d'orienter sa lance plus en plus vers le bas et elle finit par se planter dans le sol à côté de Maoru. Celui-ci qui avait calculé son coup, se précipita sur le bandit alors désarmé et lui trancha la gorge d'un coup sec et net. Le sang gicla telle une fontaine pourpre et se répandit comme une pluie fine tachant le parterre de feuille et couvrant Maoru d'une brume sanglante.
Maoru sans s'arrêter là, se retourna vers son dernier ennemi qui trop paralysé de peur, lâcha son arc et disparu en courant dans le couvert de la forêt.
Maoru sûre de le perdre, remit son manteau sur ses épaules qu'il avait fait tomber en dégainant et repris sa marche vers les plaines du Veld.
C'était un après-midi d'automne...
yellowhub- Maître
Re: Attaque sur Maoru
Un être se déplaçait silencieusement non loin du lieu de l'affrontement. Il était à l'abri derrière la couverture des arbres et s'approchait à enjambées confiantes. Les branches ne semblaient pas vouloir craquer sous ses pas et les feuilles ne voulaient pas bruisser à son passage. Il semblait légèrement hors du temps et hors du monde.
Il arriva devant les cadavres et eu un sourire étrange, ressemblant à celui de l'enfant devant un sachet de bonbons.
C'était un grand homme avec une longue cape noire, des cheveux noirs et des yeux dorés. Ses mains étaient fripées et son visage âgé et ridé. Pourtant, quelque chose le faisait paraitre jeune...
Il détacha la sacoche attachée à sa ceinture et en sortit des pierres rouges, qu'il alla déposer dans les bouches des morts allongés sur le sol. Il mit un genou à terre et entama une mélopée discrète mais pleine de puissance. Quiconque l'entendait en aurait été comme hypnotisé.
Quinze minutes plus tard, les cadavres n'étaient plus des cadavres allongés, mais des cadavres marchant à la suite de leur maitre, sur les sentiers peu fréquentés de la forêt.
Il arriva devant les cadavres et eu un sourire étrange, ressemblant à celui de l'enfant devant un sachet de bonbons.
C'était un grand homme avec une longue cape noire, des cheveux noirs et des yeux dorés. Ses mains étaient fripées et son visage âgé et ridé. Pourtant, quelque chose le faisait paraitre jeune...
Il détacha la sacoche attachée à sa ceinture et en sortit des pierres rouges, qu'il alla déposer dans les bouches des morts allongés sur le sol. Il mit un genou à terre et entama une mélopée discrète mais pleine de puissance. Quiconque l'entendait en aurait été comme hypnotisé.
Quinze minutes plus tard, les cadavres n'étaient plus des cadavres allongés, mais des cadavres marchant à la suite de leur maitre, sur les sentiers peu fréquentés de la forêt.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: Attaque sur Maoru
Les cheveux de Maoru se hérissèrent brusquement,Il leva la tête et ses yeux scrutèrent les alentours et les profondeurs de la forêt à la recherche d’un mouvement, d’un danger….
Cependant la forêt silencieuse lui retourna un regard vide. Celle-ci déserte, apaisa les sens de Maoru et son rythme cardiaque se calma.
« Je dois être à cran » se dit-il à demi-voix, pourtant jamais mes sens m’ont trahis pensa-t-il. Il décida de continuer son chemin vers Fyskeil sans trop se préoccuper de ça. Il voulait se fournir en armes et vivres pour le reste de son périple car Fyskeil est la dernière grande ville qui propose des services de qualité, avant les plaines du Veld.
Maoru voulait aussi se renseigner sur les dangers qui l’attendaient dans les tavernes et en écoutant les racontars. Il ne voulait en aucun cas aller dans quelque chose de complètement inconnu.
En sillonnant la ville, il espérait rencontrer des aventuriers ambitieux qui seraient volontaire pour l’accompagner dans sa quête.
Après une longue marche sur des sentiers escarpés de la forêt, Maoru aperçut enfin Fyskeil au loin. Le jour tombait à sa fin et le ciel était teinté d’un rouge malsain… Certain verrai ça comme un mauvais présage mais Maoru, incapable de la voir ne pouvait être influencé. La température était tombée et la fraicheur de la nuit se répandait petit à petit dans la plaine et la forêt imprégnant les habits de Maoru.
Arrivé devant les imposantes grilles de Fyskeil en fer d’airain hautes de 3mètres, Maoru fut interpellé par le garde en poste :
« Et vous, retirez moi votre capuchon là ! A Fyskeil on ne veut pas d’ennuis surtout avec les aventuriers vous ‘entendez ?! » dit-il avec une voix pâteuse, son haleine empestait l’alcool.
Maoru s’approcha de lui et le domina de toute sa taille, le garde un instant impressionné, resta bouche bée, mais se repris rapidement ; avant qu’il ait le temps de dire quelque chose, Maoru lui donna une poignée de pièce discrètement, tout en gardant son visage couvert.
Le garde surpris, ronchonna « Bon ça passera pour cette fois ci, aller oust ! », se tournant vers le reste des gardes qui s’occupaient de la porte il cria « Aller on ferme les portes pour aujourd’hui ! Je viens de faire passer le dernier voyageur. »
Un soldat interpellé, demanda « ah bon quand ça, je suis pourtant sûre d’avoir gardé les yeux rivés sur la grille mais je n’ai vu personne n’en passer ! T’es certain que ce n’était pas une ombre avec qui t’as parlé ? » ria-t-il.
Le garde répondit d’un ton bourru « bien sûre que non, idiot ! ».
Machinalement il vérifia sa poche dans laquelle il avait mises les pièces : elle était VIDE, perplexe et confus il se gratta la tête et marmonna « je n’aurai quand même pas rêvé si ? »
Plus loin, Maoru serpentait dans les ruelles sombres de la ville, le sourire aux lèvres et les pièces dans la main
yellowhub- Maître
Re: Attaque sur Maoru
Maoru pris arriva dans un hôtel et paya sa chambre pour la nuit. Sans même y rentrer il sortit et se dirigea vers une taverne : le sanglier sanglant qui est une taverne connue pour réunir un mélange d’aventuriers et de crapules de toutes sortes.
Tout en gardant son visage couvert, il rentra dans la taverne, en rentrant, un air lourd l’enveloppa comme une sorte de brume. Mélange de fumée et d’odeurs de déjections, de bières ; sans s’en préoccuper, Maoru s’avança vers le comptoir pour demander une bière. Les rires des clients et le son d’un accordéon rance couvraient toutes les conversations. Le tavernier le regarda de travers et d’une voix grasse demanda « et ça sera ? »
Maoru pris une bière et en même temps déposa une pièce d’or sur le comptoir, en se rapprochant du tavernier, il parla à voix basse, « des infos sur les plaines du Veld ? »
Le tavernier sembla choqué par la question « et bien msieur, je me souviens pas très bien, le bruit v’savez… », sans attendre Maoru sortit une 2ème pièce, mais cette fois-ci pris une voix menaçante « Alors ? »
Le tavernier commença d’une voix rapide et à voix basse
« Vous en avez surement déjà entendu parler mais les plaines de Veld sont un ensemble de marécage atroces et de terres arides couvertes de ruines impies. Elles sont totalement inaptes à la colonisation. On dit que des démons peuplent les marécages, ils habitent les anciens bâtiments qui sont encore debout ou à moitié engloutis par l’eau verdâtre des marécages.
La légende dit que certain de ces bâtiments proviennent de l’île des oiseaux dont les morceaux se sont écrasés sur Zaerod durant le troisième cataclysme…. »
Il s’arrêta une seconde et jeta, un regard furtif aux alentours, et continua
« Certains disent même que des guildes de magie noir sont là-bas à la recherche d’artefacts magique puissant de l’Ancien Age."
Il s’épongea le front une seconde et finit par
"Au sein des marécages est le désert de Hamctarathe, j’ai entendu que des pharaons nécromants les peuplaient, enfin tous ceux qui sont partis explorer cette région recluse des plaines du Veld, ne sont jamais revenus… . Enfin vous devez vous en doutez mais de nombreux monstres peuplent cette région, ce sont des créatures puissantes et maudites qui ont évolués dans cet habitat malsain… »
Après que le tavernier ai fini, Maoru le remercia d’un hochement de tête et s’assit au coin d’une table, en observant les clients, à la recherche peut-être d’un compagnon.
[si qq’un veut il peut me joindre à ce moment-là]
Tôt alors que l’aurore tardait à apparaître à l’horizon, Maoru rentra à l’hôtel et se coucha pendant quelques heures. Alors qu’il quittait la taverne, un courant d’air le percuta, et lui fit tomber sa capuche découvrant son visage pendant un court moment. Il la remit rapidement, mais le tavernier le vit et d’une voix admirative et craintive il murmura
« ça ne pourrai quand même pas être Blade (voir la fiche de mon perso) ce guerrier presque légendaire qui écume Zaerode à la recherche d’adversaires et ne laisse derrière lui qu’une traînée de sang… »
Après s’être réveillé, Maoru, quitta son hôtel et alla chez un forgeron pour inspecter ses armes, il alla acheter des vivres et un cheval. Plus tard il acheta chez un antiquaire, une carte à moitié effacé des plaines du Veld.
Alors que le soleil était à son zénith, Maoru quitta Fyskeil et se dirigea au trot vers les plaines du Veld
Tout en gardant son visage couvert, il rentra dans la taverne, en rentrant, un air lourd l’enveloppa comme une sorte de brume. Mélange de fumée et d’odeurs de déjections, de bières ; sans s’en préoccuper, Maoru s’avança vers le comptoir pour demander une bière. Les rires des clients et le son d’un accordéon rance couvraient toutes les conversations. Le tavernier le regarda de travers et d’une voix grasse demanda « et ça sera ? »
Maoru pris une bière et en même temps déposa une pièce d’or sur le comptoir, en se rapprochant du tavernier, il parla à voix basse, « des infos sur les plaines du Veld ? »
Le tavernier sembla choqué par la question « et bien msieur, je me souviens pas très bien, le bruit v’savez… », sans attendre Maoru sortit une 2ème pièce, mais cette fois-ci pris une voix menaçante « Alors ? »
Le tavernier commença d’une voix rapide et à voix basse
« Vous en avez surement déjà entendu parler mais les plaines de Veld sont un ensemble de marécage atroces et de terres arides couvertes de ruines impies. Elles sont totalement inaptes à la colonisation. On dit que des démons peuplent les marécages, ils habitent les anciens bâtiments qui sont encore debout ou à moitié engloutis par l’eau verdâtre des marécages.
La légende dit que certain de ces bâtiments proviennent de l’île des oiseaux dont les morceaux se sont écrasés sur Zaerod durant le troisième cataclysme…. »
Il s’arrêta une seconde et jeta, un regard furtif aux alentours, et continua
« Certains disent même que des guildes de magie noir sont là-bas à la recherche d’artefacts magique puissant de l’Ancien Age."
Il s’épongea le front une seconde et finit par
"Au sein des marécages est le désert de Hamctarathe, j’ai entendu que des pharaons nécromants les peuplaient, enfin tous ceux qui sont partis explorer cette région recluse des plaines du Veld, ne sont jamais revenus… . Enfin vous devez vous en doutez mais de nombreux monstres peuplent cette région, ce sont des créatures puissantes et maudites qui ont évolués dans cet habitat malsain… »
Après que le tavernier ai fini, Maoru le remercia d’un hochement de tête et s’assit au coin d’une table, en observant les clients, à la recherche peut-être d’un compagnon.
[si qq’un veut il peut me joindre à ce moment-là]
Tôt alors que l’aurore tardait à apparaître à l’horizon, Maoru rentra à l’hôtel et se coucha pendant quelques heures. Alors qu’il quittait la taverne, un courant d’air le percuta, et lui fit tomber sa capuche découvrant son visage pendant un court moment. Il la remit rapidement, mais le tavernier le vit et d’une voix admirative et craintive il murmura
« ça ne pourrai quand même pas être Blade (voir la fiche de mon perso) ce guerrier presque légendaire qui écume Zaerode à la recherche d’adversaires et ne laisse derrière lui qu’une traînée de sang… »
Après s’être réveillé, Maoru, quitta son hôtel et alla chez un forgeron pour inspecter ses armes, il alla acheter des vivres et un cheval. Plus tard il acheta chez un antiquaire, une carte à moitié effacé des plaines du Veld.
Alors que le soleil était à son zénith, Maoru quitta Fyskeil et se dirigea au trot vers les plaines du Veld
yellowhub- Maître
Re: Attaque sur Maoru
[J'adorerais jouer avec toi, mais je n'ai pas trop le temps... Ton RP est splendide.]
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
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Compétences:
Re: Attaque sur Maoru
Après avoir quitté la ville, Maoru se dirigea vers la plaine du Veld, la carte qu’il avait en sa possession était à demie effacée par le temps, certaines zones manquaient notamment au centre de la carte….
Pour atteindre les plaines du Veld, la route estimée devait prendre 1 à 2 semaines dans les mauvais cas …
Après 4 jours de marches et de haltes courtes, Maoru s’arrêta dans une clairière que seul très peu de personnes connaissent. Elle s’était formée lorsque Maoru et ses compagnons avaient attaqué un camp de trolls qui sévissaient dans la région depuis un moment. Les trolls dans un combat furieux, en balançant leurs massues saccagèrent la forêt aux alentours.
L’attaque s’était scellée par une victoire tragique : tous les compagnons de Maoru périrent et il en resta lui-même sévèrement blessé, avec un bras en charpie et une jambe cassée. Il ne dût son salut qu’à l’arrivée inopinée d’un marchant qui l’a soigné et sauvé d’une mort certaine. Les arbres n’ont pas repoussé dans la clairière car le sang de trolls rend les sols infertiles…
Maoru se détacha de ses mémoires sombres, et se mit a préparer le feu de campement. En le préparant, il sentit que la terre était toujours imprégnée de l’odeur âpre et sordide du sang troll…. La clairière portait encore les stigmates de ce combat désespéré. Après une rapide pensée pour ses compagnons tombés, Maoru se remit à la préparation de son feu.
Préparer un feu à l’aveuglette n’est pas tâche aisée mais Maoru s’était habitué avec le temps. Il possédait ses provisions personnelles qu’il avait achetées à Fyskeil, mais il préféra les garder en temps de besoin. En effet puisque Maoru est aveugle, il ne peut parfaitement aller à la recherche de vivres. Bien qu’il puisse sentir, grâce à sens aiguisés les animaux, leurs chasses lui sont presque impossibles : Maoru ne sait pas se servir d’un arc et encore moins d’une fronde. Lorsqu’il tue du gibier c’est soit en lançant ses dagues, soit grâce à des collets. De plus il ne peut distinguer les plantes comestibles et vénéneuses. Enfin trouver du bois pour le feu lui est extrêmement ardue, il faut le voir. Il lui était déjà arrivé de presque mourir de froid car il n’avait pas pu trouver de bois pour se réchauffer.
Cette nuit-là il réussit à attraper un lapin avec un collet, il le mit sur le feu pour le cuire. La nuit fraiche, balaya le fumet du lapin, et laissa place au silence calme de la forêt. Les animaux nocturnes se réveillaient et commençaient à devenir actifs. Des rongeurs se cachaient dans les feuilles à l’abri des rapaces vigilants et les lucioles virevoltaient sous le couvert des arbres. Profondément dans la forêt, Maoru entendit un cri plaintif aigu qui monta dans le ciel sombre et perça la quiétude qui s’était installée.
« Surement une meute en chasse » pensa Maoru
Soudain, Maoru perçut un bruit au loin en direction du sentier qu’il avait emprunté. Le martellement qu’il sentit à travers les vibrations du sol, lui indiquèrent que c’était un cavalier et peut-être une caravane… Il pesta intérieurement.
« Et moi qui pensait que ce lieu était isolé. »
N’ayant pas le temps de masquer sa présence et de ranger son feu de camp, Maoru décida de rester au milieu de la clairière prêt pour le combat si nécessaire. Il possède l’avantage d’être préparé et surtout il veut éviter de combattre dans la forêt ou sa cécité le handicape énormément (avec toutes les branches et les fourrés).
Le galop se rapprochai de plus en plus vite, et Maoru arriva grâce à son ouï à percevoir que c’était un charriot tiré par 2 chevaux rapides
« Vu la puissance du cognement des sabots et le bruit émis par son passage sur le sentier en terre battue, la caravane doit être pleine…, pleine d’hommes armés ou bien de marchandises ? Pourtant, les marchands ne viendraient dans cet endroit désolé qu’avec une solide escorte… »
Irrésolu, Maoru fit abstraction de ses pensées envahissantes et pris parti d’envisager le pire scénario possible. Il se prépara au combat. Son corps se détendit, une main sur Saika placée dans son dos et l’autre en avant pour préparer quelconques déplacement. Il murmura brièvement à Saika
« Compagne de mes jours, mon sang ne sera pas le tien ce soir »
Saika frémis et son acier se teinta d’une leur rougeâtre, depuis longtemps elle n’avait pas essayée de posséder Maoru, car celui-ci avait un esprit trop fort et sans failles la plupart du temps. En effet sa force principale n’était pas son habilité au combat, mais bien sa concentration inimaginable qui lui permettait de combattre à 100% de sa capacité. De plus Saika s’était éprise de Maoru qui l’emmenait à travers de nouveaux défis toujours plus fous et risqués les uns que les autres. Ses défis s’accompagnaient souvent de combats féroces et sanglants dont Saika était amoureuse. Après avoir passé des années avec lui Saika avait finalement choisi la soumission et se laissait utiliser par Maoru, dans les cas critique, il pouvait faire appel à elle pour rentrer en mode bersek. Cependant d’après le contrat qui le liait avec Saika, Maoru savait parfaitement qu’au moment où il sous-estimera la puissance de Saika et baissera sa garde par arrogance, Saika n’hésitera pas et prendra possession de son corps...
Après avoir adopté sa stance de combat, Maoru effaça toutes pensées inutiles en se focalisant que sur son combat à venir et son environnement pour l’utiliser à meilleur escient. Son esprit se rétracta et se rassembla dans une partie unique de son âme : celle dédiée au combat. Sa respiration se calma et les chamades de son cœur s’unirent en harmonie avec sa respiration. Tout sembla alors plus silencieux : seul la caravane qui approchait et qui allait arriver dans la minute comptait. L’espace, le monde ne comptaient plus pour Maoru qui s’était centré sur son combat.
Pour atteindre les plaines du Veld, la route estimée devait prendre 1 à 2 semaines dans les mauvais cas …
Après 4 jours de marches et de haltes courtes, Maoru s’arrêta dans une clairière que seul très peu de personnes connaissent. Elle s’était formée lorsque Maoru et ses compagnons avaient attaqué un camp de trolls qui sévissaient dans la région depuis un moment. Les trolls dans un combat furieux, en balançant leurs massues saccagèrent la forêt aux alentours.
L’attaque s’était scellée par une victoire tragique : tous les compagnons de Maoru périrent et il en resta lui-même sévèrement blessé, avec un bras en charpie et une jambe cassée. Il ne dût son salut qu’à l’arrivée inopinée d’un marchant qui l’a soigné et sauvé d’une mort certaine. Les arbres n’ont pas repoussé dans la clairière car le sang de trolls rend les sols infertiles…
Maoru se détacha de ses mémoires sombres, et se mit a préparer le feu de campement. En le préparant, il sentit que la terre était toujours imprégnée de l’odeur âpre et sordide du sang troll…. La clairière portait encore les stigmates de ce combat désespéré. Après une rapide pensée pour ses compagnons tombés, Maoru se remit à la préparation de son feu.
Préparer un feu à l’aveuglette n’est pas tâche aisée mais Maoru s’était habitué avec le temps. Il possédait ses provisions personnelles qu’il avait achetées à Fyskeil, mais il préféra les garder en temps de besoin. En effet puisque Maoru est aveugle, il ne peut parfaitement aller à la recherche de vivres. Bien qu’il puisse sentir, grâce à sens aiguisés les animaux, leurs chasses lui sont presque impossibles : Maoru ne sait pas se servir d’un arc et encore moins d’une fronde. Lorsqu’il tue du gibier c’est soit en lançant ses dagues, soit grâce à des collets. De plus il ne peut distinguer les plantes comestibles et vénéneuses. Enfin trouver du bois pour le feu lui est extrêmement ardue, il faut le voir. Il lui était déjà arrivé de presque mourir de froid car il n’avait pas pu trouver de bois pour se réchauffer.
Cette nuit-là il réussit à attraper un lapin avec un collet, il le mit sur le feu pour le cuire. La nuit fraiche, balaya le fumet du lapin, et laissa place au silence calme de la forêt. Les animaux nocturnes se réveillaient et commençaient à devenir actifs. Des rongeurs se cachaient dans les feuilles à l’abri des rapaces vigilants et les lucioles virevoltaient sous le couvert des arbres. Profondément dans la forêt, Maoru entendit un cri plaintif aigu qui monta dans le ciel sombre et perça la quiétude qui s’était installée.
« Surement une meute en chasse » pensa Maoru
Soudain, Maoru perçut un bruit au loin en direction du sentier qu’il avait emprunté. Le martellement qu’il sentit à travers les vibrations du sol, lui indiquèrent que c’était un cavalier et peut-être une caravane… Il pesta intérieurement.
« Et moi qui pensait que ce lieu était isolé. »
N’ayant pas le temps de masquer sa présence et de ranger son feu de camp, Maoru décida de rester au milieu de la clairière prêt pour le combat si nécessaire. Il possède l’avantage d’être préparé et surtout il veut éviter de combattre dans la forêt ou sa cécité le handicape énormément (avec toutes les branches et les fourrés).
Le galop se rapprochai de plus en plus vite, et Maoru arriva grâce à son ouï à percevoir que c’était un charriot tiré par 2 chevaux rapides
« Vu la puissance du cognement des sabots et le bruit émis par son passage sur le sentier en terre battue, la caravane doit être pleine…, pleine d’hommes armés ou bien de marchandises ? Pourtant, les marchands ne viendraient dans cet endroit désolé qu’avec une solide escorte… »
Irrésolu, Maoru fit abstraction de ses pensées envahissantes et pris parti d’envisager le pire scénario possible. Il se prépara au combat. Son corps se détendit, une main sur Saika placée dans son dos et l’autre en avant pour préparer quelconques déplacement. Il murmura brièvement à Saika
« Compagne de mes jours, mon sang ne sera pas le tien ce soir »
Saika frémis et son acier se teinta d’une leur rougeâtre, depuis longtemps elle n’avait pas essayée de posséder Maoru, car celui-ci avait un esprit trop fort et sans failles la plupart du temps. En effet sa force principale n’était pas son habilité au combat, mais bien sa concentration inimaginable qui lui permettait de combattre à 100% de sa capacité. De plus Saika s’était éprise de Maoru qui l’emmenait à travers de nouveaux défis toujours plus fous et risqués les uns que les autres. Ses défis s’accompagnaient souvent de combats féroces et sanglants dont Saika était amoureuse. Après avoir passé des années avec lui Saika avait finalement choisi la soumission et se laissait utiliser par Maoru, dans les cas critique, il pouvait faire appel à elle pour rentrer en mode bersek. Cependant d’après le contrat qui le liait avec Saika, Maoru savait parfaitement qu’au moment où il sous-estimera la puissance de Saika et baissera sa garde par arrogance, Saika n’hésitera pas et prendra possession de son corps...
Après avoir adopté sa stance de combat, Maoru effaça toutes pensées inutiles en se focalisant que sur son combat à venir et son environnement pour l’utiliser à meilleur escient. Son esprit se rétracta et se rassembla dans une partie unique de son âme : celle dédiée au combat. Sa respiration se calma et les chamades de son cœur s’unirent en harmonie avec sa respiration. Tout sembla alors plus silencieux : seul la caravane qui approchait et qui allait arriver dans la minute comptait. L’espace, le monde ne comptaient plus pour Maoru qui s’était centré sur son combat.
yellowhub- Maître
Re: Attaque sur Maoru
Enfin après une attente anxieuse, la caravane arriva et s’arrêta à une distance respectable de Maoru.
Le silence revint, après le vacarme de cette arrivée rapide sur le sentier cahoteux de la forêt qui menait à la clairière.
Petit à petit, la Nature repris ses droits et les insectes se remirent à s’activer. Les lucioles s’envolèrent et les criquets commencèrent à chanter. Une brise fraîche balaya la clairière et ramena avec elle le doux parfum de la forêt. Seul le renâclement des chevaux et le relent de leur sueur contrastait avec l’environnement.
Maoru resta indécis face à la situation à adopter, l’homme seul dans la caravane, ne montrait aucun signe d’hostilité
« Je vais attendre pour voir ce qu’il va faire » pensa-t-il.
Alors que le calme revenait enfin, la voix du conducteur s’éleva dans l’air frais de la nuit et rompit avec le silence momentané.
« Salut Blade, ou Maoru devrai-je plutôt dire » dit-il d’un ton familier
« Je m’excuse de t’avoir surpris comme ça en pleine nuit »
Il fit une pause puis continua
« J’ai entendu que tu venais de quitter Fyskeil et que tu te dirigeai vers les plaines du Veld. De peur de ne pas te rencontrer, j’ai avancé à toute allure pendant des jours durant en me disant que tu t’arrêterais surement ici. »
Au début Maoru fût complètement déstabilisé par cet homme à la voix grave et chaleureuse qui connaissait cette clairière secrète mais surtout qui semblait le connaître lui !
Cependant de sa mémoire rejaillirent petit à petit des fragments de souvenirs. Bien qu’il ne pouvait le voir, Maoru savait qu’il avait déjà rencontré cet homme…
L’homme recommença à parler et sortit Maoru de ses pensées
« Tu ne te rappels peut-être de moi, mais je suis le marchand qui t’as sauvé la vie il y a plusieurs années. Voyons Maoru, je suis ton camarade Tanaïs le marchand ! » Il éclata alors d’un rire bourru.
Le déclic se fit alors instantanément dans l’esprit de Maoru et il se rappela enfin de Tanaïs. C’était l’homme qui l’avait sorti du gouffre de la mort des années plus tôt dans cette même clairière après le combat contre les trolls. Pendant une semaine, il avait veillé à son chevet. Cet homme était un des uniques individus auxquels Maoru faisait totalement confiance et pouvait référer comme ami et camarade.
Après sa convalescence Maoru avait passé plusieurs mois en compagnie de Tanaïs pour repayer sa dette (une question d’honneur à l’origine). Mais au-dessus de ça, grandissait quelque chose que Maoru n’avait jamais ressenti et vécu : l’amitié. C’était une amitié profonde qui a lié ces 2 hommes solitaires de nature.
Pendant les mois qu’ils passèrent ensemble à sillonner Zaerod à la recherche de matériaux rare, précieux et à partager maintes aventures dans des contrés isolées et perdues aux confins de Zaerod.
Maoru redressa la tête le sourire aux lèvres et se détendit complètement son aura meurtrière se dissipa. Il se dégagea de son mode de concentration pour le combat et dit d’une voix amusée
« Mon bon vieux Tana, tu sais que tu viens de frôler la mort de très très prêt en surgissant complètement à l’improviste, un pas de plus et ta tête tombait » ajouta-t-il amusé.
Les yeux tirés de Tanais s’égayèrent face à ces propos
Maoru continua « Alors vieille branche, toujours gardé du sang jeune ? Ça fait combien d’années ? 6 ans que l’on ne s’est pas vu non ? »
Tanaïs sourit lui aussi et répondit
«Oui et je peux t’affirmer que ces années sans toi, étaient quand même beaucoup moins divertissantes, mais bon c’était l’aventure ou bien fonder ma famille » dit-il d’un ton mélancolique.
Il continua « J’ai créé un commerce stable entre Clantor et Fyskeil et je m’aventure rarement plus loin que ces 2 villes maintenant, mais …. »
Ils s’assirent tout deux autour du feux et Maoru alla chercher du bois pour avoir plus de chaleur et de lumière pour Tanaïs. Après s’être installé et Tanaïs continua d’un air soucieux
« …. Si j’ai bien compris c’est bien vers les plaines du Veld que tu te diriges ? »
Maoru acquiesça lentement.
Le silence revint, après le vacarme de cette arrivée rapide sur le sentier cahoteux de la forêt qui menait à la clairière.
Petit à petit, la Nature repris ses droits et les insectes se remirent à s’activer. Les lucioles s’envolèrent et les criquets commencèrent à chanter. Une brise fraîche balaya la clairière et ramena avec elle le doux parfum de la forêt. Seul le renâclement des chevaux et le relent de leur sueur contrastait avec l’environnement.
Maoru resta indécis face à la situation à adopter, l’homme seul dans la caravane, ne montrait aucun signe d’hostilité
« Je vais attendre pour voir ce qu’il va faire » pensa-t-il.
Alors que le calme revenait enfin, la voix du conducteur s’éleva dans l’air frais de la nuit et rompit avec le silence momentané.
« Salut Blade, ou Maoru devrai-je plutôt dire » dit-il d’un ton familier
« Je m’excuse de t’avoir surpris comme ça en pleine nuit »
Il fit une pause puis continua
« J’ai entendu que tu venais de quitter Fyskeil et que tu te dirigeai vers les plaines du Veld. De peur de ne pas te rencontrer, j’ai avancé à toute allure pendant des jours durant en me disant que tu t’arrêterais surement ici. »
Au début Maoru fût complètement déstabilisé par cet homme à la voix grave et chaleureuse qui connaissait cette clairière secrète mais surtout qui semblait le connaître lui !
Cependant de sa mémoire rejaillirent petit à petit des fragments de souvenirs. Bien qu’il ne pouvait le voir, Maoru savait qu’il avait déjà rencontré cet homme…
L’homme recommença à parler et sortit Maoru de ses pensées
« Tu ne te rappels peut-être de moi, mais je suis le marchand qui t’as sauvé la vie il y a plusieurs années. Voyons Maoru, je suis ton camarade Tanaïs le marchand ! » Il éclata alors d’un rire bourru.
Le déclic se fit alors instantanément dans l’esprit de Maoru et il se rappela enfin de Tanaïs. C’était l’homme qui l’avait sorti du gouffre de la mort des années plus tôt dans cette même clairière après le combat contre les trolls. Pendant une semaine, il avait veillé à son chevet. Cet homme était un des uniques individus auxquels Maoru faisait totalement confiance et pouvait référer comme ami et camarade.
Après sa convalescence Maoru avait passé plusieurs mois en compagnie de Tanaïs pour repayer sa dette (une question d’honneur à l’origine). Mais au-dessus de ça, grandissait quelque chose que Maoru n’avait jamais ressenti et vécu : l’amitié. C’était une amitié profonde qui a lié ces 2 hommes solitaires de nature.
Pendant les mois qu’ils passèrent ensemble à sillonner Zaerod à la recherche de matériaux rare, précieux et à partager maintes aventures dans des contrés isolées et perdues aux confins de Zaerod.
Maoru redressa la tête le sourire aux lèvres et se détendit complètement son aura meurtrière se dissipa. Il se dégagea de son mode de concentration pour le combat et dit d’une voix amusée
« Mon bon vieux Tana, tu sais que tu viens de frôler la mort de très très prêt en surgissant complètement à l’improviste, un pas de plus et ta tête tombait » ajouta-t-il amusé.
Les yeux tirés de Tanais s’égayèrent face à ces propos
Maoru continua « Alors vieille branche, toujours gardé du sang jeune ? Ça fait combien d’années ? 6 ans que l’on ne s’est pas vu non ? »
Tanaïs sourit lui aussi et répondit
«Oui et je peux t’affirmer que ces années sans toi, étaient quand même beaucoup moins divertissantes, mais bon c’était l’aventure ou bien fonder ma famille » dit-il d’un ton mélancolique.
Il continua « J’ai créé un commerce stable entre Clantor et Fyskeil et je m’aventure rarement plus loin que ces 2 villes maintenant, mais …. »
Ils s’assirent tout deux autour du feux et Maoru alla chercher du bois pour avoir plus de chaleur et de lumière pour Tanaïs. Après s’être installé et Tanaïs continua d’un air soucieux
« …. Si j’ai bien compris c’est bien vers les plaines du Veld que tu te diriges ? »
Maoru acquiesça lentement.
yellowhub- Maître
Re: Attaque sur Maoru
Maoru mis quelques secondes à répondre, comme retenu par quelque chose, puis finalement il se décida à raconter ce qui l’avait poussé à cette aventure.
« Lors d’un voyage dans les îles vertes, j’ai rencontré un shaman qui m’a dit que je trouverai mon destin dans les plaines du Veld. De nature je ne crois pas à ce genre de divinations faites par des hurluberlus qui renferment nos destins dans une question de karma, c’est du n’importe quoi, un homme n’avancera que grâce à sa propre force et volonté ! » assena-t-il.
Il reprit « Cependant ce shaman, avait l’air sincère et semblait avoir vraiment vu quelque chose, une vraie transe. Donc j’ai décidé de me diriger vers les plaines pour assouvir ma soif de combats et vérifier ce qu’a proféré ce chaman. Oui je suis toujours à la recherche d’ennemis, même après tout ce temps."
Maoru leva les yeux au ciel comme s’il s’adressait à la lune solitaire perdue dans la couverture opaque de la nuit. Une branche dans le feu craqua et une gerbe d’étincelles s’éleva avec la fumée dans les airs.
Tanaïs fixa le feu pendant un bref instant et murmura
« Tu te consumera donc toujours à la recherche de combats ? Tu vas terminer comme ces branches » dit-il en désignant du menton le feu.
« Certes elles brillent, mais pour combien de temps ?... »
Puis Tanaïs sembla vouloir rajouter quelque chose mais se tût plongé dans sa réflexion. Maoru allait répondre et débuta sa phrase mais Tanais le coupa et d’une voix plus forte et assurée il déclara
« Bah de toute façon, tu es toi, Blade le combattant éternel qui ne quittera jamais la voix du guerrier. Tu sais je l’avais déjà compris mais je croyais quand même pouvoir te dissuader de poursuivre ce périlleux voyage. Après tout on en a bien vécut des vertes et des pas mûres, hein pas vrai ? »
Le sourire de Tanais s’élargit et ses dents, blanches brillèrent au feu.
Maoru hocha de la tête et réagit
« Merci de me comprendre, tu dois bien être le seul à m’accepter tel que je suis »
Tanais sembla prendre des années tout d’un coup, ses rides apparurent de manière plus frappante et sa barde grisonnante le vieillit fortement avec le halo du feu. Enfin il répliqua
« Pour t’aider je suis parti à la quête d’informations auprès de tous mes clients qu’ils soient marchands, aventuriers, prêtre, historiens, saltimbanques, shamans…. Sur les plaines du Veld qui sont méconnues de tous »
D’après ce qu’il avait entendu, la plaine du Veld est un lieu unique :
« Cette immense zone est composée d’un grand désert surnommé le désert de Hamachathas. Le reste du Veld est composé de plaines et de longs cours d’eau qui sillonnent les plaines. De nombreux lieux sont encore inconnus, on ne connaît que les grandes « régions ». En dehors des plaines, d’immenses marécages putrides s’étalent à l’horizon. Les ruines qui attirent tous les chercheurs d’items rares se situent à l’Est des plaines, elles sont appelées par le triste et lugubre nom « Les ruines de Miretin Atarax ».
Il déplia ses jambes et se repositionna par terre, ajustant son manteau pour se couvrir la gorge.
« Cependant ces plaines ne sont pas facilement accessibles…, une ceinture d’une forêt très dense entoure toutes les plaines, appelée « la forêt sombre » celle-ci ne donne aucun accès aux plaines pour les convois importants (caravane), et les fous qui se sont aventurés seuls ou en petit groupe dans la forêt ne sont jamais revenus… La nuit les hurlements de loups à glacer le sang résonnent autour de la forêt. Ces gémissements graves et profonds rendent la nuit plus froide encore. »
Il prit une rasade d’eau dans sa gourde en peau de vache et continua
« Le seul passage (quasiment) certain et assez large pour laisser passer des convois d’aventuriers et des guildes, est un canyon rempli d’eau situé au Sud des plaines. Pourtant celui-ci a été détruit voilà quelques mois, rendant les plaines isolées du reste du monde, telle une enclave sauvage… Les rumeurs vont bon train, les guildes parlent d’accident mais des aventuriers auraient vu un immense démon aquatique qui se serait déchaîné contre les parois les détruisant. »
Maoru se redressa brusquement, il n’y a donc aucuns autres accès pensa-t-il, interpelé par la déclaration de Tanaïs. Celui-ci concentré sur ses dires n’y prêta pas attention, après une pause de quelques secondes il recommença.
« Avant cette catastrophe, qui a coupé les aventuriers toujours à l’intérieur des plaines, du monde extérieur, un groupe de guildes commerçantes contrôlait seule le canyon. Elles employaient des aventuriers qui allaient chercher des objets de valeurs. En situation de monopole et dans un no man’s land, elles appliquaient leurs lois et ne laissaient l’accès aux plaines qu’a des membres de la guilde. On raconte que de nombreux aventuriers solitaires se sont fait tuer par ces guildes. »
Il leva les yeux au ciel et marmonna dans sa barbe quelques malédictions contre ces criminels… Maoru expira de soulagement.
« Malheureusement avec la destruction du canyon, ces guildes et les aventuriers se sont retrouvés sans aucuns moyens de subsistance… Certaines guildes sont parties mais plusieurs sont restées et pillent les voyageurs qui s’aventurent de trop prêt. « La forêt sombre » n’est plus seule à craindre, des bandits et détrousseurs hantent ses lisières et rendent la région très incertaine… »
Tanaïs d’un air soucieux conclut :
« Le problème majeur, c’est l’ordre primaire que maintenaient ces guildes a disparu et maintenant ce sont de nombreux aventuriers et criminels qui tentent le passage de la forêt à la recherche d’un trésor dans les plaines. Tu ne peux te fier à personne ! » dit-il désespéré
Maoru resta silencieux quelque temps pour digérer toutes ces informations utiles et vitales pour son périple.
Il remercia chaudement Tanaïs de son aide inestimable et après avoir réfléchit il décida de prendre le passage de la forêt, malgré les créatures qui y rodent, il était confident dans son habilité à passer inaperçu et dans le cas nécessaire se battre.
L’aube commençait pointait à l’horizon, et les deux hommes éreintés se couchèrent prêt du feu.
« Lors d’un voyage dans les îles vertes, j’ai rencontré un shaman qui m’a dit que je trouverai mon destin dans les plaines du Veld. De nature je ne crois pas à ce genre de divinations faites par des hurluberlus qui renferment nos destins dans une question de karma, c’est du n’importe quoi, un homme n’avancera que grâce à sa propre force et volonté ! » assena-t-il.
Il reprit « Cependant ce shaman, avait l’air sincère et semblait avoir vraiment vu quelque chose, une vraie transe. Donc j’ai décidé de me diriger vers les plaines pour assouvir ma soif de combats et vérifier ce qu’a proféré ce chaman. Oui je suis toujours à la recherche d’ennemis, même après tout ce temps."
Maoru leva les yeux au ciel comme s’il s’adressait à la lune solitaire perdue dans la couverture opaque de la nuit. Une branche dans le feu craqua et une gerbe d’étincelles s’éleva avec la fumée dans les airs.
Tanaïs fixa le feu pendant un bref instant et murmura
« Tu te consumera donc toujours à la recherche de combats ? Tu vas terminer comme ces branches » dit-il en désignant du menton le feu.
« Certes elles brillent, mais pour combien de temps ?... »
Puis Tanaïs sembla vouloir rajouter quelque chose mais se tût plongé dans sa réflexion. Maoru allait répondre et débuta sa phrase mais Tanais le coupa et d’une voix plus forte et assurée il déclara
« Bah de toute façon, tu es toi, Blade le combattant éternel qui ne quittera jamais la voix du guerrier. Tu sais je l’avais déjà compris mais je croyais quand même pouvoir te dissuader de poursuivre ce périlleux voyage. Après tout on en a bien vécut des vertes et des pas mûres, hein pas vrai ? »
Le sourire de Tanais s’élargit et ses dents, blanches brillèrent au feu.
Maoru hocha de la tête et réagit
« Merci de me comprendre, tu dois bien être le seul à m’accepter tel que je suis »
Tanais sembla prendre des années tout d’un coup, ses rides apparurent de manière plus frappante et sa barde grisonnante le vieillit fortement avec le halo du feu. Enfin il répliqua
« Pour t’aider je suis parti à la quête d’informations auprès de tous mes clients qu’ils soient marchands, aventuriers, prêtre, historiens, saltimbanques, shamans…. Sur les plaines du Veld qui sont méconnues de tous »
D’après ce qu’il avait entendu, la plaine du Veld est un lieu unique :
« Cette immense zone est composée d’un grand désert surnommé le désert de Hamachathas. Le reste du Veld est composé de plaines et de longs cours d’eau qui sillonnent les plaines. De nombreux lieux sont encore inconnus, on ne connaît que les grandes « régions ». En dehors des plaines, d’immenses marécages putrides s’étalent à l’horizon. Les ruines qui attirent tous les chercheurs d’items rares se situent à l’Est des plaines, elles sont appelées par le triste et lugubre nom « Les ruines de Miretin Atarax ».
Il déplia ses jambes et se repositionna par terre, ajustant son manteau pour se couvrir la gorge.
« Cependant ces plaines ne sont pas facilement accessibles…, une ceinture d’une forêt très dense entoure toutes les plaines, appelée « la forêt sombre » celle-ci ne donne aucun accès aux plaines pour les convois importants (caravane), et les fous qui se sont aventurés seuls ou en petit groupe dans la forêt ne sont jamais revenus… La nuit les hurlements de loups à glacer le sang résonnent autour de la forêt. Ces gémissements graves et profonds rendent la nuit plus froide encore. »
Il prit une rasade d’eau dans sa gourde en peau de vache et continua
« Le seul passage (quasiment) certain et assez large pour laisser passer des convois d’aventuriers et des guildes, est un canyon rempli d’eau situé au Sud des plaines. Pourtant celui-ci a été détruit voilà quelques mois, rendant les plaines isolées du reste du monde, telle une enclave sauvage… Les rumeurs vont bon train, les guildes parlent d’accident mais des aventuriers auraient vu un immense démon aquatique qui se serait déchaîné contre les parois les détruisant. »
Maoru se redressa brusquement, il n’y a donc aucuns autres accès pensa-t-il, interpelé par la déclaration de Tanaïs. Celui-ci concentré sur ses dires n’y prêta pas attention, après une pause de quelques secondes il recommença.
« Avant cette catastrophe, qui a coupé les aventuriers toujours à l’intérieur des plaines, du monde extérieur, un groupe de guildes commerçantes contrôlait seule le canyon. Elles employaient des aventuriers qui allaient chercher des objets de valeurs. En situation de monopole et dans un no man’s land, elles appliquaient leurs lois et ne laissaient l’accès aux plaines qu’a des membres de la guilde. On raconte que de nombreux aventuriers solitaires se sont fait tuer par ces guildes. »
Il leva les yeux au ciel et marmonna dans sa barbe quelques malédictions contre ces criminels… Maoru expira de soulagement.
« Malheureusement avec la destruction du canyon, ces guildes et les aventuriers se sont retrouvés sans aucuns moyens de subsistance… Certaines guildes sont parties mais plusieurs sont restées et pillent les voyageurs qui s’aventurent de trop prêt. « La forêt sombre » n’est plus seule à craindre, des bandits et détrousseurs hantent ses lisières et rendent la région très incertaine… »
Tanaïs d’un air soucieux conclut :
« Le problème majeur, c’est l’ordre primaire que maintenaient ces guildes a disparu et maintenant ce sont de nombreux aventuriers et criminels qui tentent le passage de la forêt à la recherche d’un trésor dans les plaines. Tu ne peux te fier à personne ! » dit-il désespéré
Maoru resta silencieux quelque temps pour digérer toutes ces informations utiles et vitales pour son périple.
Il remercia chaudement Tanaïs de son aide inestimable et après avoir réfléchit il décida de prendre le passage de la forêt, malgré les créatures qui y rodent, il était confident dans son habilité à passer inaperçu et dans le cas nécessaire se battre.
L’aube commençait pointait à l’horizon, et les deux hommes éreintés se couchèrent prêt du feu.
yellowhub- Maître
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