Une journée avant la capitale

[Stefix]

Dans la nuit, un campement d'une caravane marchande se trouvait à l’écart d'une route menant à la capitale Clantor. La caravane était composée d'un chariot remplit de marchandise avec peu de valeur genre nourritures ou objets usuelles qui était tiré par deux bœufs. Il avait aussi trois marchands et deux hommes armés. Tous dormaient sauf un qui montait la garde près du feu. C'était un homme grand et barbu. Il se fessait passer pour Laurent guerrier errant, mais en réalité c'était Édouard Martyre d'argent paladin de Trapre.

Il fixa le feu de camp sans aucun doute car il s'ennuya. Comment dire la journée il n'avait rien eu d'excitant à part un petit groupe de bandits, mais qui ne représenta pas un danger pour un vétéran ayant connu pire. La nuit fut calme, les seuls bruits étant le crépitement du feu et des cries d'animaux nocturnes. Quant tout à coup des mouvements se produisirent dans un buisson. Édouard s'approcha pour vérifier mais ce fut déception, c'était juste un renard qui avait chassé un lapin et qui fuyait en le voyant. C'était ce genre de situation qui eu le don de lui faire regretter son ancienne vie. Il retourna s’asseoir près du feu en sachant qu'il devait attendre une heure avant la fin de sa ronde.


*Heureusement qu'il ne reste plus qu'un jour* pensa-t-il. Sans prévenir, son torse subit une vive douleur et il mit sa main sur son ventre. Cette douleur lui rappela son accident qu'il s'était produit 6 mois avant. La souffrance se dissipa lentement. Ayant reprit ses esprits, il continua de surveiller les environs.

[Jolebo]

Un craquement se fit entendre depuis l'endroit vers lequel le guerrier regardait. Un ombre humanoïde se mouvait lentement dans les fourrés et sortit à la lumière du feu de camp. C'était un jeune homme tout de cuir avec une épée courte au côté ; il avait les bras levés.
- Puis-je me joindre à vous ?

[Stefix]

Un craquement attira l'attention d'Édouard. En regardant vers la direction du bruit, il vit une ombre qui en s'approchant se révélant être celui d'un homme armé d'une épée courte. Vus que son épée n'était pas dégainée, il n'avait pas l'air d'avoir des intentions hostiles. Surtout comme il posa comme question s'il pouvait joindre le campement. Édouard se méfia sans doute que c'était un bandit, mais comme ça pourrait être aussi un voyageur.


Il se mit debout avant de lui répondre : «Peut-être, mais à la seule condition que je sache votre identité !»

[Jolebo]

Rok ne savait pas d'trop comment interpréter ce geste. Se serait-il levé, lui aussi, à l'approche d'un inconnu soumis ? Difficile à dire. Le jeune homme décida de prendre l'approche de l'inconnu comme de la méfiance. Il y avait de quoi ! Quelle idée de débarquer en pleine nuit, lorsque tout le monde dort ?

Rok abaissa les mains, les posa sur ses cuisses et baissa les épaules, pour paraître plus petit et moins agressif. Il ouvra de grands yeux ronds innocents et prit une voix tout aussi innocente :
« Je m'appelle Rok ; j'habite à Clantor. J'ai fait une balade mais je n'ai pas vu le temps passer. Il fait trop sombre pour continuer ma marche et je suis donc venu ici en voyant votre feu de camp depuis le lointain. »

Il avait fait un pas ou deux en avant, et donnait l'air d'être un jeune adulte d'à peine vingt ans. La faible luminosité et sa barbe tout à fait rasée l'y aidaient. Quelqu'un pourrait-il le considérer comme un voyou ? Il y avait peu de chances.

Autour d'eux, la nature avait fait silence. Plus d'insectes, plus d'hiboux. Seulement le crépitement des flammes et la tension avant la réflexion et la réponse de la sentinelle.

[Stefix]

L'intrus ayant prit un air moins menaçant et que son récit confirma qu'il était un voyageur surprit par la nuit. Ainsi son nom était Rok et qu'il avait l'apparence d'un jeune homme d'une vingtaines d'années. Confirmant aussi qu'il vivait à Clantor la destination de la caravane marchande qu'Édouard accompagna.

Édouard le regarda dans les yeux et lui dit : «Très bien Rok, je suis Laurent. J'accompagne cette caravane marchande. Justement, nous allons à Clantor. Pour que tu restes, il faut que j'en parle avec les autres.»

La discussion ayant réveillé un des marchands qui sortit de sa tente. En voyant l'intrus, il demanda à Édouard : «C'est qui ce type?»

Édouard lui répondit : «Un voyageur qui c'est perdu pendant la nuit, il demande si il peut rester avec nous.»

Le marchand se méfia de Rok et lui avertit : «Tu peux rester mais tiens toi à carreau!», puis il retourna dans sa tente pour dormir.

Édouard ne quittant pas Rok des yeux se dirigea vers le feu pour l’alimenter avec un morceau de bois. Il lui dit ensuite : «Choisit une place, mais pas à coté du chariot si tu ne veux pas t'attirer des soupçons de notre part!»

[Jolebo]

Rok dégaina doucement son épée et la lança près du chariot, sur l'humus légèrement humide. Elle y atterrit sans un bruit. Il était ainsi désarmé et ne devait plus représenter une menace pour les voyageurs. Lui-même était désormais convaincu qu'ils n'étaient que d'innocentes personnes. Il se coucha à l'opposé du chariot par rapport au feu et, bien qu'il parût s'endormir rapidement, resta éveillé de longues heures à contempler les étoiles.

[Stefix]

Édouard voyant qu'il jeta son épée près du chariot, le considéra comme acceptant de rester discret. De plus comme il s'endormit à l'opposé du chariot, Édouard ne fit plus attention à lui mais aux alentours.

Quelques minutes plus tard, Édouard se leva et se dirigea vers une tente. Il déposa son épée et son bouclier contre la tente et regarda ensuite Rok pour voir s'il n'avait bouger. Il n'avait pas bouger d'un pouce, donc Édouard rentra dans la tente pour finir sa ronde en réveillant son collègue mercenaire. Pour cela, il le secoua doucement celui-ci en placent sa main sur le torse.

Le mercenaire se réveilla en sursautant avant de se plaindre : «Pourquoi tu me réveilles en plein rêve?»

Édouard lui répondit : «C'est à ton tour de faire la ronde ! Ah oui, je te signal qu'il a une personne dormant dehors. C'est un voyageur égaré qui a demandé l'hospitalité pour la nuit. Garde un œil sur lui, on est jamais assez prudent et s'il commet quoi que ce soit de suspect pas de meurtre comprit!»

Le mercenaire n'ajoutant rien prit son arc et sortit dehors.

Édouard vérifia son sac qui était dans un coin de la tente. Comme rien ne manquait, il s'allongea doucement par terre et ferma le yeux pour s'endormir. Cependant, il dormit à moité car un pressentiment l'empêcha de dormir totalement.

[Jolebo]

Rok ne fut même pas conscient du changement dans la garde. Ses pensées étaient ailleurs : aux souvenirs de ses péripéties d'antan. Il repensait à ces nombreuses nuits qu'il avait passées aux côtés de ses compagnons et des aventures qu'il avait vécues.

Bien que la nuit fut mouvementée (un hululement par ci, un cri strident par là) et lui plus ou moins éveillé (yeux mi-clos, esprit ailleurs), il n'en remarqua miette. 

Ce fracas de lames alors qu'il pensait sa dernière heure arrivée, au milieu du tourment qu'avait causé l'attaque des pirates sur un des dizaines de villages côtiers qu'il défendait avec sa troupe. 

La chute de ce mage, en haut des remparts, touché par un tir d'arbalète de celui qu'on pensait même incapable de marcher droit, scellant définitivement le renversement de situation. 

Cette surprise, lors de l'attaque de la tribu de singes alors qu'ils parcouraient une forêt tropicale, pas loin de l'équateur, en mission de mercenaires.

Tout un tas de souvenirs lui revenaient et lui n'en revenait pas. Il finit par s'endormir alors que devant ses yeux s'étaient déroulés tous les moments importants de sa vie. Ses rêves, tourmentés, le questionnaient sur la marche à suivre lors de son réveil, bien que dans le langage particulier que connaît le monde du sommeil : énigmes et symboles.

[Stefix]

Le mercenaire vérifia les environs, voyant que la seule personne dehors était l'inconnu qu'Édouard avait signalé. Comme il avait l'air de dormir, il regarda les autres tentes pour voir si personne d'autre n'allait sortir.

Après 5 minutes, il sentit la soif arriver et que la seule présence humaine autre que lui était un dormeur, il se dirigea vers le chariot. Comme toutes les nuits, il fouilla pour chiper de quoi boire. Ayant trouvé une bouteille de vin, il descendit du chariot et se dirigea à l'écart du campement pour calmer sa soif.

[Stefix]

Le pressentiment se confirma, Édouard sentit un fort malaise et il sortit de la tente pour prendre l'air. La nature s'agitait sous ces yeux, les oiseaux fuiraient et hurlèrent comme s'il avait un grand danger, de plus les créatures terrestres s'agitèrent aussi en ne souciant plus de la présence humaine et tentèrent de fuir comme les oiseaux, même les bœufs avaient perdue leur tranquillité et eurent la même réaction.

Tout à coup le calme était revenu, une longue minute de silence se produisit. Mais sans prévenir, la terre tremblait dans un fort vacarme. Édouard tomba sur le sol et mit ses mains en avant pour amortir sa chute. Des arbres tombaient, le sol se craquait en plusieurs fissures et les objets chutaient sur le sol. Quelle douloureuse sensation, il fut secoué et les tremblements réveillèrent des douleurs qui furent vives et qui a eu pour conséquence qu'il se mit en boule à cause de la souffrance.

Quant ça s’arrêta, Édouard s'agenouilla et contempla un paysage ravagé tout en ayant une forte respiration pour récupérer.


[HRP: Désoler pour le double post, mais je veux participer à l'événement et comme j'estime être bloquer donc je brise le statu quo. Excuse-moi Jolebo, c'est vrai que je n'ai pas envoyé un MP pour discuter de ça, mais une semaine sans réponse ça a le don de me frustré et je préfère un rythme plus constant. En revanche, je supprimerait ce post si ça gène ou s'il a une contestation!]

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