Dialak Shon Agisha-Imakandi
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Dialak Shon Agisha-Imakandi
Les archives mentionnent un peuple dans le sud lointain, des hommes à tête de bêtes qui marchent en cercle autour d'un rocher bleu. Ce ne sont que des traces par-ci par-là, pourtant, j'ai réussit à découvrir les Phissiens, ou plutôt à faire un livre sur leur culture, je ne vois pas ce qui m'empêcherait de le faire aussi pour ces... "Imakandi"... Toujours est-il qu'après des mois de recherche sur l'emplacement exact de ce pays, je me suis mis en route. #Le récit du voyage est sans importance... Et illisible...#
Je n'avais jamais vu une savane aussi grande, des herbes aussi hautes et aussi sèches de toute ma vie. Le soleil qui me brûle la peau me force à invoquer un bouclier anti-chaleur qui puise dans mes réserves d'énergie, je dois m'arrêter fréquemment, trop à mon goût, mais chaque jour me rapproche peu à peu de mon objectif. Au loin se dresse un pic de lapis-lazuli gigantesque qui miroite au soleil. Toutes les nuits je me réveille en sursaut, les bêtes sauvages sont partout, elles sont toutes énormes et pourraient me tuer rien qu'en me marchant dessus. Rien que le plus petit des sangliers ici est aussi grand qu'un de nos chevaux. Mais qu'importe, je dois continuer. C'est quand la lumière du soleil m'a réveillé que j'ai pu voir pour la première fois ces Imakandis. Les archives ne mentaient pas, ils ressemblent fort à des humains, mais leur tête et leur pieds semblent être les mêmes que ceux des lions, ils sont musclés comme nos plus forts soldats. Leurs vêtements sont simples, des pantalons de cuir larges, leur ceinture est faite avec des viscères tressés. Ils ne portent pas de chaussures, leurs pattes puissantes étant munies de coussinets très résistants, même aux rochers les plus pointus de ce lieu hostile. Toujours est-il que je les ai vu pour la première fois en pleine action, ils étaient quatre, en train de se battre contre une immense bête qui ressemblait à un éléphant. Ce spectacle de chasse était de toute beauté, pendant que deux étaient occupés à attirer l'animal, l'un tiraient des flèches pendant que le dernier avait attaché une corde autour de ses défenses pour le neutraliser. L'animal avait tenté de fuir, mais un piège à pieux mis fin à la vie de la chose. Ils le dépecèrent avec hâte, pour éviter que les charognards ne soient attirés. J'approchais alors de ces Imakandi en faisant des signes de la main pour les saluer. Ils ne m'avaient pas vu, mais je parie que le bruit de mes pas dans les herbes sèches les avaient mis en alerte. Je commençait alors à répéter le mot paix dans toutes les langues que je connaissait, mais ils ne bougèrent pas. Je sorti alors de ma besace une pierre précieuse que je leur tendit, un lapis-lazuli. Ils me firent signe d'approcher. Ils se mirent à parler entre eux en me dévisageant, je n'avais jamais entendu une langue aussi dure et aux "T" aussi marqués. Je devinais à leurs mimiques et à leurs regards qu'ils voulaient me mener à une plus grande autorité. J'aidais les quatre compagnons à transporter la viande de l'éléphant jusqu'à leur campement, où de jeunes enfants, des femmes et quelques vieillards semblaient tous occupés à confectionner des pièges ou des armes de chasse. C'était très étonnant, mais j'appris par la suite que tout était plus simple qu'il n'y paraissait à première vue.
Leur prénom est toujours suivi de Shon, qui signifie "de", suivi du nom de leur clan puis de celui de la tribu toute entière "Imakandi". Ils sont cinq au total, Agisha signifiant "chasseurs", Nebtuda pour "collecteurs", Jumgmi pour "artistes", Kiuwman pour "shamans", Shokankdi pour "artisans". Ces cinq clans sont disséminés tout autour de leur "rocher bleu". Tout les deux mois, les clans se mettent en route et changent de campement, prenant celui du clan précédent. Ils tournent ainsi tout au long de l'année, mais les deux mois restant, ils se retrouvent près de leur "rocher bleu" où ils vivent comme une seule tribu, c'est à cette période que se font les mariages entre les différents membres de clans. J'ai eu la chance de m'intégrer parmi les shamans, les quatre frères du clan des Agishas m'ont accompagnés jusqu'à eux. J'ai pu apprendre leur langue, en même temps que les plus jeunes enfants, à des sortes de cours organisés par les shamans qui sont censés garder la science du langage. C'est pure merveille de voir à quel point chaque clan ne fait que parfaire son art. Les chasseurs qui sont aussi de grands coureurs apportent la nourriture et les peaux aux deux camps les plus proches, tout comme les collecteurs. Les artisans reçoivent les peaux pour les transformer, ils les envoient ensuite aux artistes pour les décorer avec des pigments tirés des plantes dont les cueilleurs ont une connaissance infinie. Les shamans étant un clan très particulier, dans lequel les tout jeunes enfants sont envoyés pour apprendre à devenir un membre à part d'un clan spécifique, bien qu'au début ils enseignent les bases de chaque matière. Après des années, ils choisissent leur vocation future et son envoyer dans le clan de leur choix, où ils perfectionnent leur art.
Chaque clan possède sa propre mentalité, les Agishas louant le plaisir infini de la chasse, les Nebtuda cherchant à connaître toutes les plantes, les Jumgmi ont pour vocation de créer la plus belle oeuvre d'art jamais vue aux yeux de toutes les tribus, les Kiuwman ont pour but de comprendre le monde et d'instruire les plus jeunes, les Shokankdi quant à eux prônent le bien-être de leur tribu en créant des objets plus perfectionnés pour leur simplifier la vie. Il n'existe chez eux ni crimes, ni châtiments, ni guerre, ni maladie. C'est un autre exemple de société parfaite, qui n'a pas cherché à se compliquer la vie, ils vivent à leur rythme, selon leurs besoins, mais sans pour autant être malheureux, ils sont heureux, mais ne le montrent pas forcément à chaque instants.
Les deux derniers mois de leur cycle, ils les passent, comme je l'ai dit, au pied d'un immense pic entièrement composé de lapis-lazuli, il s'agit de leur point de repère et de leur lieu de culte. C'est ici que se font les mariage ainsi que deux grandes fêtes, les Retrouvailles et les Commencement. Je n'avais jamais été témoin d'une aussi grande beauté dans la simplicité. Leurs instruments sont aussi bien à vent qu'à cordes, sans oublier les percussions qui rythment des chants si particuliers que je dois m'étendre dessus. Il n'y avait souvent qu'un soliste, mais sa voix semblait sonner comme deux, comme si un de nos ténor sifflait par dessus. Les artistes m'ont expliqué qu'ils utilisaient leur bouche comme une boîte de vibration supplémentaire à leur gorge, produisant ainsi un son grave et un autre plus aigu, tout se fait au niveau du placement de la langue et des lèvres. Mais revenons désormais à nos fêtes, ils allument au centre d'un immense camp un grand braséro qui ne s'éteint jamais pendant les deux mois. C'est autour de ce feu que s'opèrent leurs danses et leurs chants tribaux qui racontent les exploits des ancêtres et la mythologie Imakandi. Pendant ces deux mois, tout n'est que rire, joie, partage et retrouvailles. Concernant leur culte, il n'y a pas grand-chose à dire. Ils croient aux esprits de leurs ancêtres, que ceux-ci leurs donnent de la force et de l'inspiration. Tous leurs morts sont ensevelis dans une immense grotte sous le Grand Rocher.
#La suite est illisible#
Les deux derniers mois de leur cycle, ils les passent, comme je l'ai dit, au pied d'un immense pic entièrement composé de lapis-lazuli, il s'agit de leur point de repère et de leur lieu de culte. C'est ici que se font les mariage ainsi que deux grandes fêtes, les Retrouvailles et les Commencement. Je n'avais jamais été témoin d'une aussi grande beauté dans la simplicité. Leurs instruments sont aussi bien à vent qu'à cordes, sans oublier les percussions qui rythment des chants si particuliers que je dois m'étendre dessus. Il n'y avait souvent qu'un soliste, mais sa voix semblait sonner comme deux, comme si un de nos ténor sifflait par dessus. Les artistes m'ont expliqué qu'ils utilisaient leur bouche comme une boîte de vibration supplémentaire à leur gorge, produisant ainsi un son grave et un autre plus aigu, tout se fait au niveau du placement de la langue et des lèvres. Mais revenons désormais à nos fêtes, ils allument au centre d'un immense camp un grand braséro qui ne s'éteint jamais pendant les deux mois. C'est autour de ce feu que s'opèrent leurs danses et leurs chants tribaux qui racontent les exploits des ancêtres et la mythologie Imakandi. Pendant ces deux mois, tout n'est que rire, joie, partage et retrouvailles. Concernant leur culte, il n'y a pas grand-chose à dire. Ils croient aux esprits de leurs ancêtres, que ceux-ci leurs donnent de la force et de l'inspiration. Tous leurs morts sont ensevelis dans une immense grotte sous le Grand Rocher.
#La suite est illisible#
J'ai passé plusieurs années auprès d'eux, mais j'ai du me séparer, il fallait que Zaerod prenne connaissance de ce peuple Imakandi.
#Cette page semble plus récente# Après des décennies, j'ai eu ce qu'on pourrait appeler comme un coup de destin. Il est arrivé à ma porte un Imakandi, il se présenta comme étant Dialak Shon Agisha-Imakandi, un chasseur. Il m'a raconté comment se portait la tribu. Bien sûr, j'ai tout de suite demandé pourquoi il avait quitté son clan. Il ne dit mot, mais ans ses yeux jaunes, je compris que cet Imakandi était à la recherche de la proie la plus dangereuse qui soit au monde. Je lui proposais de l'héberger jusqu'à ce qu'il trouve son bonheur. Mais... Il était parti au matin, j'avais oublié que les Imakandis étaient des nomades et je doutais que les villes n'étaient pas fait pour eux, habitués aux grands espaces aucunement touché par la main des hommes. Pourtant, j'ai réussi à en apprendre un peu plus sur lui à notre deuxième rencontre, pendant une de mes longues promenades dans la forêt.
Dialak signifie blanc, car il est né en ayant une particularité génétique, ses poils étaient comme la neige. Pourtant cette différence ne l'a pas empêché de devenir un membre à part entière de la tribu. Son père était un artisan et sa mère une chasseuse. Il a toujours été très fort, même pour sa race, et d'une célérité peu commune. C'est d'ailleurs ce qui lui a permis de devenir un très grand chasseur, le seul capable d'affronter certaines proies à lui seul. Mais, ces proies là n'étaient pas un défi suffisant pour lui, peu à peu, l'idée qu'il existait des proies bien plus dangereuses et plus rusées s'est mise à germer en lui. Il a alors quitté sa tribu pour devenir un vagabond, allant toujours vers le Nord, où les shamans lui avaient dit qu'un non-Imakandi était venu. Son sens de l'odorat était incroyable c'est grâce à un chapeau que je leur avait laissé qu'il avait su me retrouver, grâce à mon odeur qu'il a suivit jusqu'à chez moi à Clantor. Le froid de nos régions l'a contraint à se vêtir plus chaudement, il est habillé avec du cuir très épais. Le plus beau chez lui est son collier, où il garde une dent de chacune de ses proies et autant vous dire, il avait déjà attrapé tant de proies qu'il lui avait fallu se décider à ne prendre qu'une dent par race animale attrapée. Il fabrique lui-même ses armes, portant toujours trois javelots dans son dos, une paire de lame à sa main gauche pour lacérer ses proies, une machette dans son fourreau et une paire de bolas. Il m'a autorisé à faire un dessin de lui pour mon livre, le voici, ci-joint.#Cette page semble plus récente# Après des décennies, j'ai eu ce qu'on pourrait appeler comme un coup de destin. Il est arrivé à ma porte un Imakandi, il se présenta comme étant Dialak Shon Agisha-Imakandi, un chasseur. Il m'a raconté comment se portait la tribu. Bien sûr, j'ai tout de suite demandé pourquoi il avait quitté son clan. Il ne dit mot, mais ans ses yeux jaunes, je compris que cet Imakandi était à la recherche de la proie la plus dangereuse qui soit au monde. Je lui proposais de l'héberger jusqu'à ce qu'il trouve son bonheur. Mais... Il était parti au matin, j'avais oublié que les Imakandis étaient des nomades et je doutais que les villes n'étaient pas fait pour eux, habitués aux grands espaces aucunement touché par la main des hommes. Pourtant, j'ai réussi à en apprendre un peu plus sur lui à notre deuxième rencontre, pendant une de mes longues promenades dans la forêt.
J'ignore si je le reverrais un jour, il vit dans la forêt et s'adresse rarement à des passants, préférant les observer curieusement depuis un arbre ou des buissons. Pourtant, il m'a dit être père de deux enfants et des fois il aimerait rentrer pour les revoir, mais pour rien au monde il ne rentrera les mains vides, il fera tout pour qu'ils soient fiers de lui.
En résumé : 2m20, très large, pâle, yeux jaunes, survivaliste, philosophie tribale, chasseur solitaire, agoraphobe, déteste la violence gratuite, collectionneur, persévérant (têtu).
Dernière édition par Zodiac le Jeu 29 Jan - 11:41, édité 6 fois
Zodiac- Légende
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Nom: Karl
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Ouaswwwwwwwwww j adore zozo
La manière dont tu le présente est juste trop bonne
Très bon récit ))))
Bon après je pense que tt le monde va te demander de mettre plus de description pour les capacités du perso
Mais j avoue que j ai été complètement charme par cette fiche
Bravo et merci
La manière dont tu le présente est juste trop bonne
Très bon récit ))))
Bon après je pense que tt le monde va te demander de mettre plus de description pour les capacités du perso
Mais j avoue que j ai été complètement charme par cette fiche
Bravo et merci
yellowhub- Maître
Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Haha, merci beaucoup, mais tout est dit, il n'a pour seules capacités que l'héritage de sa race, son expérience de la chasse et son habileté a fabriquer armes, pièges et cataplasme de plantes. Il n'a AUCUN talent magique. :3
Zodiac- Légende
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
ok
pour sa personalité, c'est aussi qqch de "normal" d'après ce que j'ai lu hein ?
pour sa personalité, c'est aussi qqch de "normal" d'après ce que j'ai lu hein ?
yellowhub- Maître
Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
J'ai pas encore réussit à finir la personnalité, je l'ai sorti d'un coup de tête. Mais ce sera du style tribal / orgueil du chasseur, et les humains ne sont pas les membres de sa tribu, il faudra donc une raison pour qu'il aide les Zaerodiens.
Zodiac- Légende
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
ok
je verrai le côté ecolo avec la raison que le mal renverse l'ordre des bêtes qu il chasse, celles-ci meurent, et il ne profite plus de la chasse, t en dis quoi ?
je verrai le côté ecolo avec la raison que le mal renverse l'ordre des bêtes qu il chasse, celles-ci meurent, et il ne profite plus de la chasse, t en dis quoi ?
yellowhub- Maître
Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Héhéhé, je sais déjà ce qui va tout chambouler en lui, mais ce n'est pas pour maintenant !
Zodiac- Légende
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Concept très intéressant, autant pour le personnage que dans la manière de le présenter. C'est marrant, parce que j'ai quelques PNJ en réserve qui colleraient bien avec les imakandi. Si tu acceptes que je les utilise bien entendu.
Aller, validé !
Aller, validé !
Andar Nerland- Maître
Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Mais bien sûr, fais comme tu le souhaites ! Je n'ai pas le monopole ! Haha ! Et merci !
Edit : De plus, je suis obligé d'avouer que les Imakandis proviennent du dessin animé Samourai Jack, mais on ne voit que leurs prouesses de chasse et en rien on ne voit leur clan/tribu.
Edit : De plus, je suis obligé d'avouer que les Imakandis proviennent du dessin animé Samourai Jack, mais on ne voit que leurs prouesses de chasse et en rien on ne voit leur clan/tribu.
Zodiac- Légende
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Il s'était levé bien avant le soleil, d'ordinaire, il attendait que ses enfants le réveillent en même temps que sa femme, Keyla. Ah... Keyla, ses yeux avaient l'orange le plus flamboyant, la voix la plus cristalline, le poil le plus doux et le sourire le plus réconfortant qui soient, une Jumgmi, une artiste à part entière. Cette nuit avait été affreuse, il n'avait pas pu trouver le sommeil, l'idée d'autres plaines remplies de bêtes plus dangereuses les unes que les autres l'obsédait depuis des semaines. L'Agisha était assis sur un haut rocher à contempler le nord, cette terre pleine de défi.
Ses oreilles se dressèrent lorsqu'un craquement se fit entendre. L'odeur qui s'en suivit, il l'aurait reconnue entre mille, Keyla, il avait toujours dit qu'elle aurait été une grande chasseuse, dont l'odorat aurait pu traquer des proies sur plusieurs centaines de mètres, c'était d'ailleurs ce qui lui avait permis de le retrouver. Elle escalada le rocher et s'assit à coté de Dialak, la tête posée contre son épaule. Ils ne dirent rien, profitant de l'instant présent. Le couple en avait parlé la veille, quand Arhon et Diwina étaient en train de jouer, les enfants n'avaient pas à savoir. Dialak savait qu'il ne serait pas en paix tant qu'il n'aurait pas trouvé cette Bête. L'Agisha tourna la tête vers Keyla, elle ne pleurait pas, mais ses yeux trahissaient sa tristesse. Il colla son front contre le sien, sa main caressa sa joue, chassant les mèches qui cachaient son visage. L'expression de Dialak demandait pardon. Elle savait très bien ce qu'il ressentait, ayant toujours été en phase avec lui, son Imakandi-pâle était souffrant, mourant d'un ennui que même les chants et les nuits passées à deux ne pourraient guérir. Comme ils avaient l'habitude de faire chaque soir, ils se mirent à chanter en duo. Mais cette chanson sonnait comme un adieu, elle retraçait l'histoire d'un départ, bien que le texte suggérait qu'il s'agissait du voyage dans le monde des Ancêtres. Il avait appris à chanter grâce à elle, selon la technique traditionnelle des Imakandis. Lui, il lui avait fait goûter au frisson de la traque et le plaisir de courir pendant des heures après le gibier. La chanson finit, ils s'embrassèrent tendrement, lentement, souhaitant que ce moment ne cesse jamais. C'est une fois qu'ils eurent fini que Keyla aperçut le sac en contrebas.
Ses oreilles se dressèrent lorsqu'un craquement se fit entendre. L'odeur qui s'en suivit, il l'aurait reconnue entre mille, Keyla, il avait toujours dit qu'elle aurait été une grande chasseuse, dont l'odorat aurait pu traquer des proies sur plusieurs centaines de mètres, c'était d'ailleurs ce qui lui avait permis de le retrouver. Elle escalada le rocher et s'assit à coté de Dialak, la tête posée contre son épaule. Ils ne dirent rien, profitant de l'instant présent. Le couple en avait parlé la veille, quand Arhon et Diwina étaient en train de jouer, les enfants n'avaient pas à savoir. Dialak savait qu'il ne serait pas en paix tant qu'il n'aurait pas trouvé cette Bête. L'Agisha tourna la tête vers Keyla, elle ne pleurait pas, mais ses yeux trahissaient sa tristesse. Il colla son front contre le sien, sa main caressa sa joue, chassant les mèches qui cachaient son visage. L'expression de Dialak demandait pardon. Elle savait très bien ce qu'il ressentait, ayant toujours été en phase avec lui, son Imakandi-pâle était souffrant, mourant d'un ennui que même les chants et les nuits passées à deux ne pourraient guérir. Comme ils avaient l'habitude de faire chaque soir, ils se mirent à chanter en duo. Mais cette chanson sonnait comme un adieu, elle retraçait l'histoire d'un départ, bien que le texte suggérait qu'il s'agissait du voyage dans le monde des Ancêtres. Il avait appris à chanter grâce à elle, selon la technique traditionnelle des Imakandis. Lui, il lui avait fait goûter au frisson de la traque et le plaisir de courir pendant des heures après le gibier. La chanson finit, ils s'embrassèrent tendrement, lentement, souhaitant que ce moment ne cesse jamais. C'est une fois qu'ils eurent fini que Keyla aperçut le sac en contrebas.
"Keyla..." Dit-il. "Ce n'est pas de ta faute... C'est juste..."
"Ainsi..."..Finit-elle.
Il garda le silence un moment, maudissant sa soif de défi qui allait l'éloigner de sa parfaite compagne, de sa muse, et ce pendant des mois, peut-être même des années.
"Dialak ?"
Il la regarda dans les yeux, elle pleurait pour de bon désormais.
"Les enfants ont fait ça pour toi." Elle lui tendit un collier arborant une tête de lion en ivoire avec de chaque coté deux galets sombres. Dialak le serra dans sa main comme le plus beau cadeau jamais offert, avant d'étreindre sa compagne, une dernière fois. Il sauta du rocher et mit son sac sur son épaule. L'Imakandi fixa Keyla qui avait séché ses larmes, au fond, cela valait mieux pour lui, elle ne pouvait que souhaiter son bonheur, elle ne pouvait que souhaiter sa guérison.
"Keyla... Dit à Arhon et Diwina que lorsque leur père rentrera, il sera une légende et... Keyla..."
Elle pencha la tête sur le coté, dans l'attente de la fin.
"Je penserais à toi chaque fois que je verrais le soleil se lever."
Ils s'adressèrent un dernier sourire. Puis Dialak s'en alla, les faibles rayons du soleil levant à ses cotés. Mais ceux-ci ne lui apportèrent aucune chaleur.
Zodiac- Légende
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Nom: Karl
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Après avoir traversé le désert de Latem, Dialak s'était arrêté près d'un ruisseau pour prendre un bain. Alors qu'il faisait sécher son pelage au soleil, il ferma les yeux et se concentra sur les sons des animaux aux alentours. Il n'avait pas encore essayé de voir ce qu'ils valaient en tant que proie, mais ça ne saurait tarder. Alors qu'il aiguisait sa machette, ses yeux s'égaraient partout, mais son mouvement se ralenti lorsqu'il observa son reflet dans les eaux du ruisseau. Il se souvint alors...
___
On entendait des rires et des bruits d'éclaboussement. Sous la surveillance de quelques adultes, les petits Imakandis jouaient dans l'eau d'une oasis, à quelques kilomètres du camp principal. Le chasseur bavardait avec les shamans, débattant principalement sur l'éducation des enfants. Ces derniers jouaient à s'éclabousser, à retenir leur respiration sous l'eau ou encore avec une balle faite de cuir. Dialak avait beau être absorbé dans la discussion, il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeils vers l'oasis. Il entendit un cri. Quelque chose était dans l'eau et avait effrayé les enfants. Mais ils se mirent à rire tous ensemble. Ce n'était qu'un petit serpent. Le chasseur ôta sa main de sa machette, il ne la quittait jamais. En théorie, les petits Imakandis pouvaient s'occuper du serpent sans problèmes, sauf qu'il ne s'agissait pas d'un serpent, mais plutôt de la queue d'un immense crocodile qui se mit à hurler de rage lorsqu'il sentit qu'on lui tirait la queue.
Dialak ne perdit pas de temps et tira sa machette alors qu'il se mit à courir avant que le pire ne se produise. Malheureusement, il ne put être assez rapide pour qu'un des enfants ne se fasse pas mordre par l'animal au niveau du bras. L'Imakandi-pâle se mit à rugir en sautant vers l'immense bête, il se plaça sur sa tête et lui écarta les mâchoires, malgré ses dents pointues. Il sentit son sang couler, mais lorsque la mère de l'enfant blessé aida son fils à sortir de l'eau, il sut qu'il n'avait pas fait ça en vain. Dialak relâcha la bouche de la bête qui claqua avec fracas. L'Imakandi fixa l'animal dans les yeux en montrant les dents, l'air de dire : Il n'en restera qu'un.
Le chasseur saisi sa machette, lame vers le bas et se mit en position d'esquive en pliant les genoux. Par chance, il était assez grand pour ne pas être ralenti par l'eau, mais ceci ne jouait pas à son avantage. La bête donna un coup de queue sur la surface de l'eau qui envoya d'énormes gouttes droit dans les yeux de l'Agisha. Mais celui-ci plaça son bras au bon moment devant son visage avant de "sauter" sur le coté, évitant un coup de mâchoire dirigé vers son bras. Il se remit très vite sur pieds et sauta sur le dos de la bête en la martelant de coups de machette. Son sang se mêla à l'eau de l'oasis, tout comme celui de l'Imakandi. Dialak sentit que ceci ne suffirait pas et planta sa machette dans le dos de l'animal avant de commencer à l'étrangler avec son bras. Elle se débattit comme un beau diable, mais il n'avait pas le droit d'abandonner. Elle fut assez affaibli pour que le chasseur puisse lui donner le coup de grâce. Il retira la lame de son crane et regagna la berge en trainant sa dépouille à deux mains. Enfants comme adultes regardèrent Dialak avec des yeux à la fois admiratifs et effrayés. Arhon et Diwina, ses enfants, allèrent à sa rencontre en courant.
"Papa. Tu vas bien ?" Demandèrent-ils en chœur
"Oui... Mais je regrette de ne pas avoir eu le temps d'empêcher ce crocodile de blesser quelqu'un. Au moins vous êtes sains et saufs." Dit-il en les serrant dans ses bras couverts de sang.
La sortie à l'oasis fut ajournée, les hommes aidèrent Dialak à tirer la carcasse de l'énorme animal jusqu'au camp principal. Une fois arrivé, les yeux portèrent tout d'abord sur le petit Imakandi blessé qui fut très vite soigné par les shamans et les cueilleurs. Keyla rejoignit Dialak et les enfants en courant.
"Que s'est-il passé ?"
"On jouait dans l'eau et un monstre a mordu Agishaz, mais papa l'a sauvé et puis il a tué le monstre."
Dialak ne disait rien, toujours sous le choc de son erreur d'inattention. Si il n'avait pas été en train de discuter avec les shamans et avait plutôt surveillé les enfants sans faillir, rien de tout ceci ne serait arrivé. Keyla compris à son air absent ce qu'il ressentait.
"Arhon, Diwina, et si vous alliez voir comment va votre copain ?"
"D'accord maman !"
Ce genre de stratagème était commun à toutes les races et à tous les parents. Les enfants partis voir leur ami, Keyla serra Dialak dans ses bras.
"Dialak... Tu as fais de ton mieux, sans toi il serait mort, peut-être même que Arhon et Diwina auraient été tués ! Tu as agi en héros ! Peu d'Agishas seraient capables de faire ce que tu as fait."
"Tu as sans doutes raison, mais j'aurais du être plus attentif..."
"Dialak, tes enfants sont honorés de t'avoir pour père, n'as-tu pas vu leurs yeux ? Ils brillaient de fierté, comme les étoiles d'un soir d'été."
Il se rendit alors compte qu'il n'avait même pas fait attention à ses enfants, un sourire apparut sur ses lèvres, on aurait dit que c'était le premier depuis des semaines. L'Imakandi serra sa compagne dans ses bras qui se mit à ronronner. Un son de cor au loin annonça l'heure du dîner en commun. L'Imakandi pâle accompagna Keyla en lui tenant la main, ses enfants l'attendait. Effectivement, elle avait raison, ils étaient si fiers. Dialak se coucha apaisé ce soir-là, mais... Cet épisode n'a pas empêché son départ...
____
L'Imakandi secoua la tête et se rhabilla. Machette à la main, il observa la forêt avec un sourire carnassier. Plus vite il aurait trouvé cette bête, plus vite il retrouverait sa tribu et sa famille. Il poussa un rugissement qui fit s'envoler une multitude d'oiseaux et s'avança vers le Nord, où il attendrait son but.
___
On entendait des rires et des bruits d'éclaboussement. Sous la surveillance de quelques adultes, les petits Imakandis jouaient dans l'eau d'une oasis, à quelques kilomètres du camp principal. Le chasseur bavardait avec les shamans, débattant principalement sur l'éducation des enfants. Ces derniers jouaient à s'éclabousser, à retenir leur respiration sous l'eau ou encore avec une balle faite de cuir. Dialak avait beau être absorbé dans la discussion, il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeils vers l'oasis. Il entendit un cri. Quelque chose était dans l'eau et avait effrayé les enfants. Mais ils se mirent à rire tous ensemble. Ce n'était qu'un petit serpent. Le chasseur ôta sa main de sa machette, il ne la quittait jamais. En théorie, les petits Imakandis pouvaient s'occuper du serpent sans problèmes, sauf qu'il ne s'agissait pas d'un serpent, mais plutôt de la queue d'un immense crocodile qui se mit à hurler de rage lorsqu'il sentit qu'on lui tirait la queue.
Dialak ne perdit pas de temps et tira sa machette alors qu'il se mit à courir avant que le pire ne se produise. Malheureusement, il ne put être assez rapide pour qu'un des enfants ne se fasse pas mordre par l'animal au niveau du bras. L'Imakandi-pâle se mit à rugir en sautant vers l'immense bête, il se plaça sur sa tête et lui écarta les mâchoires, malgré ses dents pointues. Il sentit son sang couler, mais lorsque la mère de l'enfant blessé aida son fils à sortir de l'eau, il sut qu'il n'avait pas fait ça en vain. Dialak relâcha la bouche de la bête qui claqua avec fracas. L'Imakandi fixa l'animal dans les yeux en montrant les dents, l'air de dire : Il n'en restera qu'un.
Le chasseur saisi sa machette, lame vers le bas et se mit en position d'esquive en pliant les genoux. Par chance, il était assez grand pour ne pas être ralenti par l'eau, mais ceci ne jouait pas à son avantage. La bête donna un coup de queue sur la surface de l'eau qui envoya d'énormes gouttes droit dans les yeux de l'Agisha. Mais celui-ci plaça son bras au bon moment devant son visage avant de "sauter" sur le coté, évitant un coup de mâchoire dirigé vers son bras. Il se remit très vite sur pieds et sauta sur le dos de la bête en la martelant de coups de machette. Son sang se mêla à l'eau de l'oasis, tout comme celui de l'Imakandi. Dialak sentit que ceci ne suffirait pas et planta sa machette dans le dos de l'animal avant de commencer à l'étrangler avec son bras. Elle se débattit comme un beau diable, mais il n'avait pas le droit d'abandonner. Elle fut assez affaibli pour que le chasseur puisse lui donner le coup de grâce. Il retira la lame de son crane et regagna la berge en trainant sa dépouille à deux mains. Enfants comme adultes regardèrent Dialak avec des yeux à la fois admiratifs et effrayés. Arhon et Diwina, ses enfants, allèrent à sa rencontre en courant.
"Papa. Tu vas bien ?" Demandèrent-ils en chœur
"Oui... Mais je regrette de ne pas avoir eu le temps d'empêcher ce crocodile de blesser quelqu'un. Au moins vous êtes sains et saufs." Dit-il en les serrant dans ses bras couverts de sang.
La sortie à l'oasis fut ajournée, les hommes aidèrent Dialak à tirer la carcasse de l'énorme animal jusqu'au camp principal. Une fois arrivé, les yeux portèrent tout d'abord sur le petit Imakandi blessé qui fut très vite soigné par les shamans et les cueilleurs. Keyla rejoignit Dialak et les enfants en courant.
"Que s'est-il passé ?"
"On jouait dans l'eau et un monstre a mordu Agishaz, mais papa l'a sauvé et puis il a tué le monstre."
Dialak ne disait rien, toujours sous le choc de son erreur d'inattention. Si il n'avait pas été en train de discuter avec les shamans et avait plutôt surveillé les enfants sans faillir, rien de tout ceci ne serait arrivé. Keyla compris à son air absent ce qu'il ressentait.
"Arhon, Diwina, et si vous alliez voir comment va votre copain ?"
"D'accord maman !"
Ce genre de stratagème était commun à toutes les races et à tous les parents. Les enfants partis voir leur ami, Keyla serra Dialak dans ses bras.
"Dialak... Tu as fais de ton mieux, sans toi il serait mort, peut-être même que Arhon et Diwina auraient été tués ! Tu as agi en héros ! Peu d'Agishas seraient capables de faire ce que tu as fait."
"Tu as sans doutes raison, mais j'aurais du être plus attentif..."
"Dialak, tes enfants sont honorés de t'avoir pour père, n'as-tu pas vu leurs yeux ? Ils brillaient de fierté, comme les étoiles d'un soir d'été."
Il se rendit alors compte qu'il n'avait même pas fait attention à ses enfants, un sourire apparut sur ses lèvres, on aurait dit que c'était le premier depuis des semaines. L'Imakandi serra sa compagne dans ses bras qui se mit à ronronner. Un son de cor au loin annonça l'heure du dîner en commun. L'Imakandi pâle accompagna Keyla en lui tenant la main, ses enfants l'attendait. Effectivement, elle avait raison, ils étaient si fiers. Dialak se coucha apaisé ce soir-là, mais... Cet épisode n'a pas empêché son départ...
____
L'Imakandi secoua la tête et se rhabilla. Machette à la main, il observa la forêt avec un sourire carnassier. Plus vite il aurait trouvé cette bête, plus vite il retrouverait sa tribu et sa famille. Il poussa un rugissement qui fit s'envoler une multitude d'oiseaux et s'avança vers le Nord, où il attendrait son but.
Dernière édition par Zodiac le Sam 4 Oct - 16:31, édité 1 fois
Zodiac- Légende
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Zodiac a écrit:Mais bien sûr, fais comme tu le souhaites ! Je n'ai pas le monopole ! Haha ! Et merci !
Edit : De plus, je suis obligé d'avouer que les Imakandis proviennent du dessin animé Samourai Jackmais on ne voit que leurs prouesses de chasse et en rien on ne voit leur clan/tribu.
T'AIN ! J'aurai dû m'en douter !
J'AIME ce cartoon !
Zorgune- Héros
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Dialak et Keyla
Dialak n'était pas ce qu'on pouvait appeler un type sociable, pourtant il n'était pas une bête (si on oublie sa fourrure, ses crocs et ses rugissements terrifiants), il avait parfois besoin de parler à d'autres pensants. Un soir qu'il avait allumé un feu pour cuir une biche, son odorat lui indiqua que quelque chose saignait non-loin. Il s'approcha, machette à la main, c'était un humain qui avait été blessé par des bêtes, mais il avait réussit à gagner. Impressionné par sa bravoure, l'Imakandi approcha l'homme qui dressa mollement son épée. A son air fatigué, il devait être là depuis plusieurs jours à attendre la mort. Le chasseur se présenta, mais la stupeur de voir un être aussi étrange que l'Agisha fit s'évanouir l'homme. Il le porta jusqu'à son camp et le soigna avec des cataplasmes de plantes. Dès qu'il se réveilla, Dialak lui offrit des restes de son repas. Ils parlèrent ensuite le reste de la soirée. Il se présenta comme étant un messager qui portait un paquet de la plus haute importante à une duchesse. Dialak ne connaissait pas les mots "Messager" et "Duchesse". Mais lorsqu'il appris le sens du premier mot, ses yeux fixèrent le lointain...
___
Lorsqu'il était jeune, Dialak recevait parfois la tâche de livreur. Les Agishas avaient pour mission de nourrir la tribu, tout comme les cueilleurs. L'Imakandi était un jour en route pour le camp des artistes, avec un gros baluchon dans son dos. Comme il avait l'habitude de le faire, il courrait pour éviter que cette journée de calme ne le rouille, les proies elles ne prenaient jamais de repos... Dialak arrivait en soufflant et en toussotant. D'ordinaire, il donnait le paquet au premier venu, saluait et s'en allait... Mais... Cette fois fut différente, sinon il n'y aurait pas d'histoire.
Il arriva et donna le paquet à une vieille artiste qu'il avait déjà entendu chanter durant les Retrouvailles. Il s'était déjà retourné pour partir lorsqu'il entendit quelque chose de si beau qu'il s'arrêta pour tendre l'oreille. Le chasseur ne put s'empêcher d'approcher ce chant si merveilleux. Il n'avait jamais été très attiré par les femmes, mais son coeur cogna si fort qu'il se mit à tousser. L'Imakandie, qui semblait d'âge similaire, se retourna et s'approcha.
"Tu vas bien ?" Dit-elle.
"Je... Je... Enfin... Oui, oui... Tu... Euh... Tu as une jolie voix !"
Elle fronça un sourcil, le prenant pour un demeuré. Mais sa candeur la fit sourire. "Merci. Tu es venu livrer la viande ?"
Il fut tout d'abord surpris, mais il se rappela que tout les clans avaient un tatouage, comment avait-il pu oublier ?
"Oui oui, c'est exact... Et toi tu es une Jumgmi... Enfin... Je veux dire, tu es... Tu ressemble à une oeuvre d'art..." Il se sentit idiot, il voulut disparaître sous terre et ne plus jamais en sortir. Il entendit des rires, les plus jeunes écoutaient leur conversation.
"Les chasseurs sont tous comme ça ou tu es une exception ? Hey mais attend, tu serais pas Dialak ?"
"C'est... Mon nom en effet... Comment tu sais ?"
"On m'a souvent parlé d'un Imakandi-pâle qui avait rejoint le clan des chasseurs, et puis je t'avais déjà vu durant les Retrouvailles, à ce qu'il parait tu es un excellent chasseur."
"Je... C'est gentil... Je... Et t... Et toi, tu es ?" Il ne comprenait pas pourquoi sa langue ne répondait plus à sa pensée. C'est comme si il sentait la peur pour la première fois.
"Keyla."
Son prénom, son visage, son sourire, ses yeux, sa voix, tout chez cette inconnue était incroyablement beau. Le chasseur leva les yeux au ciel. Il devait partir avant la tombée de la nuit.
"Je... Dois y aller..."
"Je comprend... Bon voyage !" Elle sourit, mais quelque chose dans son regard le poussa à continuer de parler avec elle.
"Je reviens la semaine prochaine, tu seras là ?"
"Comme tous les jours, mais je t'attendrais, histoire de te voir béguéyer."
Le chasseur se retourna et se mit à courir comme à l'aller... Mais cette fois-ci, il se sentait léger, et ca n'avait rien à voir avec le colis débarrassé.
[A suivre...]
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Dialak approchait de Clantor, il n'avait jamais vu de villes de toute sa vie. C'était grand et pourtant si petit, il n'y avait aucun endroit où courir ou pour admirer l'horizon. L'horizon n'était fait que de pierres taillées et d'arbres coupés en rectangles pour les soutenir. Il renifla profondément dans un chapeau, celui de l'humain qui avait fait un livre sur les Imakandis, il y a des décennies, alors qu'il n'était même pas né. Fuyant les regards des passants, il frappa à une porte, où l'odeur était plus forte, la trace était intense. Il se serait attendu aux descendants du mage, mais celui qui lui ouvrit était le mage en question, il correspondait trop aux descriptions que lui avait donné sa mère pour ne pas être cet homme. Pourtant, il y avait une légère effluve qui le mettait mal à l'aise, lui rappelant les insectes géants qu'il avait chassé.
"Un... Tu es un Imakandi !" Dit le vieillard en toge mauve qui posa son poing sur son torse, à la manière de la tribu. "Entre vite ! Tu as du faire un long voyage !"
Dialak lui rendit son salut, très étonné qu'il se souvienne de leurs coutumes. Il entra à sa demande, ou plutôt à ses signes pour l'inviter à entrer et frissonna. Le vieillard se frappa le front et lui pointa une table sous un arbre dans le jardin. Le mage s'installa en face de lui sur un tabouret en bois. Il se gratta la tête et se mit à parler en Imakandi. Il tentait de se souvenir... Et il réussit.
"Comment t'appelles-tu ?"
"Dialak Shon Agisha-Imakandi."
"Un chasseur ! Mais... Que fais-tu ici ?"
L'invité ne dit mot, préférant montrer son collier de dents, d'un regard, il se fit comprendre.
"Je vois... Je te souhaite bon courage... Comment se porte la tribu ?"
"Ils vont bien, rien n'a trop changé, sinon que deux générations ont passées. C'est le shaman Wazy qui m'a donné ça pour vous retrouver." Il lui tendit le chapeau de paille, bien que très endommagé par le temps.
"Oh, merci... Bien que je porte plus ce genre de choses depuis... Longtemps... C'est quand même incroyable... Oh attend ! J'aimerais te présenter ma nièce !"
Comme par enchantement, en fait par télépathie. Une magnifique jeune femme aux yeux brillants approcha et s'installa en faisant un petit geste de la main, déposant au passage un plateau avec trois tasses, une bouilloire remplie de thé et des petits gâteaux. L'Imakandi avait l'impression d'être un monstre de foire, mais les traductions femme-vieillard et Imakandi-vieillard lui assurèrent qu'elle était curieuse et enchantée de le rencontrer. La conversation suivit son cours, ils lui apprirent quelques phrases de commodités et discutèrent de la vie à Zaerod. De son coté, Dialak partagea des histoires de la tribu et prouva à la jeune femme que son oncle ne mentait pas en ce qui concernait leurs techniques de chant.
"Alors, Shany, satisfaite ?"
"C'est tout de même incroyable... D'ailleurs, tu ne pense pas qu'il lui faudrait... ?"
"Oui, tu as raison, je reviens dans un instant."
Le vieillard se leva et rentra. Vous avez déjà passé un moment où vous rencontrez une parfaite inconnue et vous ne savez pas quoi lui dire ? C'est ce qui se passa, et pour cause, ils ne parlaient pas la même langue, enfin, c'est ce qu'il croyait. Shany se gratta la tête et se mit à parler en Imakandi.
"Mais... Je croyais que vous..."
"Oh, ça c'est parce qu'il n'aime pas que je lise ses livres, il dit que je ne devrais pas prendre celui qui les a écrit pour celui qui vit aujourd'hui..."
"Je ne comprend pas..."
"Il n'y a rien à comprendre, sous ses traits marqués par le temps, il a bien changé au fond... Mais il ne peut nier qu'il écrit toujours aussi bien..." Elle soupira... "Vous avez de la famille ?"
"J'ai une femme qui s'appelle Keyla, une artiste accomplie, et deux charmants enfants, Arhon et Diwina..."
"Ils vous manquent, vos pensées sont trop audibles. Pourquoi vouloir chasser quelque chose alors que vous aviez tout pour être heureux ?"
"Je... L'ignore..." Il baissa les yeux, il avait sous-estimé la nièce du mage, visiblement capable de lire dans les pensées...
"Je vous souhaite de rapidement trouver ce pourquoi vous êtes là..."
Le vieillard revint avec deux livres, coupant court à leur discussion, le premier était un abécédaire pour apprendre aux Imakandis à lire leur propre langue (ils n'écrivaient jamais.), le second était un dictionnaire Langue-Commune-Imakandi. L'Agisha le remercia en s'inclinant légèrement. Quelques heures de longue discussion laissèrent place à la nuit. Les hôtes invitèrent Dialak à rester autant de temps qu'il le souhaitait, mais il ne resta qu'une nuit. Il recroisa Shany au réveil, qui prenait son petit déjeuner.
"Shany ? Vous pourriez remercier Armed de ma part ?"
"Qui ? Ah ! En fait, c'est son nom d'auteur, Armed Meran Ost Kiram, il l'a fait à partir de son vrai nom... Amok..."
"Je vois, merci pour tout, j'espère vous revoir un jour dans la forêt... Je ne supporte pas la ville, il me faut de l'espace..."
"Je comprend, nous nous reverrons bientôt, ne vous inquiétez pas !"
Elle lui adressa un sourire qui lui rappela Keyla et s'en alla après l'avoir salué convenablement en langue commune. Enfin il put retrouver la tranquillité de la forêt. Et le frisson de la chasse !
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Dialak rentra assez vite à son clan, sa mère était en train de vider une proie fraîchement tuée.
"Maman ? C’est quoi être amoureux ?"
"Tu as de ces questions des fois Didi’ !" répondit-elle sans se retourner. "Eh bien, ton père dirait que c’est quelque chose qui se construit peu à peu, de mon point de vue ce serait plutôt quelque chose qui se gagne, comme la meilleure chasse de ta vie." Elle s’arrêta de dépecer quelques instants. "Je la connais ?"
"C’est une Jumgmi que je vois toutes les semaines quand je suis en livraison. Elle s’appelle Keyla…" Dialak était stressé, désemparé, il n’avait jamais rien pu lui cacher.
"Keyla, Keyla" dit-elle en écho… "Ah, la fille de Gonma et Lushia ! Ce sont de bons cueilleurs, j’étais chez les shamans avec eux et ton père. Elle doit avoir le même âge que toi, tu ne te souviens pas d’elle chez nos Anciens ? Ah oui, tu séchais pour aller courir après les gazelles… Au moins ton père a pu t’apprendre à fabriquer des choses... Toujours une lacune en moins..."
"Oui… Et puis je n’aurais jamais pu rêver meilleure prof’ de chasse que toi… Malgré le respect que je porte aux Anciens."
Sa mère sourit à ce compliment-pirouette pour faire passer le souvenir de son absentéisme. Au fond, il était devenu un excellent chasseur, le passé importait peu.
"Pour en revenir à ton histoire. Je te laisse le choix, mais ne fais rien que tu pourrais regretter un jour… Et puis, si tu me fais de beaux petits-enfants avec elle…"
"Maman !" rugit-il.
"C’est la vie Didi’, tu ne peux y couper. J’étais comme toi à ton âge, mais quand je vois ce que toi et ton frère Kohr êtes devenus. Je me dis que j’avais tort de penser ainsi."
"Mais, je ne sais même pas ce qu’elle pense de moi… Je balbutie comme un idiot à sa vue, je n’ai plus le contrôle…"
"Dialak !" Elle posa son silex et se retourna, dévoilant son visage, un œil barré par une cicatrice "C’est une chasse ! Si tu as peur et que tu doutes de toi ça ne pourra que mal aller ! Tu vas revoir cette fille la semaine prochaine et tu me feras le plaisir de ne plus faire l’enfant !"
"Mais…" Il tremblait presque, mais de quoi aurait-il eu l’air devant sa mère lui faisait la morale sur sa couardise ? "La semaine prochaine, c’est là que comment les Retrouvailles…"
"Ah oui ! Encore mieux, tu la verras tous les jours ! Aller, viens m’aider Didi, ce corniaud a la peau dure !" Elle tira sur un cuissot à demi arraché, on entendit un craquement affreux.
"Oh non, encore du bison ! Tu pourrais pas chasser du snork pour changer ?"
"Eh bien, chasse le toi-même la prochaine… Dialak ?"
Elle se retourna, il avait disparu, ainsi que la lance et la machette de la chasseuse… Elle sourit et tonna.
"Bonne chasse, fils !"
Pour toute réponse, elle eut droit au rugissement de chasse de son fils, l’Imakandi-pâle.
"Maman ? C’est quoi être amoureux ?"
"Tu as de ces questions des fois Didi’ !" répondit-elle sans se retourner. "Eh bien, ton père dirait que c’est quelque chose qui se construit peu à peu, de mon point de vue ce serait plutôt quelque chose qui se gagne, comme la meilleure chasse de ta vie." Elle s’arrêta de dépecer quelques instants. "Je la connais ?"
"C’est une Jumgmi que je vois toutes les semaines quand je suis en livraison. Elle s’appelle Keyla…" Dialak était stressé, désemparé, il n’avait jamais rien pu lui cacher.
"Keyla, Keyla" dit-elle en écho… "Ah, la fille de Gonma et Lushia ! Ce sont de bons cueilleurs, j’étais chez les shamans avec eux et ton père. Elle doit avoir le même âge que toi, tu ne te souviens pas d’elle chez nos Anciens ? Ah oui, tu séchais pour aller courir après les gazelles… Au moins ton père a pu t’apprendre à fabriquer des choses... Toujours une lacune en moins..."
"Oui… Et puis je n’aurais jamais pu rêver meilleure prof’ de chasse que toi… Malgré le respect que je porte aux Anciens."
Sa mère sourit à ce compliment-pirouette pour faire passer le souvenir de son absentéisme. Au fond, il était devenu un excellent chasseur, le passé importait peu.
"Pour en revenir à ton histoire. Je te laisse le choix, mais ne fais rien que tu pourrais regretter un jour… Et puis, si tu me fais de beaux petits-enfants avec elle…"
"Maman !" rugit-il.
"C’est la vie Didi’, tu ne peux y couper. J’étais comme toi à ton âge, mais quand je vois ce que toi et ton frère Kohr êtes devenus. Je me dis que j’avais tort de penser ainsi."
"Mais, je ne sais même pas ce qu’elle pense de moi… Je balbutie comme un idiot à sa vue, je n’ai plus le contrôle…"
"Dialak !" Elle posa son silex et se retourna, dévoilant son visage, un œil barré par une cicatrice "C’est une chasse ! Si tu as peur et que tu doutes de toi ça ne pourra que mal aller ! Tu vas revoir cette fille la semaine prochaine et tu me feras le plaisir de ne plus faire l’enfant !"
"Mais…" Il tremblait presque, mais de quoi aurait-il eu l’air devant sa mère lui faisait la morale sur sa couardise ? "La semaine prochaine, c’est là que comment les Retrouvailles…"
"Ah oui ! Encore mieux, tu la verras tous les jours ! Aller, viens m’aider Didi, ce corniaud a la peau dure !" Elle tira sur un cuissot à demi arraché, on entendit un craquement affreux.
"Oh non, encore du bison ! Tu pourrais pas chasser du snork pour changer ?"
"Eh bien, chasse le toi-même la prochaine… Dialak ?"
Elle se retourna, il avait disparu, ainsi que la lance et la machette de la chasseuse… Elle sourit et tonna.
"Bonne chasse, fils !"
Pour toute réponse, elle eut droit au rugissement de chasse de son fils, l’Imakandi-pâle.
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Dialak n'a jamais été quelqu'un de colérique, bien au contraire, bien qu'on lui prête des traits de sauvage du au caractère tribal de sa race et son apparence animale... Les Agishas cultivent la patience, élément essentiel à la chasse, certaines proies ne se laissent pas facilement attraper, une traque peut parfois durer pendant plusieurs jours. Pourtant, après son départ, quelque chose s'est mit à germer en lui, comme un goût amer, une désagréable impression qui ne pouvait se guérir que par la mise à mort d'une bête.
Un jour, alors qu'il préparait un cerf sur une broche, il se fit attaquer par une meute de loups rendus à moitié fous par la faim. Dialak dégaina sa machette, mais il ne parvint pas à se concentrer comme il le fit d'habitude, laissant d'horribles failles dans sa garde qui lui valurent plusieurs morsures et griffures sur les jambes. Au fur et à mesure que la douleur augmentait, il sentit pour la toute première fois une émotion dévorante, brulante. L'Imakandi ne se contrôlait plus, sa machette sembla devenir une extension de son propre corps qui découpa inlassablement les loups, répandant leur sang chaud sur les arbres des environs, ses griffes d'une simple pression brisèrent des cous, ses javelots clouèrent plusieurs animaux sur des arbres. Très vite, les assaillants se mirent à décamper, en temps normal, il les aurait laisser filer, mais ce ne fut pas le cas... Il se mit à leur poursuite en poussant des rugissements qui firent s'envoler des oiseaux à plus d'un kilomètre à la ronde. Dès que le dernier loup fut abattu, il taillada impitoyablement sa carcasse, répandant ses chairs comme un millier de petites paillettes rouges décorant le vert de ce lieu naguère si paisible.
Dès qu'il revint à lui, il se mit à tousser, ayant forcé l'effort comme jamais, ses poumons semblaient avoir été déchirés. Dialak observa son oeuvre, suivant le parcours de charognards massacrés pour rejoindre son campement. Il n'arrivait pas à croire que ce fut de ses mains qu'une telle démonstration de cruauté se produisit... Une fois rentré, il constata en plus d'un cerf carbonisé qu'il aurait un nouvel ennemi dans sa quête... La rage de tout un être privé de sa famille... Il était devenu son nouvel ennemi.
Un jour, alors qu'il préparait un cerf sur une broche, il se fit attaquer par une meute de loups rendus à moitié fous par la faim. Dialak dégaina sa machette, mais il ne parvint pas à se concentrer comme il le fit d'habitude, laissant d'horribles failles dans sa garde qui lui valurent plusieurs morsures et griffures sur les jambes. Au fur et à mesure que la douleur augmentait, il sentit pour la toute première fois une émotion dévorante, brulante. L'Imakandi ne se contrôlait plus, sa machette sembla devenir une extension de son propre corps qui découpa inlassablement les loups, répandant leur sang chaud sur les arbres des environs, ses griffes d'une simple pression brisèrent des cous, ses javelots clouèrent plusieurs animaux sur des arbres. Très vite, les assaillants se mirent à décamper, en temps normal, il les aurait laisser filer, mais ce ne fut pas le cas... Il se mit à leur poursuite en poussant des rugissements qui firent s'envoler des oiseaux à plus d'un kilomètre à la ronde. Dès que le dernier loup fut abattu, il taillada impitoyablement sa carcasse, répandant ses chairs comme un millier de petites paillettes rouges décorant le vert de ce lieu naguère si paisible.
Dès qu'il revint à lui, il se mit à tousser, ayant forcé l'effort comme jamais, ses poumons semblaient avoir été déchirés. Dialak observa son oeuvre, suivant le parcours de charognards massacrés pour rejoindre son campement. Il n'arrivait pas à croire que ce fut de ses mains qu'une telle démonstration de cruauté se produisit... Une fois rentré, il constata en plus d'un cerf carbonisé qu'il aurait un nouvel ennemi dans sa quête... La rage de tout un être privé de sa famille... Il était devenu son nouvel ennemi.
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Personnage terminé.
Fin en prévision.
Fin en prévision.
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Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
ouaw et bien c'est juste excellent ! franchement j'adore le personnage
bon boulot ^^
bon boulot ^^
yellowhub- Maître
Re: Dialak Shon Agisha-Imakandi
Bordel de merde.
Je n'ai pas décroché une seule seconde. En relisant tout depuis le début j'ai une fois de plus ressenti tout le génie de ton style. L'histoire est fabuleuse, le personnage magique !
Il y a deux ou trois coquilles (par plus !) et une mauvaise formulation. Le reste est absolument parfait (du point de vue de la langue et de ma connaissance de celle-ci).
J'ai adoré et j'ai eu pas mal d'émotion en revoyant notre Shany pendant ces quelques lignes... :') Tant de souvenirs.
Je n'ai pas décroché une seule seconde. En relisant tout depuis le début j'ai une fois de plus ressenti tout le génie de ton style. L'histoire est fabuleuse, le personnage magique !
Il y a deux ou trois coquilles (par plus !) et une mauvaise formulation. Le reste est absolument parfait (du point de vue de la langue et de ma connaissance de celle-ci).
J'ai adoré et j'ai eu pas mal d'émotion en revoyant notre Shany pendant ces quelques lignes... :') Tant de souvenirs.
Jolebo- Fondateur
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Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
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