L'arrivée de Wonka

[Wonka]

Le village était alors paisible et silencieux, quand je sortis de l'auberge, un sourire collé au lèvres.
"Une autre soirée ensanglantée ?" Rien qu'à penser au milles horreurs que je pourrait faire subir à de pauvres innocents, mon visage s'éclaire de plaisirs. Mais ma gorge se noue soudain, un étrange malaise m'envahit. Plus loin, des chien aboient et des chats miaulent stupidement. Des oiseaux s'envolent au loin et s'élancent en désordre dans les airs. Un vent rageux me fait face. Je ne sourit plus, quelque chose se prépare et m'effraie.
Puis tout redevient plus étrangement encore, calme. Un frisson me parcours et mes membres se tendent, je ne peux plus bouger.
C'est là que tout commence. Un bruit lointain résonne à mes oreilles, il se rapproche à toute vitesse. Le sol se met à trembler, faiblement d'abord, avec acharnement ensuite. N'ayant rien pour me rattraper je tombe et me relève en quelques secondes. A peine suis-je à nouveau debout, que d'immenses crevasses percent le sol de terre. Je bondis pour ne pas tomber. J'ai la chance que n'a pas le garçon quelques mètres plus loin. Il tombe dans l'abîme dans un hurlement aigu. La souffrance ne me fait pas sourir pour une fois. Je m'élance au ras des murs pour me protégée. Mauvaise idée. Des pans de murs s'effondrent tout autour et j'ai à peine le temps de me jeter dans une ruelle. Je cours comme j'ai couru étant enfant, fuyant mon père. Je débouche dans une autre rue. Mais tout semblent s'être arrêter. Des cadavres déchirés s'offrent à moi et les cris larmoyants de quelconques survivants me parviennent. La désolation pour une fois, me désole. Quel étrange sentiment. Je reprends mes esprits. Ces gens sont morts dans un bain de sang mais je n'ai pas être touchée par leur disparition. 
Je constate seulement, que je suis tombée à genoux devant ce désastre. Je me relève péniblement et ressent une horrible douleur dans le flanc gauche. Une fenêtre à dut exploser sur mon chemin, dans ma course effrénée, car des débris de verres se sont plantés dans ma chair. Je les laisse là et avance dans la rue. Quitter un si charmant village... Pour une soirée ensanglantée, j'ai été servie.
Je quitte le village avec la même idée qu'autre fois. Devenir invincible et me venger de mon père. Rien de tout cela n'as d'impotance. Je suis plus forte d'avoir vécu cette horreur. 
Je quitte la ville en marchand, les mains posées sur mes deux haches, mon sourire revient sur mes lèvres. Je soignerai mes blessures quand j'aurai dormit...