Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
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Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
L'âme
Nom : Azeikan
Prénom : Saa
Surnom : La pieuse, Mashia'h ou encore Marbre
Race : Antropomorphe Mante-Religieuse
Âge : 22/23 ans
Classe : Mashia'h (Envoyé d'Adonaï)
La chaire
Un monstre, voilà ce que l'on a toujours dit d'elle dans le grand désert. Une peau plus blanche que l'ivoir, trois yeux de couleurs claire, et toutes ces tâches sur son corps...
Mais sortons des carcans de la religions, faisons un pas en arrière, prenons du recul. Affirmer que Saa est belle serait une pure preuve d'égocentrisme. Alors nous nous contenterons de lister ses traits.
Un corps fin, maigre, fragile. Des bras minces, des jambes frêles, des hanches étroites. Saa n'a jamais été, et ne serra jamais, faite pour porter la vie, que se soit sur ses épaules ou dans son ventre. Mais la nature l'a gâtée tout autrement, en lui donnant une grâce, une voluptée, qui fait vibrer chacun de ses mouvements, de ses pas. Malheureusement, elle cache la plupart du temps cet atout sous un lourd voile rouge -dont il faut noter la qualité- pour que les rayons du soleil ne lui brûlent pas le dos comme les lacérations d'un fouet incandescent. D'ailleurs, son corps a déjà connu de telles blessures, et sa peau est marquée de nombreuses cicatrices, légères mais présentes, dont une marque similaire à celles faites sur les troupeaux, appliquée au fer rouge sur sa nuque. On peut noter ses bras, qui sont au nombre de quatre. Deux dotés de mains aux longs doigts et aux mouvements délicats, et deux autres de lames similaires à celles des mantes religieuses. Ses deux paires de poignets sont marqués de cicatrices, dues aux liens de corde ou de fer qu'elle a porté pendant une large période de sa vie.
Passons au visage sans plus de transition. Cet organe, qui doit tant vous intéresser et vous intriguer, saurait sûrement vous repousser. Trois immenses yeux en amande, deux d'un rose pâle, le dernier légèrement bleuté. Des pupilles minuscules au milieu d'iris disproportionnés. Sont-ce des traits de maquillage qui encadrent si bien et avec autant de goût ces escarboucles ? Pas le moins du monde. Pas un artifice ne vient entacher son épiderme pur, excepté le safran avec lequel elle peint des arabesques sur ses mains, sa taille, son visage lors de ses prières. Ses traits sont tout à fait naturels, et sont la plus grande fierté de la pieuse.
L'esprit
La pieuse. Bonne manière de passer de la chaire à l'esprit. Saa est habitée d'une immense et profonde foi en Adonaï, ou Hashem, un dieu mystérieux, qui n'a pas de nom et pourtant en porte des dizaines. Mais même si elle est effacée la plupart du temps, pliant l'échine sous sa cape ocre, lorsqu'elle la retire, elle peut montrer une vivacité, une joie et une posture presque royale. C'est affichant un sourire franc, emplie de la liberté d'un oiseau, qu'elle déploie ses ailes, dance et virevolte.
Tout son être est à cette image, à double vue, à double tranchant.
D'un côté, elle est silencieuse, posée et effacée.
De l'autre, elle rit, bouge et s'affiche de joailleries, de tissus colorés et d'or.
Mais quoi qu'il arrive, chacun de ses mouvements, chacune de ses paroles, chacune de ses habitudes est habitée par la foi. Une foi inébranlable, qu'elle a trahie à de nombreuses reprises mais n'a jamais oubliée.
L'histoire
Les forces :
Dire que Saa peut produire des miracles serait une abérration. Quels que soit ses "pouvoirs" ils ne sont ordonnés que par Hashem. Elle ne sert que de relais à sa parole, à sa force, et les fléaux destructeurs qu'elle peut abattre sur le monde, elle ne choisit pas le moins du monde quand les lâcher. Dans toute sa vie, seuls deux fléaux ont fait leur apparition : l'eau des rivières changées en sang et la marrée de sauterelles, mais il en existe huit autres :
- La pluie de grenouille
- La poussière/le sable transformée en moustiques
- L'apparition de nuées de taons
- La mort du bétail
- La peste bubonique
- La tempête de grêle/neige
- La nuit en plein jour
- La mort des premiers-nés
Chacun de ces fléaux est destructeur et même un dieu aurait du mal à arrêter la volonté de Hashem. Cependant, la contrepartie est que celui-ci n'agira de manière aussi violente que si c'est réellement nécessaire. Il se contentera, le reste du temps, de pousser le destin à protéger son messie. En lui envoyant des marchands alors qu'elle meurt dans le désert, en lui confiant un garde du corps presque invincible, en lui donnant le plus de chance possible. Mais Hashem voudra aussi lui opposer des difficultés pour tester sa foi, ainsi il la fit naître albinos, ce qui pousse le soleil à lui brûler la peau.
Dans les savoirs, on peut trouver nombre de choses peu communes que son séjour dans le harem d'Aruc Ivec lui a appris. Mais on peut aussi y trouver l'art d'habiller, de coiffer, de maquiller et de prier, qu'il s'agisse d'elle ou des autres. Elle sait aussi chanter et danser, ainsi que de se servir d'une dague pour se protéger contre un ennemi seul et d'une force normale, au cas où. Mais en règle générale, Ehmyt sera là pour couper en deux quiconque osera la menacer.
Le narrateur :
Le narrateur ? C'est moi, celui qui raconte les histoires de Saa et de ceux qui l'entourent. Je suis âgé déjà de seize ans, je suis fan autant de la science-fiction que de l'heroic fantasy, j'assure que les FPS ça se joue sur PC et j'aime les maths.
Beaucoup disent que je suis geek, mais je considère que je n'ai pas suffisamment de culture cinématographique, vidéo-ludique ou littéraire pour l'affirmer. Par exemple, je n'ai pas vu la série Star-Trek, j'ai vu qu'un seul Retour Vers le Futur, je n'ai pas lu nombre de livres incontournables et je passe pas mal de mes tares. Cependant, j'ai la bienséance de faire un minimum de recherches quand je veux faire un personnage très axé (généralement biblique) donc j'en tire une petite culture, dont je pense pouvoir être fier.
Si vous voulez savoir quoi que se soit d'autre sur moi, il vous suffira de réussir à m'attraper sur la CB, ou alors m'envoyer un message privé ou encore répondre à ce topic. Voilà, j'espère que la lecture vous a plu, personnellement, mes propres écrits ne m'enchantent pas plus que ça...bon, j'imagine que c'est pas trop trop grave, je postule pas non plus pour devenir écrivain, ça reste du divertissement...
Bon, faut vraiment que j'arrête d'écrire, là, du coup je vous dit salut et j'espère vous voir vite en jeu !
Nom : Azeikan
Prénom : Saa
Surnom : La pieuse, Mashia'h ou encore Marbre
Race : Antropomorphe Mante-Religieuse
Âge : 22/23 ans
Classe : Mashia'h (Envoyé d'Adonaï)
La chaire
Un monstre, voilà ce que l'on a toujours dit d'elle dans le grand désert. Une peau plus blanche que l'ivoir, trois yeux de couleurs claire, et toutes ces tâches sur son corps...
Mais sortons des carcans de la religions, faisons un pas en arrière, prenons du recul. Affirmer que Saa est belle serait une pure preuve d'égocentrisme. Alors nous nous contenterons de lister ses traits.
Un corps fin, maigre, fragile. Des bras minces, des jambes frêles, des hanches étroites. Saa n'a jamais été, et ne serra jamais, faite pour porter la vie, que se soit sur ses épaules ou dans son ventre. Mais la nature l'a gâtée tout autrement, en lui donnant une grâce, une voluptée, qui fait vibrer chacun de ses mouvements, de ses pas. Malheureusement, elle cache la plupart du temps cet atout sous un lourd voile rouge -dont il faut noter la qualité- pour que les rayons du soleil ne lui brûlent pas le dos comme les lacérations d'un fouet incandescent. D'ailleurs, son corps a déjà connu de telles blessures, et sa peau est marquée de nombreuses cicatrices, légères mais présentes, dont une marque similaire à celles faites sur les troupeaux, appliquée au fer rouge sur sa nuque. On peut noter ses bras, qui sont au nombre de quatre. Deux dotés de mains aux longs doigts et aux mouvements délicats, et deux autres de lames similaires à celles des mantes religieuses. Ses deux paires de poignets sont marqués de cicatrices, dues aux liens de corde ou de fer qu'elle a porté pendant une large période de sa vie.
Passons au visage sans plus de transition. Cet organe, qui doit tant vous intéresser et vous intriguer, saurait sûrement vous repousser. Trois immenses yeux en amande, deux d'un rose pâle, le dernier légèrement bleuté. Des pupilles minuscules au milieu d'iris disproportionnés. Sont-ce des traits de maquillage qui encadrent si bien et avec autant de goût ces escarboucles ? Pas le moins du monde. Pas un artifice ne vient entacher son épiderme pur, excepté le safran avec lequel elle peint des arabesques sur ses mains, sa taille, son visage lors de ses prières. Ses traits sont tout à fait naturels, et sont la plus grande fierté de la pieuse.
L'esprit
La pieuse. Bonne manière de passer de la chaire à l'esprit. Saa est habitée d'une immense et profonde foi en Adonaï, ou Hashem, un dieu mystérieux, qui n'a pas de nom et pourtant en porte des dizaines. Mais même si elle est effacée la plupart du temps, pliant l'échine sous sa cape ocre, lorsqu'elle la retire, elle peut montrer une vivacité, une joie et une posture presque royale. C'est affichant un sourire franc, emplie de la liberté d'un oiseau, qu'elle déploie ses ailes, dance et virevolte.
Tout son être est à cette image, à double vue, à double tranchant.
D'un côté, elle est silencieuse, posée et effacée.
De l'autre, elle rit, bouge et s'affiche de joailleries, de tissus colorés et d'or.
Mais quoi qu'il arrive, chacun de ses mouvements, chacune de ses paroles, chacune de ses habitudes est habitée par la foi. Une foi inébranlable, qu'elle a trahie à de nombreuses reprises mais n'a jamais oubliée.
L'histoire
- Version longue (en cours):
"Cette chose n'est pas mon enfant !"
Le premier souvenir de Saa. Son père qui, voyant sa peau pâle, ses trois yeux et ses tâches violettes comme celles d'un malade, la renia. Fruit du mal, d'inceste ou d'adultère, ainsi était la malédiction des albinos. Ils brûlent au soleil, n'est-ce pas une marque de malfaisance ? Hashem ne voulait pas d'eux. Hashem les avait abandonné avant même leur venue au monde.
La vie de Saa fut à l'image de sa naissance : pleine de colère, de haine, et de solitude. Sa mère la ceint d'un voile rouge, portant de magnifiques fils d'or. Une étoffe très chère, très légère, très souple. Elle affirma à sa fille qu'elle avait demandé à Hashem que tant qu'elle le porterait, rien ne pourrait lui arriver de mauvais.
Hashem. Rien que ce nom faisait naître des étoiles dans les yeux de la petite fille. Depuis son plus jeune âge, elle esquinta ses genoux à le prier. Au fil du temps, elle mit en place des petits rituels personnels, comme se teindre la peau au safran ou s'entourer de bougies. Hashem ne voulait pas que l'on se cache derrière un voile lorsqu'on l'évoquait. Alors Saa retirait celui-ci de ses épaules et s'en entourait les hanches, profitant de l'obscurité de leur petite maison de grès pour convenir aux lois divines. Sa mère, Samaisa, vendait quelques babioles au marché aux puces, mendiait un peu et faisait de courts travaux. Elles n'avaient pas grand chose, mais elles s'avaient l'une et l'autre, et cela leur suffisait.
Le jour qui marqua son passage à sa dix-septième année, Samaisa offrit des bijoux en or à sa fille. C'était toutes leurs économies, mais elle considérait qu'il fallait au moins ça pour témoigner de l'amour qu'elle portait à Saa. Les joiallieries firent rouler des larmes de joie sur les joues tachetées de la jeune mante.
Elle aurait pu vivre de cette manière, accompagnée par l'amour incommensurable de sa mère, cachée dans leur maison en chaume, à prier matin et soir.
Si Hashem en avait décidé ainsi.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Peu de temps après que sa mère ne lui offre ses dorures, le seigneur Aruc Ivec, possesseur de l'oasis qui fournissait la ville en eau, envoya une invitation à toutes les jeunes filles et jeunes hommes des environs à un grand bal en l'honneur de son fils. Saa sauta sur l'occasion pour pouvoir enfin se dégourdir les jambes, assurée que sa pâleur serait considérée comme une marque de beauté.
"Et tu n'oublie pas de te voiler si tu es exposée au soleil, d'accord ?
- Tout se passera bien, je te le promet. Je reviens demain matin, je n'aurais pas même le temps de te manquer."
Et c'est d'une démarche sûre que la jeune mante s'éloigna, sa cape rouge couvrant tout son corps. Son image devint silhouette, puis simple forme, avant de disparaître. Elle était partie, et elle ne reviendrait que bien longtemps plus tard. Bien trop longtemps.
Lorsqu'elle posa le pied dans la cour du palais du seigneur de l'oasis, il faisait déjà suffisamment sombre pour qu'elle puisse laisser tomber son voile. Mais, voulait un peu jouer sur l'aura de mystère qui l'entourait, elle le laissa sur sa tête. Elle garda son troisième œil fermé, et permit aux deux autres fureter sur tous les éclats de couleur qui l'entouraient. Chaque chatoiement chromatique accrocha ses minuscules prunelles, avait qu'il ne vole vers un autre point coloré. Il y avait ici des jeunes filles magnifiques, habillées mille fois plus richement qu'elle. Elle joignit les mains et fit une prière, avant de retirer sa capuche, avant d'agiter sa chevelure blonde, presque aussi blanche que sa peau. Elle ressemblait à un trait de craie au milieu d'un tableau noir. Une voix rauque, mielleuse et pleine d'assurance s'éleva dans son dos.
"Qu'avons-nous là ? Ce n'est pas tous les jours qu'on me donne l'occasion de voir une pierre précieuse d'une telle valeur..."
Avant même de se retourner, Saa savait à qui elle avait à faire. Elle baissa légèrement la tête, un sourire se dessinant sur son visage. Elle finit par regarder sur le côté, répondant sans réellement observer son interlocuteur.
"Seigneur Ivec, je présumes ?"
Elle fit glisser ses pupilles vers l'oiseau, avant de totalement lui faire face. Il était habillé comme un roi, portait de l'or sur ses serres, ses poignets et son bec. Celui-ci afficha un sourire avant d'acquiescer.
"Me permettriez-vous de vous débarrasser ?"
Saa accepta la proposition et se retourna, le laissant retirer son voile. Dessous, elle était habillée de la même manière que lorsqu'elle priait, mais elle avait soigné ses vêtements de manière à être la plus ravissante possible. Elle agita légèrement les ailes et s'étira. Puis elle se mit à nouveau face à son seigneur et fit une grande révérence en lui tendant la main. Celui-ci se gratta le menton avant d'accepter l'invitation. Il dansèrent ensemble longtemps. Du fils, Saa n'en vit rien, mais elle put parler et apprendre à apprécier le père. Alors qu'elle ferma les yeux, l'esprit embué par l'alcool, elle ne sentit pas les cordes écorcher ses poignets, les chaînes s'enrouler autour de son cou, et la captivité se refermer sur elle comme un piège à ours acéré.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Huit-cent était allongée sur le ventre sur le lit de paille. Saa était assise contre le mur, jute à cotée, les mains jointes et le regard tournée vers le plafond. Leurs chevilles gauche étaient attachées par une chaîne de trois ou quatre mètres. Ainsi en avait décidé Aruc. Attacher ses deux acquisitions favorites ensemble.
Parce que si le seigneur Ivec possédait des montagne d'or, il était aussi friand d'un tout autre type de richesse. Plus chaude, palpitante, vivante. De la chaire.je De la chaire féminine. Aruc possédait également un harem fermement gardé, à peine caché à l'intérieur de son palais. Une bonne centaine de jeunes femmes, de jeunes filles. Il ne se contentait pas de leur arracher leur liberté, il leur enlevait aussi leur identité. Il leur prenait leur nom et le remplaçait par un titre. Huit-cent était une anthropomorphe papillon aux ailes brisées. Huit-cent était le prix auquel il l'acheta.
"Marbre...pourquoi tu fais ça ?"
Saa leva les yeux vers sa camarade. Huit-cent avait oublié son prénom depuis des années, elle avait abandonné sa liberté et était à présent l'une des plus dociles du harem. Elle leva une main vers les cheveux de la mante et souleva une mèche blonde, l'air absent, comme si elle avait oublié sa première question.
"Il faudrait que je m'occupe un peu de toi..."
Saa se mit sur les genoux et écarta les cheveux qui tombaient sur les yeux de celle avec laquelle elle partageait sa chaîne pour déposer un baiser sur son front. Un geste de tendresse et de profonde amitié mêlées. Elles partageaient tout, de leur chaînes aux punitions que leur infligeait Aruc, en passant par ses désirs les plus fous.
"Dors, Huit-cent."
La papillonne se mit sur le dos et posa les mains sur son ventre. Saa se remit en place et recommença à murmurer des prières. Après un long silence, Huit-cent parla à nouveau, caressant nerveusement son estomac.
"Qui est-ce que tu prie ?
- Adonaï."
La papillonne fronça les sourcils puis répondit d'un air d'incompréhension. Penchant la tête en arrière pour regarder la pieuse.
"Pas Hashem ?
- Il porte beaucoup de noms, tu sais.
- Ah..."
Huit-cent se tut. Saa ferma les yeux, assurée que sa camarade avait enfin décider de s'endormir. Mais alors qu'elle se remettait à prier, la voix de l'esclave s'éleva à nouveau.
"Marbre ?
- Quoi ?
- Tu...tu peux prier pour que se soit une fille ?"
Saa observa les barreaux qui verrouillaient leur cellule, les blessures qu'elles portaient toutes les deux au ventre, à la poitrine, aux avants bras et au dos. Puis elle soupira, essayant de faire preuve de patience, ce qui était indispensable pour supporter Huit-cent.
"D'accord."----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Aruc l'observait toujours avec ce regard que l'on porte aux objets dont nous sommes fier d'avoir fait l'acquisition. Il était assis sur des coussins d'une étoffe des plus riches et fumait du narguilé. Saa avala sa salive. Le lien qui l'unissait avec Huit-cent avait été rompu, ils n'étaient que eux deux.
"Vous m'avez demandée, seigneur Ivec ?"
L'oiseau ingurgita une bouffée de tabac avant de souffler la fumée. Son air semblait être agacé.
"Combien de fois devrais-je te le répéter, Marbre ?"
Elle commença à paniquer, les blessures à peine refermées à sa taille lui rappelaient la dernière fois qu'elle avait oublié de prononcer le titre complet par lequel Aruc voulait que ses demoiselles l'appellent.
"Vous m'avez demandé, mon maître et seigneur Ivec ?"
Le sourire du marchand s'étira légèrement. Il fit signe à la mante de s'approcher.
"Viens donc goûter mon gheylan."
Elle s'approcha alors, s'agenouilla sur les coussins et obéit. La fumée lui piqua la gorge. Elle détestait ça, et Aruc le savait pertinemment. Mais pourquoi se priverait-il de la torturer ? Elle était à lui, après tout...Une serre se posa sur la taille de la mante et caressa sa peau tuméfiée, descendant lentement le long de son dos. Saa se crispa et détourna le regard, attendant que sa s'arrête enfin. Mais l'oiseau descendit jusque sur sa hanche, dessina le contour d'une blessure, remonta un peu, puis il la laissa tranquille.
"Marbre ?
- Mon maître et seigneur Ivec ?
- Est-ce que ma petite Huit-cent me cache quelque chose ?"
Saa fit tout pour ne pas réagir. Il ne devait pas savoir. Ce qu'il avait fait à la dernière avait été un sort pire que la mort...
"Huit-cent ne vous cache rien. Ou alors elle le cache également à moi.
- Mmmh...bien. Approche."
Sa main caressa à nouveau la taille de la mante. Saa avait envie de mourir. Pas ça.
Pas encore.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Leur chaîne cliquetait sur le sable. Saa avait enroulé ses bras autour des épaules de Huit-cent pour ne pas s'écrouler. Son ventre lui faisait atrocement mal. Des mots écrits à la lame disaient "Il n'y a pas de dieu ici". Aruc était allé beaucoup trop loin. Le morceau de tissu enroulé autour de sa taille ne suffisait pas et son propre sang coulait sur ses jambes et faisait des tâches rouges sur le sable. Elle grelottait dans le froid de la nuit désertique, mais aussi de faiblesse. Sa tête tournait et elle avait envie de vomir.
"Marbre...Pourquoi on s'enfuit ?"
Huit-cent exaspérait Saa au plus haut point. Elle ne répondit pas, serrant les dents pour ne pas hurler de douleurs à chaque pas.
"Marbre...Pourquoi l'eau s'est transformée en sang ?"
Huit-cent commençait à paniquer et Saa n'en pouvait plus d'elle. Elle l'avait emmené pour plusieurs raisons, mais elle commençait à regretter.
"Marbre ! Pourqu-
- Tais-toi !"
La papillonne baissa les yeux. Saa ne pouvait plus s'arrêter, elle devait déverser sa colère, son exaspération.
"Je m'appelle Saa ! J'en ai marre de ce pseudonyme ! Arrête de l'utiliser ! Je...j'en peut plus de subir les vices de ce foutu oiseau ! Est-ce que tu peut simplement comprendre ça ?
- Mais...pourquoi m'emmener moi ?
- Je..."
Les larmes commencèrent à rouler sur les joues de la mante.
"Je pouvais pas te laisser là-bas...Mais s'il te plait, Huit-cent...Tais-toi..."----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les deux jeunes filles marchaient depuis déjà deux jours dans le désert. Saa rationnait sa part d'eau pour que Huit-cent puisse aller mieux et partageait son voile rouge avec elle. Huit-cent était silencieuse, pour une fois. La blessure sur le ventre de la mante blanche ne saignait plus, mais elle n'avait pas pu refaire son sang. Le sable se transforma en roche rougeâtre et des rochers permirent aux fugitives de se mettre à l'abris du soleil.
"S-...Saa ?"
Huit-cent semblait hésiter, pas tout à fait habituée à ce nom.
"Saa...je crois pas qu'on va s'en sortir..."
La pieuse s'agenouilla et joignit les mains, fermant les yeux. Elle s'était remise à prier. Huit-cent s'agenouilla à côté d'elle et arrangea sa chevelure blonde tout en se parlant plus à elle même qu'à son amie.
"Le désert est trop grand...on n'atteindra jamais la ville...même les dieux ne peuvent rien pour nous..."
Saa ouvrit les yeux et les tourna vers la papillonne, affichant un sourire réconfortant.
"Hashem ferra quelque chose. Tant que je porte ce voile, je suis sous sa protection."
Un nuage de poussière se forma à l'horizon. la mante reporta son attention sur celui-ci et se releva, revigorée. Huit-cent se retourna en se remit debout à son tour. Il s'agissait d'une grosse demi-douzaines de sameaux, sûrement des marchants itinérants.
"Il t'as entendu ! Hashem t'as entendu !"
Le convoi passa non loin des deux concubines et ralentit sa marche. Saa et Huit-cent s'approchèrent, leur chaîne cliquetant sur le sable. Il y avait trois argoniens, deux molochs et un crocodile. Les autres sameaux étaient chargés de victuailles, tissus, or, nourriture etc. Le crocodile les observa du haut de sa monture en se mettant entre elles et les molochs, posant une main sur son sabre. La main d'un des reptiles acéré se posa sur son épaules. Le crocodile l'observa et se déporta, laissant la place au marchand.
"Puis-je savoir ce que font deux demoiselles à vagabonder seules dans le désert ?"
Saa allait répondre quand Huit-cent passa devant elle, repoussant ses cheveux derrière sa tête. Elle s'éclaircit la voix avant de parler avec une maîtrise de son masque émotif dont la mante blanche n'était pas le moins du monde consciente.
"Moi et mon escorte avons été attaquées par un groupe de faiseurs d'esclaves. Nous avons pu nous en tirer mais...cela fait des jours que nous marchons dans le désert et...nous n'avons plus d'eau..."
- Version courte:
Née dans la cité d’Urshalim, perdue bien au-delà des régions connues de Zaerods, perdue dans le désert, Saa a vécu une vie à l’image de sa naissance : dure, pauvre et solitaire. Bien qu’elle ai vécu sa jeunesse auprès de l’amour de sa mère, elle se réfugia dans la croyance en Hashem, un dieu totalement occulté en occident mais prédominant dans les régions lointaines de l’orien.
Sa peau blanche lui valu la réputation d’être le fruit d’un adultère, d’un inceste ou même du mal. Son père, qui était un riche marchand, a renvoyé sa mère, pensant qu’elle l’avait trompé. Ainsi, elle se retrouva à élevée seule dans la misère sa fille si fragile. Les autorités religieuses d’Urshalim considérèrent que Saa avait été abandonnée par leur dieu et étaient indigne d’aller prier avec eux, alors elle resta à la maison pendant la quasi totalité de ses seize premières années.
Cependant, peu après ses dix-sept ans, elle décida d’aller à la fête donnée au palais du seigneur Ivec, plus marchand que seigneur, un homme très puissant, qui possédait l’oasis fournissant Urshalim en eau. Sa grâce, sa peau blanche et ses habits à la fois humbles et colorés lui valurent la curiosité de l’oiseau. Malheureusement, celui-ci voulait littéralement posséder Saa, et en fit une des concubines de son harem, la renommant Marbre. Il l’attacha à une antropomorphe papillon, Huit-cent, et elle s’attachèrent énormément l’une à l’autre.
Mais suite à un élan de folie, Aruc marqua le ventre de Saa au couteau, poussant celle-ci à s’enfuir. Par la même occasion, ce fut la première fois qu’un fléau s’abattit autour d’elle. L’eau des rivières changées en sang. L’onde de l’oasis devint imbuvable et les deux antropomorphes insectes en profitèrent pour fuir dans le désert.
Après plusieurs jours de marches, une caravane de marchands molochs, accompagnés d’un crocodile, croisèrent la route des deux fugitives. Ceux-ci acceptèrent de les prendre avec eux et ils restèrent ensemble pendant plusieurs semaines, Saa et Huit-cent dansaient dans les villes où ils passaient pour arrondir les gains des marchands. Mais au bout de deux mois, les marchands furent contraints de retourner dans leur ville d’origine. Huit-cent, qui avait été mise enceinte par Aruc, resta avec eux, laissant Ehmyt -le crocodile- et Saa partir de leur côté avec deux sameaux, des montures autochtones de l'orien.
Le duo marcha dans le désert pendant encore un moment, avant de faire face à des hommes d’Aruc. Alors qu’Ehmyt manqua de se faire tuer, Saa poignarda l’homme qui menaçait son garde du corps. A partir de ce moment, leur relation, qui était plutôt froide et bourrue, devint plus amicale. Jour après jour, il se rapprochèrent l’un de l’autre et commencèrent lentement à nourrir un amour réciproque.
Mais alors qu’ils faisaient halte dans une ville non loin de la frontière occidentale, Aruc lui-même, accompagné d’une trentaine de mercenaires, les attaqua. La force de l’argonnien donna d’abord l’avantage au tandem, mais l’un des hommes du seigneur prit Saa en otage, obligeant Ehmyt à poser les armes. Aruc le poignarda au ventre.
C’est alors que Saa invoqua un second fléau : la marrée de sauterelles. Un véritable tsunami envahi la ville, dévorant tout sur son passage, animaux, plantes, bois, personnes. Le carnage ne dura que deux minutes, après les-quelles la ville n’était habitée que par des squelettes, comme figés dans leur dernier mouvement, ainsi qu’un argonnien mourant et la pieuse.
Saa s’occupa seule de son ami, contrainte de passer de l’autre côté de la frontière pour fuir définitivement l’orient et peut être sauver Ehmyt. Alors qu’ils devaient remonter le cour d’un fleuve, ils retrouvèrent les marchands molochs, qui avaient été chassés par l’autorité religieuse d’Hashem, parce qu’ils avaient aidé Saa, devenue ennemi numéro un en orient à cause du fléau de l’oasis. Huit-cent était là, elle aussi, avec sa fille. Il rejoignirent tous les six l’occident par la voie des eaux. Une vieille femme aveugle qui avait embarqué un arrêt après Ehmyt et Saa reconnu en elle la forte présence de Hashem et lui indiqua que son destin l’attendait en occident, qu’elle y ferait de nombreuses rencontres importantes et que Hashem l’avait choisi.
Enfin, le groupe s’arrêta dans un port occidental pour y devenir marchands itinérants. Les deux molochs, Huit-cent et sa fille font aujourd’hui des allers-retours avec la frontière orientale pour ramener des étoffes et denrées de là-bas. Saa et son garde du corps argonnien, eux, cherchent simplement ces personnes qui seraient censés changer le destin de Saa.
Les forces :
Dire que Saa peut produire des miracles serait une abérration. Quels que soit ses "pouvoirs" ils ne sont ordonnés que par Hashem. Elle ne sert que de relais à sa parole, à sa force, et les fléaux destructeurs qu'elle peut abattre sur le monde, elle ne choisit pas le moins du monde quand les lâcher. Dans toute sa vie, seuls deux fléaux ont fait leur apparition : l'eau des rivières changées en sang et la marrée de sauterelles, mais il en existe huit autres :
- La pluie de grenouille
- La poussière/le sable transformée en moustiques
- L'apparition de nuées de taons
- La mort du bétail
- La peste bubonique
- La tempête de grêle/neige
- La nuit en plein jour
- La mort des premiers-nés
Chacun de ces fléaux est destructeur et même un dieu aurait du mal à arrêter la volonté de Hashem. Cependant, la contrepartie est que celui-ci n'agira de manière aussi violente que si c'est réellement nécessaire. Il se contentera, le reste du temps, de pousser le destin à protéger son messie. En lui envoyant des marchands alors qu'elle meurt dans le désert, en lui confiant un garde du corps presque invincible, en lui donnant le plus de chance possible. Mais Hashem voudra aussi lui opposer des difficultés pour tester sa foi, ainsi il la fit naître albinos, ce qui pousse le soleil à lui brûler la peau.
Dans les savoirs, on peut trouver nombre de choses peu communes que son séjour dans le harem d'Aruc Ivec lui a appris. Mais on peut aussi y trouver l'art d'habiller, de coiffer, de maquiller et de prier, qu'il s'agisse d'elle ou des autres. Elle sait aussi chanter et danser, ainsi que de se servir d'une dague pour se protéger contre un ennemi seul et d'une force normale, au cas où. Mais en règle générale, Ehmyt sera là pour couper en deux quiconque osera la menacer.
Le narrateur :
Le narrateur ? C'est moi, celui qui raconte les histoires de Saa et de ceux qui l'entourent. Je suis âgé déjà de seize ans, je suis fan autant de la science-fiction que de l'heroic fantasy, j'assure que les FPS ça se joue sur PC et j'aime les maths.
Beaucoup disent que je suis geek, mais je considère que je n'ai pas suffisamment de culture cinématographique, vidéo-ludique ou littéraire pour l'affirmer. Par exemple, je n'ai pas vu la série Star-Trek, j'ai vu qu'un seul Retour Vers le Futur, je n'ai pas lu nombre de livres incontournables et je passe pas mal de mes tares. Cependant, j'ai la bienséance de faire un minimum de recherches quand je veux faire un personnage très axé (généralement biblique) donc j'en tire une petite culture, dont je pense pouvoir être fier.
Si vous voulez savoir quoi que se soit d'autre sur moi, il vous suffira de réussir à m'attraper sur la CB, ou alors m'envoyer un message privé ou encore répondre à ce topic. Voilà, j'espère que la lecture vous a plu, personnellement, mes propres écrits ne m'enchantent pas plus que ça...bon, j'imagine que c'est pas trop trop grave, je postule pas non plus pour devenir écrivain, ça reste du divertissement...
Bon, faut vraiment que j'arrête d'écrire, là, du coup je vous dit salut et j'espère vous voir vite en jeu !
Dernière édition par Saa Azeikan le Dim 27 Sep - 16:24, édité 1 fois
Ezmelik- Nouvel arrivant
Fiche de personnage
Nom: Saa Azeikan
Race et classe: Mantid Mashia'h
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Waou,
pour moi c'est du bon boulot Saa ^^
pour moi c'est du bon boulot Saa ^^
Belzebuth- Apprentissage terminé
Fiche de personnage
Nom: Belzebuth l'épervier
Race et classe: Nouvelle version d'un monstre (5/16)
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Eh bha je suis pas le seul a faire des versions longues/courtes, mis a part que moi ça me joue des tours et au final je me penche pendant 6 mois sur un perso que je ne vais jamais sortir ><
Bref, j'aime beaucoup ton personnage et tu as un super vocabulaire :0 ( comme beaucoup d'autres ici ). Hâte de lire la version longue !
Bref, j'aime beaucoup ton personnage et tu as un super vocabulaire :0 ( comme beaucoup d'autres ici ). Hâte de lire la version longue !
Odysseus- Croque-mort
Fiche de personnage
Nom: Aexon
Race et classe: Seigneur démon
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Belzebuth > Merci, merci u.u
Odys > C'est la première fois que je le fais, parce que la version longue est...trèèèèèèèèèèèèès longue. En gros, disons qu'à l'état actuel...on est à 50%
Quand au vocabulaire, je suis fier d'escarboucle, parce que je suis sûr qu'au moins une personne ira voir ce que c'est :3
Odys > C'est la première fois que je le fais, parce que la version longue est...trèèèèèèèèèèèèès longue. En gros, disons qu'à l'état actuel...on est à 50%
Quand au vocabulaire, je suis fier d'escarboucle, parce que je suis sûr qu'au moins une personne ira voir ce que c'est :3
Ezmelik- Nouvel arrivant
Fiche de personnage
Nom: Saa Azeikan
Race et classe: Mantid Mashia'h
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Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Je ne te sous-estime plus ^^
Tu fais un parfait roliste et j'ai hâte de te tester en rp
A 16 ans, tu est trois fois plus fort qu'un roliste normal ici et Odysseus n'en dira pas le contraire ^^
Tu fais un parfait roliste et j'ai hâte de te tester en rp
A 16 ans, tu est trois fois plus fort qu'un roliste normal ici et Odysseus n'en dira pas le contraire ^^
Belzebuth- Apprentissage terminé
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Nom: Belzebuth l'épervier
Race et classe: Nouvelle version d'un monstre (5/16)
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Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Belze-->Et moi, a 16 ans j'ai l'air de quoi :p. Plus sérieusement d'un point de vue subjectif on peut trouver un rôliste meilleur que d'autre, que ce soit dans le voca, le style etc mais objectivement personne n'est meilleur qu'un autre, enfin c'est ce que je pense. Moi j'évalue personnellement un rôliste de part sa tolérance par rapport aux autres joueurs.
Saa--> Fait gaffe quand même, si tu fais des récits trop longs pour tes fiches, personne ne les lira ( no joke ). J'ai fait 26 pages manuscrites pour finalement tout jeter à la poubelle ^^'
Saa--> Fait gaffe quand même, si tu fais des récits trop longs pour tes fiches, personne ne les lira ( no joke ). J'ai fait 26 pages manuscrites pour finalement tout jeter à la poubelle ^^'
Odysseus- Croque-mort
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Nom: Aexon
Race et classe: Seigneur démon
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Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Tu as jeté du texte à la poubelle ? Horreur ! Je te bannis !
Plus sérieusement, je ne suis pas trop d'accord avec le lien que tu fais avec notre monde IRL.
Les plaies, Yahweh, toussa...
Edit : je note aussi quelques fautes d'orthographe. C'est dommage. Cependant, tu gères vraiment au niveau narratif.
Plus sérieusement, je ne suis pas trop d'accord avec le lien que tu fais avec notre monde IRL.
Les plaies, Yahweh, toussa...
Edit : je note aussi quelques fautes d'orthographe. C'est dommage. Cependant, tu gères vraiment au niveau narratif.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Non j'en ai pas jeté x)
'fin si, plein. Mais j'ai repris après. Là j'écris la version longue, mais c'est...bin...long...très long.
Pour le lien avec notre monde IRL, je ne vois pas trop où tu veux en venir...Parce qu'en fait, je me suis effectivement ENORMEMENT inspiré de la torah, mais j'ai fais des anachronismes, des modification, rien que pour dire, Moïse n'était pas le messie juif !
J'ai mis des notions venues de l'islam, par exemple. Après, oui, peut être que l'utilisation du nom de Yahweh est un peu trop...au pire, Hashem passe très bien, non ?
Pour les fautes d'orthographe...et bien on me le dit souvent >3<
Faut que je passe sous bon patron, je sais, je sais...
'fin si, plein. Mais j'ai repris après. Là j'écris la version longue, mais c'est...bin...long...très long.
Pour le lien avec notre monde IRL, je ne vois pas trop où tu veux en venir...Parce qu'en fait, je me suis effectivement ENORMEMENT inspiré de la torah, mais j'ai fais des anachronismes, des modification, rien que pour dire, Moïse n'était pas le messie juif !
J'ai mis des notions venues de l'islam, par exemple. Après, oui, peut être que l'utilisation du nom de Yahweh est un peu trop...au pire, Hashem passe très bien, non ?
Pour les fautes d'orthographe...et bien on me le dit souvent >3<
Faut que je passe sous bon patron, je sais, je sais...
Ezmelik- Nouvel arrivant
Fiche de personnage
Nom: Saa Azeikan
Race et classe: Mantid Mashia'h
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Personnellement, je n'utilise pas de correcteur orthographique.
Je suis d'accord pour le changement de nom.
Et je valide au passage.
Je suis d'accord pour le changement de nom.
Et je valide au passage.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
ta fiche m'impressionnes: tout d'abord la description y est précise mais surtout j'aime beaucoup la manière dont tu nous fais voyager ^^
le personnage est intéressant: pour un premier perso il est même excellent: il sort des classiques mais respecte tout à fait ce qu'on recherche
(j'adore ses pouvoirs )
franchement c'est un très beau travail qui me plaît beaucoup
bravo !
le personnage est intéressant: pour un premier perso il est même excellent: il sort des classiques mais respecte tout à fait ce qu'on recherche
(j'adore ses pouvoirs )
franchement c'est un très beau travail qui me plaît beaucoup
bravo !
yellowhub- Maître
Re: Duni shumeym hsfilh shli - Saa Azeikan
Oula...retard phénoménal !
En fait c'est LOIN d'être mon premier perso ! C'est le premier ici, en effet, mais il doit être...euuuh...*compte sur ses doigts* j'en aurais pas suffisamment de deux mains et deux pieds pour les énumérer !
Saa est un personnage qui me tient à coeur de part cette facette que j'ai peu exploré de ma propre personnalité -le déisme et la perpétuelle joie de vivre, qui se transforme parfois en profonde tristesse- mais aussi il est très naïf et voit le monde d'un oeil particulièrement enfantin, malgré toutes les crasses que la vie lui a fait endurer...
Bref, c'est un perso que j'aime tout particulièrement, qui entrerait aisément dans mon top cinq ! (derrière un poulpe de l'espace juste adorable, une dame de guerre alien, une boxeuse orpheline et un démon-paon homosexuel tout aussi naïf et amoureux)
En fait c'est LOIN d'être mon premier perso ! C'est le premier ici, en effet, mais il doit être...euuuh...*compte sur ses doigts* j'en aurais pas suffisamment de deux mains et deux pieds pour les énumérer !
Saa est un personnage qui me tient à coeur de part cette facette que j'ai peu exploré de ma propre personnalité -le déisme et la perpétuelle joie de vivre, qui se transforme parfois en profonde tristesse- mais aussi il est très naïf et voit le monde d'un oeil particulièrement enfantin, malgré toutes les crasses que la vie lui a fait endurer...
Bref, c'est un perso que j'aime tout particulièrement, qui entrerait aisément dans mon top cinq ! (derrière un poulpe de l'espace juste adorable, une dame de guerre alien, une boxeuse orpheline et un démon-paon homosexuel tout aussi naïf et amoureux)
Ezmelik- Nouvel arrivant
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