La Demeure de Tinùviel
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Re: La Demeure de Tinùviel
Le prêtre la prit dans ses bras et après avoir pris un peu de distance repoussa le petit morceau de tissus humains.. Au fond.. Était-ce qu'il cherchait ? De la compagnie ? Ou mieux encore, une compagne ?
"Il y a longtemps j'ai compris que seul un homme assez patient pour contempler toute sa vie les ténèbres serait capable d'y percevoir une étincelle de vie.. Je te promet de revenir bientôt, et que.. Nous nous.."
En guise de suite, le vieillard toucha du bout des doigts les bagues, les faisant cliqueter doucement..
"Tinùviel.. Je devrais cependant te demander quelque chose d'assez grave.. Je t'en parlerais lorsque nous aurons obtenu la victoire.. Ce qui devrait être le cas dans.. Très peu de temps.."
Il y avait encore tant à faire.. Il le savait, mais il avait confiance dans la capacité de ses semblables à régler rapidement la question des humains en fuite.. De plus ils étaient appuyés par les insectes de Salias, quelle serait la raison de leur perte ? Amok posa sa bouche sur le front de Tinùviel et ferma les yeux..
"Je dois y aller.. La ville ne pourra pas se conquérir sans ma présence.. La terreur que j'instillerais dans leur cœur les perdra, ce sont des rats incapables de faire face à ce qui est différent d'eux.."
"Il y a longtemps j'ai compris que seul un homme assez patient pour contempler toute sa vie les ténèbres serait capable d'y percevoir une étincelle de vie.. Je te promet de revenir bientôt, et que.. Nous nous.."
En guise de suite, le vieillard toucha du bout des doigts les bagues, les faisant cliqueter doucement..
"Tinùviel.. Je devrais cependant te demander quelque chose d'assez grave.. Je t'en parlerais lorsque nous aurons obtenu la victoire.. Ce qui devrait être le cas dans.. Très peu de temps.."
Il y avait encore tant à faire.. Il le savait, mais il avait confiance dans la capacité de ses semblables à régler rapidement la question des humains en fuite.. De plus ils étaient appuyés par les insectes de Salias, quelle serait la raison de leur perte ? Amok posa sa bouche sur le front de Tinùviel et ferma les yeux..
"Je dois y aller.. La ville ne pourra pas se conquérir sans ma présence.. La terreur que j'instillerais dans leur cœur les perdra, ce sont des rats incapables de faire face à ce qui est différent d'eux.."
Zodiac- Légende
Fiche de personnage
Nom: Karl
Race et classe: Humain Lansquenet
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Re: La Demeure de Tinùviel
Avant qu'Amok ne parte, Tinùviel fut prise d'une étrange angoisse ; une angoisse sourde, qui lui était impossible de maitriser.
- Amok ! l'appela la jeune femme, alors que ce dernier repartait vers la ville, pour gagner la battaille qui faisait rage. Amok, fais attention a toi, s'il te plait ! Je ne veux pas te perdre, pas maintenant.
Son coeur était empli d'un sentiment nouveau pour elle : la peur. Mais elle n'avait pas peur pour elle. Elle avait peur pour lui. Elle avait peur qu'il ne revienne pas et qu'elle reste seule à jamais, vidée de toutes les émotions qu'elle avait ressentie jusqu'alors quand il était avec elle. Elle ne voulait pas se retrouver seule encore... certes, cela était peut-être égoïste, mais elle pensait également à Amok, elle ne voulait pas qu'il lui arrive malheur, cela la détruirait.
Tinùviel regarda Amok marcher vers la victoire de la bataille qui se déroulait plus loin, impuissante face à cela. Telle une femme qui regarde son mari partir à la guerre sans pouvoir faire autrement que le regarder. Elle avait peur, elle se sentait totalement démunie face à la bataille dans laquelle Amok allait se jeter, pour faire naître un monde nouveau.
- Je vous en prie, Seigneur, faites qu'il revienne sain et sauf... Je vous en supplie, Seigneur... murmura tout bas la jeune femme.
Elle n'avait prié que deux fois, jusqu'à présent, dant toute sa vie. Mais elle mit toute sa foi dans cette prière, dans ces quelques mots. Elle y mit toute la force de son âme, y communiqua toute son affection pour Amok. Et elle ne cessa d'espérer qu'un des dieux l'entendrai et qu'il l'exocerait. Elle referma ensuite la porte, alla au salon, se pellotona sur le fauteuil de velours rouge et attendit. Elle attendit qu'Amok passe de nouveau la porte défoncée de sa demeure. L'air froid entrait par le trou dans la porte, mais elle n'en avait cure. Elle attendit, ne cessant d'espérer, ne cessant de prier pour qu'Amok lui revienne sain et sauf.
- Amok ! l'appela la jeune femme, alors que ce dernier repartait vers la ville, pour gagner la battaille qui faisait rage. Amok, fais attention a toi, s'il te plait ! Je ne veux pas te perdre, pas maintenant.
Son coeur était empli d'un sentiment nouveau pour elle : la peur. Mais elle n'avait pas peur pour elle. Elle avait peur pour lui. Elle avait peur qu'il ne revienne pas et qu'elle reste seule à jamais, vidée de toutes les émotions qu'elle avait ressentie jusqu'alors quand il était avec elle. Elle ne voulait pas se retrouver seule encore... certes, cela était peut-être égoïste, mais elle pensait également à Amok, elle ne voulait pas qu'il lui arrive malheur, cela la détruirait.
Tinùviel regarda Amok marcher vers la victoire de la bataille qui se déroulait plus loin, impuissante face à cela. Telle une femme qui regarde son mari partir à la guerre sans pouvoir faire autrement que le regarder. Elle avait peur, elle se sentait totalement démunie face à la bataille dans laquelle Amok allait se jeter, pour faire naître un monde nouveau.
- Je vous en prie, Seigneur, faites qu'il revienne sain et sauf... Je vous en supplie, Seigneur... murmura tout bas la jeune femme.
Elle n'avait prié que deux fois, jusqu'à présent, dant toute sa vie. Mais elle mit toute sa foi dans cette prière, dans ces quelques mots. Elle y mit toute la force de son âme, y communiqua toute son affection pour Amok. Et elle ne cessa d'espérer qu'un des dieux l'entendrai et qu'il l'exocerait. Elle referma ensuite la porte, alla au salon, se pellotona sur le fauteuil de velours rouge et attendit. Elle attendit qu'Amok passe de nouveau la porte défoncée de sa demeure. L'air froid entrait par le trou dans la porte, mais elle n'en avait cure. Elle attendit, ne cessant d'espérer, ne cessant de prier pour qu'Amok lui revienne sain et sauf.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: La Demeure de Tinùviel
"Je ne permettrais pas que l'on me tue.. Je te l'ai dit.. Personne ne me tueras, jamais.. Je suis le seul maître de mon destin, je suis le seul à décider quant à l'heure de ma mort.. Et ce jour n'est pas encore arrivé.."
C'était curieux de constater que la moue haineuse de Amok d'il y a quelques minutes fut changé en un sourire, ce genre de sourire apaisé qui apparait sur vos lèvres lorsque vous vous sentez utile à quelqu'un.. Que cette personne se sent bien avec vous.. Ce genre de sourire fugace qu'on ne peut apercevoir qu'avec l'Autre.. Un sourire qui vous donnerait envie de tuer rien que pour le revoir une dernière fois.. Dans sa tête.. Le prêtre avait l'image de ses beaux yeux gravés.. Il n'avait pas le droit à l'erreur, et cela le rendit encore plus déterminé à gagner..
Grâce à une vieille force oublié qui ressurgit soudainement, ses muscles s'épaissirent, il se tenait à nouveau droit, culminant du haut de ses deux mètres.. Ses tentacules s'épaissirent.. Il se saisit d'un petit sac duquel il sortit ses pièces d'armure pour tentacules à pointes.. Il attacha son masque à son capuchon et avança vers l'église depuis laquelle le carnage avait commencé.. En théorie.. Le plus grand nombre des rescapés devaient se trouver à l'intérieur.. Quand l'espoir se perd, les humains avaient l'habitude plutôt étrange de se réfugier dans les lieux saints où ils pensaient qu'une quelconque chimère qui n'avait forme que dans le monde de la stupidité viendrait les protéger..
"Imbéciles.. Si ils existent, les dieux ont abandonné les hommes depuis bien longtemps.. Vous vous attachez trop aux restes du passé.. Avez-vous déjà vu un peintre reprendre sa toile sur le même support utilisé des années après ?"
C'était curieux de constater que la moue haineuse de Amok d'il y a quelques minutes fut changé en un sourire, ce genre de sourire apaisé qui apparait sur vos lèvres lorsque vous vous sentez utile à quelqu'un.. Que cette personne se sent bien avec vous.. Ce genre de sourire fugace qu'on ne peut apercevoir qu'avec l'Autre.. Un sourire qui vous donnerait envie de tuer rien que pour le revoir une dernière fois.. Dans sa tête.. Le prêtre avait l'image de ses beaux yeux gravés.. Il n'avait pas le droit à l'erreur, et cela le rendit encore plus déterminé à gagner..
Grâce à une vieille force oublié qui ressurgit soudainement, ses muscles s'épaissirent, il se tenait à nouveau droit, culminant du haut de ses deux mètres.. Ses tentacules s'épaissirent.. Il se saisit d'un petit sac duquel il sortit ses pièces d'armure pour tentacules à pointes.. Il attacha son masque à son capuchon et avança vers l'église depuis laquelle le carnage avait commencé.. En théorie.. Le plus grand nombre des rescapés devaient se trouver à l'intérieur.. Quand l'espoir se perd, les humains avaient l'habitude plutôt étrange de se réfugier dans les lieux saints où ils pensaient qu'une quelconque chimère qui n'avait forme que dans le monde de la stupidité viendrait les protéger..
"Imbéciles.. Si ils existent, les dieux ont abandonné les hommes depuis bien longtemps.. Vous vous attachez trop aux restes du passé.. Avez-vous déjà vu un peintre reprendre sa toile sur le même support utilisé des années après ?"
Zodiac- Légende
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Nom: Karl
Race et classe: Humain Lansquenet
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Re: La Demeure de Tinùviel
Combien de temps Tinùviel resta-t-elle là, sur le fauteuil de velours cramoisi, à attendre et espérer ? Elle-même n'aurait su le dire. Les secondes s'égrénaient, se transformant en minutes, qui se transformaient en heures... Elle attendait, tremblente de peur pour Amok.
Soudain, elle ouvrit les yeux ; elle venait de faire un cauchemar atroce. Si atroce, qu'elle en était tombée du fauteuil. Dans ce mauvais rêve, elle avançait, seule, dans les rues dévastées de Clantor. Tout n'était plus que ruines, flammes, désolation et mort... Des dizaines de corps déchiquetés jonchaient le sol, répendant leur sang sur les pavés innégaux des rues désertées par les êtres vivants. Elle était seule. Et soudain, elle voyait un corps qui n'était pas comme les autres ; ce corps était plus grand et possédait des tentacules. En s'approchant, elle remarquait des colliers de cuir aux cou du cadavre. Alors elle se rendait compte qu'il s'agissait d'Amok. Il était mort pour ce monde nouveau pour lequel il s'était battu avec acharnement. Il ne reviendrai pas, son âme n'était plus. Enfin, elle trouvait la force de hurler, de hurler sa peine. Et elle s'était réveillée.
- Pitié, Seigneur, faites que ce ne soit qu'un mauvais rêve... faites que tout cela ne soit pas réel... murmura la jeune femme, en proie à un désespoir fulgurant, qui la frappa aussi soudainnement et aussi brutalement qu'un éclair frappe la terre. Je vous en supplie, Seigneur, faites qu'il revienne sain et sauf...
Tinùviel se releva, essayant de se calmer. Elle alla à la cuisine faire bouillir de l'eau dans le but de se faire une tisane qui l'appaiserai. Quand la théière siffla, elle la rammena au salon, sorti une tasse, une soucoupe et une cuiller de porcelaines d'un placard, versa l'eau brûlante dans la tasse et prit un sachet de thé au thilleul et au citron, qu'elle mit à infuser.
Presque instinctivement, ses doigts se posèrent sur les anneaux d'or du colier qu'Amok lui avait offert un peu plus tôt et une larme roula le long de sa joue.
Après quelques minutes, Tinùviel prit la tasse et la porta à ses lèvres ; mais sa main tremblait tellement qu'elle renversa presque un quart de la tisane sur sa robe.
- Saletée... pesta la jeune femme entre ses dents.
Mais elle était trop troublée pour sentir la douleur dû à l'infusion bouillante qui avait traversé le velours de sa robe.
Elle réussit à boire quelques gorgée de tisane, mais cela ne l'appaisa en rien. Et tout à coup, une évidence s'imposa à elle : la santé d'Amok lui importait bien plus que sa propre santé. Elle était angoissée de le savoir dehors, à se battre, sans pouvoir rien faire, mais son bien-être à elle lui importait peu.
Une image de son cauchemar revint brusquement à la surface de sa conscience, tel un coup de poignard en plein coeur : Amok, étendu sans vie, sur les pavés de la ville, entouré par des habitations calcinée et des dépouilles déchiquetées.
De nouvelles larmes vinrent dessiner de longs sillons noirs sur ses joues et la tasse de porcelaine se fracaça sur le sol, répandant son contenu sur la robe de Tinùviel et éparpillant des éclats de porcelaine dans tous les sens ; dont quelques-uns lui antaillèrent les chevilles.
Soudain, elle ouvrit les yeux ; elle venait de faire un cauchemar atroce. Si atroce, qu'elle en était tombée du fauteuil. Dans ce mauvais rêve, elle avançait, seule, dans les rues dévastées de Clantor. Tout n'était plus que ruines, flammes, désolation et mort... Des dizaines de corps déchiquetés jonchaient le sol, répendant leur sang sur les pavés innégaux des rues désertées par les êtres vivants. Elle était seule. Et soudain, elle voyait un corps qui n'était pas comme les autres ; ce corps était plus grand et possédait des tentacules. En s'approchant, elle remarquait des colliers de cuir aux cou du cadavre. Alors elle se rendait compte qu'il s'agissait d'Amok. Il était mort pour ce monde nouveau pour lequel il s'était battu avec acharnement. Il ne reviendrai pas, son âme n'était plus. Enfin, elle trouvait la force de hurler, de hurler sa peine. Et elle s'était réveillée.
- Pitié, Seigneur, faites que ce ne soit qu'un mauvais rêve... faites que tout cela ne soit pas réel... murmura la jeune femme, en proie à un désespoir fulgurant, qui la frappa aussi soudainnement et aussi brutalement qu'un éclair frappe la terre. Je vous en supplie, Seigneur, faites qu'il revienne sain et sauf...
Tinùviel se releva, essayant de se calmer. Elle alla à la cuisine faire bouillir de l'eau dans le but de se faire une tisane qui l'appaiserai. Quand la théière siffla, elle la rammena au salon, sorti une tasse, une soucoupe et une cuiller de porcelaines d'un placard, versa l'eau brûlante dans la tasse et prit un sachet de thé au thilleul et au citron, qu'elle mit à infuser.
Presque instinctivement, ses doigts se posèrent sur les anneaux d'or du colier qu'Amok lui avait offert un peu plus tôt et une larme roula le long de sa joue.
Après quelques minutes, Tinùviel prit la tasse et la porta à ses lèvres ; mais sa main tremblait tellement qu'elle renversa presque un quart de la tisane sur sa robe.
- Saletée... pesta la jeune femme entre ses dents.
Mais elle était trop troublée pour sentir la douleur dû à l'infusion bouillante qui avait traversé le velours de sa robe.
Elle réussit à boire quelques gorgée de tisane, mais cela ne l'appaisa en rien. Et tout à coup, une évidence s'imposa à elle : la santé d'Amok lui importait bien plus que sa propre santé. Elle était angoissée de le savoir dehors, à se battre, sans pouvoir rien faire, mais son bien-être à elle lui importait peu.
Une image de son cauchemar revint brusquement à la surface de sa conscience, tel un coup de poignard en plein coeur : Amok, étendu sans vie, sur les pavés de la ville, entouré par des habitations calcinée et des dépouilles déchiquetées.
De nouvelles larmes vinrent dessiner de longs sillons noirs sur ses joues et la tasse de porcelaine se fracaça sur le sol, répandant son contenu sur la robe de Tinùviel et éparpillant des éclats de porcelaine dans tous les sens ; dont quelques-uns lui antaillèrent les chevilles.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: La Demeure de Tinùviel
Plus tard, Tinùviel entendit une voix étrange qui la glaça jusqu'aux os, même si le son était en partie étouffé par l'épaisseur des murs du manoir ; elle ne comprit pas vraiment ce que disait cette voix, mais quelque chose dans les intonations la fit se figer, jusqu'à cesser de respirer.
Alors, une terreur indicible, plus grande encore que toute la peur qu'elle avait éprouvé jusque là, s'empara d'elle : et si jamais cette voix appartenait à une créature venu défendre la ville ? Amok ne pourrait jamais s'en sortir vivant !
En proie à une immence panique, la jeune femme se leva, se précipita à l'étage, dans une pièce où sa mère adoptive avait collectionner des armes de toutes sortes, en mémoire d'un membre de sa famille - sans doute le père de la vieille aristocrathe. Elle ouvrit la porte à la volée, saisit une rapière et, sans plus de prudence, ni déquipement, devalla l'escalier et sortit en courant de la demeure puis se précipita vers la ville.
Alors, une terreur indicible, plus grande encore que toute la peur qu'elle avait éprouvé jusque là, s'empara d'elle : et si jamais cette voix appartenait à une créature venu défendre la ville ? Amok ne pourrait jamais s'en sortir vivant !
En proie à une immence panique, la jeune femme se leva, se précipita à l'étage, dans une pièce où sa mère adoptive avait collectionner des armes de toutes sortes, en mémoire d'un membre de sa famille - sans doute le père de la vieille aristocrathe. Elle ouvrit la porte à la volée, saisit une rapière et, sans plus de prudence, ni déquipement, devalla l'escalier et sortit en courant de la demeure puis se précipita vers la ville.
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