Le périple des jumeaux sylvestre

[oliligregre]

Sage et Solène, accompagnés de leur compagnon fée Ariane, venaient de traverser la forèt de Clantor lorsqu'ils arrivèrent à Clantor. Cela faisait un an qu'il étaient partis de chez eux et il n'avaient encore jamais visité Cette grande ville. Lorsqu'ils entrèrent, ils furent émerveillés par la beauté de cette ville, mais ils se sentirent oppressés par le nombre de personne présentes dedans. Plutôt que de parler de vive voix, ils préférèrent se parler par la pensée.

" Magnifique !!! Que dis tu de ça soeurette ? N'est-ce pas géant ? "

" Ouais, mais je me sent oppréssée par la quantité de personne et par le bruit. "

" Une ville ne peut pas être aussi calme que la forèt dans laquelle on a grandi. "

" Je sais, mais je ne souhaite pas que l'on s'y attarde et que l'on reparte le plus vite possible. "

" Je suis d'accord avec toi Solène. Je trouve que cette ville est trop bruyante. Plus vite on sera parti, mieux ce sera. "

" Ne vous inquiètez pas, on reste içi pour la nuit et on repart dès demain. "

Les jumeaux continuèrent d'avancer à la recherche d'une auberge, Ariane assise sur l'épaule de Sage. Ils arrivèrent alors devant une petite auberge en marge de la ville. Ils y entrèrent et furent surpris par le calme de l'auberge. En effet, il y avait peu de monde à l'intérieur. Il pénétrèrent à l'intérieur de la petite auberge et allèrent s'installer à une table à l'ecart près de la fenètre. Une servante arriva et ils commandèrent des fruits.

- Ça vous va si on dors ici ?

- Ça ne me dérange pas. Il y a largement moins de bruit que dehors.

" Moi aussi, ça me convient ", dit Ariane en volant jusque sur la table.

[Solena Cywen]

Notre imagination peut souvent être notre premier défaut.

Solena courrait le plus vite que ses jambes le pouvaient. Elle courait, encore et encore à en perdre ses poumons. Pourquoi allait elle aussi? Que pouvait bien fuir cette jeune femme? Un grognement manqua de faire tomber la petite, qui cacha ses oreilles grâce à ses mains. Des larmes coulaient le long de ses joues blanches sans qu'elle puisse les contrôler. Elle devait quitter cette ville de fou, partir loin très loin! Paniqué, elle manqua de tomber sur un homme qui semblait dormir sur le sol entourait de son vomis. Solena s'empêcha de respirer et continua sa route, elle devait échapper à son agresseur. Elle tourna alors dans une petite ruelle, première erreur, une erreur mortelle. Lorsqu'elle se retrouva piégé par des murs de pierres et de bois, un ombre menaçante se dessina sur le sol, elle avançait dangereusement jusqu'à noyer celle de Solena dans un océan noir, remplit d'horreur, de torture, de malheur. La petite se mit en position de fœtus et arrêta de respirer pour étouffer ses sanglots. Puis le monde s'arrêta de bouger, Solena eut l'impression de mourir...

Un énorme chien blanc s'abattit sur la petite. Il avait l'air d'un gros nounours mais pour Solena, c'était le chien du diable, une bête affreuse, monstrueuse, gigantesque! Elle se mit à pleurer jusqu'au moment où le chien fut attiré vers l'arrière. Une jeune femme se pencha vers Solena et l'aida à se remettre debout.

- Ne t'en fais pas il n'est pas méchant, il voulait simplement jouer. Regarde moi tes mains elles sont couvertes de sang, viens je vais te déposer dans l'auberge d'une amie à moi elle prendra soin de toi.

Solena se releva en tremblant et se laissa conduire jusqu'à une petite auberge silencieuse, reposante. La femme fit asseoir la petite sur un chaise et alla voir la responsable de la taverne en lui demandant de lui donner à manger à boire et de soigner ses mains. Les deux femmes s'embrassèrent et la maîtresse du chien s'en alla. La jeune femme regarda ses mains en laissant quelques larmes couler sur ses joues. Ses mains brûlaient tant.

Telgil s'approcha de son oreille, lui qui était resté caché dans ses cheveux tout ce temps. Il se mit à murmurer pour être sur que ses paroles ne trahissent pas sa présence.

- Calme toi Solena ça va aller, nous sommes à l'abri maintenant. Bisous!

Le petit chat se frotta au coup de la petite pour la chatouiller et lui rendre le sourire puis lui fit un énorme bisous comme il pouvait les faire avec ses lèvres minuscules.

-J'ai vraiment horreur des chiens, ils puent, ils bavent, ils ont des puces, ils mordent, et ils nous sautent dessus comme ci on était de simple tapis! Je me demande pourquoi ils sont venus au monde ces sale bête! Heureusement que tu cours vite Solena!

Les paroles de son compagnon réchauffa le coeur de la petite, mais son visage était toujours aussi pâle, telle une morte et son visage immobile encore effrayé par ce qui venait de se passer. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais depuis toujours elle avait peur de ces créatures. Les insectes non mais ces monstres à quatre pattes oui! Peut être est ce parce que pour chasser les corbeaux pendant son enfance les chiens étaient présent. Ou peut être parce que les ennemis jurés de Tegil sont les chiens.  

[oliligregre]

L'arrivé d'une jeune femme dans la taverne avait causé un grand trouble dans le cœur de la jeune fée. Lorsque cette femme fut seule, Ariane se précipita vers elle, suivi par Sage et Solène. Ils avaient certes remarqués l'attitude éteinte de la jeune femmes. En effet, ils leur semblaient qu'elle était toute tremblante. Cependant, ils n'auraient jamais imaginé que leurs fée réagirait de la sorte.

Ces derniers étaient surpris par la réaction de leur compagnon ailée. En effet, ils ne l'avaient vue faire cela qu'en seule fois depuis qu'ils l'avaient soignée. C'était lors de l'enterrement de leur chef de village. Le fils du chef était alors affligé d'une si grande tristesse que Ariane n'avait pu s'empêcher d'aller le réconforter. Cependant, depuis qu'ils étaient partis, les jumeaux avaient croisé de nombreuse personne triste ou troublée, mais jamais Ariane n'avait agit de la sorte. Cela démontrait bien la profondeur du trouble de la jeune femme.

Elle s'arrêta juste au niveau du visage de la jeune femme et lui jeta dessus une fine poudre verte. Cela sembla surprendre la jeune femme mais son teint repris quelques couleurs.

Sage et Solène arrivèrent dans la seconde qui suit. Ils remarquèrent tout de suite le teint livide de la jeune femme et ils comprirent pourquoi Ariane était parti en trombe vers elle. De plus, les jumeaux la virent trembler et ils virent des larmes couler le long sur ses joues. Ils voulurent tout de suite rassurer la jeune femme vis à vis de leurs intentions.

- Bonjours mademoiselle. Ce que viens de faire Ariane est d'utiliser une magie d'apaisement. Cela a pour effet de soulager un peu les personnes de leur trouble et de les rassurer. Cela n'a aucun effet négatif.

Les jumeaux s'installèrent autour de la jeune femme dont le teint avait reprit quelques couleur. Cependant, la jeune femme tremblait toujours. Ariane alla ensuite se poster sur l'épaule de Solène.

- Moi, c'est Sage, et ma sœur ici présente se prénomme Solène. Cette petite fée est Ariane.

[Solena Cywen]

Solena commença à reprendre sa respiration et regarda ce qui l'entourait. Elle se trouvait dans un bâtiment avec peu de fenêtres, la lumière venait essentiellement des bougies placés sur une immense cheminé prévu pour réchauffer la pièce lors des longs hivers. Beaucoup d'hommes étaient assis au comptoir et buvaient de la bière enfin ce qui ressemblait à de la bière. Une étrange fumé blanche et puante sortait de leur bouche, la petite les regarda attentivement inspirer dans une tube en bois remplit d'herbe séché. Elle se demandait ce que pouvait être cette chose étrange, mais surtout à quoi cela servait. 

La gérante de la taverne s'approcha de la petite en détresse en lui apportant un grand verre de lait chaud et une bassine d'eau chaude. Elle lui conseilla de nettoyer ses mains pour pas que ses blessures ne s'infecte. La petite la remercia d'un mouvement de tête, trop sonné pour prononcer le moindre mot. Lorsqu'elle fut de nouveau seule, Solena trempa son petit doigt dans le lait puis approcha son doigt de la cachette de Tegil qui s'empressa de lécher le lait puisque c'était son mets préféré. 

La jeune femme mit alors ses mains dans l'eau chaude, la douleur fut telle qu'elle lui arracha quelques larmes. En prenant son courage à des mains, Solena frotta ses blessures sous l'eau pour enlever la terre, les cailloux et autres petites choses dangereuse pour sa santé. Alors qu'elle était occupée à se soigner et résister à l'envie de pleurer de douleur, deux jeunes gens s'approchèrent d'elle ainsi qu'une étrange créature ailée. La première chose à laquelle pensa la petite était que cette petite créature pouvait être de la même "race" que Tegil? Peut être que dans cette grande ville les familiers n'avaient pas besoin de se cacher? Solena préféra attendre pour vérifier ses dires et ne pas mettre inutilement la vie de son ami en danger.  

Lorsqu'une poussière verte venu s'abattre sur son visage la petite fut extrêmement surprise dans une premier temps puis un immense soulagement s’empara de son coeur comme si l'être ailé lui avait envoyé une vague de tendresse. Solena sortit de son état second lorsqu'elle entendit Tegil éternué. Elle espéra de tout son coeur que personne ne l'avait entendu. Elle fixa ensuite les deux jeunes gens s'approcher d'elle, ils étaient d'une étrange beauté, des êtres sortis d'un rêve avec leur peur blanche comme de la neige immaculé, et des oreilles sculptés par des artistes épanouis. Lorsqu'elle les entendit parler, Solena ne peut articuler qu'une seule chose.  

- Fée ... 

La jeune femme enleva sa main droite de l'eau et avança ses doigts de l'étrange créature qui recula légèrement. Avec une immense douceur, la petite toucha ce petit corps magique. Ses ailes étaient magnifique, mais elle n'osa pas les toucher de peur de les briser tant elles étaient fines. Ce doux contacte entre le doigt fin de l'être du vent et de la fée fit frissonner légèrement la petite, elle avait l'impression de caresser les pétales d'une rose. Quelques secondes plus tard, grâce à la découverte d'une fée comme dans les contes mais surtout grâce à la poussière verte, Solena se mit à sourire légèrement.  

- Je suis Solena. Merci… Merci pour ce machin vert.  

La Petite se retourna vers les deux grands êtres, qui semblait être des adultes et leur demanda d’une toute petite voix, presqu’inexistante. 

 Vous êtes des grandes fées vous?  

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