La Vraie Nature du Feu
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La Vraie Nature du Feu
Le Chevalier à l'Ancre d'Or... Beoir repensait à ce titre honorifique qu'il avait reçu de ses supérieurs et soupira, le nez dans sa chope de bière. Ce n'était pas un jour très joyeux dans la vie de l'ancien pirate. Il se sentait faible, dénué de sens et ne comprenait toujours pas pourquoi il avait reçu tant d'honneur. Pour ça, il lui fallait un exploit plus grandiose que ce qu'il avait déjà accompli. Il finit alors sa bière cul-sec et reposa sa chope mal-habilement sur la table, s'essuyant la bouche avec sa manche. Il était assis dans la Taverne du Bouc Écervelé, dans la petite bourgade de Layenard, non loin de Clantor, mais hors de sa périphérie. Le décor de la taverne était plutôt grotesque : des paysans complétement ivres qui ne savent même plus prononcer leur propre prénoms, un tavernier dépressif qui se laisse pousser le front à cause de tout ses ennuis et une tapineuse vulgaire et plutôt sale qui faisait le tour des clients pour pouvoir trouver quelqu'un qui payera la bouffe pour ses gosses. Beoir pouffa tristement et pensa en lui même qu'il ne déprimait pas pour rien, entouré de tels tableaux. Cependant, ce dernier n'était pas à la même échelle qu'eux. Lui, il était chevalier, et renommé. Beoir semblait pouvoir faire quelque chose pour sa gloire, mais quoi ? La réponse ne lui vint pas de suite, mais il réfléchit à ce qui pourrait le rendre plus glorieux, le rendre meilleur, plus fiable. Un minotaure ? Non, trop facile. Un clan orc belliqueux ? Il en avait déjà repoussés pas mal avec ses troupes. Beoir fronça les sourcils, ses deux mains jointes devant son visage, réfléchissant intensément à ce qui pourrait li changer la vie. Soudain, une main familière vint se secouer devant son visage troubler : C'était celle de Kael. Le chevalier grogna et repoussa la main de son écuyer, l'interloquant ensuite :
"Qu'est-ce qu'il y a bon sang ? Tu vois pas que j'réfléchis ?"
D'un air gêné, les mains jointe au niveau de sa poitrine, le jeune demi-elfe prit la parole d'un ton cordial :
"Excusez moi, messire, mais... Le maréchal ferrant a déjà ferré nos chevaux. Nous pouvons repartir là où vous vouliez aller, si... Herm, si vous le souhaitez, naturellement."
Beoir regarda Kael dans les yeux quelques instant, avant de passer sa main dans ses cheveux, accompagné d'un long soupir :
"C'est justement ça le problème, Kael, je ne sais PAS où nous allons ! Regarde moi ça ! Tu portes mes couleurs comme une véritable institution. Mais qui suis-je pour que tu sois vétu de la sorte ? Mmh ? Deux dragons rouges et une ancre d'or... Tout ça pour quelques malheureux exploits soit disant. Si les généraux de Clantor savaient se battre, je n'aurais pas à les sauver et ils ne verraient ici qu'un geste de camaraderie.
-Vous êtes sans doute trop modeste, Sir Sidher, mais je suis le premier témoin de vos exploits, et, vous êtes probablement le fer de lance de l'armée de...
-Blablabla... Ne dit pas de bêtises petit. J'ai des dragons sur mon blason, et je n'en ai même pas c..."
Alors, un éclair de génie vint transpercer l'esprit du chevalier, déjà à moitié ivre. Kael questionna alors son seigneur, curieux :
"Qu'y à t-il, Sire ?
-C'est ça qu'il me faut ! Combattre un dragon ! Un vrai de vrai ! Une féroce bête qui ravage tout sur son passage ! Kael ! Connais-tu un dragon de la sorte ?
-Et bien, c'est à dire que... Ce sont plutôt des légendes ! Mais, non loin d'ici, dans les Monts Écarlates, on dit qu'un gigantesque dragon d'or terrorise les habitants.
-Mmh... Tu y crois à cette histoire toi ?
-Et bien, je sais que certaines personnes ont tendance à exagérer quelque peu leurs propos mais, il est très probable que les Monts Ecarlates n'abritent quelques dragons."
Beoir se mit alors à rire aux éclats, écartant les bras comme-ci la nouvelle le réjouissait. Il poussa du pied un chaise pour que son écuyer puisse s'asseoir et commanda une nouvelle chopine.
"Qu'est-ce qu'il y a bon sang ? Tu vois pas que j'réfléchis ?"
D'un air gêné, les mains jointe au niveau de sa poitrine, le jeune demi-elfe prit la parole d'un ton cordial :
"Excusez moi, messire, mais... Le maréchal ferrant a déjà ferré nos chevaux. Nous pouvons repartir là où vous vouliez aller, si... Herm, si vous le souhaitez, naturellement."
Beoir regarda Kael dans les yeux quelques instant, avant de passer sa main dans ses cheveux, accompagné d'un long soupir :
"C'est justement ça le problème, Kael, je ne sais PAS où nous allons ! Regarde moi ça ! Tu portes mes couleurs comme une véritable institution. Mais qui suis-je pour que tu sois vétu de la sorte ? Mmh ? Deux dragons rouges et une ancre d'or... Tout ça pour quelques malheureux exploits soit disant. Si les généraux de Clantor savaient se battre, je n'aurais pas à les sauver et ils ne verraient ici qu'un geste de camaraderie.
-Vous êtes sans doute trop modeste, Sir Sidher, mais je suis le premier témoin de vos exploits, et, vous êtes probablement le fer de lance de l'armée de...
-Blablabla... Ne dit pas de bêtises petit. J'ai des dragons sur mon blason, et je n'en ai même pas c..."
Alors, un éclair de génie vint transpercer l'esprit du chevalier, déjà à moitié ivre. Kael questionna alors son seigneur, curieux :
"Qu'y à t-il, Sire ?
-C'est ça qu'il me faut ! Combattre un dragon ! Un vrai de vrai ! Une féroce bête qui ravage tout sur son passage ! Kael ! Connais-tu un dragon de la sorte ?
-Et bien, c'est à dire que... Ce sont plutôt des légendes ! Mais, non loin d'ici, dans les Monts Écarlates, on dit qu'un gigantesque dragon d'or terrorise les habitants.
-Mmh... Tu y crois à cette histoire toi ?
-Et bien, je sais que certaines personnes ont tendance à exagérer quelque peu leurs propos mais, il est très probable que les Monts Ecarlates n'abritent quelques dragons."
Beoir se mit alors à rire aux éclats, écartant les bras comme-ci la nouvelle le réjouissait. Il poussa du pied un chaise pour que son écuyer puisse s'asseoir et commanda une nouvelle chopine.
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
Groshnak était à présent assis dans la taverne, un verre de la boisson la moins chère à la main. Une sorte de bière avec un goût moyen, dans un gobelet en bois. Il observait un chevalier et on écuyer qui discutaient.
[Désolé d'avoir pris autant de temps à répondre... Je pensais que les autres allaient le faire avant moi et j'attendais bêtement... Tu RP vraiment bien, Beoir ! ]
[Désolé d'avoir pris autant de temps à répondre... Je pensais que les autres allaient le faire avant moi et j'attendais bêtement... Tu RP vraiment bien, Beoir ! ]
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
Beoir discutait avec son écuyer paisiblement, une chope à la main. Ce dernier, lui, ne buvait pas, malgré que son maître ne lui aie proposé. Le duo ne semblait pas banal du point de vue des clients : Un chevalier en amure légère renforcée à certains endroits, armée d'une épée longue, rangé dans son fourreau à gauche, l'air plutôt inamical, visiblement alcoolique, et son écuyer, propre sur lui, visiblement intègre et loyal. La plupart se demandaient sûrement ce que le demi-elfe faisait avec un chevalier si... Pitoyable. Évidemment, peu de gens connaissent Beoir en tant que Chevalier à l'Ancre d'Or et ils ne sauraient s'en rendre compte qu'au moment le plus tardif. Beoir avait déjà finit la moitié de sa bière, après avoir descendu plus d'un litre dans la même après-midi. Kael se permit alors une petite boutade :
"Et bien sir, je ne veux pas vous freiner, mais, vous avez actuellement bu plus de bière qu'il y a d'eau qui tombe actuellement sur cette petite bourgade."
Le bruit assourdissant des gouttes d'eau sur le toit fit prêter l'oreille au chevalier alcoolisé qui s'esclaffa en saisissant la métaphore. Il frappa dans le dos de Kael amicalement et répondit :
"C'est dommage que tu ne boives pas avec moi, mon garçon, on pourrait se fendre la gueule plus souvent qu'ça. Ho je sais, j'devrais ralentir mon niveau d'picole, mais que veux-tu... Parlons plutôt d'cette fameuse quête qui nous attend. C'est plutôt un grand dragon ?
-Hem, et bien, je crois oui, il se nomme Suldrinn, c'est un dragon d'or. Il serait devenu fou et aurait quitté les siens. Les sources sont diverses et les version aussi. Certains disent qu'il a deux têtes, d'autres qu'il peut pétrifier rien qu'en hurlant... Ce qui est sûr, c'est ce que je vous ai déjà dit. Il vivrait dans un ancien château, d'une ancienne peuplade humaine semi-légendaire..."
Beoir reprit un air sérieux, et se gratta le menton. Il allait probablement avoir à faire à une créature des plus redoutables. Il questionna à nouveau :
"Penses-tu que nous devrions engager des mercenaires avec nous ?"
La réponse de Kael passa dans le vide, Beoir n'écoutait plus. La raison était un demi orque aux yeux indiscrets qui les observait. Beoir lui rendit alors un regard fermé, presque dissuadent. Kael tapota alors l'épaule de son maître :
"Sir ? Sir ? Vous êtes là ?
-Mmh Navré. Excuse moi quelques instants."
Le chevalier termina sa bière d'un trait et la reposa sur la table fermement avant de se lever. Il se dirigea vers le semi-orque, sous le regard incrédule de son écuyer. Beoir avait déjà quelques grammes dans le sang, et à ce stade, il n'aimait pas vraiment qu'on l'observe sans en connaître la raison. Ainsi arrivé à la table, Beoir s'appuya sur cette dernière, penché en avant vers le semi-orque et questionna d'un air sérieux :
"Dis moi toi, quelque chose t’intéresse dans not' conversation ? J'suis navré, mais j'aime pas vraiment qu'on m'écoute comme ça quand j'suis tranquillement assis dans une taverne."
Sans discrétion, Beoir passa sa main dans son dos comme pour s'aider à s'étirer, restant dans cette position quelques instants. Cependant, l'oeil doré ne lâcha pas le semi-orque du regard...
[Aucun soucis pour ma part :)De toute manière j'en ai parlé avec Suldrinn, c'est libre pour l'ordre et quant à lui, il n'apparaitra que plus tard, alors pour l'instant quartier libre :)Et merci du compliment !!]
"Et bien sir, je ne veux pas vous freiner, mais, vous avez actuellement bu plus de bière qu'il y a d'eau qui tombe actuellement sur cette petite bourgade."
Le bruit assourdissant des gouttes d'eau sur le toit fit prêter l'oreille au chevalier alcoolisé qui s'esclaffa en saisissant la métaphore. Il frappa dans le dos de Kael amicalement et répondit :
"C'est dommage que tu ne boives pas avec moi, mon garçon, on pourrait se fendre la gueule plus souvent qu'ça. Ho je sais, j'devrais ralentir mon niveau d'picole, mais que veux-tu... Parlons plutôt d'cette fameuse quête qui nous attend. C'est plutôt un grand dragon ?
-Hem, et bien, je crois oui, il se nomme Suldrinn, c'est un dragon d'or. Il serait devenu fou et aurait quitté les siens. Les sources sont diverses et les version aussi. Certains disent qu'il a deux têtes, d'autres qu'il peut pétrifier rien qu'en hurlant... Ce qui est sûr, c'est ce que je vous ai déjà dit. Il vivrait dans un ancien château, d'une ancienne peuplade humaine semi-légendaire..."
Beoir reprit un air sérieux, et se gratta le menton. Il allait probablement avoir à faire à une créature des plus redoutables. Il questionna à nouveau :
"Penses-tu que nous devrions engager des mercenaires avec nous ?"
La réponse de Kael passa dans le vide, Beoir n'écoutait plus. La raison était un demi orque aux yeux indiscrets qui les observait. Beoir lui rendit alors un regard fermé, presque dissuadent. Kael tapota alors l'épaule de son maître :
"Sir ? Sir ? Vous êtes là ?
-Mmh Navré. Excuse moi quelques instants."
Le chevalier termina sa bière d'un trait et la reposa sur la table fermement avant de se lever. Il se dirigea vers le semi-orque, sous le regard incrédule de son écuyer. Beoir avait déjà quelques grammes dans le sang, et à ce stade, il n'aimait pas vraiment qu'on l'observe sans en connaître la raison. Ainsi arrivé à la table, Beoir s'appuya sur cette dernière, penché en avant vers le semi-orque et questionna d'un air sérieux :
"Dis moi toi, quelque chose t’intéresse dans not' conversation ? J'suis navré, mais j'aime pas vraiment qu'on m'écoute comme ça quand j'suis tranquillement assis dans une taverne."
Sans discrétion, Beoir passa sa main dans son dos comme pour s'aider à s'étirer, restant dans cette position quelques instants. Cependant, l'oeil doré ne lâcha pas le semi-orque du regard...
[Aucun soucis pour ma part :)De toute manière j'en ai parlé avec Suldrinn, c'est libre pour l'ordre et quant à lui, il n'apparaitra que plus tard, alors pour l'instant quartier libre :)Et merci du compliment !!]
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
Lorsqu'Epok poussa la porte de la taverne du Bouc Écervelé, elle fut tout d'abord tentée de faire machine arrière tant l'ambiance qui régnait en ce lieux s’accommodait mal avec son propre tempérament. Elle se demanda même un moment si elle ne s'était pas trompé de point de rendez-vous. Mais elle se souvenait de sa conversation avec Melkerah ce fameux soir. Elle avait insisté quant à l'endroit, expliquant son aspect pratique et sa localisation optimale si l'on tenait compte de leur prochaine destination. La Dragonne d'Emeraude connaissait la région bien mieux qu'elle, aussi avait-elle simplement validé sa proposition sans poser de réserve particulière.
Elle ne l'avait d'ailleurs pas revue depuis, mais cela ne l’étonnait pas plus que cela. Le sortilège qu'avait utilisé Epok sur sa consœur d'Emeraude était aussi puissant qu’éprouvant pour sa cible. De plus, les capacités de métamorphoses offertes par ce biais étaient non seulement compliquées à maîtriser, mais aussi psychologiquement dures à encaisser. Epok elle même avait dormi deux jours d'affilée lorsqu'elle s’était vu frappée par la même incantation, alors qu'elle était plutôt coutumière de la manipulation des flux magiques, ce qui était loin d'être le cas de Melkerah.
Dans l'absolu, elle se demandait donc dans quel état d'esprit elle serait lors de leur prochaine rencontre mais surtout, quels traits elle arborerait pour l'occasion. Malgré son tempérament réservé et plutôt détaché quant aux considérations futiles, Epok trépignait d'impatience en attendant d'obtenir réponses à toutes les questions qui la taraudaient depuis maintenant plusieurs jours.
C'est cette impatience mêlée de curiosité qui l'aida à ne pas refermer la porte de la taverne et ne pas quitter cette ville sur le champs. Elle qui se méfiait des humains plus que tout, malgré quelques échanges intéressants avec certains spécimens dernièrement, trouva malgré tout la force de contenir sa paranoïa latente et foula donc le sol quelque peu crasseux de l’établissement.
Dans un premier temps, elle rabattit la capuche en cuir de sa pèlerine de voyage sur ses épaules, dévoilant de fait son visage aux traits fins et décoré de runes bleues scintillantes. Ainsi elle pouvait être observée, et l'on pouvait clairement détailler ses yeux bleus profonds, ses cheveux aux couleurs étranges, à mi chemin entre le jaune et le blanc, tressés par endroits. Mais à visage découvert, elle pouvait aussi observer en retour. Son premier réflexe fut d'inspecter la clientèle afin de voir si Melkerah ne l'avait pas précédée, ce qui visiblement n’était pas le cas dans la mesure où elle ne détecta aucune trace de celle-ci dans la zone.
Son regard s'attarda donc, faute de mieux, sur quelques individus qui sortaient du lot, comprendre ici, tout ce qui ne ressemblait pas à un ivrogne ou un homme en mal de compagnie féminine. Dans ce contexte deux individus se distinguaient d'emblée de la "faune" locale. D'abord un chevalier qui, malgré un état d'ébriété relativement ostensible, semblait doté d'un certain charisme et surtout d'un équipement de plutôt bonne facture et fort bien entretenu. Ce qui nous amène au deuxième individu remarqué, un écuyer elfique, avec qui le chevalier menait bon train une conversation qui semblait, du point de vue d'Epok, n'avoir ni queue ni tête, mais qui pu, lorsqu'elle passa à proximité de leur table, noter avec discernement l'évocation de Dragons, ou plutôt d'un Dragon... Suldrinn.
Intéressant, pensa alors la Dragonne de Bronze sous couvert de ses traits humanoïdes, car l'objet de leur conversation était étonnamment le même que celui qui avait attisé la curiosité toute draconique d'Epok et Melkerah lorsqu'elles en entendirent parler pour la première fois. La mention de Suldrinn était en effet évoquée dans un livre ancien tombé entre leurs mains suite à un "dédommagement" survenu lors d'une transaction qui avait tourné à l'avantage des Noctaliens, amis par voie interposée de la Dragonne d’émeraude qui leur avaient alors offert l'ouvrage abordant les contes et légendes des Monts Écarlates.
Malgré cette étonnante coïncidence, Epok ne jugea pas opportun de se présenter derechef au chevalier et préféra rester en retrait et passive, se comportant alors en parfaite descendante de la Couvée de Bronze qu'elle était. Elle rechercha alors la table qu'elle jugea la plus paisible de la taverne et si possible à portée de vue du curieux binôme qui avait déjà éveillé sa curiosité. Elle prit donc place sur une chaise et poursuivit sa phase d'observation tout en attendant l'arrivée de Melkerah. Visiblement Epok n’était pas la seule à s’intéresser au chevalier et son suivant. Un Demi-Orc semblait lui aussi particulièrement attentif à leurs faits et gestes, ce que ces derniers avaient d'ailleurs parfaitement remarqué.
Elle ne l'avait d'ailleurs pas revue depuis, mais cela ne l’étonnait pas plus que cela. Le sortilège qu'avait utilisé Epok sur sa consœur d'Emeraude était aussi puissant qu’éprouvant pour sa cible. De plus, les capacités de métamorphoses offertes par ce biais étaient non seulement compliquées à maîtriser, mais aussi psychologiquement dures à encaisser. Epok elle même avait dormi deux jours d'affilée lorsqu'elle s’était vu frappée par la même incantation, alors qu'elle était plutôt coutumière de la manipulation des flux magiques, ce qui était loin d'être le cas de Melkerah.
Dans l'absolu, elle se demandait donc dans quel état d'esprit elle serait lors de leur prochaine rencontre mais surtout, quels traits elle arborerait pour l'occasion. Malgré son tempérament réservé et plutôt détaché quant aux considérations futiles, Epok trépignait d'impatience en attendant d'obtenir réponses à toutes les questions qui la taraudaient depuis maintenant plusieurs jours.
C'est cette impatience mêlée de curiosité qui l'aida à ne pas refermer la porte de la taverne et ne pas quitter cette ville sur le champs. Elle qui se méfiait des humains plus que tout, malgré quelques échanges intéressants avec certains spécimens dernièrement, trouva malgré tout la force de contenir sa paranoïa latente et foula donc le sol quelque peu crasseux de l’établissement.
Dans un premier temps, elle rabattit la capuche en cuir de sa pèlerine de voyage sur ses épaules, dévoilant de fait son visage aux traits fins et décoré de runes bleues scintillantes. Ainsi elle pouvait être observée, et l'on pouvait clairement détailler ses yeux bleus profonds, ses cheveux aux couleurs étranges, à mi chemin entre le jaune et le blanc, tressés par endroits. Mais à visage découvert, elle pouvait aussi observer en retour. Son premier réflexe fut d'inspecter la clientèle afin de voir si Melkerah ne l'avait pas précédée, ce qui visiblement n’était pas le cas dans la mesure où elle ne détecta aucune trace de celle-ci dans la zone.
Son regard s'attarda donc, faute de mieux, sur quelques individus qui sortaient du lot, comprendre ici, tout ce qui ne ressemblait pas à un ivrogne ou un homme en mal de compagnie féminine. Dans ce contexte deux individus se distinguaient d'emblée de la "faune" locale. D'abord un chevalier qui, malgré un état d'ébriété relativement ostensible, semblait doté d'un certain charisme et surtout d'un équipement de plutôt bonne facture et fort bien entretenu. Ce qui nous amène au deuxième individu remarqué, un écuyer elfique, avec qui le chevalier menait bon train une conversation qui semblait, du point de vue d'Epok, n'avoir ni queue ni tête, mais qui pu, lorsqu'elle passa à proximité de leur table, noter avec discernement l'évocation de Dragons, ou plutôt d'un Dragon... Suldrinn.
Intéressant, pensa alors la Dragonne de Bronze sous couvert de ses traits humanoïdes, car l'objet de leur conversation était étonnamment le même que celui qui avait attisé la curiosité toute draconique d'Epok et Melkerah lorsqu'elles en entendirent parler pour la première fois. La mention de Suldrinn était en effet évoquée dans un livre ancien tombé entre leurs mains suite à un "dédommagement" survenu lors d'une transaction qui avait tourné à l'avantage des Noctaliens, amis par voie interposée de la Dragonne d’émeraude qui leur avaient alors offert l'ouvrage abordant les contes et légendes des Monts Écarlates.
Malgré cette étonnante coïncidence, Epok ne jugea pas opportun de se présenter derechef au chevalier et préféra rester en retrait et passive, se comportant alors en parfaite descendante de la Couvée de Bronze qu'elle était. Elle rechercha alors la table qu'elle jugea la plus paisible de la taverne et si possible à portée de vue du curieux binôme qui avait déjà éveillé sa curiosité. Elle prit donc place sur une chaise et poursuivit sa phase d'observation tout en attendant l'arrivée de Melkerah. Visiblement Epok n’était pas la seule à s’intéresser au chevalier et son suivant. Un Demi-Orc semblait lui aussi particulièrement attentif à leurs faits et gestes, ce que ces derniers avaient d'ailleurs parfaitement remarqué.
Mortelune- En formation de Maître
Re: La Vraie Nature du Feu
Groshnak jura entre ses dents lorsque le chevalier se leva pour venir lui parler. Au vu de la quantité de bière que celui-ci avait bu, le demi-orque prévoyait déjà une discussion compliquée. Cela sans prendre en compte l'attitude probablement arrogante et prétentieuse de l'homme. Il détourna les yeux de son agresseur, pendant une seconde. Ce geste voulait dire qu Groshnak pouvait volontiers admettre sa propre infériorité et qu'il ne cherchait pas les problèmes. Il vaut mieux se faire petit face à quelqu'un qui ne peut pas réfléchir convenablement et qui possède une arme.
Lorsque l'homme arriva près de lui, Groshnak cligna des yeux, chassant tous ses préjugés, et se retint de déglutir. Nul doute que l'autre l'aurait remarqué et aurait pris cela pour de la peur. Groshnak n'avait pas peur.
C'était un demi-orque habillé pauvrement, comme les paysans de la région. Il était de taille moyenne pour ceux de sa race et donc quelques centimètres plus grands que la plupart des humains. Il avait une ceinture camouflée sous ses vêtements, qui contenait du matériel divers. Sa large épée à deux mains, habituellement attachée dans son dos, était maintenant posée contre la table, à trente cinq centimètres du demi-orque et à cinq centimètres du chevalier. C'était voulu. Comment se montrer pacifique autrement qu'en criant haut et fort : « je ne suis pas armé » ? C'est ce que le sage avait voulu faire en posant son arme aussi loin de lui-même. De toute manière, s'il devait se battre, l'épée n'était qu'une seule de ses multiples options, bien que l'une des plus efficaces, dans ce monde matériel plein de gens un peu saouls.
Groshnak, lui, n'avait pas beaucoup bu. Un quart de chope, tout au plus. Il n'avait pas non plus entendu ce que le chevalier disait. Ou en tous cas, c'est ce qu'il essaya de faire croire en lui expliquant :
« Excusez-moi, monsieur, j'étais perdu dans mes pensées. Ce n'est qu'en croisant votre regard que j'ai pris conscience que mes yeux étaient tournés dans votre direction. Il n'y avait en moi nulle curiosité, nulle envie de vous déranger ou de vous manquer de respect. Je vous présente mes plus plates excuses. »
Et il baissa les yeux, pendant une fraction de seconde, pour faire comprendre qu'il n'en valait pas la peine.
Lorsque l'homme arriva près de lui, Groshnak cligna des yeux, chassant tous ses préjugés, et se retint de déglutir. Nul doute que l'autre l'aurait remarqué et aurait pris cela pour de la peur. Groshnak n'avait pas peur.
C'était un demi-orque habillé pauvrement, comme les paysans de la région. Il était de taille moyenne pour ceux de sa race et donc quelques centimètres plus grands que la plupart des humains. Il avait une ceinture camouflée sous ses vêtements, qui contenait du matériel divers. Sa large épée à deux mains, habituellement attachée dans son dos, était maintenant posée contre la table, à trente cinq centimètres du demi-orque et à cinq centimètres du chevalier. C'était voulu. Comment se montrer pacifique autrement qu'en criant haut et fort : « je ne suis pas armé » ? C'est ce que le sage avait voulu faire en posant son arme aussi loin de lui-même. De toute manière, s'il devait se battre, l'épée n'était qu'une seule de ses multiples options, bien que l'une des plus efficaces, dans ce monde matériel plein de gens un peu saouls.
Groshnak, lui, n'avait pas beaucoup bu. Un quart de chope, tout au plus. Il n'avait pas non plus entendu ce que le chevalier disait. Ou en tous cas, c'est ce qu'il essaya de faire croire en lui expliquant :
« Excusez-moi, monsieur, j'étais perdu dans mes pensées. Ce n'est qu'en croisant votre regard que j'ai pris conscience que mes yeux étaient tournés dans votre direction. Il n'y avait en moi nulle curiosité, nulle envie de vous déranger ou de vous manquer de respect. Je vous présente mes plus plates excuses. »
Et il baissa les yeux, pendant une fraction de seconde, pour faire comprendre qu'il n'en valait pas la peine.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
Il fallut plus de temps que prévu à Melkerah pour rejoindre la dragonne de Bronze. L'incantation d'Epok s'était révélée encore plus désagréable et déstabilisante qu'elle l'avait imaginée, et sa nouvelle apparence encore plus difficile à gérer. Pourtant, un corps aussi frêle devrait être rapide à maîtriser ! Mais le sens de l'équilibre était chamboulé, sa force était tellement réduite qu'elle crut un moment être paralysée, ses sens eux-mêmes avaient été longs à récupérer.
Mais le plus difficile, ainsi qu'elle l'avait découvert après avoir eu la bonne idée de tester, était de parler avec sa bouche. Dont les dents étaient, soit dit en passant, incroyablement ridicules. Grâce à un entraînement acharné afin de ne pas s'humilier le moment venu, elle parvenait à présent à prononcer tous les sons nécessaires au langage oral, quoiqu'avec une difficulté qui donnait l'impression qu'elle avait un accent étranger.
Ensuite, elle avait failli oublier la nécessité de porter des morceaux de tissu sur le corps. Heureusement, Epok lui avait expliqué qu'aucun humain ne se promenait sans vêtements et qu'il était très déconseillé de le faire.
Enfin, elle partit pour le lieu de rendez-vous prévu pour rejoindre son aînée. Ainsi, ce fut une jeune fille de grande taille, musclée et à la peau bronzée qui entra dans la taverne, simplement vêtue d'un pantalon de toile brune, d'une tunique verte et de bottes en cuir. Ses longs cheveux blond doré ondulaient dans son dos, ce qui l'agaçait beaucoup, surtout quand ils tombaient devant ses yeux bleu-vert. Son visage tout en angles affichait clairement son irritation puisqu'elle ne maîtrisait pas encore ses expressions faciales.
Seuls ses ongles épais et pointus ainsi que quelques vestiges d'écailles vertes trahissaient sa véritable nature.
Elle repéra rapidement Epok et vint s'asseoir à sa table.
Mais le plus difficile, ainsi qu'elle l'avait découvert après avoir eu la bonne idée de tester, était de parler avec sa bouche. Dont les dents étaient, soit dit en passant, incroyablement ridicules. Grâce à un entraînement acharné afin de ne pas s'humilier le moment venu, elle parvenait à présent à prononcer tous les sons nécessaires au langage oral, quoiqu'avec une difficulté qui donnait l'impression qu'elle avait un accent étranger.
Ensuite, elle avait failli oublier la nécessité de porter des morceaux de tissu sur le corps. Heureusement, Epok lui avait expliqué qu'aucun humain ne se promenait sans vêtements et qu'il était très déconseillé de le faire.
Enfin, elle partit pour le lieu de rendez-vous prévu pour rejoindre son aînée. Ainsi, ce fut une jeune fille de grande taille, musclée et à la peau bronzée qui entra dans la taverne, simplement vêtue d'un pantalon de toile brune, d'une tunique verte et de bottes en cuir. Ses longs cheveux blond doré ondulaient dans son dos, ce qui l'agaçait beaucoup, surtout quand ils tombaient devant ses yeux bleu-vert. Son visage tout en angles affichait clairement son irritation puisqu'elle ne maîtrisait pas encore ses expressions faciales.
Seuls ses ongles épais et pointus ainsi que quelques vestiges d'écailles vertes trahissaient sa véritable nature.
Elle repéra rapidement Epok et vint s'asseoir à sa table.
Melkerah- Audacieuse
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
[Suggestion : Je pense qu'à présent nous devrions laisser une place à Deliora pour poursuivre ensuite par ordre d'apparition : Moi/Jolebo/Mortelune/Melkerah/Deliora et enfin, Suldrinn lorsqu'il se manifestera :)Tout le monde est d'accord ?]
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
[Ca me convient parfaitement !]
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
[Je me permets juste un dernier petit pavé avant de me la fermer et d'attendre Deliora, histoire de boucler l'intro avec Melk' xD]
Si elle n'avait pas été si disciplinée et de nature si introvertie, l'ennui qu’éprouvait Epok en ce lieu l'aurait volontiers invitée à bailler aux corneilles, s'affaler sur la table qu'elle surplombait, le menton posé entre ses mains, voire s'endormir lamentablement. Au lieu de cela, la posture qu'elle avait adoptée, immuable depuis maintenant près d'une demie-heure, était on ne peut plus stricte et rigide. Le dos droit, les épaules hautes, les avant-bras et les mains posés à plat sur la table jonchée de reste de viande et d'os. Son visage était semblable à celui d'une statue. Menton fier et bouche dénuée d'émotion. Impassible. Seuls ses battements de cils et les furtifs mouvements de ses yeux trahissaient la différence entre Epok et un mannequin de cire.
Pourtant, rester tranquille et mesurée dans cette taverne était loin d'être une partie de plaisir. Quatre fois en l'espace de vingt-sept minutes et trente-deux secondes précisément, avait-elle été contrainte de repousser des avances d'ivrognes un peu trop familiers, voire entreprenant. Poliment au début, puis de plus en plus fermement, mais toujours avec une certaine retenue et sans violence aucune ni mot plus haut que l'autre. L'aura particulière que dégageait Epok lorsque sa tension montait et son étrange regard avaient visiblement suffit à refroidir les ardeurs et éconduire les prétendants.
La tavernier s’était lui aussi montré quelque peu oppressant à son endroit. Visiblement, il n’était pas bien vu de ne rien commander lorsque l'on s'installait à la table d'une auberge. A bien y réfléchir, elle pouvait comprendre le principe. Résignée mais déterminée à rester sereine et mesurée dans ses réactions, comme à son habitude, elle passa donc ordre d'un plat de viande en ragoût et d'un pichet d'eau. Au retour du tenancier, elle se demanda tout d'abord si ce dernier ne s’était pas trompé de commande. Il ne lui semblait pourtant pas avoir demandé de pâtée pour chien... La vision du plat déposé sous ses yeux et plus encore, son odeur, eurent raison de son appétit. Tout en tentant de contenir un rictus dégoutté, elle poussa son assiette d'un geste de la main vers la rebord opposé de la table, au plus loin d'elle, puis décida de se servir un verre d'eau fraîche... avant de se raviser, considérant les objets non identifiés flottants à la surface du récipient.
En conclusion, cette soirée, en plus d'être marquée par ses retrouvailles avec la Dragonne d’Émeraude, serait placée sous le signe du jeûne.
C'est au moment ou elle tentait d'attirer l'attention de l'aubergiste pour lui faire part de ses remarques quant-à la qualité des services proposés par son établissement qu'elle entra enfin. Il ne lui fallut que quelques instants pour la remarquer, puis la reconnaître, au premier coup d’œil. L'aura qu'elle dégageait ne fit que confirmer sa première impression. Melkerah, sous sa forme humanoïde, progressait vers elle, à grands pas décidés. Imposante, tendue, l'air un peu renfrogné et nerveux. La caricature parfaite d'un représentant de l’Émeraude sous traits humains. Quoi de plus naturel à bien y réfléchir. Les sorts de métamorphose ne faisaient finalement que refaçonner l'apparence d'un être en réutilisant ses spécificités raciales de base ainsi que ses traits de caractère.
C'est en observant ainsi Melkerah la fougueuse, sa musculature, la tension qui se dégageait d'elle, qu'Epok se rendit compte du fossé qui séparait sa race de celle de sa protagoniste. L'apparence humaine se trouva être pour elle, un véritable révélateur. La Dragonne de Bronze estima qu'elle faisait bien pâle figure sous cette forme à coté de sa consœur, qui voyait un grand nombre de regards se poser sur elle alors qu'elle déambulait dans la taverne. Elle se trouva alors elle même plus chétive et malingre que jamais en comparaison.
Malgré tout elle accueillit la nouvelle venue avec un sourire sincère qui exprimait sa joie de la revoir... et indirectement celle de n'être enfin plus seule dans ce lieu qu'elle détestait. Elle peina ensuite à contenir un petit rire moqueur lorsqu'elle constata la peine qu’éprouvait Melkerah à maîtriser son enveloppe corporelle et sa nouvelle morphologie, avant de se lever, presque trop solennellement pour l'endroit, afin de lui signifier son plaisir de la retrouver.
-"Te voila enfin....- dit-elle d'un ton qui exprimait un certain soulagement - j’étais à deux doigts d'utiliser mes pouvoirs pour te faire venir plus vite....cet endroit est vraiment répugnant" Les yeux d'Epok exprimaient une certaine détresse et fixaient Melkerah avec insistance avant de s’égayer quelque peu. Puis elle fit signe à la robuste "jeune femme" de s’asseoir à ses côtés.
-"As-tu fais bon voyage ? Comment te sens-tu ? Tu as l'air d'avoir récupéré !" enchaîna-t-elle sans laisser souffler son interlocutrice.
Si elle n'avait pas été si disciplinée et de nature si introvertie, l'ennui qu’éprouvait Epok en ce lieu l'aurait volontiers invitée à bailler aux corneilles, s'affaler sur la table qu'elle surplombait, le menton posé entre ses mains, voire s'endormir lamentablement. Au lieu de cela, la posture qu'elle avait adoptée, immuable depuis maintenant près d'une demie-heure, était on ne peut plus stricte et rigide. Le dos droit, les épaules hautes, les avant-bras et les mains posés à plat sur la table jonchée de reste de viande et d'os. Son visage était semblable à celui d'une statue. Menton fier et bouche dénuée d'émotion. Impassible. Seuls ses battements de cils et les furtifs mouvements de ses yeux trahissaient la différence entre Epok et un mannequin de cire.
Pourtant, rester tranquille et mesurée dans cette taverne était loin d'être une partie de plaisir. Quatre fois en l'espace de vingt-sept minutes et trente-deux secondes précisément, avait-elle été contrainte de repousser des avances d'ivrognes un peu trop familiers, voire entreprenant. Poliment au début, puis de plus en plus fermement, mais toujours avec une certaine retenue et sans violence aucune ni mot plus haut que l'autre. L'aura particulière que dégageait Epok lorsque sa tension montait et son étrange regard avaient visiblement suffit à refroidir les ardeurs et éconduire les prétendants.
La tavernier s’était lui aussi montré quelque peu oppressant à son endroit. Visiblement, il n’était pas bien vu de ne rien commander lorsque l'on s'installait à la table d'une auberge. A bien y réfléchir, elle pouvait comprendre le principe. Résignée mais déterminée à rester sereine et mesurée dans ses réactions, comme à son habitude, elle passa donc ordre d'un plat de viande en ragoût et d'un pichet d'eau. Au retour du tenancier, elle se demanda tout d'abord si ce dernier ne s’était pas trompé de commande. Il ne lui semblait pourtant pas avoir demandé de pâtée pour chien... La vision du plat déposé sous ses yeux et plus encore, son odeur, eurent raison de son appétit. Tout en tentant de contenir un rictus dégoutté, elle poussa son assiette d'un geste de la main vers la rebord opposé de la table, au plus loin d'elle, puis décida de se servir un verre d'eau fraîche... avant de se raviser, considérant les objets non identifiés flottants à la surface du récipient.
En conclusion, cette soirée, en plus d'être marquée par ses retrouvailles avec la Dragonne d’Émeraude, serait placée sous le signe du jeûne.
C'est au moment ou elle tentait d'attirer l'attention de l'aubergiste pour lui faire part de ses remarques quant-à la qualité des services proposés par son établissement qu'elle entra enfin. Il ne lui fallut que quelques instants pour la remarquer, puis la reconnaître, au premier coup d’œil. L'aura qu'elle dégageait ne fit que confirmer sa première impression. Melkerah, sous sa forme humanoïde, progressait vers elle, à grands pas décidés. Imposante, tendue, l'air un peu renfrogné et nerveux. La caricature parfaite d'un représentant de l’Émeraude sous traits humains. Quoi de plus naturel à bien y réfléchir. Les sorts de métamorphose ne faisaient finalement que refaçonner l'apparence d'un être en réutilisant ses spécificités raciales de base ainsi que ses traits de caractère.
C'est en observant ainsi Melkerah la fougueuse, sa musculature, la tension qui se dégageait d'elle, qu'Epok se rendit compte du fossé qui séparait sa race de celle de sa protagoniste. L'apparence humaine se trouva être pour elle, un véritable révélateur. La Dragonne de Bronze estima qu'elle faisait bien pâle figure sous cette forme à coté de sa consœur, qui voyait un grand nombre de regards se poser sur elle alors qu'elle déambulait dans la taverne. Elle se trouva alors elle même plus chétive et malingre que jamais en comparaison.
Malgré tout elle accueillit la nouvelle venue avec un sourire sincère qui exprimait sa joie de la revoir... et indirectement celle de n'être enfin plus seule dans ce lieu qu'elle détestait. Elle peina ensuite à contenir un petit rire moqueur lorsqu'elle constata la peine qu’éprouvait Melkerah à maîtriser son enveloppe corporelle et sa nouvelle morphologie, avant de se lever, presque trop solennellement pour l'endroit, afin de lui signifier son plaisir de la retrouver.
-"Te voila enfin....- dit-elle d'un ton qui exprimait un certain soulagement - j’étais à deux doigts d'utiliser mes pouvoirs pour te faire venir plus vite....cet endroit est vraiment répugnant" Les yeux d'Epok exprimaient une certaine détresse et fixaient Melkerah avec insistance avant de s’égayer quelque peu. Puis elle fit signe à la robuste "jeune femme" de s’asseoir à ses côtés.
-"As-tu fais bon voyage ? Comment te sens-tu ? Tu as l'air d'avoir récupéré !" enchaîna-t-elle sans laisser souffler son interlocutrice.
Mortelune- En formation de Maître
Re: La Vraie Nature du Feu
[HRP : il vient Deliora ? On l'attend...]
Melkerah- Audacieuse
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Re: La Vraie Nature du Feu
[A la limite on peut continuer entre nous en l'attendant ? Je sais pas...]
Mortelune- En formation de Maître
Re: La Vraie Nature du Feu
[Bon, en attendant, je rep moi]
L'expression mi-dégoûtée mi-agacée de Melkerah répondit mieux à la question d'Epok que n'importe quels mots.
-Je me sens faible, ridicule et affreusement maladroite, gronda-t-elle avec ce qui ressemblait à un accent à couper au couteau. Je ne comprends pas comment tu peux prendre cette apparence si souvent. Mais au moins, je crois que je commence m'y habituer.
Comme pour se contredire, elle donna un violent coup à la table en essayant simplement d'y poser les mains. Elle jeta un regard plein de détresse à sa compagne et décida de ne plus bouger tant que ce n'était pas nécessaire.
-J'espère que ton attente n'a pas été trop pénible... Enfin, moins pénible que d'apprendre à utiliser ce corps pitoyable.
Puis elle vit le verre d'eau et l'assiette qui trônaient devant la dragonne de Bronze et songea qu'avec de telles horreurs en guise de repas, il était peu probable que le moment ait été agréable.
-Tu vas vraiment avaler ça ?
L'expression mi-dégoûtée mi-agacée de Melkerah répondit mieux à la question d'Epok que n'importe quels mots.
-Je me sens faible, ridicule et affreusement maladroite, gronda-t-elle avec ce qui ressemblait à un accent à couper au couteau. Je ne comprends pas comment tu peux prendre cette apparence si souvent. Mais au moins, je crois que je commence m'y habituer.
Comme pour se contredire, elle donna un violent coup à la table en essayant simplement d'y poser les mains. Elle jeta un regard plein de détresse à sa compagne et décida de ne plus bouger tant que ce n'était pas nécessaire.
-J'espère que ton attente n'a pas été trop pénible... Enfin, moins pénible que d'apprendre à utiliser ce corps pitoyable.
Puis elle vit le verre d'eau et l'assiette qui trônaient devant la dragonne de Bronze et songea qu'avec de telles horreurs en guise de repas, il était peu probable que le moment ait été agréable.
-Tu vas vraiment avaler ça ?
Melkerah- Audacieuse
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Re: La Vraie Nature du Feu
[Nous prendrons donc cet ordre lorsque Delio aura fait son apparition ]
Le chevalier se sentit stupide et laissa glisser sa main de son dos, sans un mot. Son visage était bloqué dans une grimace incertaine tandis que ses yeux s'agitaient dans tous les sens pour trouver la réponse : Qu'est-ce qui a rendu ce semi-orc si paisible ? Alors le chevalier s'assit avec un air boudeur et fit un grand signe de main à Kael pour qu'il le rejoigne. Beoir répondit alors au semi-orc :
"Tu sais qu't'es un cas plutôt hors-norme toi... J'ai rarement vu un semi-orc si paisible ! Mais t'as l'air costaud et, tu auras peut être tes motivations propres pour accepter ma proposition..."
Beoir tourna la tête vers Kael qui, lui, ne s'était pas du tout approché, peut-être effrayé par le semi-orc. Le chevalier râla et tapa sur la table, regardant son écuyer avec insistance jusqu'à ce que ce dernier ne se décide à venir.
"Aïe Aïe Aïe... C'est pas facile tous les jours... J'te présente Kael Tamilis, mon écuyer. Un peu timide, un peu trop cordial, mais il apprend vite et sa fidélité n'a d'égal que son courage."
Beoir présentait en fait son écuyer et sa quête comme-ci il savait déjà que le semi-orc accepterais. Pourquoi, d'ailleurs, venir lui proposer ça de but en blanc suite à une petite altercation ? L’œil d'or du chevalier à moitié ivre semblait être le seul rayon de lucidité dans son état actuel. En somme, Beoir était ivre, mais ce n'était pas sa première cuite, alors ce dernier parvenait tout de même à rester raisonnable.
Le chevalier se sentit stupide et laissa glisser sa main de son dos, sans un mot. Son visage était bloqué dans une grimace incertaine tandis que ses yeux s'agitaient dans tous les sens pour trouver la réponse : Qu'est-ce qui a rendu ce semi-orc si paisible ? Alors le chevalier s'assit avec un air boudeur et fit un grand signe de main à Kael pour qu'il le rejoigne. Beoir répondit alors au semi-orc :
"Tu sais qu't'es un cas plutôt hors-norme toi... J'ai rarement vu un semi-orc si paisible ! Mais t'as l'air costaud et, tu auras peut être tes motivations propres pour accepter ma proposition..."
Beoir tourna la tête vers Kael qui, lui, ne s'était pas du tout approché, peut-être effrayé par le semi-orc. Le chevalier râla et tapa sur la table, regardant son écuyer avec insistance jusqu'à ce que ce dernier ne se décide à venir.
"Aïe Aïe Aïe... C'est pas facile tous les jours... J'te présente Kael Tamilis, mon écuyer. Un peu timide, un peu trop cordial, mais il apprend vite et sa fidélité n'a d'égal que son courage."
Beoir présentait en fait son écuyer et sa quête comme-ci il savait déjà que le semi-orc accepterais. Pourquoi, d'ailleurs, venir lui proposer ça de but en blanc suite à une petite altercation ? L’œil d'or du chevalier à moitié ivre semblait être le seul rayon de lucidité dans son état actuel. En somme, Beoir était ivre, mais ce n'était pas sa première cuite, alors ce dernier parvenait tout de même à rester raisonnable.
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
« Une chasse au dragon, n'est-ce pas ? »
Le yeux du demi-orque avaient brillé pendant quelques secondes, démontrant un intérêt soudain, bien que passager. C'était peut-être le défi qui avait éveillé en lui l'éphémère désir de l'aventure.
« Je veux volontiers vous accompagner. Je n'ai pas grand-chose à faire, de toute manière, et rencontrer un dragon n'est pas fait pour me déplaire. »
Groshnak lui lança un sourire un peu hypocrite, bien que son destinataire ne put le reconnaître comme tel, n'ayant rencontré le demi-orque que quelques minutes plus tôt.
Le yeux du demi-orque avaient brillé pendant quelques secondes, démontrant un intérêt soudain, bien que passager. C'était peut-être le défi qui avait éveillé en lui l'éphémère désir de l'aventure.
« Je veux volontiers vous accompagner. Je n'ai pas grand-chose à faire, de toute manière, et rencontrer un dragon n'est pas fait pour me déplaire. »
Groshnak lui lança un sourire un peu hypocrite, bien que son destinataire ne put le reconnaître comme tel, n'ayant rencontré le demi-orque que quelques minutes plus tôt.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
Epok fut partagée entre l'idée de se moquer de Melkerah et de ses mouvements qui la rendaient pataude ou bien de la plaindre. Elle décida de trancher entre les deux options et se contenta de sourire gentiment en affichant un air plutôt compatissant.
-"Disons que je me suis... habituée à évoluer ainsi. Cette apparence à des aspects bien pratiques si l'on élude sa morphologie ridicule et sa faiblesse relative. Par exemple, il me permet d'éviter d'être la cible des hordes de chasseurs de dragons qui peuple ces contrées... Rien que dans cette taverne on peut en observer quelques uns...Visiblement cette personne là bas semble s’intéresser à Suldrinn. Je l'observe depuis quelques minutes déjà."
D'un geste évocateur du menton, elle désigna le Chevalier qui discutait actuellement avec un semi-Orc attablé.
-"Et pour être parfaitement honnête avec toi... Mon attente fut un calvaire. Je n'aime pas cet endroit.. Quant-à la nourriture que l'on m'a servie... ou du moins si l'on peut qualifier ceci de nourriture... Je doute d'être suffisamment téméraire pour m'y risquer, mais je t'en prie sers-toi si tu t'en sens capable !"
Un rictus dégoutté se dessina à nouveau sur le pâle visage d'Epok qui contemplait à nouveau son écuelle remplie d'une mélasse mal odorante. Ses yeux remontèrent ensuite vers le visage de Melkerah, qu'elle détailla dans les moindres traits.
-"Tu es ravissante - conclu Epok en continuant de la dévisager - enfin, pour des critères humains. Cette peau dorée est simplement magnifique. A côté de toi, je fais vraiment pâle figure, au sens propre comme au figuré. Bon par contre il te faudra apprendre à arranger un peu tes cheveux. Pas forcément pour répondre à de coquettes considérations mais, plus pour le côté fonctionnel des choses. Une frange te permettrait de mieux voir, peut-être pourrais-tu les attacher sinon ?"
Comme une mère le ferait pour sa fille, Epok passa la main dans les cheveux sauvages de sa protagoniste, replaçant une de ses épaisses mèches blondes derrière son oreille.
-"C'est plus seyant ainsi."
-"Disons que je me suis... habituée à évoluer ainsi. Cette apparence à des aspects bien pratiques si l'on élude sa morphologie ridicule et sa faiblesse relative. Par exemple, il me permet d'éviter d'être la cible des hordes de chasseurs de dragons qui peuple ces contrées... Rien que dans cette taverne on peut en observer quelques uns...Visiblement cette personne là bas semble s’intéresser à Suldrinn. Je l'observe depuis quelques minutes déjà."
D'un geste évocateur du menton, elle désigna le Chevalier qui discutait actuellement avec un semi-Orc attablé.
-"Et pour être parfaitement honnête avec toi... Mon attente fut un calvaire. Je n'aime pas cet endroit.. Quant-à la nourriture que l'on m'a servie... ou du moins si l'on peut qualifier ceci de nourriture... Je doute d'être suffisamment téméraire pour m'y risquer, mais je t'en prie sers-toi si tu t'en sens capable !"
Un rictus dégoutté se dessina à nouveau sur le pâle visage d'Epok qui contemplait à nouveau son écuelle remplie d'une mélasse mal odorante. Ses yeux remontèrent ensuite vers le visage de Melkerah, qu'elle détailla dans les moindres traits.
-"Tu es ravissante - conclu Epok en continuant de la dévisager - enfin, pour des critères humains. Cette peau dorée est simplement magnifique. A côté de toi, je fais vraiment pâle figure, au sens propre comme au figuré. Bon par contre il te faudra apprendre à arranger un peu tes cheveux. Pas forcément pour répondre à de coquettes considérations mais, plus pour le côté fonctionnel des choses. Une frange te permettrait de mieux voir, peut-être pourrais-tu les attacher sinon ?"
Comme une mère le ferait pour sa fille, Epok passa la main dans les cheveux sauvages de sa protagoniste, replaçant une de ses épaisses mèches blondes derrière son oreille.
-"C'est plus seyant ainsi."
Mortelune- En formation de Maître
Re: La Vraie Nature du Feu
Melkerah eut un sourire reconnaissant à sa compagne qui venait de lui ôter les cheveux de devant le visage. Quelle horreur que ces poils si longs qui se mettaient n'importe comment !
-Merci. Je ne sais pas exactement ce qu'est une frange, mais les attacher me parait bien. Peux-tu me montrer comment on fait ?
Puis elle s'intéressa au chevalier que lui avait montré Epok, le chasseur de dragons.
-J'ai rarement eu de problèmes avec les gens qui nous en veulent... Une fois en fait. Mais j'étais petite. Je ne vois pas vraiment en quoi ils peuvent représenter un problème, à moins qu'ils soient nombreux et très organisés... En tous cas, si celui-ci cherche Suldrinn, on pourrait en profiter, non ? A trois, on n'aurait rien à craindre des petits humains, et ils pourraient être utiles pour les recherches...
Pensive, la jeune dragonne soupira. Comme ça devenait compliqué depuis qu'elle avait revêtu cette apparence chétive ! Mais elle se disait que ce serait une sorte d'épreuve qui ne pourrait que lui servir, aussi elle essayait de s'adapter au mieux.
Elle jeta un nouveau coup d’œil au Chevalier et remarqua l'étrange personne avec qui il discutait. Un petit humain à la peau verte, mais d'un vert si terne par rapport à ses propres écailles qu'elle eut presque pitié de lui. Mais à part sa teinte, il y avait quelque chose qui retenait l'attention de Melkerah : il avait quelque chose... d'imposant. Ce qui était, du point de vue d'un dragon, quelque chose d'extraordinairement rare chez les petits humains.
-Merci. Je ne sais pas exactement ce qu'est une frange, mais les attacher me parait bien. Peux-tu me montrer comment on fait ?
Puis elle s'intéressa au chevalier que lui avait montré Epok, le chasseur de dragons.
-J'ai rarement eu de problèmes avec les gens qui nous en veulent... Une fois en fait. Mais j'étais petite. Je ne vois pas vraiment en quoi ils peuvent représenter un problème, à moins qu'ils soient nombreux et très organisés... En tous cas, si celui-ci cherche Suldrinn, on pourrait en profiter, non ? A trois, on n'aurait rien à craindre des petits humains, et ils pourraient être utiles pour les recherches...
Pensive, la jeune dragonne soupira. Comme ça devenait compliqué depuis qu'elle avait revêtu cette apparence chétive ! Mais elle se disait que ce serait une sorte d'épreuve qui ne pourrait que lui servir, aussi elle essayait de s'adapter au mieux.
Elle jeta un nouveau coup d’œil au Chevalier et remarqua l'étrange personne avec qui il discutait. Un petit humain à la peau verte, mais d'un vert si terne par rapport à ses propres écailles qu'elle eut presque pitié de lui. Mais à part sa teinte, il y avait quelque chose qui retenait l'attention de Melkerah : il avait quelque chose... d'imposant. Ce qui était, du point de vue d'un dragon, quelque chose d'extraordinairement rare chez les petits humains.
Melkerah- Audacieuse
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Re: La Vraie Nature du Feu
Epok sourit une nouvelle fois devant la "jeune élève" Melkerah qui découvrait la vie sous un autre angle.
-"Une frange c'est, heu... une façon particulière qu'on les humains, femelles en général, de tailler et coiffer leurs cheveux de façon à ce qu'ils n'obstruent pas leur champ de vision. C'est parfois plus ou moins esthétique, mais cela à le mérite d'être pratique. Disons que c'est une alternative intéressante au crâne rasé... qui convient plus aux hommes en général."
Après ces considérations, Epok acquiesça d'un mouvement de tête aux propos de la Dragonne d'Émeraude qui proposait de profiter de la présence du chevalier pour se joindre à son expédition.
L'héritière de la Couvée de Bronze se gratta un moment la tête, signe qu'elle réfléchissait à la meilleure stratégie à tenir dans le contexte. Ce petit tique nerveux eut pour effet de dévoiler l'une de ses petites cornes dorées habituellement dissimulée sous son épaisse tignasse blanche.
Le remarquant, elle sursauta, comme prise à défaut la main dans le sac, et s'empressa de camouffler le tout. Elle adressa ensuite un petit commentaire à Melkerah sur le sujet.
-"Tu es encore très jeune, tu ne devrais pas avoir ce problème avant quelques temps. De mon côté, mon âge étant plus avancé que le tiens, mes cornes ont tendances à poindre de plus en plus sous forme humaine. Cela risque de devenir quelque peu problématique d'ici quelques années. Cela dit, ce n'est rien en comparaisons des cornes qu'arboraient mes anciens compagnons, notamment la Reine Endromatz... Quand j'y repense, elles étaient vraiment magnifiques... Elle même était un être d'une grande beauté..."
Le regard nostalgique d'Epok se perdit un moment dans le vague. La pupille brillante, la Dragonne de Bronze se reprit après quelques instants et embraya sur un sujet moins sensible.
-"Bien... puisque je constate que tu as soif d'apprendre, que dirais-tu de t'essayer aux relations humaines ? Une première interaction sociale, tu pense cela à ta portée ? Il s'agirait de te présenter à ce chevalier, là bas, ainsi qu'au semi-orc avec lequel il s’épanche depuis un moment. N'en fait pas trop, juste ce qu'il faut et propose leur de les accompagner jusqu'à Suldrinn. Improvise une motivation quelconque... En général la soif d'or ou de renommée parle aux humains..."
Alors qu'elle s'attendait à ce que Melkerah semble hésitante, Epok adressa un petit sourire rassurant à sa consœur tout en lui faisant signe d'un geste de se lever et d'aller à la rencontre de l’étrange couple décrit plus tôt.
-"Une frange c'est, heu... une façon particulière qu'on les humains, femelles en général, de tailler et coiffer leurs cheveux de façon à ce qu'ils n'obstruent pas leur champ de vision. C'est parfois plus ou moins esthétique, mais cela à le mérite d'être pratique. Disons que c'est une alternative intéressante au crâne rasé... qui convient plus aux hommes en général."
Après ces considérations, Epok acquiesça d'un mouvement de tête aux propos de la Dragonne d'Émeraude qui proposait de profiter de la présence du chevalier pour se joindre à son expédition.
L'héritière de la Couvée de Bronze se gratta un moment la tête, signe qu'elle réfléchissait à la meilleure stratégie à tenir dans le contexte. Ce petit tique nerveux eut pour effet de dévoiler l'une de ses petites cornes dorées habituellement dissimulée sous son épaisse tignasse blanche.
Le remarquant, elle sursauta, comme prise à défaut la main dans le sac, et s'empressa de camouffler le tout. Elle adressa ensuite un petit commentaire à Melkerah sur le sujet.
-"Tu es encore très jeune, tu ne devrais pas avoir ce problème avant quelques temps. De mon côté, mon âge étant plus avancé que le tiens, mes cornes ont tendances à poindre de plus en plus sous forme humaine. Cela risque de devenir quelque peu problématique d'ici quelques années. Cela dit, ce n'est rien en comparaisons des cornes qu'arboraient mes anciens compagnons, notamment la Reine Endromatz... Quand j'y repense, elles étaient vraiment magnifiques... Elle même était un être d'une grande beauté..."
Le regard nostalgique d'Epok se perdit un moment dans le vague. La pupille brillante, la Dragonne de Bronze se reprit après quelques instants et embraya sur un sujet moins sensible.
-"Bien... puisque je constate que tu as soif d'apprendre, que dirais-tu de t'essayer aux relations humaines ? Une première interaction sociale, tu pense cela à ta portée ? Il s'agirait de te présenter à ce chevalier, là bas, ainsi qu'au semi-orc avec lequel il s’épanche depuis un moment. N'en fait pas trop, juste ce qu'il faut et propose leur de les accompagner jusqu'à Suldrinn. Improvise une motivation quelconque... En général la soif d'or ou de renommée parle aux humains..."
Alors qu'elle s'attendait à ce que Melkerah semble hésitante, Epok adressa un petit sourire rassurant à sa consœur tout en lui faisant signe d'un geste de se lever et d'aller à la rencontre de l’étrange couple décrit plus tôt.
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Re: La Vraie Nature du Feu
En effet, Melkerah fut plutôt hésitante à l'idée d'aller faire la conversation aux deux hommes. Mais ce n'était pas parce qu'elle craignait cet exercice nouveau, simplement, se présenter comme une petite humaine pour aller parler à des petits humains lui déplaisait prodigieusement, surtout que ceux-là ne lui inspiraient guère de sympathie.
Elle acquiesça tout de même à la proposition d'Epok, sensible à l'idée d'apprendre et d'essayer des choses inconnues. La jeune dragonne réfléchit quelques instants à la meilleure manière d'aborder les deux aventuriers, puis se leva en veillant à ne pas commettre de maladresse et se dirigea vers eux pour se planter à un mètre de leur table.
-Bonjour messieurs. J'ai entendu votre discussion au sujet d'un dragon à dénicher et mon amie et moi sommes intéressées. On ne voudrait pas louper une occasion pareille de se faire un nom, alors j'espère que vous prenez des coéquipiers... On sait se rendre utiles.
Elle tenta un sourire assuré et amical dans l'espoir d'être convaincante et attendit la réponse des intéressés.
Elle acquiesça tout de même à la proposition d'Epok, sensible à l'idée d'apprendre et d'essayer des choses inconnues. La jeune dragonne réfléchit quelques instants à la meilleure manière d'aborder les deux aventuriers, puis se leva en veillant à ne pas commettre de maladresse et se dirigea vers eux pour se planter à un mètre de leur table.
-Bonjour messieurs. J'ai entendu votre discussion au sujet d'un dragon à dénicher et mon amie et moi sommes intéressées. On ne voudrait pas louper une occasion pareille de se faire un nom, alors j'espère que vous prenez des coéquipiers... On sait se rendre utiles.
Elle tenta un sourire assuré et amical dans l'espoir d'être convaincante et attendit la réponse des intéressés.
Melkerah- Audacieuse
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Re: La Vraie Nature du Feu
Au même moment, deux informations très intéressantes venaient de faire leur chemin dans l'esprit embrumé de Beoir. En réalité, tout ceci lui paraissait même presque grotesque : Qui a peur des dragons à présent ? Est-il tombé au milieu d'une amicale de chasseur de dragons ? Ou alors serait-ce un enchaînement de coïncidence ? Et moi, sacrebleu, où est-ce que je vais bien pouvoir aller pisser ici ? Cette dernière idée fût plus rapide que toutes les autres, aussi, Beoir prit congé de la petite troupe en glissant :
"'Scusez moi ! J'suis à vous dans deux s'condes"
Le chevalier débaroula hors de la taverne en grognant comme quoi tout aller péter, agitant ses mains comme un enfant qui les aurait mises dans le feu. Se souciant peu de sa discrétion, il urina directement à la sortie, sur le mur même de la taverne. Personne ne lui disait rien, pas même la garde. Sa renommée ne touchait pas vraiment la haute bourgeoisie de l'empire, mais plutôt le peuple qui pouvait chaque soir, en fonction de l'endroit où se trouvait notre chevalier, boire quelque canons avec. Un soupir de soulagement conclu l'acte de vidange et Beoir entra dans la taverne avec une mine réjouie, remettant à peine sa ceinture. Kael, qui était resté à la table, croisa les mains, l'air gêné et presque même consterné.
Beoir s'installa à nouveau à sa place, jaugeant les protagonistes avec son sourire satisfait aux lèvres. Il reprit alors la parole :
"Et bien je suis... Très étonné de tant de coopération de la part de... Tout le monde mais, comme on dit... Je sais plus, mais en tout cas y a un adage qui colle bien à la situation. Enfin, tout ça pour dire que ça me fait déjà une jolie petite équipe. J'dois faire un récapitulatif de toute l'histoire ou on passe directement aux présentations ?"
A mesure qu'il observait ses possibles futurs compagnons, Beoir s'imaginait alors leurs compétences. Le semi-orc, et bien... Il taperait, probablement, à moins qu'il ne s'agissent d'un de ses chamans auxquels il avait eu à faire sur les Côtes Cendrées. Une des deux femmes, celle qui n'avait pas parlé... Fût remarquement belle ! Si bien que Beoir eût du mal à fixer son portrait tant il pensait à autre chose. Il pensa cependant qu'elle était magicienne, ou quelque chose de plus spécial encore. Quant à celle qui avait prit la parole... Il ne fit aucun diagnostique. Cette dernière semblait étrange, mal à l'aise dans son corps. Le chevalier mit sa main sur son menton et redevint pensif un instant. Kael, quant à lui, avait prit l'initiative d'amener sa chaise à la table où il attendait debout depuis quelques instants.
"'Scusez moi ! J'suis à vous dans deux s'condes"
Le chevalier débaroula hors de la taverne en grognant comme quoi tout aller péter, agitant ses mains comme un enfant qui les aurait mises dans le feu. Se souciant peu de sa discrétion, il urina directement à la sortie, sur le mur même de la taverne. Personne ne lui disait rien, pas même la garde. Sa renommée ne touchait pas vraiment la haute bourgeoisie de l'empire, mais plutôt le peuple qui pouvait chaque soir, en fonction de l'endroit où se trouvait notre chevalier, boire quelque canons avec. Un soupir de soulagement conclu l'acte de vidange et Beoir entra dans la taverne avec une mine réjouie, remettant à peine sa ceinture. Kael, qui était resté à la table, croisa les mains, l'air gêné et presque même consterné.
Beoir s'installa à nouveau à sa place, jaugeant les protagonistes avec son sourire satisfait aux lèvres. Il reprit alors la parole :
"Et bien je suis... Très étonné de tant de coopération de la part de... Tout le monde mais, comme on dit... Je sais plus, mais en tout cas y a un adage qui colle bien à la situation. Enfin, tout ça pour dire que ça me fait déjà une jolie petite équipe. J'dois faire un récapitulatif de toute l'histoire ou on passe directement aux présentations ?"
A mesure qu'il observait ses possibles futurs compagnons, Beoir s'imaginait alors leurs compétences. Le semi-orc, et bien... Il taperait, probablement, à moins qu'il ne s'agissent d'un de ses chamans auxquels il avait eu à faire sur les Côtes Cendrées. Une des deux femmes, celle qui n'avait pas parlé... Fût remarquement belle ! Si bien que Beoir eût du mal à fixer son portrait tant il pensait à autre chose. Il pensa cependant qu'elle était magicienne, ou quelque chose de plus spécial encore. Quant à celle qui avait prit la parole... Il ne fit aucun diagnostique. Cette dernière semblait étrange, mal à l'aise dans son corps. Le chevalier mit sa main sur son menton et redevint pensif un instant. Kael, quant à lui, avait prit l'initiative d'amener sa chaise à la table où il attendait debout depuis quelques instants.
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
[Il faudrait que nous arrivions à contacter Del'... Quelqu'un voudrait s'en charger ? ]
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: La Vraie Nature du Feu
[Deliora, Delio' et Del' n'ont été prévenues que par le gentil Chevalier O.o]
L'aventure se fait rare ces temps-ci. C'étaient les pensées de l'Elfe qui résonnaient dans un long soupir qu'elle venait de pousser. Autre chose qu'elle poussait, un homme d'une tête de plus menotté les mains dans le dos qui tentait vainement de renverser la tendance. L'air dépité et manquant horriblement de son énergie habituelle, Erien jeta littéralement son prisonnier sur le pas des autorités, récupérant le métal des fers. Fort heureusement, les forces de l'ordre le récupérèrent dans l'empressement le plus chaotique. Elle ne prit même pas la peine de prendre sa prime.
La magicienne avança vers la Taverne du Bouc Écervelé, lieu où l'on buvait la tristesse au pis du désespoir. Arrivée en traînant les pieds elle s'attarda sur un petit groupe de personnes qui, selon elle, ne se seraient pas retrouvés ensemble sans une bonne raison. La bonne raison... Une aventure ? Une quête ? De quoi se sentir en vie et vivre la fébrilité en combattant corps et âme pour une cause quelconque ? Bien sûr qu'elle voulait en être ! Mais rien ne portait à croire qu'il y avait vraiment un peu d'aventure qui planait dans l'air mais sa bonne humeur était de retour. Alors qu'elle se redressait, un ivrogne de la table près d'elle qui la reluquait depuis son arrivée se crispa et décida de tout faire foirer...
"Eh les mecs ! Y'a KillerFox !!!!"
En entendant son surnom de mercenaire, Erien se découragea. Elle ne fit rien lorsque les brigands (dont certainement les têtes étaient mises à prix à son humble avis) sortirent dans un fracas à peine moins bruyant que le cri du vieux pochard. Démoralisée l'Elfe resta sur place un moment ne prêtant attention à personne, s'approcha du bar et commanda :
"J'veux c'qu'y'a de plus fort."
L'aventure se fait rare ces temps-ci. C'étaient les pensées de l'Elfe qui résonnaient dans un long soupir qu'elle venait de pousser. Autre chose qu'elle poussait, un homme d'une tête de plus menotté les mains dans le dos qui tentait vainement de renverser la tendance. L'air dépité et manquant horriblement de son énergie habituelle, Erien jeta littéralement son prisonnier sur le pas des autorités, récupérant le métal des fers. Fort heureusement, les forces de l'ordre le récupérèrent dans l'empressement le plus chaotique. Elle ne prit même pas la peine de prendre sa prime.
La magicienne avança vers la Taverne du Bouc Écervelé, lieu où l'on buvait la tristesse au pis du désespoir. Arrivée en traînant les pieds elle s'attarda sur un petit groupe de personnes qui, selon elle, ne se seraient pas retrouvés ensemble sans une bonne raison. La bonne raison... Une aventure ? Une quête ? De quoi se sentir en vie et vivre la fébrilité en combattant corps et âme pour une cause quelconque ? Bien sûr qu'elle voulait en être ! Mais rien ne portait à croire qu'il y avait vraiment un peu d'aventure qui planait dans l'air mais sa bonne humeur était de retour. Alors qu'elle se redressait, un ivrogne de la table près d'elle qui la reluquait depuis son arrivée se crispa et décida de tout faire foirer...
"Eh les mecs ! Y'a KillerFox !!!!"
En entendant son surnom de mercenaire, Erien se découragea. Elle ne fit rien lorsque les brigands (dont certainement les têtes étaient mises à prix à son humble avis) sortirent dans un fracas à peine moins bruyant que le cri du vieux pochard. Démoralisée l'Elfe resta sur place un moment ne prêtant attention à personne, s'approcha du bar et commanda :
"J'veux c'qu'y'a de plus fort."
Deliora- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
[Je sais pas à qui c'est de répondre, mais bon, pour éviter la mort du sujet et comme je suis en manque de tartine je reprends !]
Epok avait suivi de près les pas de Melkerah et avait assistée, ravie, à son intervention auprès du chevalier et de l'Orc. La Dragonne de Bronze pensa alors que l'adaptation de la jeune Émeraude à sa toute nouvelle condition humanoïde ne devrait finalement pas prendre trop de temps. C’était une créature sociable qui avait déjà eut moult interactions avec les humains et les autres races intelligentes. Une fois accoutumée à ses nouvelles dimensions, le tour serait joué.
A peine sa déclaration achevée, Epok posa une main amicale sur l’épaule de Melkerah comme pour lui faire comprendre qu'elle prendrait ici le relais et répondrait à la question posée par l'excentrique chevalier à la petite vessie. Aussitôt, elle s'inclina avec grâce et respect face à ce dernier, dont la dégaine manquait clairement de prestance comparée à l'aura charismatique que dégageait Epok. Ses yeux bleus fixaient ceux de Beoir d'une manière telle que cela pourrait presque en devenir gênant pour l’intéressé. Sur ses lèvres, d'un rose extrêmement pâle se dessinait l'esquisse d'un sourire aussi discret que bienveillant. La Dragonne de Bronze, encore incognito aux yeux de l'homme en arme, parla avec douceur et calme, d'une voix apaisante et étrangement distincte malgré le vacarme ambiant de la taverne.
-"Veuillez pardonnez nos façons un peu rustres, Messire, mais nos oreilles ont par mégarde eut vent de quelques bribes de vos conversations. Nous ne pouvions nous permettre de laisser passer pareille aubaine de pouvoir disposer d'appuis tels quels que les vôtres dans mon entreprise personnelle. Oh mais je manque décidément à tous mes devoirs, je ne nous ai pas présentées ! Veuillez me pardonner, je me nomme Blanche Faustine de Finefleur - Mais appelez moi Faustine - et je suis professeure émérite de Sciences Draconiques à la Grande Académie Magique des Arts Arcaniques de Clantor, la GAMAA. Je suis également diplômée et Major de promotion de l'Ecole d'Invocation Elementaire, conférencière en Histoire des magies occultes, Maître ès Polymorphisme, Chevalier émérite de l'Ordre du Parchemin Perdu et accessoirement auteur de l'ouvrage "Barbecue et Pyromancie : l'art de la grillade magique". Ah et voici mon apprentie - dit-elle en désignant Melkerah d'un regard -, Jaïra qui m'accompagne et m'assiste dans ma quête et mes travaux de recherches. Je travaille actuellement à la rédaction d'une étude scientifique sur les Dragons d'Or, dont certaines rumeurs racontent l'observation de l'un d'entre eux dans les environs. Un tel article, appuyé sur l'observation réelle et in situ d'un spécimen vivant de cette espèce rare serait pour moi l'assurance d'un succès littéraire et scientifique sans précédent, voyez vous. Vous comprenez à présent l'insistance qui est la notre pour joindre votre petit groupe."
Epok, qui ne souhaitait ni divulguer ses réelles intentions ni sa vraie nature venait, en improvisant avec une certaine aisance, d'emprunter aux humains l'une de leur compétences les plus souvent utilisées par ces derniers à savoir le mensonge éhonté et gros comme une maison. Elle avait pu observer citoyens de Clantor s'adonner maintes fois à ce genre d’exercices lors de ses pérégrinations dans la ville.
Inquiète de la réaction de Melkerah elle jeta un regard à celle-ci, en espérant qu'elle comprendrait vite la manœuvre.Il allait sans dire que révéler leur nature draconique à présent, ou même plus tard compromettrait fortement leurs chances de rencontrer le potentiel Dragon.
Epok avait suivi de près les pas de Melkerah et avait assistée, ravie, à son intervention auprès du chevalier et de l'Orc. La Dragonne de Bronze pensa alors que l'adaptation de la jeune Émeraude à sa toute nouvelle condition humanoïde ne devrait finalement pas prendre trop de temps. C’était une créature sociable qui avait déjà eut moult interactions avec les humains et les autres races intelligentes. Une fois accoutumée à ses nouvelles dimensions, le tour serait joué.
A peine sa déclaration achevée, Epok posa une main amicale sur l’épaule de Melkerah comme pour lui faire comprendre qu'elle prendrait ici le relais et répondrait à la question posée par l'excentrique chevalier à la petite vessie. Aussitôt, elle s'inclina avec grâce et respect face à ce dernier, dont la dégaine manquait clairement de prestance comparée à l'aura charismatique que dégageait Epok. Ses yeux bleus fixaient ceux de Beoir d'une manière telle que cela pourrait presque en devenir gênant pour l’intéressé. Sur ses lèvres, d'un rose extrêmement pâle se dessinait l'esquisse d'un sourire aussi discret que bienveillant. La Dragonne de Bronze, encore incognito aux yeux de l'homme en arme, parla avec douceur et calme, d'une voix apaisante et étrangement distincte malgré le vacarme ambiant de la taverne.
-"Veuillez pardonnez nos façons un peu rustres, Messire, mais nos oreilles ont par mégarde eut vent de quelques bribes de vos conversations. Nous ne pouvions nous permettre de laisser passer pareille aubaine de pouvoir disposer d'appuis tels quels que les vôtres dans mon entreprise personnelle. Oh mais je manque décidément à tous mes devoirs, je ne nous ai pas présentées ! Veuillez me pardonner, je me nomme Blanche Faustine de Finefleur - Mais appelez moi Faustine - et je suis professeure émérite de Sciences Draconiques à la Grande Académie Magique des Arts Arcaniques de Clantor, la GAMAA. Je suis également diplômée et Major de promotion de l'Ecole d'Invocation Elementaire, conférencière en Histoire des magies occultes, Maître ès Polymorphisme, Chevalier émérite de l'Ordre du Parchemin Perdu et accessoirement auteur de l'ouvrage "Barbecue et Pyromancie : l'art de la grillade magique". Ah et voici mon apprentie - dit-elle en désignant Melkerah d'un regard -, Jaïra qui m'accompagne et m'assiste dans ma quête et mes travaux de recherches. Je travaille actuellement à la rédaction d'une étude scientifique sur les Dragons d'Or, dont certaines rumeurs racontent l'observation de l'un d'entre eux dans les environs. Un tel article, appuyé sur l'observation réelle et in situ d'un spécimen vivant de cette espèce rare serait pour moi l'assurance d'un succès littéraire et scientifique sans précédent, voyez vous. Vous comprenez à présent l'insistance qui est la notre pour joindre votre petit groupe."
Epok, qui ne souhaitait ni divulguer ses réelles intentions ni sa vraie nature venait, en improvisant avec une certaine aisance, d'emprunter aux humains l'une de leur compétences les plus souvent utilisées par ces derniers à savoir le mensonge éhonté et gros comme une maison. Elle avait pu observer citoyens de Clantor s'adonner maintes fois à ce genre d’exercices lors de ses pérégrinations dans la ville.
Inquiète de la réaction de Melkerah elle jeta un regard à celle-ci, en espérant qu'elle comprendrait vite la manœuvre.Il allait sans dire que révéler leur nature draconique à présent, ou même plus tard compromettrait fortement leurs chances de rencontrer le potentiel Dragon.
Mortelune- En formation de Maître
Re: La Vraie Nature du Feu
[Etant donné que Beoir attendait une réponse, je ne pouvais pas répondre directement après Délio' ^^,]
Beoir s'esclaffe dans un rire etouffé, probablement par les litres d'alcool qui étaient déjà passés par sa gorge auparavant. Il remit ses cheveux en place et s'installa plus confortablement dans sa chaise avant de répondre à la fameuse Blanche Faustine de Finefleur. Un nom des plus... Noble, apparemment. Jamais il n'avait entendu parlé d'un comté, d'un duché ou d'un fief du nom de Finefleur, mais nul homme n'a la science infuse. Il leva sa chope vers la femme au passé plutôt rempli par rapport à son apparente jeunesse et la porta à ses lèvres. Il reposa la chope et entama son discours.
"Impressionnant vécu que vous trimballez derrière vous, ma Dame. Pour ma part, je suis Sir Beoir Sidher, ou le chevalier à l'Ancre Dorée. Plus connu par mes pairs chevalier comme le Pirate, Nez-Rouge, Triple-Pinte ou bien même le Sans-Honneur. Renommé depuis la Bataille du Rocher Blanc où... Beoir leva les yeux au ciel et soupira avant de continuer, je me suis illustré comme un combattant émérite. Mais la vérité, c'est que personne dans cet empire en dehors de Sannes, ma ville natale, ne sait manier correctement l'épée. Hormis mes talents de guerrier, je suis un stratège reconnu, un bon navigateur et j'ai un certain talent pour la furtivité."
En terminant son discours, Beoir leva alors sa pinte pour la terminer elle aussi. Kael semblait lui, assez fier de servir un chevalier tel que Beoir, se remémorant probablement ces faits d'arme auxquels il fit allusion. Mais cela devait sembler très étrange à un œil étranger : Un semi-elfe fier d'un humain alcoolique. Beoir regarda ensuite toute la tablée puis leva les yeux au ciel et secoua la tête.
"Excusez moi, j'ai oublié le plus important. Voici Kael Tamilis, mon fidèle écuyer. C'est un demi-elfe encore jeune, mais il sait mieux manier l'épée que certains chevaliers de la cour ! Hahaha!"
Le Chevalier tapa dans le dos de son écuyer au sourire gêné. Il fit ensuite un geste de main vers les autres attablés pour les inviter à se présenter.
Beoir s'esclaffe dans un rire etouffé, probablement par les litres d'alcool qui étaient déjà passés par sa gorge auparavant. Il remit ses cheveux en place et s'installa plus confortablement dans sa chaise avant de répondre à la fameuse Blanche Faustine de Finefleur. Un nom des plus... Noble, apparemment. Jamais il n'avait entendu parlé d'un comté, d'un duché ou d'un fief du nom de Finefleur, mais nul homme n'a la science infuse. Il leva sa chope vers la femme au passé plutôt rempli par rapport à son apparente jeunesse et la porta à ses lèvres. Il reposa la chope et entama son discours.
"Impressionnant vécu que vous trimballez derrière vous, ma Dame. Pour ma part, je suis Sir Beoir Sidher, ou le chevalier à l'Ancre Dorée. Plus connu par mes pairs chevalier comme le Pirate, Nez-Rouge, Triple-Pinte ou bien même le Sans-Honneur. Renommé depuis la Bataille du Rocher Blanc où... Beoir leva les yeux au ciel et soupira avant de continuer, je me suis illustré comme un combattant émérite. Mais la vérité, c'est que personne dans cet empire en dehors de Sannes, ma ville natale, ne sait manier correctement l'épée. Hormis mes talents de guerrier, je suis un stratège reconnu, un bon navigateur et j'ai un certain talent pour la furtivité."
En terminant son discours, Beoir leva alors sa pinte pour la terminer elle aussi. Kael semblait lui, assez fier de servir un chevalier tel que Beoir, se remémorant probablement ces faits d'arme auxquels il fit allusion. Mais cela devait sembler très étrange à un œil étranger : Un semi-elfe fier d'un humain alcoolique. Beoir regarda ensuite toute la tablée puis leva les yeux au ciel et secoua la tête.
"Excusez moi, j'ai oublié le plus important. Voici Kael Tamilis, mon fidèle écuyer. C'est un demi-elfe encore jeune, mais il sait mieux manier l'épée que certains chevaliers de la cour ! Hahaha!"
Le Chevalier tapa dans le dos de son écuyer au sourire gêné. Il fit ensuite un geste de main vers les autres attablés pour les inviter à se présenter.
Beoir Sidher- Nouvel arrivant
Re: La Vraie Nature du Feu
Melkerah ne put s'empêcher de jeter un regard un peu perplexe à Epok tandis qu'elle inventait leur vie, mais elle ne dit rien, reconnaissant la sagesse d'un tel stratagème. Il allait tout de même falloir s'y tenir et ne pas oublier qu'elle s'appelait Jaïra, apprentie de Faustine...
Eh bien, autant entrer dans le rôle tout de suite.
-Excusez-moi, Faustine, dit-elle d'un air un peu boudeur, mais je doute que monsieur se soucie de mes manières. Et puis il ne doit jamais avoir entendu parler de vos travaux, il n'a pas l'air du genre à se tenir au courant de ces choses-là.
Puis elle salua Beoir et Kael avant de se présenter à son tour.
-Comme l'a dit Faustine, je suis Jaïra, son apprentie. Je suis désolée si je vous ai fait mauvaise impression. Ravie de vous rencontrer.
Elle garda un air revêche, mais cela ne posait pas vraiment problème. Elle avait simplement l'air d'une jeune femme avec un fort caractère, ce qui correspondait bien à sa manière de les aborder un peu plus tôt.
Eh bien, autant entrer dans le rôle tout de suite.
-Excusez-moi, Faustine, dit-elle d'un air un peu boudeur, mais je doute que monsieur se soucie de mes manières. Et puis il ne doit jamais avoir entendu parler de vos travaux, il n'a pas l'air du genre à se tenir au courant de ces choses-là.
Puis elle salua Beoir et Kael avant de se présenter à son tour.
-Comme l'a dit Faustine, je suis Jaïra, son apprentie. Je suis désolée si je vous ai fait mauvaise impression. Ravie de vous rencontrer.
Elle garda un air revêche, mais cela ne posait pas vraiment problème. Elle avait simplement l'air d'une jeune femme avec un fort caractère, ce qui correspondait bien à sa manière de les aborder un peu plus tôt.
Melkerah- Audacieuse
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
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