[Pays] L'Océan de Sable et la Cité d'El Hazeem
Page 1 sur 1
[Pays] L'Océan de Sable et la Cité d'El Hazeem
L’Océan de Sable est une terre aujourd’hui méconnue voire inconnue. En effet, elle est située à plusieurs semaines de navigation du continent principal de Zaerod, en direction du Sud-Ouest. Pourtant elle fut le théâtre de moult événements remarquables qui toutefois ne figurent dans aucun livre d’histoire reconnu.
L’Océan de Sable, comme son nom le suggère, est une immense étendue désertique. Au début des temps, ce territoire, du fait des conditions de vie extrêmes qu’il présente était relativement peu peuplé, pourtant au fil des siècles, les humains, ainsi que d’autres races sont parvenus à s’adapter aux exigences de cette terre inhospitalière. L’une des particularités des dunes de ce désert est d’être, par endroits, similaires en tout point à un véritable océan, avec ses vagues, ses courants marins et ses remous violents. Ainsi, il est tout simplement impossible de s’y déplacer par des moyens terrestres conventionnels. Le bateau est donc le moyen de transport privilégié des habitants de cette contrée. Bien évidement, les embarcations sont spécifiquement conçues pour naviguer de façon efficace sur cette étrange surface. Les coques des navires sont renforcées de fines couches de céramiques qui permettent de glisser sur les ondes sableuses sans risquer d'éroder le bois utilisé pour former le reste de l'embarcation.
Du fait de cette spécifié topographique étonnante, la plupart des autochtones adoptent un mode de vie nomade plus par contrainte que par choix délibéré. Ils vivent en général de la pêche et du commerce des poissons rocheux qui peuplent les étendues de sable. Ils établissent souvent des campements temporaires, sur pilotis, le temps d’exploiter une zone poissonneuse, avant de lever le camp partir vers d’autres horizons quelques semaines plus tard. Les conditions de vie, sur ces fragiles assemblages de bois et de poutres sont très précaires et il va sans dire que le commerce de la pêche est une entreprise plutôt risquée mais fructueuse dans la mesure ou les espèces qui peuplent l'Océan de Sable ne sont observable que dans la région.
C’est ainsi que se passa la vie dans l’Océan de Sable plusieurs siècles durant. Mais au fil du temps, les mouvements telluriques et tectoniques firent émerger un immense banc de sable au milieu des flots indomptables. D’abord, cette nouvelle fut accueillie avec doute et méfiance. Bien souvent pareilles histoires de terres promises s’étaient propagées au sein des peuples nomades, véritables promesses de stabilité et de confort colportées par des ivrognes ou des affabulateurs en mal de reconnaissance. Mais cette fois-ci la rumeur persistait, les témoignages se recoupaient les uns et les autres si bien qu’un jour l’endroit tant convoité fut finalement découvert.
On attribua volontiers plusieurs interprétations à l'apparition de cette étendue de terre. Les plus pieux des observateurs virent dans ce phénomène la manifestation d'un Titan qui serait, d'après les croyances, endormi profondément sous la surface de l'Océan. Les individus les plus pragmatiques et les scientifiques y apportèrent une explication plus rationnelle mêlant mouvements telluriques et tectoniques et agrémentés parfois de quelques phénomènes d'amplification de sources magiques.
Rapidement plusieurs tribus s’installèrent sur le lieu dit. La zone émergée était immense et le sol, parfaitement constructible. Il ne fallut pas attendre des décennies pour y voir s’édifier les premières constructions durables. Le temps passa et la cité prit encore plus d’ampleur. Les perspectives de croissance offertes par la ville étaient gigantesques. Tout se développait à une vitesse folle, la construction d’un important port de négoce permit de nouer des relations commerciales avec les contrées voisines et notamment les contrées les plus méridionales de Zaerod. Bientôt, la ville, baptisée El Hazeem, devint l’une des plaques tournantes du commerce de la région. Les richesses affluaient et avec elle, l’essor de la Cité. Celle-ci au vu de sa situation particulière, attira de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, mais aussi écrivains et poètes en mal d’inspiration. Bientôt les dialectes locaux furent remplacés par des langues plus communes, dans le but évident de faciliter les transactions et d'attirer toujours plus de clients potentiels et de curieux en mal d'exotisme. Un flux migratoire massif insuffla alors un véritable élan culturel et social au cœur de la ville. Bientôt El Hazeem fut dotée de son propre courant artistique appelé « l’art des Sables » impactant la littérature, la musique mais aussi l’architecture.
El Hazeem était véritablement une ville magnifique et reconnue comme telle par quiconque flânait en ses murs. Une vaste partie de la cité était faite de quartiers populaires mais néanmoins charmants, de petites ruelles tortueuses, de bazars colorés aux senteurs d’épices étranges, d’échoppes d’alchimistes , d’ateliers de tisserands, mais aussi de docks mal famés et de tavernes peu recommandables dans lesquelles se négociaient, parfois dans le sang, des denrées rares ou interdites... Mais El Hazeem disposait également d’un autre visage, plus présentable et non moins splendide, celui des palais tout en arabesques et colonnades aux dimensions démesurées, des théâtres immenses aux toitures dorées, des bibliothèques abritant des manuscrits anciens d’une grande rareté, mais aussi des jardins fleuris et terrasses verdoyantes surplombant la ville et offrant vue et perspectives à couper le souffle.
Malheureusement, comme souvent, l’essor et les richesses attirent les convoitises. La plupart du temps, les fortifications de la ville suffisaient à dissuader les éventuels pillards, ou à les repousser lorsqu’ils tentaient l’assaut malgré tout. Mais il vint un jour ou les défenses d’El Hazeem furent prises à défaut. Un soir d’hiver la cité fut assiégée par les hommes du légendaire Ashmar. Pirate de renom, Ashmar disposait d’une flottille de vingt-cinq galions armés et parés pour l’assaut transportant chacun près de cent cinquante pirates, assassins et mercenaires en tout genre venus des quatre coins du monde.
Il lança le siège d’El Hazeem peu après la tombée de la nuit. La bataille fut sanglante et dura en tout et pour tout quarante jours. Pendant quarante jours et le même nombre de nuits, les canons résonnèrent, les assauts et incursions se succédèrent, la lutte fut d’une violence et d’une intensité inouïes. Malgré l’infériorité numérique, les troupes d’El Hazeem, haranguées par leurs généraux et par l’amour qu’ils portaient à leur magnifique cité résistèrent pendant plus d’un mois, unis et indivisibles, contre un ennemi plus puissant et mieux organisé. Le matin du quarante et unième jour, le Conseil de la cité, face à l’état des défenses de la ville et ne pouvant que constater le carnage fait par les hommes d’Ashmar décida, contraint et résigné, de ratifier la reddition et d’ouvrir les portes de la ville à son envahisseur.
Ce fut sans compter sur l'intervention exceptionnelle des Dragons de Bronze qui, in extremis, sauvèrent la ville d'un pillage assuré.Les Dragons furent largement remerciés par les habitants de la cité libérée et invités à rester parmi eux. De nature réservée et méfiante, la réponse donnée par les Dragons de Bronze à cette invitation fut d’abord négative mais ils s’installèrent finalement dans les montagnes se trouvant en bordure de l’Océan de Sable. Le temps fit cependant son office, et à mesure que les années passaient, Humains et Dragons se rapprochèrent inexorablement si bien qu’au fil des siècles, décision fut prise par les êtres magiques de s’installer de façon pérenne dans les murs de la ville, parmi ses habitants.
Bien évidemment, une ville humaine n’était absolument pas adaptée à l’établissement à long terme d’un clan draconique, même restreint. Ainsi, les quatre Dragons de Bronze décidèrent de prendre forme humaine pour évoluer de façon plus simple et discrète dans la cité. Bien évidemment, les dragons conservaient la capacité de retrouver leur forme naturelle en toute occasion si le besoin devait s’en faire sentir.
Rapidement, il apparut aux humains que la sagesse de leurs nouveaux concitoyens pourrait se révéler d’une extrême utilité dans la gestion quotidienne de la cité. Il fut ainsi décidé de mettre sur pied le nouveau Conseil d’El Hazeem, composé de six membres, paritairement représenté par Dragons et Humains. Ainsi six places furent attribuées lors de la nomination des membres du tout premier Conseil :
- Le Chef des Armées (Andormu – Dragon)
- Le Maître Marchand (Kalim – Humain)
- Le Calife (Zid Al Mekir – Humain)
- L’Archimage de la Cité (Ibn Medin – Humain)
- La Reine des Dragons (Endromatz – Dragon)
- Le Gardien des Ecrits (Solen – Dragon)
Cette organisation prouva sa légitimité et son efficacité au rythme des années. Les premières assemblées du Conseil n’eurent de cesse de magnifier toujours plus la beauté et la rayonnement commercial et culturel d’El Hazeem, au profit de ses habitants. Evidemment, compte tenu de la longévité des Dragons, les postes de notables occupés par ces derniers l’étaient implicitement pour l’éternité alors que dans le même temps, ceux occupés par des humains, dont l’existence est plus courte, devaient régulièrement être renouvelés.
Ce constat fut l’élément déclencheur d’une série de funestes événements qui marquèrent la fin des relations harmonieuses entre les représentants des deux races.
Un certain nombre d’humains reprochèrent aux Dragons, en place depuis trop longtemps à leur gout dans leurs postes à responsabilité, d’exercer une hégémonie trop pesante sur le reste du Conseil. Il s’en suivit la naissance d’un mouvement de contestation politique qui s’opposa, d’abord timidement, puis de façon de plus en plus véhémente aux êtres draconiques et ce, en dépit de leur illustre passé de libérateurs de la ville. La Reine des Dragons, Endromatz se retrouva bientôt au centre d’un complot fomenté par Khol, le Maître Marchand de l'époque, qui la vit accusée du meurtre de Thessim Al Mekir III actuel Calife d’El Hazeem et descendant direct de Zid Al Mekir premier Calife de la ville. Malgré le respect porté par les habitants à leurs alliés et amis Dragons, l’assassinat de leur vénéré Calife déclencha une véritable vindicte populaire après laquelle les citoyens d’El Hazeem placèrent tout leur confiance et leurs désir du justice en la personne du fourbe Maître Marchand.
Conscients des pouvoirs immenses des Dragons et notamment de leur capacité à manipuler les flux temporels, Khol força l’actuel Archimage, Zaed le Majestueux, initialement opposé au complot, de neutraliser les aptitudes magiques des Dragons en leur adressant un sort puissant de mutisme temporaire.
Les troupes menées par Khol profitèrent de ce laps de temps durant lequel les Dragons étaient vulnérables pour les faire prisonniers, officiellement de manière préventive. Bien évidemment, le Maître Marchand fort du soutien populaire et sous couvert de l’appui des autres notables organisa dans la journée le procès de la Reine des Dragons. Un procès dont le juge n’était autre que Khol lui-même et le jury composés uniquement d’individus à sa solde où aux intérêts convergents.
Depuis cette époque, El Hazeem vit sous le joug implacable du Maître Marchand. La cité n'a pas perdu de sa superbe et le commerce va toujours bon train, néanmoins, la disparition des Dragons a laissé l'opportunité à la corruption et au crime de s'installer de façon plus profonde dans la ville qui a tendance à devenir de plus en plus dangereuse et mal famé au fil des ans. Bien évidement, les quartiers les plus huppés de la cité sont relativement épargnés par ce phénomène.
L'Océan de Sable et El Hazeem en quelques lignes :
- Superficie de la région : 600 000 km²
- Population : 10 000 000 (9 millions de sédentaires à El Hazeem et 1 million de nomades dans le reste de la région)
- Dirigeant actuel du Pays : Khol le Maître Marchand
- Capitales : El Hazeem
- Régime : Officiellement sous la direction d'un Conseil nommé et représentatif du peuple.
- Religion : Croyances variées, pas de religion dominante
- Commerce : Poissons de roches, minerais rares, pierres précieuses, verre, cristal.
L’Océan de Sable, comme son nom le suggère, est une immense étendue désertique. Au début des temps, ce territoire, du fait des conditions de vie extrêmes qu’il présente était relativement peu peuplé, pourtant au fil des siècles, les humains, ainsi que d’autres races sont parvenus à s’adapter aux exigences de cette terre inhospitalière. L’une des particularités des dunes de ce désert est d’être, par endroits, similaires en tout point à un véritable océan, avec ses vagues, ses courants marins et ses remous violents. Ainsi, il est tout simplement impossible de s’y déplacer par des moyens terrestres conventionnels. Le bateau est donc le moyen de transport privilégié des habitants de cette contrée. Bien évidement, les embarcations sont spécifiquement conçues pour naviguer de façon efficace sur cette étrange surface. Les coques des navires sont renforcées de fines couches de céramiques qui permettent de glisser sur les ondes sableuses sans risquer d'éroder le bois utilisé pour former le reste de l'embarcation.
Du fait de cette spécifié topographique étonnante, la plupart des autochtones adoptent un mode de vie nomade plus par contrainte que par choix délibéré. Ils vivent en général de la pêche et du commerce des poissons rocheux qui peuplent les étendues de sable. Ils établissent souvent des campements temporaires, sur pilotis, le temps d’exploiter une zone poissonneuse, avant de lever le camp partir vers d’autres horizons quelques semaines plus tard. Les conditions de vie, sur ces fragiles assemblages de bois et de poutres sont très précaires et il va sans dire que le commerce de la pêche est une entreprise plutôt risquée mais fructueuse dans la mesure ou les espèces qui peuplent l'Océan de Sable ne sont observable que dans la région.
C’est ainsi que se passa la vie dans l’Océan de Sable plusieurs siècles durant. Mais au fil du temps, les mouvements telluriques et tectoniques firent émerger un immense banc de sable au milieu des flots indomptables. D’abord, cette nouvelle fut accueillie avec doute et méfiance. Bien souvent pareilles histoires de terres promises s’étaient propagées au sein des peuples nomades, véritables promesses de stabilité et de confort colportées par des ivrognes ou des affabulateurs en mal de reconnaissance. Mais cette fois-ci la rumeur persistait, les témoignages se recoupaient les uns et les autres si bien qu’un jour l’endroit tant convoité fut finalement découvert.
On attribua volontiers plusieurs interprétations à l'apparition de cette étendue de terre. Les plus pieux des observateurs virent dans ce phénomène la manifestation d'un Titan qui serait, d'après les croyances, endormi profondément sous la surface de l'Océan. Les individus les plus pragmatiques et les scientifiques y apportèrent une explication plus rationnelle mêlant mouvements telluriques et tectoniques et agrémentés parfois de quelques phénomènes d'amplification de sources magiques.
Rapidement plusieurs tribus s’installèrent sur le lieu dit. La zone émergée était immense et le sol, parfaitement constructible. Il ne fallut pas attendre des décennies pour y voir s’édifier les premières constructions durables. Le temps passa et la cité prit encore plus d’ampleur. Les perspectives de croissance offertes par la ville étaient gigantesques. Tout se développait à une vitesse folle, la construction d’un important port de négoce permit de nouer des relations commerciales avec les contrées voisines et notamment les contrées les plus méridionales de Zaerod. Bientôt, la ville, baptisée El Hazeem, devint l’une des plaques tournantes du commerce de la région. Les richesses affluaient et avec elle, l’essor de la Cité. Celle-ci au vu de sa situation particulière, attira de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, mais aussi écrivains et poètes en mal d’inspiration. Bientôt les dialectes locaux furent remplacés par des langues plus communes, dans le but évident de faciliter les transactions et d'attirer toujours plus de clients potentiels et de curieux en mal d'exotisme. Un flux migratoire massif insuffla alors un véritable élan culturel et social au cœur de la ville. Bientôt El Hazeem fut dotée de son propre courant artistique appelé « l’art des Sables » impactant la littérature, la musique mais aussi l’architecture.
El Hazeem était véritablement une ville magnifique et reconnue comme telle par quiconque flânait en ses murs. Une vaste partie de la cité était faite de quartiers populaires mais néanmoins charmants, de petites ruelles tortueuses, de bazars colorés aux senteurs d’épices étranges, d’échoppes d’alchimistes , d’ateliers de tisserands, mais aussi de docks mal famés et de tavernes peu recommandables dans lesquelles se négociaient, parfois dans le sang, des denrées rares ou interdites... Mais El Hazeem disposait également d’un autre visage, plus présentable et non moins splendide, celui des palais tout en arabesques et colonnades aux dimensions démesurées, des théâtres immenses aux toitures dorées, des bibliothèques abritant des manuscrits anciens d’une grande rareté, mais aussi des jardins fleuris et terrasses verdoyantes surplombant la ville et offrant vue et perspectives à couper le souffle.
Malheureusement, comme souvent, l’essor et les richesses attirent les convoitises. La plupart du temps, les fortifications de la ville suffisaient à dissuader les éventuels pillards, ou à les repousser lorsqu’ils tentaient l’assaut malgré tout. Mais il vint un jour ou les défenses d’El Hazeem furent prises à défaut. Un soir d’hiver la cité fut assiégée par les hommes du légendaire Ashmar. Pirate de renom, Ashmar disposait d’une flottille de vingt-cinq galions armés et parés pour l’assaut transportant chacun près de cent cinquante pirates, assassins et mercenaires en tout genre venus des quatre coins du monde.
Il lança le siège d’El Hazeem peu après la tombée de la nuit. La bataille fut sanglante et dura en tout et pour tout quarante jours. Pendant quarante jours et le même nombre de nuits, les canons résonnèrent, les assauts et incursions se succédèrent, la lutte fut d’une violence et d’une intensité inouïes. Malgré l’infériorité numérique, les troupes d’El Hazeem, haranguées par leurs généraux et par l’amour qu’ils portaient à leur magnifique cité résistèrent pendant plus d’un mois, unis et indivisibles, contre un ennemi plus puissant et mieux organisé. Le matin du quarante et unième jour, le Conseil de la cité, face à l’état des défenses de la ville et ne pouvant que constater le carnage fait par les hommes d’Ashmar décida, contraint et résigné, de ratifier la reddition et d’ouvrir les portes de la ville à son envahisseur.
Ce fut sans compter sur l'intervention exceptionnelle des Dragons de Bronze qui, in extremis, sauvèrent la ville d'un pillage assuré.Les Dragons furent largement remerciés par les habitants de la cité libérée et invités à rester parmi eux. De nature réservée et méfiante, la réponse donnée par les Dragons de Bronze à cette invitation fut d’abord négative mais ils s’installèrent finalement dans les montagnes se trouvant en bordure de l’Océan de Sable. Le temps fit cependant son office, et à mesure que les années passaient, Humains et Dragons se rapprochèrent inexorablement si bien qu’au fil des siècles, décision fut prise par les êtres magiques de s’installer de façon pérenne dans les murs de la ville, parmi ses habitants.
Bien évidemment, une ville humaine n’était absolument pas adaptée à l’établissement à long terme d’un clan draconique, même restreint. Ainsi, les quatre Dragons de Bronze décidèrent de prendre forme humaine pour évoluer de façon plus simple et discrète dans la cité. Bien évidemment, les dragons conservaient la capacité de retrouver leur forme naturelle en toute occasion si le besoin devait s’en faire sentir.
Rapidement, il apparut aux humains que la sagesse de leurs nouveaux concitoyens pourrait se révéler d’une extrême utilité dans la gestion quotidienne de la cité. Il fut ainsi décidé de mettre sur pied le nouveau Conseil d’El Hazeem, composé de six membres, paritairement représenté par Dragons et Humains. Ainsi six places furent attribuées lors de la nomination des membres du tout premier Conseil :
- Le Chef des Armées (Andormu – Dragon)
- Le Maître Marchand (Kalim – Humain)
- Le Calife (Zid Al Mekir – Humain)
- L’Archimage de la Cité (Ibn Medin – Humain)
- La Reine des Dragons (Endromatz – Dragon)
- Le Gardien des Ecrits (Solen – Dragon)
Cette organisation prouva sa légitimité et son efficacité au rythme des années. Les premières assemblées du Conseil n’eurent de cesse de magnifier toujours plus la beauté et la rayonnement commercial et culturel d’El Hazeem, au profit de ses habitants. Evidemment, compte tenu de la longévité des Dragons, les postes de notables occupés par ces derniers l’étaient implicitement pour l’éternité alors que dans le même temps, ceux occupés par des humains, dont l’existence est plus courte, devaient régulièrement être renouvelés.
Ce constat fut l’élément déclencheur d’une série de funestes événements qui marquèrent la fin des relations harmonieuses entre les représentants des deux races.
Un certain nombre d’humains reprochèrent aux Dragons, en place depuis trop longtemps à leur gout dans leurs postes à responsabilité, d’exercer une hégémonie trop pesante sur le reste du Conseil. Il s’en suivit la naissance d’un mouvement de contestation politique qui s’opposa, d’abord timidement, puis de façon de plus en plus véhémente aux êtres draconiques et ce, en dépit de leur illustre passé de libérateurs de la ville. La Reine des Dragons, Endromatz se retrouva bientôt au centre d’un complot fomenté par Khol, le Maître Marchand de l'époque, qui la vit accusée du meurtre de Thessim Al Mekir III actuel Calife d’El Hazeem et descendant direct de Zid Al Mekir premier Calife de la ville. Malgré le respect porté par les habitants à leurs alliés et amis Dragons, l’assassinat de leur vénéré Calife déclencha une véritable vindicte populaire après laquelle les citoyens d’El Hazeem placèrent tout leur confiance et leurs désir du justice en la personne du fourbe Maître Marchand.
Conscients des pouvoirs immenses des Dragons et notamment de leur capacité à manipuler les flux temporels, Khol força l’actuel Archimage, Zaed le Majestueux, initialement opposé au complot, de neutraliser les aptitudes magiques des Dragons en leur adressant un sort puissant de mutisme temporaire.
Les troupes menées par Khol profitèrent de ce laps de temps durant lequel les Dragons étaient vulnérables pour les faire prisonniers, officiellement de manière préventive. Bien évidemment, le Maître Marchand fort du soutien populaire et sous couvert de l’appui des autres notables organisa dans la journée le procès de la Reine des Dragons. Un procès dont le juge n’était autre que Khol lui-même et le jury composés uniquement d’individus à sa solde où aux intérêts convergents.
Depuis cette époque, El Hazeem vit sous le joug implacable du Maître Marchand. La cité n'a pas perdu de sa superbe et le commerce va toujours bon train, néanmoins, la disparition des Dragons a laissé l'opportunité à la corruption et au crime de s'installer de façon plus profonde dans la ville qui a tendance à devenir de plus en plus dangereuse et mal famé au fil des ans. Bien évidement, les quartiers les plus huppés de la cité sont relativement épargnés par ce phénomène.
L'Océan de Sable et El Hazeem en quelques lignes :
- Superficie de la région : 600 000 km²
- Population : 10 000 000 (9 millions de sédentaires à El Hazeem et 1 million de nomades dans le reste de la région)
- Dirigeant actuel du Pays : Khol le Maître Marchand
- Capitales : El Hazeem
- Régime : Officiellement sous la direction d'un Conseil nommé et représentatif du peuple.
- Religion : Croyances variées, pas de religion dominante
- Commerce : Poissons de roches, minerais rares, pierres précieuses, verre, cristal.
Mortelune- En formation de Maître
Re: [Pays] L'Océan de Sable et la Cité d'El Hazeem
Encore une fois c'est éblouissant! Très complet et j'adore l'histoire de la ville, surtout quand les héros sont abattus par ceux-là même qu'ils ont sauvés ; typiquement humain.
J'adore et ça me donne plein d'idées pour la bibliothèque!
Sympa le petit clin d'oeil au titan
J'adore et ça me donne plein d'idées pour la bibliothèque!
Sympa le petit clin d'oeil au titan
Invité- Invité
Sujets similaires
» Fléau [Océan de sable]
» [Cité] Arzpal
» La légende de la Cité de l'Est 1/2
» Les ruines de la cité d'Ytol.
» Les ruines de la cité d'Ytol.
» [Cité] Arzpal
» La légende de la Cité de l'Est 1/2
» Les ruines de la cité d'Ytol.
» Les ruines de la cité d'Ytol.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum