Le sillage sanglant de l'Immortelle
3 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Le sillage sanglant de l'Immortelle
Par un nuit sombre, au ciel seulement éclairé par un fin croissant de lune, une ombre se mouvait silencieusement dans les ruelles de Clantor. Parfois, on pouvait apercevoir un éclat argenté évanescent, ou comme un léger nuage de brume d'un blanc pur, légèrement nacré. Elle était arrivée dans la capital Zaerodienne dont elle avait tant entendu parlé. Celle que les rares personnes l'ayant aperçue décrivait comme une ombre dans la nuit, un être invisible, un esprit immortel tourmenté, un vampire affamé et dément, une entité cherchant vengeance, un démon s'amusant a faire souffrir ou la Mort elle-même avait jeté son dévolu sur la gigantesque cité.
Elle observait en silence les habitations silencieuses, cherchant quelque promeneur nocturne pour en faire son repas.
Après quelques dizaines de minutes a ondoyer dans les Ténèbres, la jeune femme repéra sa proie : un badaud de piètre importance, comme il en abondait dans les grandes cités. La mendiante marchait lentement dans sa direction, mais ne l'avait pas remarquée, dissimulée dans les ombres.
Abrosia retira la chaîne d'argent retenant Miséricorde - rétrécie a la taille d'un pendentif - lui fît nonchalamment reprendre sa taille normale, toujours à l'abri des regards, laissa la mendiante dépasser la ruelle et finalement, d'un ample et rapide mouvement du bras, décapita la femme qui n'eu pas même le temps d'émettre le moindre son, si ce n'est le faible gargouillis du sang s’échappant des artères tranchées.
La jeune femme se précipita sur le cadavre pour perdre le moins possible de son précieux liquide et aspira a grandes gorgées le sang encore chaud s'écoulant de la plaie mortelle, une main tenant toujours Miséricorde au cas où un importun viendrait a passer, soupirant d'aise quand le divin breuvage empli sa bouche et coula dans sa gorge.
Elle observait en silence les habitations silencieuses, cherchant quelque promeneur nocturne pour en faire son repas.
Après quelques dizaines de minutes a ondoyer dans les Ténèbres, la jeune femme repéra sa proie : un badaud de piètre importance, comme il en abondait dans les grandes cités. La mendiante marchait lentement dans sa direction, mais ne l'avait pas remarquée, dissimulée dans les ombres.
Abrosia retira la chaîne d'argent retenant Miséricorde - rétrécie a la taille d'un pendentif - lui fît nonchalamment reprendre sa taille normale, toujours à l'abri des regards, laissa la mendiante dépasser la ruelle et finalement, d'un ample et rapide mouvement du bras, décapita la femme qui n'eu pas même le temps d'émettre le moindre son, si ce n'est le faible gargouillis du sang s’échappant des artères tranchées.
La jeune femme se précipita sur le cadavre pour perdre le moins possible de son précieux liquide et aspira a grandes gorgées le sang encore chaud s'écoulant de la plaie mortelle, une main tenant toujours Miséricorde au cas où un importun viendrait a passer, soupirant d'aise quand le divin breuvage empli sa bouche et coula dans sa gorge.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Soudain un cris résonna dans la nuit, un cris déchirant et d'une tristesse immensurable.
Un petit garçon, à peine âgé de 12 ans, qui semblait être le petit frère de la mendiante, était là devant Ambrosia qui les mains ensanglantées tenait le cadavre de sa soeur dans une posture presque tragique.
Les yeux de l'enfant se révulsèrent passant du cadavre à Ambrosia et d'Ambrosia au cadavre, mais toujours la même peur grandissante prenait contrôle de lui face à ce sang. D'un rouge noir profond qui coulait lentement le long du cou de la meurtrière, créant des sortes d'arabesques morbides mais sublimes sur la peau diaphane de la belle tueuse.
L'instinct de survie du garçon pris finalement le dessus et il s'enfuit a toute jambe, toujours en poussant ce cris déchirant et lamentable.
Un petit garçon, à peine âgé de 12 ans, qui semblait être le petit frère de la mendiante, était là devant Ambrosia qui les mains ensanglantées tenait le cadavre de sa soeur dans une posture presque tragique.
Les yeux de l'enfant se révulsèrent passant du cadavre à Ambrosia et d'Ambrosia au cadavre, mais toujours la même peur grandissante prenait contrôle de lui face à ce sang. D'un rouge noir profond qui coulait lentement le long du cou de la meurtrière, créant des sortes d'arabesques morbides mais sublimes sur la peau diaphane de la belle tueuse.
L'instinct de survie du garçon pris finalement le dessus et il s'enfuit a toute jambe, toujours en poussant ce cris déchirant et lamentable.
yellowhub- Maître
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Dès qu'Ambrosia entendit le cris, elle releva la tête du cadavre de la mendiante. Un enfant se tenait là, en larmes, hurlant devant l'horrible spectacle. La jeune femme ne chercha pas a comprendre qui il était ni quels rapports il avait avec la défunte.
Elle se remis debout, la bouche et la main qui avait maintenu le cadavre poissées de sang et quand l'avorton détala le plus vite qu'il pu, elle se lança a sa poursuite. Il pouvait certes courir plus longtemps qu'elle, même si cela n'était pas certain, mais il ne pourrait pas la distancer, ses frêles jambes d'enfant étaient petites et bien moins musclées que celles d'Ambrosia.
Au bout de quelques minutes, elle le rattrapa sans peine, le plaquant dos au mur noirci et décrépit d'un ruelle plongée dans l'ombre.
Un faible rayon de lune passa, éclairant fugacement le visage de la meurtrière ; ses cheveux d'un blanc nacré, ses yeux tels deux puits noirs sans fond et sa bouche carnassière dégoulinante du liquide vital cramoisi.
Elle leva sa faux, prête a faire subir le même sort a l'enfant qu'a la jeune mendiante, un peu plus tôt. Elle avait soif. Et il l'avait interrompu dans son repas, il n'était que justice pour ce foutriquet de lui servir de dessert. De plus, il était du même acabit : inintéressant, négligeable, comme tant de petites gens méprisables pullulants dans les rues des villes.
Ambrosia fixa l'enfant, de son regard ténébreux et sans la moindre étincelle de vie. Il pleurait. Insensible a ses larmes, elle abattit Miséricorde d'un mouvement fluide, presque gracieux tant elle semblait danser quand elle maniait sa faux, et la tête du garçon tomba au sol dans un bruit assourdit par les dalles de pierres usées.
Enfin, elle bu avidement le nectar grenat s'écoulant le long de la plaie au grès de quelques saccades dues aux derniers battement du jeune cœur.
Quand le corps fut vide de son sang, la jeune femme transperça d'un coup de poing la petite cage thoracique, récupéra le cœur tiède et le dévora. Après quoi elle se lécha tranquillement les doigts et partie vers une petite fontaine, qu'elle avait aperçue au grès des son vagabondage dans les rues et ruelles en quête d'une proie, où elle entreprit de se dévêtir pour s'y baigner et laver sa peau diaphane et sa chevelure blanche du sang séché de ses victimes. Rapidement, l'eau limpide se teinta de rouge et cela lui rappela les baignades qu'elle prenait autrefois dans le lac des Terres Sanglantes.
Elle se remis debout, la bouche et la main qui avait maintenu le cadavre poissées de sang et quand l'avorton détala le plus vite qu'il pu, elle se lança a sa poursuite. Il pouvait certes courir plus longtemps qu'elle, même si cela n'était pas certain, mais il ne pourrait pas la distancer, ses frêles jambes d'enfant étaient petites et bien moins musclées que celles d'Ambrosia.
Au bout de quelques minutes, elle le rattrapa sans peine, le plaquant dos au mur noirci et décrépit d'un ruelle plongée dans l'ombre.
Un faible rayon de lune passa, éclairant fugacement le visage de la meurtrière ; ses cheveux d'un blanc nacré, ses yeux tels deux puits noirs sans fond et sa bouche carnassière dégoulinante du liquide vital cramoisi.
Elle leva sa faux, prête a faire subir le même sort a l'enfant qu'a la jeune mendiante, un peu plus tôt. Elle avait soif. Et il l'avait interrompu dans son repas, il n'était que justice pour ce foutriquet de lui servir de dessert. De plus, il était du même acabit : inintéressant, négligeable, comme tant de petites gens méprisables pullulants dans les rues des villes.
Ambrosia fixa l'enfant, de son regard ténébreux et sans la moindre étincelle de vie. Il pleurait. Insensible a ses larmes, elle abattit Miséricorde d'un mouvement fluide, presque gracieux tant elle semblait danser quand elle maniait sa faux, et la tête du garçon tomba au sol dans un bruit assourdit par les dalles de pierres usées.
Enfin, elle bu avidement le nectar grenat s'écoulant le long de la plaie au grès de quelques saccades dues aux derniers battement du jeune cœur.
Quand le corps fut vide de son sang, la jeune femme transperça d'un coup de poing la petite cage thoracique, récupéra le cœur tiède et le dévora. Après quoi elle se lécha tranquillement les doigts et partie vers une petite fontaine, qu'elle avait aperçue au grès des son vagabondage dans les rues et ruelles en quête d'une proie, où elle entreprit de se dévêtir pour s'y baigner et laver sa peau diaphane et sa chevelure blanche du sang séché de ses victimes. Rapidement, l'eau limpide se teinta de rouge et cela lui rappela les baignades qu'elle prenait autrefois dans le lac des Terres Sanglantes.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Maoru sortait tout juste de l’auberge « au sanglier rouge », il ne pouvait plus supporter la chaleur ambiante, le rire des ivrognes, la fumée de la mansarde. Plus généralement c'est simplement la présence de toute cette activité qui le rendait mal à l'aise.
Sorti, il inspira profondément et remplit ses poumons de l’air frais de la nuit. La nuit était à son sommet et brillait d’une lueur blafarde qui se réfléchissait sur les toits irréguliers de la capitale zaerodienne. Les rues étaient désertes et le calme régnait à cette heure tardive de la nuit. Maoru se détendit et laissa ses sens vagabonder, il relâcha son alerte pour mieux apprécier cette sérénité nocturne.
Soudain un cri déchira la nuit, ce n’était pas un cri ordinaire mais un hurlement remplit d’effroi, d’une voix aigüe et terrifiée. Le cri s’arrêta aussi vite qu’il avait commencé. Mais pour Maoru ce n’était pas terminé, en effet il était revenu sur ses gardes, les muscles tendus prêt à n’importe quelle suite ….
Ce cri avait gâché son repos et il n’allait pas se détendre avant longtemps. Enervé Maoru pensa
« L’imbécile qui n’est pas capable de réduire sa victime au silence rapidement va le payer et pas qu’un peu »
Armé de Saika (le nom de son sabre) qu’il ne quittait jamais, Maoru partit en direction du cri. Au pas de course il se dirigea vers l’origine du bruit. A mesure qu’il se rapprochait, l’odeur du sang se faisait de plus en plus forte, et Maoru distingua une aura sombre, malfaisante et puissante.
Cependant au moment où il arriva à destination, il n'y avait plus rien , sauf l'odeur du sang frais et le cadavre d'un enfant contre un mur, Maoru hésita à chercher le tueur.
Sorti, il inspira profondément et remplit ses poumons de l’air frais de la nuit. La nuit était à son sommet et brillait d’une lueur blafarde qui se réfléchissait sur les toits irréguliers de la capitale zaerodienne. Les rues étaient désertes et le calme régnait à cette heure tardive de la nuit. Maoru se détendit et laissa ses sens vagabonder, il relâcha son alerte pour mieux apprécier cette sérénité nocturne.
Soudain un cri déchira la nuit, ce n’était pas un cri ordinaire mais un hurlement remplit d’effroi, d’une voix aigüe et terrifiée. Le cri s’arrêta aussi vite qu’il avait commencé. Mais pour Maoru ce n’était pas terminé, en effet il était revenu sur ses gardes, les muscles tendus prêt à n’importe quelle suite ….
Ce cri avait gâché son repos et il n’allait pas se détendre avant longtemps. Enervé Maoru pensa
« L’imbécile qui n’est pas capable de réduire sa victime au silence rapidement va le payer et pas qu’un peu »
Armé de Saika (le nom de son sabre) qu’il ne quittait jamais, Maoru partit en direction du cri. Au pas de course il se dirigea vers l’origine du bruit. A mesure qu’il se rapprochait, l’odeur du sang se faisait de plus en plus forte, et Maoru distingua une aura sombre, malfaisante et puissante.
Cependant au moment où il arriva à destination, il n'y avait plus rien , sauf l'odeur du sang frais et le cadavre d'un enfant contre un mur, Maoru hésita à chercher le tueur.
Dernière édition par yellowhub le Jeu 8 Jan - 22:22, édité 1 fois
yellowhub- Maître
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
[Hrp : Cher Yellow, pourrait-tu retirer ces couleurs qui font saigner les yeux, s'il-te-plaît, et ne colorer que les paroles de ton personnages ? Je pense que ce serait plus lisible. D'autre part, ton personnage est aveugle, non ? Alors comment peut-il savoir que c'est un enfant qu'Ambrosia a tué, qui plus est un garçon ? (Il n'a quand même pas fouillé le cadavre pour déterminer son sexe et son âge, si ? Parce que ce serait un poil glauque...) et sinon, je pensais que le perso que tu jouerai n'aurait pas de cécité, parce que du coup, il ne peux pas retrouver Ambrosia, ni même savoir que c'est elle la coupable et il ne peut pas y avoir d'interaction entre eux, du coup, le RP ne donne rien de constructif à jouer et ne mène nulle part, du moins de mon point de vue et cela m'attriste, car je pensais pouvoir jouer quelque chose d'intéressant.]
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Voyons si ça te fait saigner les yeux c est que t es ds l ambiance ma chère tinu
Heu il a pu déduire que c était un enfant face au cris , une voix aiguës donc , j ai pas dit que maoru avait deviné que c était un garçon seulement un enfant
Ensuite dsl c est vrai que mon perso aveugle ne va pas pouvoir retrouver ton perso donc c est pas trop constructif :/
Donc j avoue que sauf idée lumineuse (pour nous sortir de ces ténèbres ) je ne vois pas ce qu il faudrait faire
Heu il a pu déduire que c était un enfant face au cris , une voix aiguës donc , j ai pas dit que maoru avait deviné que c était un garçon seulement un enfant
Ensuite dsl c est vrai que mon perso aveugle ne va pas pouvoir retrouver ton perso donc c est pas trop constructif :/
Donc j avoue que sauf idée lumineuse (pour nous sortir de ces ténèbres ) je ne vois pas ce qu il faudrait faire
yellowhub- Maître
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
yellowhub a écrit:Maoru hésita à chercher le tueur du garçon...
Pardon de te dire ça, Yellow, mais j'ai souvent l'impression que tu ne lis pas bien les postes qui précédent avant de répondre... Ça fait plusieurs fois que je te fais remarquer ça, en plus, il me semble... Et c'est assez agaçant, ce genre de choses... Après, peut-être que c'est parce que tu n'es pas assez concentré sur lesdites réponses que tu fais.
D'autre part, je ne sais pas si les autres personnes avec qui tu fais du RP t'ont fait le même genre de remarques sur les incohérences de récits, mais aussi les couleurs que tu utilises. Mais si je ne suis pas la seule, tu devrais essayer d'en tenir compte... Je suis peut-être un peu trop pointilleuse, mais ce serait quand même bien d'essayer de corriger ces petits défauts dans tes RPs, je pense qu'ils n'en seraient que plus agréables a lire.
Voilà, désolée si je pète un plomb, mais ça me gêne vraiment de RP dans ces conditions et en plus, ça ne me donne pas envie de continuer ou de recommcer un autre RP avec toi, parce que du coup, la lecture de tes postes n'est pas agréable...
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
a oui en effet j'avais pas vu la dernière ligne sur mon portable ^^
tkt je comprend parfaitement
à plus ^^
tkt je comprend parfaitement
à plus ^^
yellowhub- Maître
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Après ce long voyage qui lui permit d'arriver à Clantor, Arkandir marchait le long des rues calme de cette cité noyée dans l'obscurité de cette paisible nuit..
Le garçon, au carrefour de deux ruelles, sentit une horrible odeur de chair - encore toute fraiche - et ressenti une lourde ambiance, malsaine, dans ce coin de rue. Sorti de ces pensées, il fit plus attention au spectacle qui l'entourait.. Il était en plein milieu de cette terrible scène, une femme - ou ce qu'il en restait - était allongée par terre, vidée de son sang et dans des lambeaux de vêtements et de chaires mélangés. Sa tête était coupée, net, celle ci avait roulée sur plusieurs mètres et était aller s'arrêter contre deux caisses, devant un magasin. Arkandir releva la tête en suivant la trainée de sang déversée par cette course pour voir cette tête, mais son regard ne s'arrêta pas sur celle ci.. Pris de stupeur, le garçon se gela sur place. Incapable de bouger devant cette vision d'horreur.
Un enfant était cloué au mur, la violence de l'acte avait été tel qu'il n'était même pas retombé par terre, d'une pale lividité, il avait un énorme trou au niveau du coeur - et la tête coupée, encore une fois - qui lui semblait d'ailleurs absent. Arkandir se rapprocha tout de même.. Il fut envahis d'un sentiment de tristesse très profond en voyant l'air apeuré de l'enfant sur ce visage, par terre, comme un vulgaire objet et de son corps sans vie qui se tenait debout devant lui. Arkandir observa longuement la zone du cou coupé, on pouvait voir une artère vidée, du sang séché, ce bout de colonne taillé tellement net, que s'en était effrayant ! Entouré de cette chaire, tellement fraiche..
" - Mon Dieu.. Que s'est-il passé ici.. ? On dirait qu'il s'est fait mordre par quelque chose..
- C'est surement un vampire ! se répondit-il à lui même."
Soudain, le garçon tomba à genou, comme si le ciel lui appuyait dessus, incapable de résister. Le pendentif semblait réagir, une douleur extreme lui traversa le corps et résonna dans sa tête. Cela dura quelques secondes qui lui parurent une éternité, une éternité de souffrances et de douleurs qui s'effacèrent aussi vivement qu'elles étaient apparues. Puis Cette Voix se fit entendre :
" - Tiens donc.. C'est une agréable puissance que je ressens là.. Malsaine à souhait ! Retrouve la !
- Je ne veux pas vraiment avoir un tête à tête avec cette.. Chose ! s'indigna Arkandir.
- Tu n'as pas le choix, rappelle toi. Laisse moi te guider.. Enveloppe de chair. Ordonna La Voix.
- Oui.. Maitre.."
Le jeune homme se releva, puis pris une direction. Aucune idée du pourquoi du comment, mais il savait que c'était cette direction qu'il fallait prendre, il ne semblait plus lui même. C'était un combat qui était mené à l'intérieur de lui, le pendentif semblait prendre le contrôle de son corps ou du moins de son esprit pour le guider, pour le renforcer. C'est ce collier qui était activé.
Plusieurs minutes plus tard, arrivant sur une grande place avec une somptueuse fontaine en son centre, Arkandir se cacha derrière une caisse pour observer. Une créature - qui se lavait - était dans cette eau, presque rougeâtre, dans la quelle la lueur des lunes se reflétaient. Arkandir retenait sa respiration pour se faire le plus discret possible quand un rat se faufila entre ses jambes, il eu un sursaut, se cogna dans les caisses sur lesquelles une bouteille de verre était posée dessus. Celle ci roula, lentement, jusqu'au bord de la caisse, puis glissa pour aller se briser sur le sol, interrompant le silence de la nuit. Arkandir ne pouvant pas empêcher cette catastrophe, s'était immobilisé, imaginant passer inaperçu.
Le garçon, au carrefour de deux ruelles, sentit une horrible odeur de chair - encore toute fraiche - et ressenti une lourde ambiance, malsaine, dans ce coin de rue. Sorti de ces pensées, il fit plus attention au spectacle qui l'entourait.. Il était en plein milieu de cette terrible scène, une femme - ou ce qu'il en restait - était allongée par terre, vidée de son sang et dans des lambeaux de vêtements et de chaires mélangés. Sa tête était coupée, net, celle ci avait roulée sur plusieurs mètres et était aller s'arrêter contre deux caisses, devant un magasin. Arkandir releva la tête en suivant la trainée de sang déversée par cette course pour voir cette tête, mais son regard ne s'arrêta pas sur celle ci.. Pris de stupeur, le garçon se gela sur place. Incapable de bouger devant cette vision d'horreur.
Un enfant était cloué au mur, la violence de l'acte avait été tel qu'il n'était même pas retombé par terre, d'une pale lividité, il avait un énorme trou au niveau du coeur - et la tête coupée, encore une fois - qui lui semblait d'ailleurs absent. Arkandir se rapprocha tout de même.. Il fut envahis d'un sentiment de tristesse très profond en voyant l'air apeuré de l'enfant sur ce visage, par terre, comme un vulgaire objet et de son corps sans vie qui se tenait debout devant lui. Arkandir observa longuement la zone du cou coupé, on pouvait voir une artère vidée, du sang séché, ce bout de colonne taillé tellement net, que s'en était effrayant ! Entouré de cette chaire, tellement fraiche..
" - Mon Dieu.. Que s'est-il passé ici.. ? On dirait qu'il s'est fait mordre par quelque chose..
- C'est surement un vampire ! se répondit-il à lui même."
Soudain, le garçon tomba à genou, comme si le ciel lui appuyait dessus, incapable de résister. Le pendentif semblait réagir, une douleur extreme lui traversa le corps et résonna dans sa tête. Cela dura quelques secondes qui lui parurent une éternité, une éternité de souffrances et de douleurs qui s'effacèrent aussi vivement qu'elles étaient apparues. Puis Cette Voix se fit entendre :
" - Tiens donc.. C'est une agréable puissance que je ressens là.. Malsaine à souhait ! Retrouve la !
- Je ne veux pas vraiment avoir un tête à tête avec cette.. Chose ! s'indigna Arkandir.
- Tu n'as pas le choix, rappelle toi. Laisse moi te guider.. Enveloppe de chair. Ordonna La Voix.
- Oui.. Maitre.."
Le jeune homme se releva, puis pris une direction. Aucune idée du pourquoi du comment, mais il savait que c'était cette direction qu'il fallait prendre, il ne semblait plus lui même. C'était un combat qui était mené à l'intérieur de lui, le pendentif semblait prendre le contrôle de son corps ou du moins de son esprit pour le guider, pour le renforcer. C'est ce collier qui était activé.
Plusieurs minutes plus tard, arrivant sur une grande place avec une somptueuse fontaine en son centre, Arkandir se cacha derrière une caisse pour observer. Une créature - qui se lavait - était dans cette eau, presque rougeâtre, dans la quelle la lueur des lunes se reflétaient. Arkandir retenait sa respiration pour se faire le plus discret possible quand un rat se faufila entre ses jambes, il eu un sursaut, se cogna dans les caisses sur lesquelles une bouteille de verre était posée dessus. Celle ci roula, lentement, jusqu'au bord de la caisse, puis glissa pour aller se briser sur le sol, interrompant le silence de la nuit. Arkandir ne pouvant pas empêcher cette catastrophe, s'était immobilisé, imaginant passer inaperçu.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia était en train de se laver quand elle ressentit une aura de pure noirceur se rapprocher de la place et de la fontaine où elle était. Une aura si noire qu'en comparaison, la sienne faisait un peu pâle figure. Mais elle ne s'en inquiéta pas. Elle continua a nettoyer tranquillement sa peau translucide du liquide grenat qui la tachait.
Quand elle entendit le choc d'un bouteille de verre explosant contre les dalles de pierres de la place, elle se retourna, moins surprise que curieuse quand à ce qui l'avait provoqué. Un animal ? Un rat peut-être ? Un chat ? Un voyeur ?
S'il s'agissait de la dernière option et qu'un voyeur pervers l'épiait, il allait goûter à la morsure de Miséricorde.
La jeune femme sorti de l'eau rouge, dans toute sa blanche nudité souillée de taches cramoisies, et sans prendre la peine de se rhabiller - car sa toilette n'était pas terminée et elle aurait peut-être encore besoin de l'usage de cette fontaine par la suite dans la nuit -, elle ramassa Miséricorde qu'elle avait appuyée contre la pierre grise-beige de ladite fontaine et s'avança vers l'origine du trouble de son bain.
Elle senti que l'aura malveillante était également dans cette direction et en quelques pas souples et légers, elle traversa la place déserte, arrivant devant un tas de caisses sur lesquelles reposaient des bouteilles vides et dont une était éclatée par terre.
Sans se soucier des bris de verre, elle contourna les caisses, la présence de l'aura se faisant de plus en plus forte et découvrit un jeune homme d'une vingtaine d'années tapis contre le mur pour ne pas être vu.
Elle recula un peu, s'appuyant sur sa faux, pour pouvoir mieux le regarder, sans se soucier de sa nudité totale.
Son visage était fin, sans être androgyne, il avait des cheveux bruns et des yeux d'un magnifique vert émeraude, ainsi qu'une légère barbe dessinant les contours de son visage, et portait au cou un médaillon étrange, d'où émanait cette aura ténébreuse.
Dégageant ses propres cheveux de nacre encore poissés de sang de son visage, elle demanda :
- Que faisais-tu donc là, dis-moi ? Tu voulais me regarder me baigner ? Me voir nue ? Eh bien, tu es servi ! sa voix était enjouée, sans menace, ce qui n'était pas habituel chez elle. Dis-moi, où as-tu eu ce médaillon ? Je sens une grande puissance et une infinité de ténèbres s'en dégager, reprit-elle un peu plus sérieuse, mais toujours sans menace.
Quand elle entendit le choc d'un bouteille de verre explosant contre les dalles de pierres de la place, elle se retourna, moins surprise que curieuse quand à ce qui l'avait provoqué. Un animal ? Un rat peut-être ? Un chat ? Un voyeur ?
S'il s'agissait de la dernière option et qu'un voyeur pervers l'épiait, il allait goûter à la morsure de Miséricorde.
La jeune femme sorti de l'eau rouge, dans toute sa blanche nudité souillée de taches cramoisies, et sans prendre la peine de se rhabiller - car sa toilette n'était pas terminée et elle aurait peut-être encore besoin de l'usage de cette fontaine par la suite dans la nuit -, elle ramassa Miséricorde qu'elle avait appuyée contre la pierre grise-beige de ladite fontaine et s'avança vers l'origine du trouble de son bain.
Elle senti que l'aura malveillante était également dans cette direction et en quelques pas souples et légers, elle traversa la place déserte, arrivant devant un tas de caisses sur lesquelles reposaient des bouteilles vides et dont une était éclatée par terre.
Sans se soucier des bris de verre, elle contourna les caisses, la présence de l'aura se faisant de plus en plus forte et découvrit un jeune homme d'une vingtaine d'années tapis contre le mur pour ne pas être vu.
Elle recula un peu, s'appuyant sur sa faux, pour pouvoir mieux le regarder, sans se soucier de sa nudité totale.
Son visage était fin, sans être androgyne, il avait des cheveux bruns et des yeux d'un magnifique vert émeraude, ainsi qu'une légère barbe dessinant les contours de son visage, et portait au cou un médaillon étrange, d'où émanait cette aura ténébreuse.
Dégageant ses propres cheveux de nacre encore poissés de sang de son visage, elle demanda :
- Que faisais-tu donc là, dis-moi ? Tu voulais me regarder me baigner ? Me voir nue ? Eh bien, tu es servi ! sa voix était enjouée, sans menace, ce qui n'était pas habituel chez elle. Dis-moi, où as-tu eu ce médaillon ? Je sens une grande puissance et une infinité de ténèbres s'en dégager, reprit-elle un peu plus sérieuse, mais toujours sans menace.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia, complètement dévêtue, s'avançait vers Arkandir qui se crispait de tout son corps. Des images fusaient dans sa tête, il imaginait tout un tas de manières qu'elle pourrait mettre à l'oeuvre pour le tuer. Il tremblait, même. Il tremblait de tout son corps, assis sur ces dalles froides, s'appuyant le plus possible pour essayer de s'encastrer dans le mur ou dans cette caisse.. Mais il s'y résolue, il ne pourrait pas s'échapper de cette rencontre.
Elle était grande, plutôt fine. De jolies formes généreuses ou il fallait, qui étaient d'ailleurs bien exposées à la vue alléchée du Garçon, s'il n'était pas figé là, par terre. La faux se cala sur le sol et Ambrosia s'appuya contre.
" - Que faisais-tu donc là, dis-moi ? Tu voulais me regarder me baigner ? Me voir nue ? Eh bien, tu es servi ! sa voix était enjouée, sans menace, ce qui n'était pas habituel chez elle. Dis-moi, où as-tu eu ce médaillon ? Je sens une grande puissance et une infinité de ténèbres s'en dégager, reprit-elle un peu plus sérieuse, mais toujours sans menace.
- Hé bien.. Je.. Euh.. J-J-Je... Je.. Le garçon semblait avoir du mal à s'exprimer."
Un courant d'air siffla dans les ruelles sombres et froides autour d'eux, l'eau de la fontaine s'agita, quelques bouteilles en verres se mirent à rouler dans un fracas diabolique. Le courant d'air se faufila autour d'Ambrosia et s'engouffra dans le coin ou s'était perdu Arkandir. Celui se releva, se dressa devant celle qui lui adressait la parole sans prêter d'attention particulière a son corps, sur de lui :
" - Tu ne devrais pas te balader nue à une heure aussi tardive. J'imagine que tu te doute pourquoi je suis là, étant donné que tu massacre les gens de ces rues. Arkandir pointa du pouce vers la ruelle. Je n'ai pas trouvé ce médaillon, je suis, ce médaillon. La voix qui sortait de la bouche du garçon était froide et sèche. Le pendentif continuait de résonner. Pourquoi fais-tu de ces mendiants ton repas ? N'es tu donc pas assez digne pour te repaitre d'un plat de qualité ? Lança Arkandir."
Arkandir tendit son bras pour s'appuyer contre les caisses, à coté de lui, faisant face à Ambrosia, montrant à quel point il était détendu.
Elle était grande, plutôt fine. De jolies formes généreuses ou il fallait, qui étaient d'ailleurs bien exposées à la vue alléchée du Garçon, s'il n'était pas figé là, par terre. La faux se cala sur le sol et Ambrosia s'appuya contre.
" - Que faisais-tu donc là, dis-moi ? Tu voulais me regarder me baigner ? Me voir nue ? Eh bien, tu es servi ! sa voix était enjouée, sans menace, ce qui n'était pas habituel chez elle. Dis-moi, où as-tu eu ce médaillon ? Je sens une grande puissance et une infinité de ténèbres s'en dégager, reprit-elle un peu plus sérieuse, mais toujours sans menace.
- Hé bien.. Je.. Euh.. J-J-Je... Je.. Le garçon semblait avoir du mal à s'exprimer."
Un courant d'air siffla dans les ruelles sombres et froides autour d'eux, l'eau de la fontaine s'agita, quelques bouteilles en verres se mirent à rouler dans un fracas diabolique. Le courant d'air se faufila autour d'Ambrosia et s'engouffra dans le coin ou s'était perdu Arkandir. Celui se releva, se dressa devant celle qui lui adressait la parole sans prêter d'attention particulière a son corps, sur de lui :
" - Tu ne devrais pas te balader nue à une heure aussi tardive. J'imagine que tu te doute pourquoi je suis là, étant donné que tu massacre les gens de ces rues. Arkandir pointa du pouce vers la ruelle. Je n'ai pas trouvé ce médaillon, je suis, ce médaillon. La voix qui sortait de la bouche du garçon était froide et sèche. Le pendentif continuait de résonner. Pourquoi fais-tu de ces mendiants ton repas ? N'es tu donc pas assez digne pour te repaitre d'un plat de qualité ? Lança Arkandir."
Arkandir tendit son bras pour s'appuyer contre les caisses, à coté de lui, faisant face à Ambrosia, montrant à quel point il était détendu.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia pencha la tête de côté, fasse aux paroles du garçon. Qu'insinuait-il quand il avait dit qu'elle n'aurait pas dû se "balader" nue à cette heure avancée de la nuit ? Était-il là pour l'empêcher de continuer ces assassinats de mendiants, de petites gens méprisables et sans importance ? Que voulait-il dire par "Je suis ce médaillon" ? Qu'un être vivait dans ledit pendentif et par lui, a travers le garçon qui lui faisait face et lui parlait ?
Une étincelle de défi s'alluma dans le regard de la jeune femme :
- Pourquoi fais-je de ces petites gens sans importance mon repas ? Eh bien, parce qu'ils pullules dans les rues des villes et des grandes cités et que personne ne les plaints, si ce n'est éventuellement leur famille, s'ils en ont toujours une.
Puis elle marqua une courte pause :
- Pourquoi me demander cela ? Et comme sais-tu que j'en ai fais mes repas ?
Ambrosia se ramassa imperceptiblement sur elle-même, dans une posture animale, prête a attaquer si cela devait advenir :
- Qui es-tu ? Que viens-tu faire ici, si ce n'est pour m'empêcher de continuer mon oeuvre ? Et que veux-tu dire par "N'es tu donc pas assez digne pour te repaître d'un plat de qualité" ?
Son ton n'était plus aimable, mais tranchant comme le fil de la lame de Miséricorde :
- Et sache que tu t'adresses à Ambrosia de Lamor, Marquise des Terres Sanglantes. Qui que tu sois, si ton rang est inférieur au mien, tu me dois le respect.
Elle paru réfléchir une seconde et sa posture redevint nonchalante, bien qu'elle se tienne toujours prête à riposter au cas où le garçon déciderait de l'attaquer :
- Saches que si je ne te trouvais pas digne de mon intérêt, il y'a longtemps que tu aurai rejoins les deux méprisables créatures qui ont été mon repas de cette nuit. Mais tu m'intrigue et je veux te connaitre, savoir qui tu es, d'où provient ce médaillon que tu dis être, tout en était un être fait de chair et de sang, et quels sont tes pouvoirs si tu en possèdes.
Enfin, la jeune femme lui fît signe de la suivre jusqu'à la fontaine, afin qu'elle termine de se laver. Elle posa Miséricorde non loin d'elle, enjamba la margelle et se glissa dans l'eau froide et rougeâtre du bassin. Une fois sa peau nettoyée, elle recula sous le jet d'eau dispensé par une gargouille sculptée dans le pierre dans le but de laver ses cheveux poissés de sang déjà presque séché et l'eau n'en devint que plus rubiconde encore. Cela fait, l'eau écarlate ruisselant encore sur sa peau, elle vint s'asseoir, toujours nue, sur la margelle, à proximité de sa faux, et attendit que le garçon, réponde à ses questions.
Une étincelle de défi s'alluma dans le regard de la jeune femme :
- Pourquoi fais-je de ces petites gens sans importance mon repas ? Eh bien, parce qu'ils pullules dans les rues des villes et des grandes cités et que personne ne les plaints, si ce n'est éventuellement leur famille, s'ils en ont toujours une.
Puis elle marqua une courte pause :
- Pourquoi me demander cela ? Et comme sais-tu que j'en ai fais mes repas ?
Ambrosia se ramassa imperceptiblement sur elle-même, dans une posture animale, prête a attaquer si cela devait advenir :
- Qui es-tu ? Que viens-tu faire ici, si ce n'est pour m'empêcher de continuer mon oeuvre ? Et que veux-tu dire par "N'es tu donc pas assez digne pour te repaître d'un plat de qualité" ?
Son ton n'était plus aimable, mais tranchant comme le fil de la lame de Miséricorde :
- Et sache que tu t'adresses à Ambrosia de Lamor, Marquise des Terres Sanglantes. Qui que tu sois, si ton rang est inférieur au mien, tu me dois le respect.
Elle paru réfléchir une seconde et sa posture redevint nonchalante, bien qu'elle se tienne toujours prête à riposter au cas où le garçon déciderait de l'attaquer :
- Saches que si je ne te trouvais pas digne de mon intérêt, il y'a longtemps que tu aurai rejoins les deux méprisables créatures qui ont été mon repas de cette nuit. Mais tu m'intrigue et je veux te connaitre, savoir qui tu es, d'où provient ce médaillon que tu dis être, tout en était un être fait de chair et de sang, et quels sont tes pouvoirs si tu en possèdes.
Enfin, la jeune femme lui fît signe de la suivre jusqu'à la fontaine, afin qu'elle termine de se laver. Elle posa Miséricorde non loin d'elle, enjamba la margelle et se glissa dans l'eau froide et rougeâtre du bassin. Une fois sa peau nettoyée, elle recula sous le jet d'eau dispensé par une gargouille sculptée dans le pierre dans le but de laver ses cheveux poissés de sang déjà presque séché et l'eau n'en devint que plus rubiconde encore. Cela fait, l'eau écarlate ruisselant encore sur sa peau, elle vint s'asseoir, toujours nue, sur la margelle, à proximité de sa faux, et attendit que le garçon, réponde à ses questions.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Le regard d'Arkandir restait longuement plongé dans les yeux d'une noire profondeur d'Ambrosia. Regard qui semblait s'illuminer un instant, malgré cette parfaite couleur ébène qui fascinait le garçon. Arkandir observa le manège qui se déroulait devant lui. L'étrange femme semblait perturber, hésitante. Elle paraissait même torturée à l'intérieur de son âme, c'est en tout cas le ressenti que le Talisman faisait parvenir à notre homme. Tantôt une position de guerrière, prête à lui couper la tête net, aussi simplement qu'un geste du doigt pour couper la parole à un enfant, tantôt une position plus défensive, pour intimider Arkandir et bien lui montrer qu'elle ne se laisserait pas faire.
Comique ou effrayant ? Arkandir ne savait pas bien, mais c'était les deux adjectifs entre lesquels il hésitait pour qualifier le mono dialogue de la femme qui lui tenait un discours hautain, puis un ton lacérant comme cette arme qui restait sous la surveillance d'Arkandir.
Le Talisman s'indigna des menaces d'Ambrosia, mais aucunes paroles ne pouvait sortir de la bouche d'Arkandir qui fixait la femme nue pendant son bain au clair de lune. Passionnant. Enfin presque.. Ce n'était pas l'habitude du garçon de participer à ce genre de choses, il était légèrement gêné.
- Ce n'est pas pour vous déplaire ou vous manquer de respect, Ma Dame, mais je pense qu'il y à un malentendu. Peut être pourrions nous reprendre cette discussion une autre fois ? Votre diner n'est pas terminé et vous êtes charmante, mais loin de moi l'idée de vous observer aussi dévêtue encore longtemps.
La voix résonna dans la tête d'Arkandir : "Foutaise ! Ironie ! A quoi joue-tu là, mon garçon ? Elle nous manque de respect, cette garce et tu plies l'échine devant ses seins ? Malheureux ! Tu ne paies rien pour attendre."
Comique ou effrayant ? Arkandir ne savait pas bien, mais c'était les deux adjectifs entre lesquels il hésitait pour qualifier le mono dialogue de la femme qui lui tenait un discours hautain, puis un ton lacérant comme cette arme qui restait sous la surveillance d'Arkandir.
Le Talisman s'indigna des menaces d'Ambrosia, mais aucunes paroles ne pouvait sortir de la bouche d'Arkandir qui fixait la femme nue pendant son bain au clair de lune. Passionnant. Enfin presque.. Ce n'était pas l'habitude du garçon de participer à ce genre de choses, il était légèrement gêné.
- Ce n'est pas pour vous déplaire ou vous manquer de respect, Ma Dame, mais je pense qu'il y à un malentendu. Peut être pourrions nous reprendre cette discussion une autre fois ? Votre diner n'est pas terminé et vous êtes charmante, mais loin de moi l'idée de vous observer aussi dévêtue encore longtemps.
La voix résonna dans la tête d'Arkandir : "Foutaise ! Ironie ! A quoi joue-tu là, mon garçon ? Elle nous manque de respect, cette garce et tu plies l'échine devant ses seins ? Malheureux ! Tu ne paies rien pour attendre."
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia fronça ses fins sourcils d’albâtre, d'un air irrité :
- Me vouvoie-tu désormais par peur ? Par gêne ? N'as-tu donc j'aimais vu une femme nue ?
Puis elle se saisi de Miséricorde, toujours nue et se positionna prête à attaquer :
- Souhaiterais-tu me quitter sans m'en faire expressément la demande ? Je désire seulement te connaitre. Tu dépasse de bien loin les pauvres hères que je massacre, quand bien même ton vêtement trahis ta nature de vagabond errant par les chemins. Je sens que tu es unique. Mais tu fuis devant moi ! Je ne t'ai pourtant causé aucun mal !
Une véhémence démente fît luire les yeux de ténèbres de la jeune femme d'un curieux éclat rougeoyant, et elle bondit, souple, rapide et vive comme le félin, sur le garçon. La lame de Miséricorde fendit l'air dans un sifflement vif. Tel un éclair, l'argent du tranchant de la faux étincela brièvement dans les rayons de la divine Lune.
"S'il ne comprends pas mon désir de chercher à le connaitre, alors il ne vaut pas plus que ces cafards méprisables de mendiants dont je me nourris et il n'est pas digne de la vie !" pensa-t-elle, animée d'une rage et d'un mépris glacials.
- Me vouvoie-tu désormais par peur ? Par gêne ? N'as-tu donc j'aimais vu une femme nue ?
Puis elle se saisi de Miséricorde, toujours nue et se positionna prête à attaquer :
- Souhaiterais-tu me quitter sans m'en faire expressément la demande ? Je désire seulement te connaitre. Tu dépasse de bien loin les pauvres hères que je massacre, quand bien même ton vêtement trahis ta nature de vagabond errant par les chemins. Je sens que tu es unique. Mais tu fuis devant moi ! Je ne t'ai pourtant causé aucun mal !
Une véhémence démente fît luire les yeux de ténèbres de la jeune femme d'un curieux éclat rougeoyant, et elle bondit, souple, rapide et vive comme le félin, sur le garçon. La lame de Miséricorde fendit l'air dans un sifflement vif. Tel un éclair, l'argent du tranchant de la faux étincela brièvement dans les rayons de la divine Lune.
"S'il ne comprends pas mon désir de chercher à le connaitre, alors il ne vaut pas plus que ces cafards méprisables de mendiants dont je me nourris et il n'est pas digne de la vie !" pensa-t-elle, animée d'une rage et d'un mépris glacials.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir se doutait que ces propos ne plairaient pas à Ambrosia, Duchesse de Terreur, qui attendait ses réponses avec une plus grande importance même que de continuer son diner. Le garçon se tenait sur le qui-vive depuis qu'elle s'était postée devant lui.
Le temps paraissait extrêmement long dans cette ambiance paisible à la clarté de lune devant cette fontaine en pierre, contrastant avec les dalles parfaitement lisse et claires qui renvoyaient aux cieux cette lumière divine qui leur tombait dessus depuis quelques instants, posant de délicates ombres sur leurs visages, écrasant la scène et lui donnant un aspect lugubre.Arkandir n'eu pas même le temps de répondre que la lame se rapprocha rapidement de son coté gauche, un rugissement se fit entendre, un hurlement titanesque fendit les airs et la pression de l'air augmenta d'un coup. Une rafale de vent choqua l'épaule droite du Marionnettiste, l'envoyant valser en arrière, dans une pirouette infernale, qui se termina quelques pas en arrière. Arkandir se stoppa, accroupis et sonné. Il se demanda ce qu'il venait de se passer, quand sa tête résonna : "Fais un minimum attention, c'est ton corps qu'elle souhaitait décapiter et tu n'acceptes pas que je t'aide, je ne te serai pas d'une très grande utilité si tu commence à vouloir imiter le gruyère."
" - Tu es plutôt vive, qu'es-tu ? Je ne saurais te donner de détail sur moi sans connaitre la raison de ces massacres dont tu fais preuve. Je ne voulais en aucun cas te manquer de respect, si tu préfères que je te parle comme tel, qu'il en soit ainsi. Entama Arkandir."
Le garçon restait accroupis, un genou par terre, il avait posé la main droite sur une bouteille en verre et faisait crépiter le bout des doigts de sa main gauche pour être plus rapide si jamais il était amené à utiliser la magie contre son adversaire.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia retomba avec souplesse dans une position accroupie, elle aussi, mais la jambe droite tendue vers l'arrière, le bras du même côté tenant Miséricorde et la main gauche posée sur sa hanche gauche.
Elle se releva tranquillement et retourna s'asseoir sur la margelle, comme si rien ne s'était passé :
- Que suis-je ? Mon peuple reste un mystère pour le Monde. Tout aventurier qui parvint à découvrir l'endroit du Monde où nous vivons fût fait prisonnier et les rares qui sont parvenus à s'échapper, Père et d'autres Nobles ont envoyé des chasseurs sur leurs traces pour les réduire au silence. Mais je suis une exception parmi mon peuple. Le physique qui m'est échu n'existe pour nul autre parmi nous. Je ne suis ni vampire ni goule, ni déesse ni immortelle. Je suis ce que je suis. Et personne ne serait en mesure de le qualifier ou de le définir, pas même moi.
Elle marqua une pause :
- La raison de ces massacres ? Pour te le dire franchement, je suis tout à fait capable de me nourrir comme une simple humaine, avec des aliments issus de la terre, de la viande et de l'eau ou de l'alcool. Mais je préfère de loin le ragoût d'une de mes anciennes cuisinières. J'étais encore enfant, et j'avais massacré sa plus jeune fille et avais apporté à cette cuisinière son sang et sa chair pour qu'elle m'en fasse un ragoût. Et désormais, j'ai choisi de me nourrir du sang coulant dans les veines de la lie de la société car comme je te l'ai dis, personne ne les regrettera, si ce n'est peut-être leur famille. Sa voix redevint plus amicale, comme un peu auparavant. Maintenant, parles-moi de toi. Comment te nommes-tu ? Qui es-tu ? Qu'elle est ton histoire personnelle ?
Elle était appuyée de manière alangui sur les pierres froides de la margelle, offrant sa peau blanche et son corps nu à la lumière lunaire, ses cheveux couleur de salpêtre ondoyant légèrement dans la brise nocturne. La jeune femme ne donnait pas l'impression de ressentir le froid, ou même la douleur des blessures, car elle avait sans s'en soucié marché un peu plus tôt sur les bris de verre de la bouteille comme l'on marcherait sur un somptueux tapis de laine.
Elle se releva tranquillement et retourna s'asseoir sur la margelle, comme si rien ne s'était passé :
- Que suis-je ? Mon peuple reste un mystère pour le Monde. Tout aventurier qui parvint à découvrir l'endroit du Monde où nous vivons fût fait prisonnier et les rares qui sont parvenus à s'échapper, Père et d'autres Nobles ont envoyé des chasseurs sur leurs traces pour les réduire au silence. Mais je suis une exception parmi mon peuple. Le physique qui m'est échu n'existe pour nul autre parmi nous. Je ne suis ni vampire ni goule, ni déesse ni immortelle. Je suis ce que je suis. Et personne ne serait en mesure de le qualifier ou de le définir, pas même moi.
Elle marqua une pause :
- La raison de ces massacres ? Pour te le dire franchement, je suis tout à fait capable de me nourrir comme une simple humaine, avec des aliments issus de la terre, de la viande et de l'eau ou de l'alcool. Mais je préfère de loin le ragoût d'une de mes anciennes cuisinières. J'étais encore enfant, et j'avais massacré sa plus jeune fille et avais apporté à cette cuisinière son sang et sa chair pour qu'elle m'en fasse un ragoût. Et désormais, j'ai choisi de me nourrir du sang coulant dans les veines de la lie de la société car comme je te l'ai dis, personne ne les regrettera, si ce n'est peut-être leur famille. Sa voix redevint plus amicale, comme un peu auparavant. Maintenant, parles-moi de toi. Comment te nommes-tu ? Qui es-tu ? Qu'elle est ton histoire personnelle ?
Elle était appuyée de manière alangui sur les pierres froides de la margelle, offrant sa peau blanche et son corps nu à la lumière lunaire, ses cheveux couleur de salpêtre ondoyant légèrement dans la brise nocturne. La jeune femme ne donnait pas l'impression de ressentir le froid, ou même la douleur des blessures, car elle avait sans s'en soucié marché un peu plus tôt sur les bris de verre de la bouteille comme l'on marcherait sur un somptueux tapis de laine.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir se releva, laissant la bouteille sur le sol, épousseta la poussière sur ses manches en lambeaux et se rapprocha de la fontaine, pensif. Il réfléchissait sur son passé, il essaya pendant ce court instant de se remémorer d'ou il venait, pourquoi il était là et qui il était..
" - Je ne sais pas. Je.. Je ne sais pas exactement d'ou je viens. Il s'assit sur le bord de la fontaine, posa ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains. Je me suis échoué au bord de ce territoire il y à plusieurs semaines, j'étais en barque, c'est tout ce que j'ai de concret."
Il tapotait du pied par terre, pour marquer son agacement dans un soupir.
" - J'ai trouvé mon nom dans un journal de croquis : Arkandir Stelix, j'imagine que je viens d'un milieu populaire.. J'ai eu des flashs plusieurs fois, je revois vaguement mes parents, l'ile sur laquelle je vivais, mais je n'ai aucuns souvenirs.."
Arkandir laissait l'impression qu'il était compliqué de parler de ça, il changea de sujet.
" - Tu voulais que je te parle du médaillon ? C'était pendant mon voyage.. Il s'est lié à moi et on se dispute souvent.. Mais c'est tout ce qui me reste, même si je peux paraitre fou, je le serai mille fois plus sans lui."
Une douce brise se leva, caressant tout sur son passage, chaque entrée de ruelle autour de la places au milieu de laquelle ils étaient, se glissant entre chaque caisses, aussi brisées soit elles pour faire rouler les bouteilles en verre qui étaient capable de suivre la dance du vent. L'eau s'agitait doucement lançant de petits clapotis léger contre la pierre, la brise se glissa dans les cheveux d'Ambrosia, et caressa finalement les mains sèches d'Arkandir. La voix résonna dans sa tête : N'oublie pas que nous sommes lié par quelque chose de bien plus grand que ça, mais tu as raison de ne pas lui décrire ce que je suis. Je ne te laisserai en aucun cas le faire, de toutes manières. Arkandir se crispait :
" - Pourquoi ne massacre tu que ces gens de rues, tu revendique pourtant tellement ta cruauté que cela m'étonne. Non pas que je veuille faire partie de ton repas.. Le garçon essaya de détendre l'atmosphère.
" - Je ne sais pas. Je.. Je ne sais pas exactement d'ou je viens. Il s'assit sur le bord de la fontaine, posa ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains. Je me suis échoué au bord de ce territoire il y à plusieurs semaines, j'étais en barque, c'est tout ce que j'ai de concret."
Il tapotait du pied par terre, pour marquer son agacement dans un soupir.
" - J'ai trouvé mon nom dans un journal de croquis : Arkandir Stelix, j'imagine que je viens d'un milieu populaire.. J'ai eu des flashs plusieurs fois, je revois vaguement mes parents, l'ile sur laquelle je vivais, mais je n'ai aucuns souvenirs.."
Arkandir laissait l'impression qu'il était compliqué de parler de ça, il changea de sujet.
" - Tu voulais que je te parle du médaillon ? C'était pendant mon voyage.. Il s'est lié à moi et on se dispute souvent.. Mais c'est tout ce qui me reste, même si je peux paraitre fou, je le serai mille fois plus sans lui."
Une douce brise se leva, caressant tout sur son passage, chaque entrée de ruelle autour de la places au milieu de laquelle ils étaient, se glissant entre chaque caisses, aussi brisées soit elles pour faire rouler les bouteilles en verre qui étaient capable de suivre la dance du vent. L'eau s'agitait doucement lançant de petits clapotis léger contre la pierre, la brise se glissa dans les cheveux d'Ambrosia, et caressa finalement les mains sèches d'Arkandir. La voix résonna dans sa tête : N'oublie pas que nous sommes lié par quelque chose de bien plus grand que ça, mais tu as raison de ne pas lui décrire ce que je suis. Je ne te laisserai en aucun cas le faire, de toutes manières. Arkandir se crispait :
" - Pourquoi ne massacre tu que ces gens de rues, tu revendique pourtant tellement ta cruauté que cela m'étonne. Non pas que je veuille faire partie de ton repas.. Le garçon essaya de détendre l'atmosphère.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
La jeune femme aux yeux de ténèbres pencha la tête, attentive à ce que lui racontait Arkandir :
- C'est triste de ne pas avoir de souvenirs... de ne pas savoir qui l'on est... Mais c'est également un fardeau de trop se souvenir... Moi, je me souviens de tout, depuis le moment même de ma naissance, quand je déchirais ma mère de l'intérieur. Elle n'a survécut que quelques minutes après l'accouchement. Mon père a toujours pensé que je n'étais pas responsable, étant donné que je venais tout juste de voir le jour, mais il se trompait. C'est l'horreur sanglante de ce moment qui à éveillé en moi cette obsession pour le sang.
Elle tourna la tête vers là lune, belle et d'une rondeur parfaite dans le ciel d'un bleu très sombre, accompagnée de sa cour infinie d'étoiles scintillantes.
- Tu dis être fou, ou que tu le serais devenu si ce médaillon ne t'avais sauvé, mais qu'est-ce que la folie ? Pour moi, les fous ne sont pas fous, il ont juste une manière de penser et un monde intérieur différent de celui de toutes ces bonnes gens dont la vie est régie par la société et réglée comme une partition sur du papier à musique. Qu'est-ce qu'être fou, si ce n'est oser se montrer différent des autres au Monde qui nous entoure ?
Après une légère pause, elle reprit :
- Pourquoi est-ce que je ne m'en prends qu'aux mendiants ? Eh bien, c'est simple Arkandir, si je m'en prenais à des personnes de haut rang, ou même à de banals taverniers, je ne respecterais pas les règles que je me suis fixé. Même un monstre tel que moi peut avoir des principes, tu sais. D'ailleurs, tu es le premier auquel j'ouvre autant mon cœur. Personne d'autre n'en a jamais été digne. Pas même mon père, qui répondait pourtant docilement au moindre de mes caprices.
Ses yeux totalement noirs se posèrent sur le jeune homme et elle sourit, d'un sourire sincère, mais triste. Elle savait qu'elle s'amusait de la mort, elle avait conscience d'être un monstre, mais au plus profond d'elle-même, il restait encore une minuscule étincelle de bienveillance et de bonté. Tous les monstres n'ont pas nécessairement un cœur de pierre gelé.
- Et ne t'inquiètes pas, tu ne seras jamais mon repas. Je ne tue pas ceux que je pense digne de confiance. Pardonnes mon égarement de tout à l'heure, je me suis laissée emportée. Je ne souhaitais pas te tuer ou même simplement te blesser.
Pour la première fois de sa vie, la peine l'envahie et des larmes noires, telles de l'encre, coulèrent sur ses joues blafardes, sans qu'elle puisse rien faire pour les retenir.
- C'est triste de ne pas avoir de souvenirs... de ne pas savoir qui l'on est... Mais c'est également un fardeau de trop se souvenir... Moi, je me souviens de tout, depuis le moment même de ma naissance, quand je déchirais ma mère de l'intérieur. Elle n'a survécut que quelques minutes après l'accouchement. Mon père a toujours pensé que je n'étais pas responsable, étant donné que je venais tout juste de voir le jour, mais il se trompait. C'est l'horreur sanglante de ce moment qui à éveillé en moi cette obsession pour le sang.
Elle tourna la tête vers là lune, belle et d'une rondeur parfaite dans le ciel d'un bleu très sombre, accompagnée de sa cour infinie d'étoiles scintillantes.
- Tu dis être fou, ou que tu le serais devenu si ce médaillon ne t'avais sauvé, mais qu'est-ce que la folie ? Pour moi, les fous ne sont pas fous, il ont juste une manière de penser et un monde intérieur différent de celui de toutes ces bonnes gens dont la vie est régie par la société et réglée comme une partition sur du papier à musique. Qu'est-ce qu'être fou, si ce n'est oser se montrer différent des autres au Monde qui nous entoure ?
Après une légère pause, elle reprit :
- Pourquoi est-ce que je ne m'en prends qu'aux mendiants ? Eh bien, c'est simple Arkandir, si je m'en prenais à des personnes de haut rang, ou même à de banals taverniers, je ne respecterais pas les règles que je me suis fixé. Même un monstre tel que moi peut avoir des principes, tu sais. D'ailleurs, tu es le premier auquel j'ouvre autant mon cœur. Personne d'autre n'en a jamais été digne. Pas même mon père, qui répondait pourtant docilement au moindre de mes caprices.
Ses yeux totalement noirs se posèrent sur le jeune homme et elle sourit, d'un sourire sincère, mais triste. Elle savait qu'elle s'amusait de la mort, elle avait conscience d'être un monstre, mais au plus profond d'elle-même, il restait encore une minuscule étincelle de bienveillance et de bonté. Tous les monstres n'ont pas nécessairement un cœur de pierre gelé.
- Et ne t'inquiètes pas, tu ne seras jamais mon repas. Je ne tue pas ceux que je pense digne de confiance. Pardonnes mon égarement de tout à l'heure, je me suis laissée emportée. Je ne souhaitais pas te tuer ou même simplement te blesser.
Pour la première fois de sa vie, la peine l'envahie et des larmes noires, telles de l'encre, coulèrent sur ses joues blafardes, sans qu'elle puisse rien faire pour les retenir.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir arracha un bout de sa manche et le tendit à Ambrosia.
" - Tiens, je ne suis plus à ça prêt. Commenta le garçon en montrant son état pitoyable.
Tu sais, tout à l'heure, j'ai bien cru y passer !"
Le Marionnettiste n'aimait pas vraiment ce genre de moment, il n'aimait pas la peine et la tristesse.
" - Quand tu dis que tu te souviens de tout.. Cela fait-il si longtemps que ça que tu es présente sur cette terre ? Je veux dire.. Tu ne parais pas vraiment âgée. Arkandir cherchait ses mots, il ne voulait plus vexer cette Dame des Ombres.
Tu connais bien la ville ? On peut se balader si tu veux, j'ai besoin de me dégourdir les jambes.. Et puis ça te fera du bien si tu croises un badaud ! Enchaina le garçon sans laisser le temps de répondre. Il se leva et commença à marcher, faisant plus les cents pas qu'autre chose, sur ces dalles qui résonnaient légèrement tellement la nuit était étonnamment silencieuse, le temps qu'Ambrosia se lève à son tour.
Arkandir senti le médaillon résonner sur sa poitrine qui était encore douloureuse :
" - N'oublie pas que tu m'appartiens ! Ne perds pas ton temps avec elle, nous avons mieux à faire. Découvre vite si tu peux profiter de sa puissance et pars. Nous avons besoin de me trouver un réceptacle. Ne sois pas si pitoyable, jeune homme.
- Je ne te permets pas.. J'aurai pu y passer et puis.. Sa tristesse me touche.. Elle est pas si mauvaise.. Marmonna-t-il.
- Justement ! à quoi bon se lier d'amitié avec quelqu'un que tu finiras par supprimer ? Ne t'écarte pas de mon chemin. Termina la voix.
" - Tiens, je ne suis plus à ça prêt. Commenta le garçon en montrant son état pitoyable.
Tu sais, tout à l'heure, j'ai bien cru y passer !"
Le Marionnettiste n'aimait pas vraiment ce genre de moment, il n'aimait pas la peine et la tristesse.
" - Quand tu dis que tu te souviens de tout.. Cela fait-il si longtemps que ça que tu es présente sur cette terre ? Je veux dire.. Tu ne parais pas vraiment âgée. Arkandir cherchait ses mots, il ne voulait plus vexer cette Dame des Ombres.
Tu connais bien la ville ? On peut se balader si tu veux, j'ai besoin de me dégourdir les jambes.. Et puis ça te fera du bien si tu croises un badaud ! Enchaina le garçon sans laisser le temps de répondre. Il se leva et commença à marcher, faisant plus les cents pas qu'autre chose, sur ces dalles qui résonnaient légèrement tellement la nuit était étonnamment silencieuse, le temps qu'Ambrosia se lève à son tour.
Arkandir senti le médaillon résonner sur sa poitrine qui était encore douloureuse :
" - N'oublie pas que tu m'appartiens ! Ne perds pas ton temps avec elle, nous avons mieux à faire. Découvre vite si tu peux profiter de sa puissance et pars. Nous avons besoin de me trouver un réceptacle. Ne sois pas si pitoyable, jeune homme.
- Je ne te permets pas.. J'aurai pu y passer et puis.. Sa tristesse me touche.. Elle est pas si mauvaise.. Marmonna-t-il.
- Justement ! à quoi bon se lier d'amitié avec quelqu'un que tu finiras par supprimer ? Ne t'écarte pas de mon chemin. Termina la voix.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia prit le mouchoir improvisé et s'en servi pour essuyer ses larmes, tout en remerciant le jeune homme pour son geste.
- Pardonnes-moi, je ne souhaitais pas te tuer ou même te blesser...
Une fois ses larmes endiguées, la jeune femme expliqua :
- Le corps que j'occupe n'arpente cette terre que depuis cinq siècles, mais mon esprit est bien plus âgé. Je dirais même qu'il est aussi vieux que ce monde. Alors, oui, je me souviens de tout. De la naissance du monde au moment où je te parle. La croissance des êtres que mon esprit occupe s'arrête toujours vers une vingtaine d'années. A chaque fois que mon corps meure de blessures - car, oui, je peux mourir, même si mon sang régénère mes plaies - mon esprit part en quête d'une nouvelle enveloppe charnelle et l'investi alors que l'enfant est encore dans le ventre de sa mère. Bien souvent, j'ai tué les mères qui ont porté mes précédents corps, lors de leurs accouchements.
Elle marqua une pause :
- Non, je ne connais pas très bien cette cité, mon esprit n'y est encore jamais venu. Et si tu désires marcher, Arkandir, je n'y voie pas d’inconvénient. Mais si tu souhaitais me voir à l'oeuvre, je crains de te décevoir, car ne tuerai plus ce soir.
Arkandir s'était levé et marchait de long en large en marmonnant. Ambrosia, qui avait l'ouïe fine l'entendit, sans cependant saisir le sens des paroles de la première voix, plus grave et grondante que celle du jeune homme. "Comme le tonnerre ou le mugissement du vent", pensa-t-elle.
Puis elle se leva à son tour, remis sa robe de soies noires et de plumes de corbeaux, prit Miséricorde et partis tranquillement, en indiquant du doigt la direction opposée à celle d'où tous deux étaient venus.
- Pardonnes-moi, je ne souhaitais pas te tuer ou même te blesser...
Une fois ses larmes endiguées, la jeune femme expliqua :
- Le corps que j'occupe n'arpente cette terre que depuis cinq siècles, mais mon esprit est bien plus âgé. Je dirais même qu'il est aussi vieux que ce monde. Alors, oui, je me souviens de tout. De la naissance du monde au moment où je te parle. La croissance des êtres que mon esprit occupe s'arrête toujours vers une vingtaine d'années. A chaque fois que mon corps meure de blessures - car, oui, je peux mourir, même si mon sang régénère mes plaies - mon esprit part en quête d'une nouvelle enveloppe charnelle et l'investi alors que l'enfant est encore dans le ventre de sa mère. Bien souvent, j'ai tué les mères qui ont porté mes précédents corps, lors de leurs accouchements.
Elle marqua une pause :
- Non, je ne connais pas très bien cette cité, mon esprit n'y est encore jamais venu. Et si tu désires marcher, Arkandir, je n'y voie pas d’inconvénient. Mais si tu souhaitais me voir à l'oeuvre, je crains de te décevoir, car ne tuerai plus ce soir.
Arkandir s'était levé et marchait de long en large en marmonnant. Ambrosia, qui avait l'ouïe fine l'entendit, sans cependant saisir le sens des paroles de la première voix, plus grave et grondante que celle du jeune homme. "Comme le tonnerre ou le mugissement du vent", pensa-t-elle.
Puis elle se leva à son tour, remis sa robe de soies noires et de plumes de corbeaux, prit Miséricorde et partis tranquillement, en indiquant du doigt la direction opposée à celle d'où tous deux étaient venus.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir suivit du regard le doigt fin tendu de cette main si pâle. Main attachée au bras de cette étrange créature qui était passée de la rage aux larmes en si peu de temps. Après tout, tout le monde à besoin de parler, tout le monde qui part en voyage dans les terres ou les airs.. Peut être même dans les mers, qui sait ? Doit emmener un sac avec lui, sac dans lequel on y dépose tout un tas de soucis, de raisons, de sentiments et de souvenirs qu'on emmène tout au long de notre vie aussi longue soit-elle.
" - Ton esprit peut voyager longtemps, s'il ne trouve pas de nouveau né ? Questionna le jeune homme.
Le garçon semblait pensif, légèrement tendu, cela devait être à cause de l'interruption du Talisman. Le pacte lié avec lui était dur, ils avaient une mission, après tout.. Celui ci avait sauvé Arkandir plus d'une fois. C'etait une entité vraiment puissante, il le laissait du moins entendre au Marionnettiste qui avait pu en constater les effets, d'un élément vent et qui voulait retrouver un corps. Ce que l'on pouvait sans bien grandes difficultés comprendre. Pour cela, rien ne l'en empêcherait, il ferait preuve de trahison et de déshonneur s'il le devait.
La ruelle dans laquelle ils commencèrent à s'avancer était plutôt grande, toute pavée. Il y avait des bâtiments de chaque cotés de celle-ci avec de petites arches en bois, des enseignes indiquant les échoppes, ou les boutiques dépassaient pour les indiquer clairement aux passants. Les lunes éclairaient toujours autant la ville endormie de leur claire lueur, certaines ombres étaient drôles, d'autres encore vraiment effrayantes. On pouvait voir passer de temps en temps un rat qui arrivait à se faufiler très rapidement entre deux caisses en bois qui étaient éparpillées un peu partout.. L'ambiance était particulièrement froide malgré une étrange sensation d'accueil, un calme chaleureux. Un frisson parcouru le dos d'Arkandir quand il entendit Miséricorde racler délicatement un pavé, il se retourna vers Ambrosia, afficha un large sourire et lui fit signe d'avancer.
" - Ton esprit peut voyager longtemps, s'il ne trouve pas de nouveau né ? Questionna le jeune homme.
Le garçon semblait pensif, légèrement tendu, cela devait être à cause de l'interruption du Talisman. Le pacte lié avec lui était dur, ils avaient une mission, après tout.. Celui ci avait sauvé Arkandir plus d'une fois. C'etait une entité vraiment puissante, il le laissait du moins entendre au Marionnettiste qui avait pu en constater les effets, d'un élément vent et qui voulait retrouver un corps. Ce que l'on pouvait sans bien grandes difficultés comprendre. Pour cela, rien ne l'en empêcherait, il ferait preuve de trahison et de déshonneur s'il le devait.
La ruelle dans laquelle ils commencèrent à s'avancer était plutôt grande, toute pavée. Il y avait des bâtiments de chaque cotés de celle-ci avec de petites arches en bois, des enseignes indiquant les échoppes, ou les boutiques dépassaient pour les indiquer clairement aux passants. Les lunes éclairaient toujours autant la ville endormie de leur claire lueur, certaines ombres étaient drôles, d'autres encore vraiment effrayantes. On pouvait voir passer de temps en temps un rat qui arrivait à se faufiler très rapidement entre deux caisses en bois qui étaient éparpillées un peu partout.. L'ambiance était particulièrement froide malgré une étrange sensation d'accueil, un calme chaleureux. Un frisson parcouru le dos d'Arkandir quand il entendit Miséricorde racler délicatement un pavé, il se retourna vers Ambrosia, afficha un large sourire et lui fit signe d'avancer.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
La jeune femme aux yeux de ténèbres marchait tranquillement aux côtés d'Arkandir, quand il lui demanda si son esprit devait voyager longtemps s'il ne trouvait pas de corps à investir.
- Cela dépends à chaque fois d'une infinité de choses influençant mes réincarnations : le lieu, en tout premier point. Le type de ma mort : s'il s'agit d'une mort par surprise, avec force violence, ou une mort dans l'extase, par exemple ; si des femmes arrivants au terme de leurs grossesses se trouvent dans les parages sur environ cinq-cent mètres à la ronde ; le moment de la journée où je trépasse ; la vigueur de mon esprit : car, oui, il existe une fatigue de l'âme, un moment où l'essence de l'être décline subitement ; la position des étoiles dans le ciel ou encore les phases de la lune. Le sexe de l'enfant, par ailleurs, m'est indifférent. Mon esprit est tout autant mâle que femelle.
Après une pause, elle repris :
- Ne te demandes-tu pas ce que je suis réellement, Arkandir ? Je ne t'ai toujours pas révélé ma vraie nature, pourtant, tu ne me questionnes point dessus.
Puis elle leva les yeux sur le ciel nocturne et ses pensées se perdirent dans l'infini du temps.
Le visage illuminé par la clarté laiteuse de l'astre lunaire, elle ferma doucement ses paupière, toujours en marchant, se décalant d'avance en arrivent près d'une caisse en bois, sans même la voir ; esquivant un chat des rues traversant la ruelle à reculons devant elle et sifflant et crachant à tout vas, comme devant un autre animal cherchant à l'attaquer. Mais une fois qu'elle fût passée, le chat vint se blottir contre les jambes d'Arkandir, l'empêchant légèrement d'avancer.
- Cela dépends à chaque fois d'une infinité de choses influençant mes réincarnations : le lieu, en tout premier point. Le type de ma mort : s'il s'agit d'une mort par surprise, avec force violence, ou une mort dans l'extase, par exemple ; si des femmes arrivants au terme de leurs grossesses se trouvent dans les parages sur environ cinq-cent mètres à la ronde ; le moment de la journée où je trépasse ; la vigueur de mon esprit : car, oui, il existe une fatigue de l'âme, un moment où l'essence de l'être décline subitement ; la position des étoiles dans le ciel ou encore les phases de la lune. Le sexe de l'enfant, par ailleurs, m'est indifférent. Mon esprit est tout autant mâle que femelle.
Après une pause, elle repris :
- Ne te demandes-tu pas ce que je suis réellement, Arkandir ? Je ne t'ai toujours pas révélé ma vraie nature, pourtant, tu ne me questionnes point dessus.
Puis elle leva les yeux sur le ciel nocturne et ses pensées se perdirent dans l'infini du temps.
Le visage illuminé par la clarté laiteuse de l'astre lunaire, elle ferma doucement ses paupière, toujours en marchant, se décalant d'avance en arrivent près d'une caisse en bois, sans même la voir ; esquivant un chat des rues traversant la ruelle à reculons devant elle et sifflant et crachant à tout vas, comme devant un autre animal cherchant à l'attaquer. Mais une fois qu'elle fût passée, le chat vint se blottir contre les jambes d'Arkandir, l'empêchant légèrement d'avancer.
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir devait se concentrer pour capter le sens des phrases de Dame Faucheuse, une horrible migraine lui asséna des pics violents de douleurs directement au fond du crâne. Ceux ci résonnèrent comme la Voix : N'oublie pas ce que toi tu es. N'oublie pas.
Une rencontre mouvementée entre un chat et Ambrosia sortirent Arkandir de ses pensées, le Chat semblait être hors de lui, il ne s'attendait peut être pas à leur passage. Mais une fois qu'elle fût passée, le chat vint se blottir contre les jambes d'Arkandir, l'empêchant légèrement d'avancer.
" - Et bien, puisque tu évoques la question, rien ne m'empêche de te la poser, mais.. Je devrai faire un tour dans une bibliothèque dans les prochains jours.. Je n'ai plus aucuns souvenirs. A vrai dire, je ne sais même pas dans quelle ville je suis, je ne sais même pas ou ma barque à atterris.. Je pourrai continuer la liste vraiment très longtemps en sachant que j'ai tout oublié.. Dit le garçon, d'un air triste, en se penchant au dessus du chat qui se laissa attraper. Qu'est-ce qui ne va pas, avec lui ? Il est mignon comme tout.. Hein, petite boule de poils ! Le Marionnettiste changea d'expression pour retrouver le sourire.
- Donc.. Explique moi ce que tu es, j'aimerai comprendre.. Tu m'as l'air d'être vraiment surnaturelle avec une puissance abominable.. Je fais pale figure à coté, je ne suis qu'un simple mortel.. Et pourtant.. Je.. T'attire ?"
Le Talisman semblait résonner, encore, une brise, gelée à souhait, se leva pour soulever la poussière sur les pavés. Ce qui donna l'impression que le vent lui même s'inclina. Arkandir observa longuement Ambrosia. Que pouvait-elle être ? Pourquoi le chat avait réagit de cette manière ? Autant de questions qu'il ne comprenait pas et n'arrivait pas à élucider, ces troubles de mémoires pourraient s'avérer vraiment ennuyant.. Il avait décidé de jouer la carte de la naïveté, l'entité ne pourrait pas lui en vouloir et peut être qu'un lien d'amitié pourrait finalement se tisser..
Une rencontre mouvementée entre un chat et Ambrosia sortirent Arkandir de ses pensées, le Chat semblait être hors de lui, il ne s'attendait peut être pas à leur passage. Mais une fois qu'elle fût passée, le chat vint se blottir contre les jambes d'Arkandir, l'empêchant légèrement d'avancer.
" - Et bien, puisque tu évoques la question, rien ne m'empêche de te la poser, mais.. Je devrai faire un tour dans une bibliothèque dans les prochains jours.. Je n'ai plus aucuns souvenirs. A vrai dire, je ne sais même pas dans quelle ville je suis, je ne sais même pas ou ma barque à atterris.. Je pourrai continuer la liste vraiment très longtemps en sachant que j'ai tout oublié.. Dit le garçon, d'un air triste, en se penchant au dessus du chat qui se laissa attraper. Qu'est-ce qui ne va pas, avec lui ? Il est mignon comme tout.. Hein, petite boule de poils ! Le Marionnettiste changea d'expression pour retrouver le sourire.
- Donc.. Explique moi ce que tu es, j'aimerai comprendre.. Tu m'as l'air d'être vraiment surnaturelle avec une puissance abominable.. Je fais pale figure à coté, je ne suis qu'un simple mortel.. Et pourtant.. Je.. T'attire ?"
Le Talisman semblait résonner, encore, une brise, gelée à souhait, se leva pour soulever la poussière sur les pavés. Ce qui donna l'impression que le vent lui même s'inclina. Arkandir observa longuement Ambrosia. Que pouvait-elle être ? Pourquoi le chat avait réagit de cette manière ? Autant de questions qu'il ne comprenait pas et n'arrivait pas à élucider, ces troubles de mémoires pourraient s'avérer vraiment ennuyant.. Il avait décidé de jouer la carte de la naïveté, l'entité ne pourrait pas lui en vouloir et peut être qu'un lien d'amitié pourrait finalement se tisser..
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia entendis les paroles du jeune homme de très loin, comme à travers un mur de coton.
Lentement, elle se tourna vers lui, les yeux toujours clos.
- Prépares-toi, Arkandir, cela va te faire un choc... En fait, mon esprit annihile la volonté de son futur corps... En réalité Ambrosia est morte depuis plus de 500 ans... sa voix était assourdie, et étrangement, un chœur chuchottant de plusieurs millions de voix se joignirent à celle de la jeune femme.
Brusquement, ses paupières s'ouvrirent. Ses yeux n'étaient désomais plus de ténèbres, mais entièrement d'un rouge de sang. Sa peau devint encore plus pâle qu'elle ne l'était, presque grise claire, et trois paires d'immenses ailes blanches, mais poissées de sang tout aussi sombre que la nouvelle couleur de ses yeux sortirent de son dos.
Le chat se figea, puis détala sans demander son reste, la queue entre les pattes, avec des miaulements terrifiés.
La femme, tenant toujours Miséricorde, s'approcha d'Arkandir :
- Voilà ma véritable forme... le chœur murmurant des millions de voix se superposa encore à la sienne, devenue plus sombre, plus grave. Je suis ce que les mortels nommes la Faucheuse... Je suis la Mort...
Lentement, elle se tourna vers lui, les yeux toujours clos.
- Prépares-toi, Arkandir, cela va te faire un choc... En fait, mon esprit annihile la volonté de son futur corps... En réalité Ambrosia est morte depuis plus de 500 ans... sa voix était assourdie, et étrangement, un chœur chuchottant de plusieurs millions de voix se joignirent à celle de la jeune femme.
Brusquement, ses paupières s'ouvrirent. Ses yeux n'étaient désomais plus de ténèbres, mais entièrement d'un rouge de sang. Sa peau devint encore plus pâle qu'elle ne l'était, presque grise claire, et trois paires d'immenses ailes blanches, mais poissées de sang tout aussi sombre que la nouvelle couleur de ses yeux sortirent de son dos.
Le chat se figea, puis détala sans demander son reste, la queue entre les pattes, avec des miaulements terrifiés.
La femme, tenant toujours Miséricorde, s'approcha d'Arkandir :
- Voilà ma véritable forme... le chœur murmurant des millions de voix se superposa encore à la sienne, devenue plus sombre, plus grave. Je suis ce que les mortels nommes la Faucheuse... Je suis la Mort...
Tinùviel- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Les lunes disparurent derrière un voile épais, d’une noirceur absolument terrifiante. Plus aucune lumières, aussi futile soit-elle n’arrivait à passer, pourtant, la ruelle restait éclairée. Tandis que la Faucheuse se transformait devant lui, Arkandir gela sur place. Tétanisé par une force obscure.. Ou peut être simplement la sensation de peur qui était montée beaucoup trop vite en lui. Un léger parfum de Chrysanthèmes s’échappait de cette atmosphère. Les ombres des caisses et des échoppes alentours se détachaient une à une pour aller se coller contre les murs de la ruelle, même celle du Marionnettiste se détacha doucement de son corps alors que sur les pavés grisonnant, une tache sombre prenait forme petit à petit, flottant légèrement au dessus, ombre grandissante, elle dévorait petit à petit un peu plus de couleurs sur le sol de cette rue déjà bien triste. Ombre au milieu de laquelle se trouvait la Faucheuse, transformation en cours, ses ailes se déployaient en laissant couler du sang poisseux, comme une purée trop vieille, sur le sol.
Arkandir était incapable de définir l’entrée et la sortie de cette ruelle, l’heure qu’il était, où il était, avec qui il était, ce qu’il était en train de faire là, la dernière chose qu’il avait avaler ou bien encore l’âge de sa voisine quand il était à l’école du Conseil. Il fut vidé de tous sens et de tous moyens de raisonnement. Les seuls sentiments qu’il était capable de capter étaient cette sensation horrible de peur qui le clouait littéralement au sol. Cette impression de n’exister que dans le corps d’un autre, qu’il ne pouvait pas bouger, ni même parler, mais, malheureusement, il était bien capable de ressentir le froid qui s’était jeté comme un dément dans la ruelle. Ambrosia, la Mort, finissait sa transformation. Le brouillard faisait une bulle autour d’eux les enfermant ainsi à l'intérieur, aucun échappatoire ne se présenterait au garçon.
Un gémissement.. Ou plutôt un hurlement fendit les airs, une ou deux tuiles s’arrachèrent sur les toits alentours, des bouteilles se remirent à rouler en se brisant pendant leur course, semant des morceaux de verres un peu partout, quelques caisses se décalaient tellement le vent se faisait violent, s’engouffrant de toute sa puissance dans la ruelle. Arkandir se ressaisit alors qu’il se prenait une claque monumentale qui le poussa d'un mètre en arrière. Réveille toi ! Humain ! Réagis ! Je ne pourrai pas te faire t’envoler, alors réagis ! Ce n’est pas ce soir qu’elle t’emmènera !
Le brouillard s’éloignait d’Arkandir, une légère envelope se forma autour du garçon, comme une armure.. De vent. C’est cela. Le médaillon l’avait envelopper d’un puissant courant d’air qui le protégeait.. Du brouillard. C’était déjà ça.
" - Comment est-ce possible.. Qu’elles sont tes intentions ?" Hurla Arkandir, pour se faire entendre, il était perturbé par ces millions de voix qui couraient sur chacun de ces pavés, pour rebondir contre les murs et virevolter sur les toits des bâtisses. Le courant d’air n’aidant pas vraiment, il lui fallut un instant pour comprendre qu’Ambrosia entendait trés bien.
Arkandir était incapable de définir l’entrée et la sortie de cette ruelle, l’heure qu’il était, où il était, avec qui il était, ce qu’il était en train de faire là, la dernière chose qu’il avait avaler ou bien encore l’âge de sa voisine quand il était à l’école du Conseil. Il fut vidé de tous sens et de tous moyens de raisonnement. Les seuls sentiments qu’il était capable de capter étaient cette sensation horrible de peur qui le clouait littéralement au sol. Cette impression de n’exister que dans le corps d’un autre, qu’il ne pouvait pas bouger, ni même parler, mais, malheureusement, il était bien capable de ressentir le froid qui s’était jeté comme un dément dans la ruelle. Ambrosia, la Mort, finissait sa transformation. Le brouillard faisait une bulle autour d’eux les enfermant ainsi à l'intérieur, aucun échappatoire ne se présenterait au garçon.
Un gémissement.. Ou plutôt un hurlement fendit les airs, une ou deux tuiles s’arrachèrent sur les toits alentours, des bouteilles se remirent à rouler en se brisant pendant leur course, semant des morceaux de verres un peu partout, quelques caisses se décalaient tellement le vent se faisait violent, s’engouffrant de toute sa puissance dans la ruelle. Arkandir se ressaisit alors qu’il se prenait une claque monumentale qui le poussa d'un mètre en arrière. Réveille toi ! Humain ! Réagis ! Je ne pourrai pas te faire t’envoler, alors réagis ! Ce n’est pas ce soir qu’elle t’emmènera !
Le brouillard s’éloignait d’Arkandir, une légère envelope se forma autour du garçon, comme une armure.. De vent. C’est cela. Le médaillon l’avait envelopper d’un puissant courant d’air qui le protégeait.. Du brouillard. C’était déjà ça.
" - Comment est-ce possible.. Qu’elles sont tes intentions ?" Hurla Arkandir, pour se faire entendre, il était perturbé par ces millions de voix qui couraient sur chacun de ces pavés, pour rebondir contre les murs et virevolter sur les toits des bâtisses. Le courant d’air n’aidant pas vraiment, il lui fallut un instant pour comprendre qu’Ambrosia entendait trés bien.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum