Le sillage sanglant de l'Immortelle
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia, si on pouvait désormais l'appeler ainsi, s'avança lentement vers Arkandir, sans aucune agressivité.
- Mes intention... ? Je peux déjà te dire que je ne te tuerai pas... Pas cette nuit... ton heure n'est pas encore venue... Si je tue pour me nourrir, c'est que l'heure de la mort de ceux qui deviennent mes repas est arrivée... Mais je peux aussi tuer avant leur heure ceux qui cherchent à me nuire... N'étant pas ton cas, si nous devenons amis, d'une certaine manière, je pourrais également te rendre immortel... et toujours ce chœur lancinant de voix se mêlant à la sienne.
Elle sourit, d'un sourire sincère, sans aucune menace. Puis petit à petit, elle reprit son ancienne forme. Ses yeux redevinrent de ténèbres, ses ailes se rétractèrent dans la chair de son dos et sa peau redevint d'une blancheur d'albâtre. L’atmosphère de la ruelle redevint paisible, bien que cette dernière soit vide.
- Tu es le premier à qui je montre ma véritable apparence, Arkadir. Personne n'en a jamais rien su avant toi. Je ne te ferai aucun mal. Et si jamais tu es blessé, que nous soyons toujours ensemble ou bien que tu te trouve à des kilomètres de moi, appelle-moi par la pensé et je viendrai te soigner.
Elle marqua une pause, puis :
- Et si tu m'attire, c'est parce que tu es spécial, je le sens, ce médaillon que tu porte te rends spécial. Il contrôle l'air, maintenant, j'en suis sûre. Et si un tel objet est venu à toi, c'est qu'il t'a confié une mission d'une grande importance. Et peut-être pourrai-je t'aider dans cette tâche, si tu le désire, ainsi que ton médaillon, bien entendu.
La jeune femme lui sourit encore une fois puis attendit qu'il réponde.
- Mes intention... ? Je peux déjà te dire que je ne te tuerai pas... Pas cette nuit... ton heure n'est pas encore venue... Si je tue pour me nourrir, c'est que l'heure de la mort de ceux qui deviennent mes repas est arrivée... Mais je peux aussi tuer avant leur heure ceux qui cherchent à me nuire... N'étant pas ton cas, si nous devenons amis, d'une certaine manière, je pourrais également te rendre immortel... et toujours ce chœur lancinant de voix se mêlant à la sienne.
Elle sourit, d'un sourire sincère, sans aucune menace. Puis petit à petit, elle reprit son ancienne forme. Ses yeux redevinrent de ténèbres, ses ailes se rétractèrent dans la chair de son dos et sa peau redevint d'une blancheur d'albâtre. L’atmosphère de la ruelle redevint paisible, bien que cette dernière soit vide.
- Tu es le premier à qui je montre ma véritable apparence, Arkadir. Personne n'en a jamais rien su avant toi. Je ne te ferai aucun mal. Et si jamais tu es blessé, que nous soyons toujours ensemble ou bien que tu te trouve à des kilomètres de moi, appelle-moi par la pensé et je viendrai te soigner.
Elle marqua une pause, puis :
- Et si tu m'attire, c'est parce que tu es spécial, je le sens, ce médaillon que tu porte te rends spécial. Il contrôle l'air, maintenant, j'en suis sûre. Et si un tel objet est venu à toi, c'est qu'il t'a confié une mission d'une grande importance. Et peut-être pourrai-je t'aider dans cette tâche, si tu le désire, ainsi que ton médaillon, bien entendu.
La jeune femme lui sourit encore une fois puis attendit qu'il réponde.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Dix ans plus tôt, dans une petite prairie verdoyante, un chaleureux soleil revigorant rayonnait dans le ciel d'un bleu clair tellement parfait que les nuages blanc qui s'étaient perdu en route donnaient l'impression d'avoir été peint directement dans les airs. La pleine était vaste, entourée d'une forêt d'arbre, avec, à la lisière, des murets en pierres sur lesquels quelques runes avaient étaient déposées pour protéger de l'extérieur ou empêcher d'y aller, au contraire..
On pouvait observer de magnifiques créatures dans les airs, indéfinissable à cette distance. Elles étaient juste merveilleusement gracieuse. Elles volaient en groupes - toujours de 6 - faisaient des cercles et donnaient l'impression de de présenter un spectacle plein de vie. Partout autour d'Arkandir et de ses parents, qui étaient ensemble - étonnamment, tellement c'était rare - couraient et jouaient des enfants et d'autres familles, toutes réunies en cette place improvisée. Ca se passait souvent comme ça, le Conseil organisait un endroit, ils s'en occupaient pour le protéger et le sécuriser, puis une sortie était organisée. Arkandir était trop jeune pour comprendre que c'était dans le seul but de garder le contrôle sur tout le monde. Pour leur serrer la laisse qu'ils avaient autour du cou. Quoi qu'il en soit, tout le monde était heureux pendant ces instants, on oubliait tout, même le plus petit des problèmes, le fait de courir et de pouvoir se défouler dans l'herbe qui embaumait cet endroit rendait.. Heureux. Quel sentiment magique, la vie.
Le père d'Arkandir avait amené un petit atelier mobile, celui avec le strict nécessaire pour pouvoir travailler ses marionnettes. Il passait son temps dessus, à essayer de rechercher comment les améliorer, comment les rendre mille fois plus jolies, mille fois plus magique, mille fois plus forte. En effet, si certains jouets étaient destinés pour le plaisir des enfants, ou des plus grands, d’autres avaient un tout autre but !
Les marionnettes de guerre étaient en général plus grande, dans le même matériau que leurs soeurs, elles étaient plus résistante car le bois était travailler différemment et tout un tas de mécanisme était monté à l’intérieur pour surprendre l’adversaire. C’était le Conseil qui avait demandé la création de celles ci et qui finançaient donc le travail de Tomrak Stelix, le père d’Arkandir. A cet instant présent, il travaillait donc sur une grosse pièce, dont l’idée lui était parvenue il y à peu de temps. C’était une créature qui rampait sur le sol, elle était plutôt longue étant donné qu’elle faisait 3 mètres, sa gueule ressemblait à la tête d’un dragon et sur tout le long de son corps, elle avait de petites lames qui pouvaient se déployer. Elle était articulée également sur toute la longueur, ainsi, elle pouvait s’enrouler sur elle même. Des fioles de poisons étaient à l’intérieur, imbibant les lames et les crocs de cette créature. Il voulait l’améliorer parce qu’il la trouvait encore trop fragile.. Fragile.. Fragile.. Fragile.
Ce mot résonna encore et encore dans la tête du Marionnettiste.
" - Oh, réagis là ! Arkandir ! Bouge ! Gamin ! "
Le jeune homme reprit ses esprits. La rue était vidée, le calme était revenue, bercé par la douce harmonie de l’air qui l’enveloppait, d’ailleurs le courant d’air s’était allongé le long de son bras pour lui faire comme une arme de pugilat, une grande lame de tempête avait poussé dans la continuité de son poing. Arkandir secoua la main !
" - Enlève moi ça ! J’en ai pas besoin et je ne saurai pas m’en servir, tu te rappelles ? S’adressant au Talisman. L’air ralenti et disparu finalement..
- Merci.. "
Le silence. Total. Plus aucun son, la pression était insoutenable. Arkandir réalisait seulement petit à petit la révélation qui venait de lui être faite. L’astre éclairait à nouveau les deux personnages pendant qu’Arkandir se faisait longuement observer. La mort attendait une réponse que le garçon ne pouvait pas se permettre de donner, il ne se connaissait même pas, comment pouvait il se dévoiler aussi rapidement à une Immortelle. Il était perdu, il ne pouvait plus reculer et il ne pouvait en aucuns cas contre dire Ambrosia.
" - Cela fais très peu de temps que je suis arrivé ici et je n’ai plus de souvenirs, comme je te l’ai dis. J’ai besoin de les rassembler et de me découvrir. Le médaillon qui t’attire tant.. M’a rejoint sur ce territoire, quand j’ai voulu pénétrer le désert interdit. Pourquoi t’intéresse-t-il autant ? Vous recherchez la même chose.. Après tout.. "
Les jambes du garçon lâchèrent, il tomba par terre, assis. Il était épuisé, il n’avait pas eu le temps de se reposer et le médaillon puisait dans sa réserve vitale pour l’utilisation de la magie. Un gros coup de fatigue voulait emmener le garçon, qui résistait, face à la Faucheuse qui lui souriait, essayant de le mettre à l’aise.
On pouvait observer de magnifiques créatures dans les airs, indéfinissable à cette distance. Elles étaient juste merveilleusement gracieuse. Elles volaient en groupes - toujours de 6 - faisaient des cercles et donnaient l'impression de de présenter un spectacle plein de vie. Partout autour d'Arkandir et de ses parents, qui étaient ensemble - étonnamment, tellement c'était rare - couraient et jouaient des enfants et d'autres familles, toutes réunies en cette place improvisée. Ca se passait souvent comme ça, le Conseil organisait un endroit, ils s'en occupaient pour le protéger et le sécuriser, puis une sortie était organisée. Arkandir était trop jeune pour comprendre que c'était dans le seul but de garder le contrôle sur tout le monde. Pour leur serrer la laisse qu'ils avaient autour du cou. Quoi qu'il en soit, tout le monde était heureux pendant ces instants, on oubliait tout, même le plus petit des problèmes, le fait de courir et de pouvoir se défouler dans l'herbe qui embaumait cet endroit rendait.. Heureux. Quel sentiment magique, la vie.
Le père d'Arkandir avait amené un petit atelier mobile, celui avec le strict nécessaire pour pouvoir travailler ses marionnettes. Il passait son temps dessus, à essayer de rechercher comment les améliorer, comment les rendre mille fois plus jolies, mille fois plus magique, mille fois plus forte. En effet, si certains jouets étaient destinés pour le plaisir des enfants, ou des plus grands, d’autres avaient un tout autre but !
Les marionnettes de guerre étaient en général plus grande, dans le même matériau que leurs soeurs, elles étaient plus résistante car le bois était travailler différemment et tout un tas de mécanisme était monté à l’intérieur pour surprendre l’adversaire. C’était le Conseil qui avait demandé la création de celles ci et qui finançaient donc le travail de Tomrak Stelix, le père d’Arkandir. A cet instant présent, il travaillait donc sur une grosse pièce, dont l’idée lui était parvenue il y à peu de temps. C’était une créature qui rampait sur le sol, elle était plutôt longue étant donné qu’elle faisait 3 mètres, sa gueule ressemblait à la tête d’un dragon et sur tout le long de son corps, elle avait de petites lames qui pouvaient se déployer. Elle était articulée également sur toute la longueur, ainsi, elle pouvait s’enrouler sur elle même. Des fioles de poisons étaient à l’intérieur, imbibant les lames et les crocs de cette créature. Il voulait l’améliorer parce qu’il la trouvait encore trop fragile.. Fragile.. Fragile.. Fragile.
Ce mot résonna encore et encore dans la tête du Marionnettiste.
" - Oh, réagis là ! Arkandir ! Bouge ! Gamin ! "
Le jeune homme reprit ses esprits. La rue était vidée, le calme était revenue, bercé par la douce harmonie de l’air qui l’enveloppait, d’ailleurs le courant d’air s’était allongé le long de son bras pour lui faire comme une arme de pugilat, une grande lame de tempête avait poussé dans la continuité de son poing. Arkandir secoua la main !
" - Enlève moi ça ! J’en ai pas besoin et je ne saurai pas m’en servir, tu te rappelles ? S’adressant au Talisman. L’air ralenti et disparu finalement..
- Merci.. "
Le silence. Total. Plus aucun son, la pression était insoutenable. Arkandir réalisait seulement petit à petit la révélation qui venait de lui être faite. L’astre éclairait à nouveau les deux personnages pendant qu’Arkandir se faisait longuement observer. La mort attendait une réponse que le garçon ne pouvait pas se permettre de donner, il ne se connaissait même pas, comment pouvait il se dévoiler aussi rapidement à une Immortelle. Il était perdu, il ne pouvait plus reculer et il ne pouvait en aucuns cas contre dire Ambrosia.
" - Cela fais très peu de temps que je suis arrivé ici et je n’ai plus de souvenirs, comme je te l’ai dis. J’ai besoin de les rassembler et de me découvrir. Le médaillon qui t’attire tant.. M’a rejoint sur ce territoire, quand j’ai voulu pénétrer le désert interdit. Pourquoi t’intéresse-t-il autant ? Vous recherchez la même chose.. Après tout.. "
Les jambes du garçon lâchèrent, il tomba par terre, assis. Il était épuisé, il n’avait pas eu le temps de se reposer et le médaillon puisait dans sa réserve vitale pour l’utilisation de la magie. Un gros coup de fatigue voulait emmener le garçon, qui résistait, face à la Faucheuse qui lui souriait, essayant de le mettre à l’aise.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia sentait que le jeune homme ne savait que répondre à sa demande. Mais elle ne s'en offusqua pas. Peut-être cet esprit de l'air n'avait-il pas encore décidé s'il consentait à ce qu'elle les accompagne tous deux ou non, ce qui était fort probable.
Lorsqu'Arkandir tomba au sol, certainement du fait de la fatigue et des émotions fortes que la transformation de la jeune femme lui avait sans aucun doute causé, elle s'approcha de lui, lentement, pour lui montrer encore une fois qu'elle ne lui voulait aucun mal.
Elle s'agenouilla auprès de lui, plus près qu'ils n'avaient jamais été tous deux, au point qu'il pu sentir le souffle d'Ambrosia sur sa peau, ramena doucement Miséricorde près d'une de ses propres mains et appliqua une légère pression de la lame sur son index, dans la longueur. Sitôt le tranchant d'argent retiré de sur sa peau diaphane, un sang rouge-noir se mis à coulé de la plaie de deux centimètres de long et un demi centimètre de profondeur.
Ambrosia approcha son index ensanglanté d'Arkandir, et lui dit :
- Bois, cela te redonnera bien plus de force que tu ne peux l'imaginer. Physiquement, comme psychiquement. Et pendant une semaine, tes blessures régénéreront et tu n'éprouvera plus la fatigue.
Elle sourit encore une fois. Si le jeune homme n'avait pas vu sa véritable forme un moment auparavant, il aurait presque pu la croire inoffensive et cherchant simplement à l'aider.
D'ailleurs, elle n'était certes pas inoffensive, elle cherchait tout de même à l'aider. Ce jeune homme était spécial et elle voulait l'aider dans sa quête, quelle qu'elle soit.
Lorsqu'Arkandir tomba au sol, certainement du fait de la fatigue et des émotions fortes que la transformation de la jeune femme lui avait sans aucun doute causé, elle s'approcha de lui, lentement, pour lui montrer encore une fois qu'elle ne lui voulait aucun mal.
Elle s'agenouilla auprès de lui, plus près qu'ils n'avaient jamais été tous deux, au point qu'il pu sentir le souffle d'Ambrosia sur sa peau, ramena doucement Miséricorde près d'une de ses propres mains et appliqua une légère pression de la lame sur son index, dans la longueur. Sitôt le tranchant d'argent retiré de sur sa peau diaphane, un sang rouge-noir se mis à coulé de la plaie de deux centimètres de long et un demi centimètre de profondeur.
Ambrosia approcha son index ensanglanté d'Arkandir, et lui dit :
- Bois, cela te redonnera bien plus de force que tu ne peux l'imaginer. Physiquement, comme psychiquement. Et pendant une semaine, tes blessures régénéreront et tu n'éprouvera plus la fatigue.
Elle sourit encore une fois. Si le jeune homme n'avait pas vu sa véritable forme un moment auparavant, il aurait presque pu la croire inoffensive et cherchant simplement à l'aider.
D'ailleurs, elle n'était certes pas inoffensive, elle cherchait tout de même à l'aider. Ce jeune homme était spécial et elle voulait l'aider dans sa quête, quelle qu'elle soit.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir ne broncha pas à l'approche de la Dame, il ne réagit pas non plus quand celle ci s'était accroupie devant lui, il était exténué et entendait vaguement la voix d'Ambrosia qui passait à peine entre les vides de celle du Médaillon qui tenait un discours à propos du bien fondé de ne pas faire confiance à cette femme.
La douce respiration de l'Immortelle était presque agréable sur le visage du garçon qui semblait rêver, assis sur les pavés.
"Euh.. Je.. Je ne suis pas sûr.. Bafouilla Arkandir."
Tout de même rassuré par le comportement de celle qui lui tendait son doigt sur lequel une jolie plaie bien net laissait couler une larme de sang, Arkandir approcha ses lèvres de celui ci pour le rentrer légèrement dans sa bouche et aspirer ce sang. C'était un sang chaud, aucune sensation désagréable ne s'en émanait. Arkandir avait l'impression de s'être coupé la langue, il n'avait jamais bu de sang et il était légèrement perturbé mais il ressentait cette liqueur qui coulait à l'intérieur de lui.. Il ne pouvait plus s'arrêter de sucer le doigt, il continuait encore et encore..
Petit à petit, il se sentait plus fort, le sang parcourait chacune de ses veines, son coeur s'accéléra et la fatigue disparu directement.. Il continua cepandant à sucer le sang de la Mort. Encore et encore..
La douce respiration de l'Immortelle était presque agréable sur le visage du garçon qui semblait rêver, assis sur les pavés.
"Euh.. Je.. Je ne suis pas sûr.. Bafouilla Arkandir."
Tout de même rassuré par le comportement de celle qui lui tendait son doigt sur lequel une jolie plaie bien net laissait couler une larme de sang, Arkandir approcha ses lèvres de celui ci pour le rentrer légèrement dans sa bouche et aspirer ce sang. C'était un sang chaud, aucune sensation désagréable ne s'en émanait. Arkandir avait l'impression de s'être coupé la langue, il n'avait jamais bu de sang et il était légèrement perturbé mais il ressentait cette liqueur qui coulait à l'intérieur de lui.. Il ne pouvait plus s'arrêter de sucer le doigt, il continuait encore et encore..
Petit à petit, il se sentait plus fort, le sang parcourait chacune de ses veines, son coeur s'accéléra et la fatigue disparu directement.. Il continua cepandant à sucer le sang de la Mort. Encore et encore..
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia laissa le garçon boire son sang, de plus en plus. Puis soudain, elle retira sa main, d'un mouvement brusque. Son regard était terne, comme si la jeune femme avait sentit quelque chose par le biais d'un sixième sens.
Elle se releva vivement, un homme arrivait dans leur direction. Une aura étrange l'entourait. Pas une aura de mort comme celle de la jeune femme, ni une aura de ténèbres comme celle d'Arkandir.
L'homme avançait vers eux dans la pénombre de la ruelle, sachant parfaitement où il allait, comme guidé par leurs présence.
Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques mètres, Ambrosia pu le discerner clairement : de haute taille, il avait une forte musculature, de longs cheveux d'un roux flamboyant, même dans ce clair-obscure, et des vêtements de la noblesse, de couleur émeraude et saphir. Ses yeux étaient dissimulés dans l'ombre.
L'homme accéléra le pas, et bondit, dévoilant des crocs.
Ambrosia n'eu pas le temps de réagir tant le vampire fut rapide. Il l'a repoussa lourdement contre les caisses de bois - dont elle en brisa plusieurs sous l'impact - et se jeta sur Arkandir, tout crocs dehors, droit à la gorge du garçon. Ambrosia, étourdit par le choc, n'eu pas le temps de l'arrêter.
Elle se releva vivement, un homme arrivait dans leur direction. Une aura étrange l'entourait. Pas une aura de mort comme celle de la jeune femme, ni une aura de ténèbres comme celle d'Arkandir.
L'homme avançait vers eux dans la pénombre de la ruelle, sachant parfaitement où il allait, comme guidé par leurs présence.
Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques mètres, Ambrosia pu le discerner clairement : de haute taille, il avait une forte musculature, de longs cheveux d'un roux flamboyant, même dans ce clair-obscure, et des vêtements de la noblesse, de couleur émeraude et saphir. Ses yeux étaient dissimulés dans l'ombre.
L'homme accéléra le pas, et bondit, dévoilant des crocs.
Ambrosia n'eu pas le temps de réagir tant le vampire fut rapide. Il l'a repoussa lourdement contre les caisses de bois - dont elle en brisa plusieurs sous l'impact - et se jeta sur Arkandir, tout crocs dehors, droit à la gorge du garçon. Ambrosia, étourdit par le choc, n'eu pas le temps de l'arrêter.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir fut surpris du geste d'Ambrosia, comme tiré d'un coup d'un sommeil très profond. Il avait l'impression d'avoir dormi pendant assez de temps pour se sentir parfaitement bien à l'intérieur de son corps. Il n'avait jamais ressuscité, mais la sensation devait surement s'en rapprocher. Puis, tout sembla s'arrêter, le temps, le monde, les cycles. Tout. Pour Arkandir en tout cas, il venait juste de passer dans un état de transe avancé. Il n'était plus conscient de rien. Ce flot de puissance jaillissait à l'intérieur de ses veines pour se déverser dans chaque partie de son corps comme si sa vie en dépendait, comme si tout s'accélérait à l'intérieur de ce petit organisme, chaque muscle profita de ce gain de puissance soudain, il était revigoré mais, évidement, ce fut bien trop d'un seul coup pour le garçon.
Neftu'Lum, l'esprit du médaillon, essayait, en vain, de ranimer le garçon. Il ne réagissait malheureusement pas quand Ambrosia fut projetée contre les caisses et pas non plus quand le vampire se retourna vers lui. L'esprit chercha quelque chose à faire.. Il ne pouvait pas contrôler le vent si Arkandir n'était pas conscient.. L'homme se jeta sur le Marionnettiste comme un dément. Les crocs allaient lui perforer le trapèze alors que le jeune garçon ne pouvait pas réagir, endormi.
Soudain, le Médaillon vibra, Arkandir se projeta en arrière, à trois pas du vampire qui s'était stoppé net, ne s'attendant pas du tout à cette réaction. Arkandir avait la tête qui tombait légèrement sur le coté, ses bras le long du corps témoignaient de l'inactivité du jeune homme quand soudain, ses yeux s'ouvrirent, ils étaient vide. Pâle et démuni de toute forme de vie, quelle qu'elle soit. Sa capuche était retombée sur ses épaules et laissait donc voir que les cheveux du garçon qui flottaient dans les airs. La bouche d'Arkandir s'ouvrit pour laisser raisonner une voix caverneuse et lente :
" - Non, non, non.. Mon Garçon, ce corps est à moi. Es-tu bien saint d'esprit ? Ne te rends pas tu compte de cette tension qu'il y à dans l'air, à cause de cette puissance qui l'électrise ? La tête du Marionnettiste s'inclina de l'autre coté au fur et à mesure qu'il parlait.
Qu'as tu donc fais là.. Mh ? Il pointa les caisses et le corps de La Mort."
Son bras était tendu mais il semblait.. Fragile. Légèrement fléchi au niveau du coude et du poignet, tous ses doigts tombaient, sauf l'index qui défiait les lois de la gravité. L'esprit avait du mal à contrôler Arkandir, cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé et aucunement dans des conditions comme celle là. Il y avait habituellement un réel lien entre le corps et l'Esprit pour que cela fonctionne naturellement. Mais Neftu'Lum se servait de lui comme.. D'une Marionnette.
Neftu'Lum, l'esprit du médaillon, essayait, en vain, de ranimer le garçon. Il ne réagissait malheureusement pas quand Ambrosia fut projetée contre les caisses et pas non plus quand le vampire se retourna vers lui. L'esprit chercha quelque chose à faire.. Il ne pouvait pas contrôler le vent si Arkandir n'était pas conscient.. L'homme se jeta sur le Marionnettiste comme un dément. Les crocs allaient lui perforer le trapèze alors que le jeune garçon ne pouvait pas réagir, endormi.
Soudain, le Médaillon vibra, Arkandir se projeta en arrière, à trois pas du vampire qui s'était stoppé net, ne s'attendant pas du tout à cette réaction. Arkandir avait la tête qui tombait légèrement sur le coté, ses bras le long du corps témoignaient de l'inactivité du jeune homme quand soudain, ses yeux s'ouvrirent, ils étaient vide. Pâle et démuni de toute forme de vie, quelle qu'elle soit. Sa capuche était retombée sur ses épaules et laissait donc voir que les cheveux du garçon qui flottaient dans les airs. La bouche d'Arkandir s'ouvrit pour laisser raisonner une voix caverneuse et lente :
" - Non, non, non.. Mon Garçon, ce corps est à moi. Es-tu bien saint d'esprit ? Ne te rends pas tu compte de cette tension qu'il y à dans l'air, à cause de cette puissance qui l'électrise ? La tête du Marionnettiste s'inclina de l'autre coté au fur et à mesure qu'il parlait.
Qu'as tu donc fais là.. Mh ? Il pointa les caisses et le corps de La Mort."
Son bras était tendu mais il semblait.. Fragile. Légèrement fléchi au niveau du coude et du poignet, tous ses doigts tombaient, sauf l'index qui défiait les lois de la gravité. L'esprit avait du mal à contrôler Arkandir, cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé et aucunement dans des conditions comme celle là. Il y avait habituellement un réel lien entre le corps et l'Esprit pour que cela fonctionne naturellement. Mais Neftu'Lum se servait de lui comme.. D'une Marionnette.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia, bien que sonnée par l'attaque du vampire, vit tout de même avec netteté Arkandir, inerte quelques secondes auparavant, se relever et ouvrir les yeux. Mais les yeux du garçon ne reflétaient rien, comme les propres yeux de ténèbres de la jeune femme et, pendant un instant, elle crut que son sang l'avait tué.
Mais elle comprit qu'il était juste inconscient, quand l'esprit du médaillon le fit parler et la désigner du doigt. Cela devait demander une grande force à cette entité du vent, car les mouvement n'étaient pas fluides, mais saccadés, tels ceux d'un pantin.
Alors que le vampire demeurait ahuri devant ce phénomène, la jeune femme - oubliant sa faux qui avait valsé une dizaine de mètres de là - en profita pour bondir sur son dos, planter ses dents profondément et lui déchiqueter la gorge en même temps que reprendre quelques force par ce sang riche et éternel. Le vampire ne hurla que brièvement, essayant vainement de se dégager des crocs de la Mort, puis ce ne fut plus que concert de gargouillis obscènes et râles de douleur, jusqu'à ce qu'il s'effondre, dans un dernier gémissement d'agonie.
La jeune femme se releva de sur le cadavre, sa peau, ses cheveux et sa robe de soie noire et de plumes de corbeaux souillés de sang et de lambeaux de chair.
Elle regarda le corps d'Arkandir contrôlé par l'esprit de l'air, se moquant bien de son allure personnelle. Étrangement, tout ce qui lui importait en cet instant, c'était le fait qu'Arkandir soit sain et sauf. C'était bien la première fois de toutes ses longues existences que la jeune femme ressentait une telle chose. De la peur pour quelqu'un. Peur de perdre Arkandir. Alors qu'elle savait pertinemment que tôt ou tard, elle l'emporterait avec elle dans les Ténèbres, lorsque son heure serait venue.
Mais pas ce soir. L'heure du garçon n'était pas encore arrivée. Il avait encore beaucoup à accomplir, elle en était persuadée.
Mais elle comprit qu'il était juste inconscient, quand l'esprit du médaillon le fit parler et la désigner du doigt. Cela devait demander une grande force à cette entité du vent, car les mouvement n'étaient pas fluides, mais saccadés, tels ceux d'un pantin.
Alors que le vampire demeurait ahuri devant ce phénomène, la jeune femme - oubliant sa faux qui avait valsé une dizaine de mètres de là - en profita pour bondir sur son dos, planter ses dents profondément et lui déchiqueter la gorge en même temps que reprendre quelques force par ce sang riche et éternel. Le vampire ne hurla que brièvement, essayant vainement de se dégager des crocs de la Mort, puis ce ne fut plus que concert de gargouillis obscènes et râles de douleur, jusqu'à ce qu'il s'effondre, dans un dernier gémissement d'agonie.
La jeune femme se releva de sur le cadavre, sa peau, ses cheveux et sa robe de soie noire et de plumes de corbeaux souillés de sang et de lambeaux de chair.
Elle regarda le corps d'Arkandir contrôlé par l'esprit de l'air, se moquant bien de son allure personnelle. Étrangement, tout ce qui lui importait en cet instant, c'était le fait qu'Arkandir soit sain et sauf. C'était bien la première fois de toutes ses longues existences que la jeune femme ressentait une telle chose. De la peur pour quelqu'un. Peur de perdre Arkandir. Alors qu'elle savait pertinemment que tôt ou tard, elle l'emporterait avec elle dans les Ténèbres, lorsque son heure serait venue.
Mais pas ce soir. L'heure du garçon n'était pas encore arrivée. Il avait encore beaucoup à accomplir, elle en était persuadée.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir était debout, malgré que sa position ne sois pas naturelle du tout. Il avait laisser retombé son bras le long de son corps, son doigt était pourtant toujours tendu. Le garçon avait les épaules qui tombaient, la tête toujours inclinée, qui d'ailleurs se penchait d'un coté ou de l'autre, en fonction de ce qu'il regardait. Il était légèrement penché en arrière, les genoux donnaient l'impression d'être fléchi et ses pieds se tournaient l'un vers l'autre. Un sourire extravagant s'affichait sur son visage, les yeux toujours aussi vide.
Longuement, il observait la Mort, avant de s'adresser à elle, d'une voix toujours autant caverneuse, lente :
" - Quel comble, pour un Marionnettiste.. N'est-ce pas.. ? Il continuait de changer le coté d'inclinaison de sa tête en parlant.
- Nous n'étions pas parti du bon pied, tout à l'heure. Reprenons.. Je pense que je peux t'expliquer quelques petites choses. Du temps. J'ai seulement besoin de temps. Et ce genre.. D'évènement, m'est profitable. Vraiment.. Regarde ce corps.. Je suis sur qu'en fouillant un peu, ce garçon pourrait faire un parfait réceptacle.
Le garçon, rêvait.. Ou plutôt, il revivait ces souvenirs.
" - Regarde ce que j'ai fabriqué pour toi, mon garçon ! Le père d'Arkandir lui montra une Marionnette.
- Oh.. C'est vraiment pour moi ? Elle n'est pas pour le Conseil ?
- Ah ah.. Euh, oui, celle ci est vraiment pour toi, bonhomme. L'homme esquissa un rire qui fit craquer l'air dans l'atelier. "
La marionnette était spéciale. Il y avait une grosse ouverture au dessus, qui se refermait par deux battants, recouvert d'une énorme carapace. A l'intérieur, on pouvait s'y installer confortablement sur le ventre, les jambes repliées légèrement avec les genoux un peu plus bas et les bras que l'on place dans deux orifices comme pour aller chercher une poignée un peu plus devant. ( En position moto. )
Une fois à l'intérieur, Arkandir voyait parfaitement ce qu'il se passait autour de lui grâce à un système élaboré de miroirs. Des roues à crans, très basses, permettant de faire avancer cette carapace étaient placées dessous. Une longue queue métallique, segmentée et articulée sortait à l'arrière du monstre. Elle pouvait s'enrouler autour, à la base. Huit bras étaient disposés autour de la carapace. Dotés de lames, à leurs extrémités, ils pouvaient aussi servir à se projeter sur de très courtes distances. Et enfin, une tête sortait à l'avant. Egalement articulée, avec la possibilité de cracher des fumigènes, s'ils étaient préparés. Le père d'Arkandir rajouta une grande cape par dessus, pour créer l'illusion que c'était bel et bien un être vivant qui était là et commença à jouer avec, le garçon toujours à l'intérieur. A l'intérieur de cette Marionnette, contrôlée par quelqu'un d'autres que lui. Impuissant, à l'intérieur de cet objet, guidé par une autre volonté que la sienne.
A cette pensée, il repris légèrement ses idées, il était dans sa tête, conscient qu'Ambrosia se tenait devant lui mais incapable de rien. Son corps vacillait légèrement mais il n'arrivait pas à reprendre son contrôle à celui de Neftu'Lum. Il était encore trop abasourdis.
Longuement, il observait la Mort, avant de s'adresser à elle, d'une voix toujours autant caverneuse, lente :
" - Quel comble, pour un Marionnettiste.. N'est-ce pas.. ? Il continuait de changer le coté d'inclinaison de sa tête en parlant.
- Nous n'étions pas parti du bon pied, tout à l'heure. Reprenons.. Je pense que je peux t'expliquer quelques petites choses. Du temps. J'ai seulement besoin de temps. Et ce genre.. D'évènement, m'est profitable. Vraiment.. Regarde ce corps.. Je suis sur qu'en fouillant un peu, ce garçon pourrait faire un parfait réceptacle.
Le garçon, rêvait.. Ou plutôt, il revivait ces souvenirs.
" - Regarde ce que j'ai fabriqué pour toi, mon garçon ! Le père d'Arkandir lui montra une Marionnette.
- Oh.. C'est vraiment pour moi ? Elle n'est pas pour le Conseil ?
- Ah ah.. Euh, oui, celle ci est vraiment pour toi, bonhomme. L'homme esquissa un rire qui fit craquer l'air dans l'atelier. "
La marionnette était spéciale. Il y avait une grosse ouverture au dessus, qui se refermait par deux battants, recouvert d'une énorme carapace. A l'intérieur, on pouvait s'y installer confortablement sur le ventre, les jambes repliées légèrement avec les genoux un peu plus bas et les bras que l'on place dans deux orifices comme pour aller chercher une poignée un peu plus devant. ( En position moto. )
Une fois à l'intérieur, Arkandir voyait parfaitement ce qu'il se passait autour de lui grâce à un système élaboré de miroirs. Des roues à crans, très basses, permettant de faire avancer cette carapace étaient placées dessous. Une longue queue métallique, segmentée et articulée sortait à l'arrière du monstre. Elle pouvait s'enrouler autour, à la base. Huit bras étaient disposés autour de la carapace. Dotés de lames, à leurs extrémités, ils pouvaient aussi servir à se projeter sur de très courtes distances. Et enfin, une tête sortait à l'avant. Egalement articulée, avec la possibilité de cracher des fumigènes, s'ils étaient préparés. Le père d'Arkandir rajouta une grande cape par dessus, pour créer l'illusion que c'était bel et bien un être vivant qui était là et commença à jouer avec, le garçon toujours à l'intérieur. A l'intérieur de cette Marionnette, contrôlée par quelqu'un d'autres que lui. Impuissant, à l'intérieur de cet objet, guidé par une autre volonté que la sienne.
A cette pensée, il repris légèrement ses idées, il était dans sa tête, conscient qu'Ambrosia se tenait devant lui mais incapable de rien. Son corps vacillait légèrement mais il n'arrivait pas à reprendre son contrôle à celui de Neftu'Lum. Il était encore trop abasourdis.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia, toujours dégoulinante de sang et de morceaux de chair, regardait le corps d'Arkandir contrôlé par l'esprit du vent, quand ce dernier entama la conversation :
" - Quel comble, pour un Marionnettiste.. N'est-ce pas.. ? Il continuait de changer le coté d'inclinaison de sa tête en parlant.
- Nous n'étions pas parti du bon pied, tout à l'heure. Reprenons.. Je pense que je peux t'expliquer quelques petites choses. Du temps. J'ai seulement besoin de temps. Et ce genre.. d’événement, m'est profitable. Vraiment.. Regarde ce corps.. Je suis sûr qu'en fouillant un peu, ce garçon pourrait faire un parfait réceptacle.
- Arkandir est marionnettiste ? Ce ne doit pas être très plaisant pour lui de se retrouver dans pareil position... Et tu cherche un corps, un réceptacle... pour pouvoir user pleinement de tes pouvoir, c'est cela... ? Comme je l'ai déjà dis, si tu le souhaites, je peux vous accompagner dans votre quête. Tu as besoin d'un corps vivant, cela va de soit, un cadavre ne te sera d'aucune utilité... Mais je suppose que tes critère de corps sont exigeants, non ? Tu as besoin d'un esprit assez faible pour parvenir à le dominer pleinement et d'un corps assez fort, je pense.
La Mort leva les yeux vers le ciel ; les lunes déclinaient, se teintant de rouge, l'aube approchait. Elle fût comme perdue dans ses pensées pendant un instant. "Il ne sait pas que mon sang va renforcer l'âme d'Arkandir et lui permettre de s'opposer à lui si jamais cet Esprit désir lui imposer des choses qu'il ne trouve pas justes... ni que cet effet est permanent, bien qu'il ne soit pas assez puissant pour permettre à Arkandir de se défaire de leur lien, s'il ne veut plus de cet Esprit..." pensa la jeune femme.
- J'aimerai entendre ton histoire, les buts que tu te fixes... si tu y consent, bien entendu...
" - Quel comble, pour un Marionnettiste.. N'est-ce pas.. ? Il continuait de changer le coté d'inclinaison de sa tête en parlant.
- Nous n'étions pas parti du bon pied, tout à l'heure. Reprenons.. Je pense que je peux t'expliquer quelques petites choses. Du temps. J'ai seulement besoin de temps. Et ce genre.. d’événement, m'est profitable. Vraiment.. Regarde ce corps.. Je suis sûr qu'en fouillant un peu, ce garçon pourrait faire un parfait réceptacle.
- Arkandir est marionnettiste ? Ce ne doit pas être très plaisant pour lui de se retrouver dans pareil position... Et tu cherche un corps, un réceptacle... pour pouvoir user pleinement de tes pouvoir, c'est cela... ? Comme je l'ai déjà dis, si tu le souhaites, je peux vous accompagner dans votre quête. Tu as besoin d'un corps vivant, cela va de soit, un cadavre ne te sera d'aucune utilité... Mais je suppose que tes critère de corps sont exigeants, non ? Tu as besoin d'un esprit assez faible pour parvenir à le dominer pleinement et d'un corps assez fort, je pense.
La Mort leva les yeux vers le ciel ; les lunes déclinaient, se teintant de rouge, l'aube approchait. Elle fût comme perdue dans ses pensées pendant un instant. "Il ne sait pas que mon sang va renforcer l'âme d'Arkandir et lui permettre de s'opposer à lui si jamais cet Esprit désir lui imposer des choses qu'il ne trouve pas justes... ni que cet effet est permanent, bien qu'il ne soit pas assez puissant pour permettre à Arkandir de se défaire de leur lien, s'il ne veut plus de cet Esprit..." pensa la jeune femme.
- J'aimerai entendre ton histoire, les buts que tu te fixes... si tu y consent, bien entendu...
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Neftu'Lum bougeait vraiment bizarrement, comme si le corps se battait avec lui même. C'est un combat qui s'engagea à l'intérieur de la tête d'Arkandir qui voulait reprendre le dessus sur son corps :
" - Laisse moi, maintenant ! Sors de ma tête !
- Ce corps n'est pas si mal, après tout..
- Laisse tomber ! C'est le mien ! Nous avions un accord et je devais te trouver un corps ! Hurla Arkandir, dans la paisible rue.
- Le tiens pourrait me convenir, je n'avais pas définis quel corps je voulais.. Partageons le.. Le ton était menaçant.
- Il n'est pas question de ça ! Je ne te le laisserai en aucuns cas ! Sors de là ! Sors de là !"
Arkandir se tenait la tête dans les mains, vacillant de tous les côtés. Il hurlait, gémissait. Sa voix résonnait dans la nuit de la ruelle, tantôt paniquée, gémissante, implorante, tantôt calme et résonnante, caverneuse. Son corps se tournait encore et encore, il faisait les cents pas sur les pavés ensanglantés à cause du vampire qui se vidait dessus. L'ambiance était d'un rouge fade, entre ce sol et ce ciel.
Soudain il s'arrêta net pour se tourner en face de la Faucheuse.
" - Je pourrai te conter mon histoire, cette merveilleuse histoire qui m'a amené jusqu'ici, mais ce serait ennuyant dans cet endroit qui n'est pas du tout approprié pour ce genre de choses. Je préfèrerai un endroit, avec une ambiance plus.. Festive, ou l'on pourrait n'être que toi et moi. L'esprit semblait être à l'aise, quand soudain, les yeux d'Arkandir redevinrent normaux.
- Assez ! C'est finit, maintenant ! Hurla le garçon, avant de reprendre ses idées, l'effet du sang d'Ambrosia faisait effet.
Oh, tiens.. Je me sens.. Fort. Fort et seul. Que se passe-t-il ? Je.. J'ai l'impression d'avoir fais un horrible cauchemar et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai l'impression d'être tout seul. Je n'ai plus aucune douleurs.. Plus aucune fatigue.. Que m'as tu fais ? Il continua de s'adresser à la Dame."
" - Laisse moi, maintenant ! Sors de ma tête !
- Ce corps n'est pas si mal, après tout..
- Laisse tomber ! C'est le mien ! Nous avions un accord et je devais te trouver un corps ! Hurla Arkandir, dans la paisible rue.
- Le tiens pourrait me convenir, je n'avais pas définis quel corps je voulais.. Partageons le.. Le ton était menaçant.
- Il n'est pas question de ça ! Je ne te le laisserai en aucuns cas ! Sors de là ! Sors de là !"
Arkandir se tenait la tête dans les mains, vacillant de tous les côtés. Il hurlait, gémissait. Sa voix résonnait dans la nuit de la ruelle, tantôt paniquée, gémissante, implorante, tantôt calme et résonnante, caverneuse. Son corps se tournait encore et encore, il faisait les cents pas sur les pavés ensanglantés à cause du vampire qui se vidait dessus. L'ambiance était d'un rouge fade, entre ce sol et ce ciel.
Soudain il s'arrêta net pour se tourner en face de la Faucheuse.
" - Je pourrai te conter mon histoire, cette merveilleuse histoire qui m'a amené jusqu'ici, mais ce serait ennuyant dans cet endroit qui n'est pas du tout approprié pour ce genre de choses. Je préfèrerai un endroit, avec une ambiance plus.. Festive, ou l'on pourrait n'être que toi et moi. L'esprit semblait être à l'aise, quand soudain, les yeux d'Arkandir redevinrent normaux.
- Assez ! C'est finit, maintenant ! Hurla le garçon, avant de reprendre ses idées, l'effet du sang d'Ambrosia faisait effet.
Oh, tiens.. Je me sens.. Fort. Fort et seul. Que se passe-t-il ? Je.. J'ai l'impression d'avoir fais un horrible cauchemar et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai l'impression d'être tout seul. Je n'ai plus aucune douleurs.. Plus aucune fatigue.. Que m'as tu fais ? Il continua de s'adresser à la Dame."
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Ambrosia regarda, impuissante, l'âme d'Arkandir se démener contre l'Esprit pour reprendre possession de son corps. Cela la peinait de le voir ainsi... Mais elle ne pouvait rien faire de plus que de laisser agir le pouvoir de son sang.
Puis l'Esprit pris la parole, lui disant qu'il pourrait lui raconter son histoire, mais dans un autre endroit, où ils ne seraient que tous les deux, sous-entendent très certainement qu'il souhaitait annexer totalement l'âme d'Arkandir et prendre définitivement le contrôle de ce corps. Mais le garçon repris le dessus, ce qui dû tout autant surprendre l'Esprit qu'Arkandir.
- Assez ! C'est finit, maintenant ! Hurla le garçon, avant de reprendre ses idées, l'effet du sang d'Ambrosia faisait effet.
Oh, tiens... Je me sens... Fort. Fort et seul. Que se passe-t-il ? Je... J'ai l'impression d'avoir fais un horrible cauchemar et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai l'impression d'être tout seul. Je n'ai plus aucune douleurs... Plus aucune fatigue... Que m'as tu fais ? Il continua de s'adresser à la Dame.
La Mort le regarda, comme une mère regarderait son enfant qui ne comprends pas quelque chose :
- Je t'ai aidé, Arkandir. Je t'ai dis que mon sang te rendrait plus fort, physiquement et psychiquement, et que, pendant une semaine, il guérirait tes blessures, ne te ferait plus ressentir la fatigue ni la douleur. C'est là ce qu'il vient de se produire. Il a permis à ton âme de s'opposer à l'Esprit du médaillon et il à guérit ton corps.
Elle sourit, se souvenant de son allure et continua :
- Il faudrait retourner à la fontaine pour me laver... encore... un importun est arrivé et à cherché à s'en prendre à toi...
Et elle commença lentement à retourner sur la place, laissant des traces sanglantes dans son sillage, ramassant Miséricorde au passage, puis attendis qu'Arkandir la rejoigne.
Puis l'Esprit pris la parole, lui disant qu'il pourrait lui raconter son histoire, mais dans un autre endroit, où ils ne seraient que tous les deux, sous-entendent très certainement qu'il souhaitait annexer totalement l'âme d'Arkandir et prendre définitivement le contrôle de ce corps. Mais le garçon repris le dessus, ce qui dû tout autant surprendre l'Esprit qu'Arkandir.
- Assez ! C'est finit, maintenant ! Hurla le garçon, avant de reprendre ses idées, l'effet du sang d'Ambrosia faisait effet.
Oh, tiens... Je me sens... Fort. Fort et seul. Que se passe-t-il ? Je... J'ai l'impression d'avoir fais un horrible cauchemar et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai l'impression d'être tout seul. Je n'ai plus aucune douleurs... Plus aucune fatigue... Que m'as tu fais ? Il continua de s'adresser à la Dame.
La Mort le regarda, comme une mère regarderait son enfant qui ne comprends pas quelque chose :
- Je t'ai aidé, Arkandir. Je t'ai dis que mon sang te rendrait plus fort, physiquement et psychiquement, et que, pendant une semaine, il guérirait tes blessures, ne te ferait plus ressentir la fatigue ni la douleur. C'est là ce qu'il vient de se produire. Il a permis à ton âme de s'opposer à l'Esprit du médaillon et il à guérit ton corps.
Elle sourit, se souvenant de son allure et continua :
- Il faudrait retourner à la fontaine pour me laver... encore... un importun est arrivé et à cherché à s'en prendre à toi...
Et elle commença lentement à retourner sur la place, laissant des traces sanglantes dans son sillage, ramassant Miséricorde au passage, puis attendis qu'Arkandir la rejoigne.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir essayait de comprendre la situation en vain, il observa le carnage qu'il y avait devant lui. Une marre de sang dans la quelle baignait des morceaux d'humanoïde, déchiqueté. Les caisses étaient cassées et elles tombaient les unes sur les autres, il y avait des bris de verre partout. La nuit s'éclairait, le jour n'allait surement pas tarder à se lever maintenant. Le garçon n'avait même aucune idée de ce à quoi la ville ressemblait en pleine journée. Il l'imaginait fleurie, avec des grands bâtiments, de grandes places..
Il fit attention à l'air attristé d'Ambrosia.. Elle était peinée et il ne comprenait pas vraiment pourquoi.. Mais il acquiesça de la tête pour faire comprendre qu'il avait compris qu'il n'y avait là aucun mal, aucune mauvaise pensée dans les actes ou les paroles de la Mort.
" - Je.. Merci. Il supposa que c'était approprié.
Tu ne pense pas qu'il y à d'autres endroits plus approprié pour se laver que la fontaine.. ? Avec tout ce sang à l'intérieur, déjà.. Que vont penser les gens ? Il y à bien des gens qui vivent ici, non ?"
Arkandir pressa le pas pour la rejoindre et la devança même de plusieurs pieds.
" - Que s'est-il passé exactement ? Tu ne m'as pas raconté, tu m'as juste dis que je m'étais fais agressé et puis j'ai fais un malaise ?
En parlant, il se retourna vers elle, en continuant de reculer, marchant de temps en temps sur des bouteilles à moitiés brisées qui craquaient sous ses bottes. Il parlait très vite.
Je sais pas.. Je me sens tout drôle, tu sais ? J'ai l'impression d'être plus fort, c'est grâce à ton sang, ça ? Puis j'ai l'impressions d'être excité, c'est aussi du à ça ? J'voudrai pouvoir m'envoler.. Mais c'est pas possible ça.. Tu y arrives avec tes ailes, toi ? Mh, non, je pense pas.. Tu en as trop.. Tu as jamais essayé ? Moi j'aurai essayé à ta place.. Tu sais une fois, j'ai couru du haut d'un toit pour essayer et je me suis écrasé.. Du coup mon père il essayait de me faire des ailes que j'aurais pu contrôler pour voler.. Mais ça n'a jamais aboutis.. Et puis ma mère elle était pas d'accord et.. Il ferma son bec d'un coup. Il avait.. Des souvenirs ? La rapidité de paroles était agaçante.. Mais.. Arkandir semblait retrouver ses souvenirs.. Il continua de marcher, les larmes aux yeux en revoyant la scène."
Il fit attention à l'air attristé d'Ambrosia.. Elle était peinée et il ne comprenait pas vraiment pourquoi.. Mais il acquiesça de la tête pour faire comprendre qu'il avait compris qu'il n'y avait là aucun mal, aucune mauvaise pensée dans les actes ou les paroles de la Mort.
" - Je.. Merci. Il supposa que c'était approprié.
Tu ne pense pas qu'il y à d'autres endroits plus approprié pour se laver que la fontaine.. ? Avec tout ce sang à l'intérieur, déjà.. Que vont penser les gens ? Il y à bien des gens qui vivent ici, non ?"
Arkandir pressa le pas pour la rejoindre et la devança même de plusieurs pieds.
" - Que s'est-il passé exactement ? Tu ne m'as pas raconté, tu m'as juste dis que je m'étais fais agressé et puis j'ai fais un malaise ?
En parlant, il se retourna vers elle, en continuant de reculer, marchant de temps en temps sur des bouteilles à moitiés brisées qui craquaient sous ses bottes. Il parlait très vite.
Je sais pas.. Je me sens tout drôle, tu sais ? J'ai l'impression d'être plus fort, c'est grâce à ton sang, ça ? Puis j'ai l'impressions d'être excité, c'est aussi du à ça ? J'voudrai pouvoir m'envoler.. Mais c'est pas possible ça.. Tu y arrives avec tes ailes, toi ? Mh, non, je pense pas.. Tu en as trop.. Tu as jamais essayé ? Moi j'aurai essayé à ta place.. Tu sais une fois, j'ai couru du haut d'un toit pour essayer et je me suis écrasé.. Du coup mon père il essayait de me faire des ailes que j'aurais pu contrôler pour voler.. Mais ça n'a jamais aboutis.. Et puis ma mère elle était pas d'accord et.. Il ferma son bec d'un coup. Il avait.. Des souvenirs ? La rapidité de paroles était agaçante.. Mais.. Arkandir semblait retrouver ses souvenirs.. Il continua de marcher, les larmes aux yeux en revoyant la scène."
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
La jeune femme regarda Arkandir :
- Clantor est une très grande cité, les habitants doivent être habitués a quelques agressions et meurtres de temps à autres...
Ils arrivaient à la fontaine. La Mort se déshabilla, une fois encore, et plongea son corps pâle ainsi que sa robe dans l'eau rouge afin de les laver.
- Eh bien, la quantité de sang que tu as bu a dû t'étourdir, assez pour que tu ne réagisse plus et que l'Esprit du médaillon soit obligé de te contrôler, quand un vampire à bondit sur toi et cherché à s'abreuver de ton sang. Il s'est déplacé tellement vite que je n'ai pas réussi à l'arrêté. L'impression que tu donnais quand ton corps était contrôlé par l'Esprit à suffit à stoppé le vampire et j'en ai profité pour lui régler son compte.
Elle passa l'eau sur sa peau et ses cheveux, les frottant pour retirer les morceaux de chair et le sang séché qui s'y accrochaient.
- Oui, le fait que tu te sente plus fort est un effet de mon sang. Il peut également te rendre euphorique.
Elle marqua une pause pendant laquelle la jeune femme nettoya sa robe :
- Oui, je sais voler avec mes ailes, il suffit simplement de coordonner leur mouvement en un seul uniforme, comme si les trois paires n'en étaient qu'une seule.
Puis elle se tu, remarquant qu'Arkandir semblait retrouver certains souvenirs. Elle l'observa parler, puis il se tu également, le regard lointain, comme revoyant ses souvenirs défiler devant lui.
Soudain, l'eau se mis à bouillir. Ambrosia sortit du bassin, se rhabilla et observa une brume noire sortir de la fontaine. Une aura toute aussi noire émanait maintenant tout autour de la place.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
La jeune femme n'eu pas le temps d'en dire plus qu'un visage fantomatique se matérialisa et se fondit sur Arkandir, lui arracha le médaillon et retourna dans la fontaine, faisant au passage éclater le piédestal sculpté. La Mort se jeta sur le garçon pour le protéger des morceaux de faïence et de pierre partant en tous sens. Plusieurs morceaux de céramique lui entaillèrent profondément les épaules et le dos, mais elle n'en avait cure.
Une fois le déluge passé, elle s'approcha du trou béant, révélant une ancienne échelle en fer forgé descendant dans les ténèbres souterrain de la cité.
- Je crois que nous allons devoir affronté les catacombes pour récupéré le médaillon...
- Clantor est une très grande cité, les habitants doivent être habitués a quelques agressions et meurtres de temps à autres...
Ils arrivaient à la fontaine. La Mort se déshabilla, une fois encore, et plongea son corps pâle ainsi que sa robe dans l'eau rouge afin de les laver.
- Eh bien, la quantité de sang que tu as bu a dû t'étourdir, assez pour que tu ne réagisse plus et que l'Esprit du médaillon soit obligé de te contrôler, quand un vampire à bondit sur toi et cherché à s'abreuver de ton sang. Il s'est déplacé tellement vite que je n'ai pas réussi à l'arrêté. L'impression que tu donnais quand ton corps était contrôlé par l'Esprit à suffit à stoppé le vampire et j'en ai profité pour lui régler son compte.
Elle passa l'eau sur sa peau et ses cheveux, les frottant pour retirer les morceaux de chair et le sang séché qui s'y accrochaient.
- Oui, le fait que tu te sente plus fort est un effet de mon sang. Il peut également te rendre euphorique.
Elle marqua une pause pendant laquelle la jeune femme nettoya sa robe :
- Oui, je sais voler avec mes ailes, il suffit simplement de coordonner leur mouvement en un seul uniforme, comme si les trois paires n'en étaient qu'une seule.
Puis elle se tu, remarquant qu'Arkandir semblait retrouver certains souvenirs. Elle l'observa parler, puis il se tu également, le regard lointain, comme revoyant ses souvenirs défiler devant lui.
Soudain, l'eau se mis à bouillir. Ambrosia sortit du bassin, se rhabilla et observa une brume noire sortir de la fontaine. Une aura toute aussi noire émanait maintenant tout autour de la place.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
La jeune femme n'eu pas le temps d'en dire plus qu'un visage fantomatique se matérialisa et se fondit sur Arkandir, lui arracha le médaillon et retourna dans la fontaine, faisant au passage éclater le piédestal sculpté. La Mort se jeta sur le garçon pour le protéger des morceaux de faïence et de pierre partant en tous sens. Plusieurs morceaux de céramique lui entaillèrent profondément les épaules et le dos, mais elle n'en avait cure.
Une fois le déluge passé, elle s'approcha du trou béant, révélant une ancienne échelle en fer forgé descendant dans les ténèbres souterrain de la cité.
- Je crois que nous allons devoir affronté les catacombes pour récupéré le médaillon...
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir ne bougea pas quand La Faucheuse se jeta devant lui pour le protéger. Il ne savait même pas pourquoi elle s'était interposée comme ça, sa première réaction fut l'absence totale de compréhension, il se sentait horriblement délaissé, des centaines de fois plus que quelques instants plus tôt quand il s'était réveillé. Des images d'un visage, immense, pâle, juste devant le sien lui traversa l'esprit. Il se voyait transpercé par.. Quelque chose. Puis une terrible douleur autour de la base du cou, là où se trouvait la chaine du médaillon, le piqua au vif. Il suivait du regard Ambrosia en glissant sa main sous sa tunique, pour caresser la chaine du Talisman.. Qui avait disparue, elle avait laisser la place à une délimitation, de chair, comme s'il avait une cicatrice.. Comme si le corps avait commencé à assimiler la chaine. Soudain, il percuta :
" - Il.. Il m'a volé mon médaillon.. NON ! Mon médaillon ! Rends le moi ! Hurla le garçon."
Le Marionnettiste, fou de rage, rattrapa La Mort devant lui, il hurlait de colère en appelant celui qui venait de lui prendre son médaillon. Le trou qui était devant lui ne laissait pas voir le fond dont il était muni.. L'échelle descendait dans ses profondeurs et y disparaissait.. Sous cette ville..
" - La question ne se pose même pas ! Lança le garçon d'un ton sec."
Il se précipita au bord du trou sans prêter attention aux débris et aux morceaux de carrelages et de pavés qui jonchaient le sol. De l'eau s'était répandue partout, par terre, mais plus aucune trace de sang n'était présente. Le jour commençait à se lever et éclairait la place d'une triste lumière dont le reflet dans les bris de verre éblouirent Arkandir, qui glissa alors qu'il arrivait au bord du vide.
Un cri retenti, il suivait la chute du jeune homme qui disparut dans le noir.
C'était un trou large, circulaire. Il tomba dans un large puit, dans lequel des chaines reliaient les parois du mur à plusieurs niveau, placées aléatoirement. Arkandir en percuta plusieurs dans sa chute, ce qui lui fit perdre la tête, il tourna dans tous les sens, il entendit les os de son visage qui craquèrent plusieurs fois, il eu l'impression de perdre sa jambe quand son genou heurta une autre chaine dans les airs, pour lui, la chute semblait interminable. Puis tout s'arrêta. Tout s'arrêta dans un craquement retentissant. Il venait d'atterrir sur.. Des ossements. Il essaya de reprendre ses idées. Il était tellement sonné, son corps était meurtrit et il ressentait la douleur dans chacune de ses parties mais à son étonnement, il arriva à se remettre debout très rapidement. Il avait la capacité de se tenir droit alors que son corps le suppliait de rester par terre. Ses plaies semblaient se refermer, ses os se reformèrent presque instantanément et il plissa les yeux pour discerner quelque chose dans cette pénombre.. A tâtons, il estima être sur un tapis d'os.. Il pouvait sentir des crânes, posés en cercles, au centre. Il passa sa main sur son visage, comme pour s'essuyer.
" - Où il est ? Il va me le payer ! Rends moi mon Talisman ! Il cria dans le puit, ce qui eu pour effet de faire courir le long des parois, un écho qui remonta jusqu'à la surface.
- Je vois rien, là dedans.. Arkandir avançait doucement, il était incapable de voir dans le noir au fond de ce puit, mais il n'avait pas le temps de réfléchir, ses idées étaient brouillées.."
Le garçon senti de l'air s'engouffrer dans ce qu'il pensait être un couloir, un long couloir.. Il commença alors à se diriger dans cette direction, dans le noir le plus total, démuni de toutes raisons.
" - Rends le moi ! Hurla-t-il encore une fois.."
Arkandir n'avait encore jamais réaliser à quel point il était proche de Neftu'Lum, à quel point il avait besoin de lui et que depuis qu'il était arrivé sur Zaerod, il n'avait que lui.. Cet être maléfique qui voulait s'approprier un corps pour pouvoir vivre à peu prés normalement. Après tout, c'était légitime, comme quête. Il ne connaissait pas la raison première de sa malédiction, mais il avait plusieurs hypothèses à ce sujet. Quoi qu'il en soit, il était hors de question qu'il l'abandonne comme ça.
" - Il.. Il m'a volé mon médaillon.. NON ! Mon médaillon ! Rends le moi ! Hurla le garçon."
Le Marionnettiste, fou de rage, rattrapa La Mort devant lui, il hurlait de colère en appelant celui qui venait de lui prendre son médaillon. Le trou qui était devant lui ne laissait pas voir le fond dont il était muni.. L'échelle descendait dans ses profondeurs et y disparaissait.. Sous cette ville..
" - La question ne se pose même pas ! Lança le garçon d'un ton sec."
Il se précipita au bord du trou sans prêter attention aux débris et aux morceaux de carrelages et de pavés qui jonchaient le sol. De l'eau s'était répandue partout, par terre, mais plus aucune trace de sang n'était présente. Le jour commençait à se lever et éclairait la place d'une triste lumière dont le reflet dans les bris de verre éblouirent Arkandir, qui glissa alors qu'il arrivait au bord du vide.
Un cri retenti, il suivait la chute du jeune homme qui disparut dans le noir.
C'était un trou large, circulaire. Il tomba dans un large puit, dans lequel des chaines reliaient les parois du mur à plusieurs niveau, placées aléatoirement. Arkandir en percuta plusieurs dans sa chute, ce qui lui fit perdre la tête, il tourna dans tous les sens, il entendit les os de son visage qui craquèrent plusieurs fois, il eu l'impression de perdre sa jambe quand son genou heurta une autre chaine dans les airs, pour lui, la chute semblait interminable. Puis tout s'arrêta. Tout s'arrêta dans un craquement retentissant. Il venait d'atterrir sur.. Des ossements. Il essaya de reprendre ses idées. Il était tellement sonné, son corps était meurtrit et il ressentait la douleur dans chacune de ses parties mais à son étonnement, il arriva à se remettre debout très rapidement. Il avait la capacité de se tenir droit alors que son corps le suppliait de rester par terre. Ses plaies semblaient se refermer, ses os se reformèrent presque instantanément et il plissa les yeux pour discerner quelque chose dans cette pénombre.. A tâtons, il estima être sur un tapis d'os.. Il pouvait sentir des crânes, posés en cercles, au centre. Il passa sa main sur son visage, comme pour s'essuyer.
" - Où il est ? Il va me le payer ! Rends moi mon Talisman ! Il cria dans le puit, ce qui eu pour effet de faire courir le long des parois, un écho qui remonta jusqu'à la surface.
- Je vois rien, là dedans.. Arkandir avançait doucement, il était incapable de voir dans le noir au fond de ce puit, mais il n'avait pas le temps de réfléchir, ses idées étaient brouillées.."
Le garçon senti de l'air s'engouffrer dans ce qu'il pensait être un couloir, un long couloir.. Il commença alors à se diriger dans cette direction, dans le noir le plus total, démuni de toutes raisons.
" - Rends le moi ! Hurla-t-il encore une fois.."
Arkandir n'avait encore jamais réaliser à quel point il était proche de Neftu'Lum, à quel point il avait besoin de lui et que depuis qu'il était arrivé sur Zaerod, il n'avait que lui.. Cet être maléfique qui voulait s'approprier un corps pour pouvoir vivre à peu prés normalement. Après tout, c'était légitime, comme quête. Il ne connaissait pas la raison première de sa malédiction, mais il avait plusieurs hypothèses à ce sujet. Quoi qu'il en soit, il était hors de question qu'il l'abandonne comme ça.
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
En voyant Arkandir glisser sur la faïence brisée et humide, Ambrosia essaya de le rattraper, en vain. Le jeune homme tomba dans le vide et les ténèbres des catacombes. Elle l'entendit crier quand il chuta, heurter des chaines suspendues au mur circulaire et atterrir sur un épais tas d'ossements, dont le bruit se répercuta contre la paroi et remonta jusqu'à elle.
Elle savait que son sang permettrait au garçon de guérir ses blessures d'elles-mêmes, mais la jeune femme eut tout de même peur pour la vie d'Arkandir quand elle l'entendit atterrir violemment sur les os. Elle fut soulagée d'entendre sa voix monter le long des pierres, anciennes et érodées par les âges, des catacombes de la cité.
Elle couru à une boutique matinale, vendant pèle-mêle tout sorte de choses. Elle demanda un sac résistant, assez de nourriture et d'eau dans des gourdes, un briquet, trois torches et trois poignard au marchant, qui fut si effrayer par ses yeux qu'il ne lui fit rien payer et la supplia de partir en le laissant vivre.
Elle sortit de la boutique, avec le sac contenant tout ce nécessaire, retourna rapidement à la fontaine détruite, puis fit sortir rapidement ses trois paires d'ailles de son dos, attrapa Miséricorde et se jeta dans le vide.
Elle atterri en douceur sur le tas d'ossement, rétracta ses ailes et suivi les cris d'Arkandir, dans le seul couloir qui partait de cette ancienne fosse à squelettes.
Bien vite, elle rattrapa le jeune homme qui n'était pas allé très loin de fait qu'il tâtonne dans les ténèbres en pestant :
- Arkandir, j'ai apporté de l'eau, de la nourriture et des poignards pour que tu puisse te défendre, ainsi que trois torches et un briquet pour les allumer.
Elle sortit une des torches et actionna le briquet dont la flamme embrasa le haut du flambeau. Le couloir fût illuminé d'une lumière orangé.
C'était un couloir long sur certainement plusieurs kilomètres. Mais à environ une cinquantaine de mètres, il y avait un trou large, comme éboulé, dans la paroi gauche. Certainement l'oeuvre de cette entité ayant volé le médaillon, comme cela avait été le cas sur la fontaine.
Elle savait que son sang permettrait au garçon de guérir ses blessures d'elles-mêmes, mais la jeune femme eut tout de même peur pour la vie d'Arkandir quand elle l'entendit atterrir violemment sur les os. Elle fut soulagée d'entendre sa voix monter le long des pierres, anciennes et érodées par les âges, des catacombes de la cité.
Elle couru à une boutique matinale, vendant pèle-mêle tout sorte de choses. Elle demanda un sac résistant, assez de nourriture et d'eau dans des gourdes, un briquet, trois torches et trois poignard au marchant, qui fut si effrayer par ses yeux qu'il ne lui fit rien payer et la supplia de partir en le laissant vivre.
Elle sortit de la boutique, avec le sac contenant tout ce nécessaire, retourna rapidement à la fontaine détruite, puis fit sortir rapidement ses trois paires d'ailles de son dos, attrapa Miséricorde et se jeta dans le vide.
Elle atterri en douceur sur le tas d'ossement, rétracta ses ailes et suivi les cris d'Arkandir, dans le seul couloir qui partait de cette ancienne fosse à squelettes.
Bien vite, elle rattrapa le jeune homme qui n'était pas allé très loin de fait qu'il tâtonne dans les ténèbres en pestant :
- Arkandir, j'ai apporté de l'eau, de la nourriture et des poignards pour que tu puisse te défendre, ainsi que trois torches et un briquet pour les allumer.
Elle sortit une des torches et actionna le briquet dont la flamme embrasa le haut du flambeau. Le couloir fût illuminé d'une lumière orangé.
C'était un couloir long sur certainement plusieurs kilomètres. Mais à environ une cinquantaine de mètres, il y avait un trou large, comme éboulé, dans la paroi gauche. Certainement l'oeuvre de cette entité ayant volé le médaillon, comme cela avait été le cas sur la fontaine.
Tinùviel- Princesse du Nord
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Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
Arkandir continuait d’avancer dans la pénombre, ses yeux commençaient d’ailleurs à s’y habituer.. Mais il ne connaissait pas cet endroit et malgré cette rage qui le poussait vers l’avant, il peinait à avancer, se cognant les pieds dans des pierres ou autres décombres qui trainaient sur le sol de ce couloir de catacombes. Il continuait de jurer et d’appeler l’esprit, d’appeler quelqu’un ou quelque chose.. Comme s’il attendait une réponse, ou un signe.
" - Je t’aurai ! Tu peux courir à l’autre bout si tu veux, je t’aurai ! Reviens, d’ailleurs, ca m’évitera ce cache-cache ! Espèce de lâche, tu es quoi ? Viens me rendre mon médaillon ! Je te trouverai !" Le jeune homme hurlait dans ce sous-bassement, ce qui eu pour effet de créer un écho symphonique se répercutant sur chaque pierre, aussi vieille soit-elle.
Il avançait, il avait presque oublier Ambrosia, quand celle-ci le surprit. Il ne l’avait pas entendu venir et il eu un sursaut :
" - Tu m’as fais peur ! Refais pas ça ! Préviens quand tu arrives ! Le garçon semblait légèrement irrité.. Il regarda les vivres et les dagues que la Faucheuse lui tendait, le sourire aux lèvres. Il hésita.
- Je ne saurai pas m’en servir.. La seule utilisation que j’en ai, c’est pour tailler du bois, pour les marionnettes.. Je n’ai jamais eu d’éducation pour un combat au corps à corps.. M’enfin.. "
Il prit les dagues, peut être pour se rassurer, mais il n’était pas vraiment sur de lui quand il s’agissait de violence physique.. Il préférait de loin prendre le contrôle d’un jouet pour s’amuser avec et le faire danser à sa guise lors d’un combat pour se protéger ou pour tailler ses ennemis en pièces.. Quoi qu’il appréciait particulièrement les poisons.
" - Ca ira si tu portes le sac, ou tu veux que je sois ton larbin.. ?" Lanca-t-il sur un ton acéré qui n’avait aucunement lieu d’être. Il reprit ses jurons.
Il observa les murs et le couloir qui se dévoilaient à lui sous cette pale et chaude lumière qui s’émanait de la flamme de cette torche. Ils étaient bâtis de vieilles pierres brutes posées les unes sur les autres pour donner lieu à ces catacombes, à ce sous-sol de ville lugubre et morbide. Quelques renfoncements étaient taillés dans les murs, comme des étagères posées là, mais elles étaient vides. Il pouvait maintenant regarder où il posait les pieds pour voir où il marchait, il voyait des pierres, qui semblaient s’être écroulées dans de la poussière et d’autres décombres.
L’ambiance était froide, malgré ce petit halo de chaleur apporté par la torche. Arkandir ne voyait pas le bout du couloir, il le pensait interminable :
" - Sérieux.. Je sais même pas où on va là ! Il n’arrivait pas à garder son sang froid.
- Allez, ça suffit, maintenant ! Reviens ! Je suis sur que tu m’entends ! Je sais pas ce que t’es mais on peut s’entendre ! Reviens là !"
Le garçon avançait précipitamment, on pouvait entendre leurs pas qui résonnaient dans tout le couloir et même plus loin dans les galeries qui s'étendaient sous toute la ville.. Les morts qui dormaient en dessous ne seraient peut être pas d'accord que deux intrus viennent s'approprier les lieux de cette manière. Une odeur de pierre humide et de renfermé lui remplissait les narines et rendait cette excursion désagréable.. Mais le médaillon apportait beaucoup de force à Arkandir qui avait l'impression que celui ci l'appelait depuis qu'il lui avait été arraché. Il repensait à cette sensation qu'il avait eu en touchant l'endroit ou la chaine était habituellement posée, comme s'il avait ressenti une cicatrice.. Il chassa les idées de sa tête, cela ne pouvait être possible. Le trou dans le mur entra enfin dans son champ de vision :
" - Par là, tu pense.. ? Demanda Arkandir, plus pour montrer qu'il n'était pas rassuré que pour obtenir une vraie réponse."
" - Je t’aurai ! Tu peux courir à l’autre bout si tu veux, je t’aurai ! Reviens, d’ailleurs, ca m’évitera ce cache-cache ! Espèce de lâche, tu es quoi ? Viens me rendre mon médaillon ! Je te trouverai !" Le jeune homme hurlait dans ce sous-bassement, ce qui eu pour effet de créer un écho symphonique se répercutant sur chaque pierre, aussi vieille soit-elle.
Il avançait, il avait presque oublier Ambrosia, quand celle-ci le surprit. Il ne l’avait pas entendu venir et il eu un sursaut :
" - Tu m’as fais peur ! Refais pas ça ! Préviens quand tu arrives ! Le garçon semblait légèrement irrité.. Il regarda les vivres et les dagues que la Faucheuse lui tendait, le sourire aux lèvres. Il hésita.
- Je ne saurai pas m’en servir.. La seule utilisation que j’en ai, c’est pour tailler du bois, pour les marionnettes.. Je n’ai jamais eu d’éducation pour un combat au corps à corps.. M’enfin.. "
Il prit les dagues, peut être pour se rassurer, mais il n’était pas vraiment sur de lui quand il s’agissait de violence physique.. Il préférait de loin prendre le contrôle d’un jouet pour s’amuser avec et le faire danser à sa guise lors d’un combat pour se protéger ou pour tailler ses ennemis en pièces.. Quoi qu’il appréciait particulièrement les poisons.
" - Ca ira si tu portes le sac, ou tu veux que je sois ton larbin.. ?" Lanca-t-il sur un ton acéré qui n’avait aucunement lieu d’être. Il reprit ses jurons.
Il observa les murs et le couloir qui se dévoilaient à lui sous cette pale et chaude lumière qui s’émanait de la flamme de cette torche. Ils étaient bâtis de vieilles pierres brutes posées les unes sur les autres pour donner lieu à ces catacombes, à ce sous-sol de ville lugubre et morbide. Quelques renfoncements étaient taillés dans les murs, comme des étagères posées là, mais elles étaient vides. Il pouvait maintenant regarder où il posait les pieds pour voir où il marchait, il voyait des pierres, qui semblaient s’être écroulées dans de la poussière et d’autres décombres.
L’ambiance était froide, malgré ce petit halo de chaleur apporté par la torche. Arkandir ne voyait pas le bout du couloir, il le pensait interminable :
" - Sérieux.. Je sais même pas où on va là ! Il n’arrivait pas à garder son sang froid.
- Allez, ça suffit, maintenant ! Reviens ! Je suis sur que tu m’entends ! Je sais pas ce que t’es mais on peut s’entendre ! Reviens là !"
Le garçon avançait précipitamment, on pouvait entendre leurs pas qui résonnaient dans tout le couloir et même plus loin dans les galeries qui s'étendaient sous toute la ville.. Les morts qui dormaient en dessous ne seraient peut être pas d'accord que deux intrus viennent s'approprier les lieux de cette manière. Une odeur de pierre humide et de renfermé lui remplissait les narines et rendait cette excursion désagréable.. Mais le médaillon apportait beaucoup de force à Arkandir qui avait l'impression que celui ci l'appelait depuis qu'il lui avait été arraché. Il repensait à cette sensation qu'il avait eu en touchant l'endroit ou la chaine était habituellement posée, comme s'il avait ressenti une cicatrice.. Il chassa les idées de sa tête, cela ne pouvait être possible. Le trou dans le mur entra enfin dans son champ de vision :
" - Par là, tu pense.. ? Demanda Arkandir, plus pour montrer qu'il n'était pas rassuré que pour obtenir une vraie réponse."
Arkandir Stelix- En apprentissage
Re: Le sillage sanglant de l'Immortelle
La Mort comprenait la réaction d'Arkandir, fasse aux derniers événements, c'est pourquoi elle ne s'offusqua pas de la manière du jeune homme a lui parler.
- Excuses-moi de t'avoir fais peur, Arkandir... Je... ce n'était pas mon intention...
Puis elle regarda le jeune homme, comme une mère regarderai son enfant qu'elle sait fragile et vulnérable :
- Si tu n'arrive pas a te défendre avec, je te protégerai, Arkandir. Après tout, je suis venue pour ça... Je n'allais pas te laisser affronter ces souterrains seul...
Elle prit le sac sur ses épaules, tenant toujours Miséricorde et la torche :
- Non, je peux le porter, ne t'en fais pas.
La jeune femme s'approcha du mur dans lequel une sorte de galerie perpendiculaire avait été creusée récemment. Pas de doute, c'était bien par là qu'ils devaient aller. Elle remarqua avec un certain dégoût que des dizaines de visages humains semblaient avoir été scellés dans la roche, se tendant vers eux, déformés dans d'atroces cris et hurlements d'agonie.
Quand la Mort alla pour franchir le bord de la galerie, les visages dégoulinèrent d'un liquide noir poisseux, comme s'ils pleuraient un sang mort.
Elle passa devant, éclairant le tunnel. Tout au long, il y avait encore des visage, tordus de douleurs, qui les suppliaient presque de leur venir en aide, en un murmure lancinant.
Après un moment, elle déboucha sur une vaste salle circulaire, dont les murs s'ornaient de sculptures et de bas reliefs aux formes angoissantes et aux créatures déformées et parfois comme déchirées, semblables à des chats bipèdes géants à moitié poisson à dents de sabres. Au centre de la salle trônait un mausolée, lui-même sculpté de monstres horribles, hybrides de loup, chauve-souris et pieuvre.
En s'en approchant, elle vit une aura noire comme suintant de la pierre du tombeau.
Un frémissement couru sur le sol, puis une autre, plus fort. Puis une secousse agita les dalles de pierres sans âge et la porte du mausolée se fissura. Un grondement bestial monta du monument, puis plus rien, le silence. Un silence de mort, c'était le cas de le dire.
Enfin, la porte explosa et un brouillard de ténèbres envahi la salle.
- Excuses-moi de t'avoir fais peur, Arkandir... Je... ce n'était pas mon intention...
Puis elle regarda le jeune homme, comme une mère regarderai son enfant qu'elle sait fragile et vulnérable :
- Si tu n'arrive pas a te défendre avec, je te protégerai, Arkandir. Après tout, je suis venue pour ça... Je n'allais pas te laisser affronter ces souterrains seul...
Elle prit le sac sur ses épaules, tenant toujours Miséricorde et la torche :
- Non, je peux le porter, ne t'en fais pas.
La jeune femme s'approcha du mur dans lequel une sorte de galerie perpendiculaire avait été creusée récemment. Pas de doute, c'était bien par là qu'ils devaient aller. Elle remarqua avec un certain dégoût que des dizaines de visages humains semblaient avoir été scellés dans la roche, se tendant vers eux, déformés dans d'atroces cris et hurlements d'agonie.
Quand la Mort alla pour franchir le bord de la galerie, les visages dégoulinèrent d'un liquide noir poisseux, comme s'ils pleuraient un sang mort.
Elle passa devant, éclairant le tunnel. Tout au long, il y avait encore des visage, tordus de douleurs, qui les suppliaient presque de leur venir en aide, en un murmure lancinant.
Après un moment, elle déboucha sur une vaste salle circulaire, dont les murs s'ornaient de sculptures et de bas reliefs aux formes angoissantes et aux créatures déformées et parfois comme déchirées, semblables à des chats bipèdes géants à moitié poisson à dents de sabres. Au centre de la salle trônait un mausolée, lui-même sculpté de monstres horribles, hybrides de loup, chauve-souris et pieuvre.
En s'en approchant, elle vit une aura noire comme suintant de la pierre du tombeau.
Un frémissement couru sur le sol, puis une autre, plus fort. Puis une secousse agita les dalles de pierres sans âge et la porte du mausolée se fissura. Un grondement bestial monta du monument, puis plus rien, le silence. Un silence de mort, c'était le cas de le dire.
Enfin, la porte explosa et un brouillard de ténèbres envahi la salle.
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