Dans l'ombre de la clairière...

[Belzebuth]

L'entrée du bois était peu rassurante,
des ronces rampantes sortaient du paysage et le marais recouvrait toute la forêt, de sorte que personne ne pouvait rentrer...
Le bois mort était un peu partout et il était difficile de se frayer un chemin sans couper à la machette une de ses lianes.
On apercevait quelques vipères d'eau chassant dans une mare de la clairière et des araignées accrochés à des troncs d'arbres recouvert de boue et marécages,
Seul un arbre déraciné flottait sur le marais mais rien de très intéressant.

Plus le spectateur restait figé devant l'entrée de la sombre forêt et plus il pouvait entendre des rires et des cris de joie qui le poussait à s'aventurer dans la forêt avec inquiétude car quelqu'un semblait l'appeler au fin fond de cette forêt qu'il ne connaissait sans doute pas...

RP ouvert à tous le monde  , MJ : Belzebuth ( a partir de là, c'est le joueur qui est libre de ses actions  )

[Jolebo]

Groshnak dégaina bruyamment son épée. C'était une lame magnifique qu'il avait fabriquée il y a maintenant un petit temps. De nombreux forgerons l'avaient aidé. Certains sur le moment-même en lui donnant de précieux conseils, d'autres tout au long de sa vie parce qu'il les avait rencontrés et qu'il avait consigné leur sagesse dans ses carnets.

Les choix qu'il avait fait pour cette épée avaient été nombreux et difficiles. Le résultat était d'une perfection rare. Un longue épée à deux mains, aussi légère que maniable. Suffisamment pesante à l’extrémité pour pouvoir infliger de sérieux dégâts, suffisamment tranchante pour défoncer de bonnes armures et avec un manche sur mesure. Il lui avait fallu un bon moment pour apprendre à l'utiliser comme il s'était imaginer l'utiliser lorsqu'il l'avait forgée.

Il espérait ne pas avoir à s'en servir dans cette forêt.

On lui avait parlé de l'endroit quelques jours plus tôt. Peut-être n'était-il pas assez préparé et peut-être aurait-il dû prendre quelques jours de plus pour explorer, attendre, mais sa confiance en soi avait grandit au fur et à mesure des années passées dans le monde de l'aventure. Sa vie avait été mise en jeu plusieurs fois et il était là, vivant. Quelque chose en lui, quelque chose d'instinctif, le poussait à croire que rien ne pouvait lui arriver.

Après tout, il vivait pour la connaissance. Pas pour la gloire. Pas pour la fortune. Juste la connaissance. C'était sa plus grande qualité et son plus grand défaut : la preuve, il se mettait en danger pour explorer une curieuse forêt.

Le marais sur la droite était peu profond ; l'eau stagnante était verte. L'odeur qui se dégageait de l'endroit ne correspondait pas forcément à l'odeur à laquelle il s'attendait. Quelque chose était à l'oeuvre ici. Les cris de joie qu'il entendait au loin confirmaient sa théorie.

Quelque chose n'était pas normal. Le demi-orque sourit.

Groshnak raffermit la prise et fit son premier pas dans la forêt.

[Belzebuth]

Groshnak avance dans la forêt, désormais, c'était sûr, quelqu'un l'appelait...
Un enchantement ? Une créature ? Cela dépassait tout ce qu'il pouvait imaginer, bien qu'ayant du sang froid, il sentait une peur incontrôlable le prendre à la gorge.... il avait l'étrange impression que les arbres l'observaient....

Ayant marché sans peine jusqu'à la clairière, il était désormais entourés de ses arbres morts et inquiétants.

La tête lui tournait, une étrange hallucination se métamorphosait devant lui, les arbres qui l'entouraient dans la clairière, tournaient...tournaient... et les voix se multipliaient dans sa tête.
Qu'est ce qui pouvait maitriser ce demi-orque à ce point ?

Tout un coup, il reprit connaissance, cette fois, un silence glacial régnait dans la clairière.

Plus rien....

- Ha ha ha ! Alors ? On se balade dans la forêt ?

Cette fois, la voix venait derrière lui, elle était là, il devait se retourner pour voir son adversaire...

[Jolebo]

Groshnak avait très très rarement peur. Ses longues années lui avaient appris que la peur était un simple message. Quelque chose destiné à l'avertir d'un danger. Alors, simplement, il l'écoutait puis laissait le sentiment filer doucement, comme il était venu.

Ici, la peur s'était emparée de lui. Quelque chose qui n'était plus arrivé depuis ses jeunes années, lorsqu'il servait comme soldat à Evergrim. À moins que... Non, c'était trop vague. Il fallait qu'il relise ce qu'il avait écrit là-dessus. Ce n'était pas le moment.

Le demi-orque tournait autour de lui-même, regardait tantôt le ciel, tantôt les arbres, tantôt les côtés plus obscurs de la forêt... Sa respiration s'accélérait, le monde semblait grandir autour de lui, devenir menaçant. Quelque chose l'observait.

Il tentait vainement de se calmer, comme poussé par une force surnaturelle. La panique allait s'emparer de lui lorsque les arbres se mirent à bouger. Il déglutit, serra son épée contre lui et ne bougea plus. Il se força à fermer les yeux.

Quand il les rouvrit, trois secondes plus tard, la forêt était immobile, comme gelée. Le vent lui-même avait cessé de filtrer à travers la cime des arbres. Groshnak se mit à trembler. Il faisait froid, son corps y réagissait.

Il sautilla quelques instants sur place, comme pour se débarrasser de cette prison de glace invisible, comme pour retrouver un peu de chaleur, un peu de confort.

La panique avait disparu mais la peur était toujours là. Un magicien ou un habile charlatan se jouait de lui. La peur disparut, le froid disparut et Groshnak sourit. Un défi de taille.

Puis soudain... La voix. Groshnak garda son calme et se retourna pour défier son adversaire du regard. Son sourire devint sympathique, ses yeux se mirent à briller.

Se rendre aimable est un bon moyen de communiquer.
- Effectivement. Comment allez-vous, l'ami ?

[Belzebuth]

L'homme avait un masque de corbeau en métal, et il se comportait comme un enfant qui joue à cache-cache dans la forêt, ce qui donnait un effet refroidissant à la situation,
c'est que celui ci se sentait à l'aise dans cette forêt lugubre...

- Effectivement. Comment allez-vous, l'ami ?

L'homme fut soudain prit d'effroi.
- Quoi ? Quoi ? Effectivement ?

Celui ci tourna autour de Groshnak, il semblait avoir peur de lui mais au contraire, il était en position de force, car il devait connaître l'endroit comme sa poche.

Le demi-orc semblait être aimable avec l'inconnu mais plus il essayait et plus il trouvait que celui ci n'allait pas très bien dans sa tête...

Même si il aurait pu fuir, ou le combattre, il entendit un croassement,
il leva la tête dans les arbres,
au moins une douzaine de corbeaux le fixaient des yeux, envahissant la clairière, 
un d'eux se posa sur l'épaule du " fou " tandis qu'un autre s'avança, extrêmement agité devant l'orc...

On pouvait comprendre par la réponse de l'homme, et de l'affolement de ses rapaces, qu'il n'était pas le bienvenue.... Mais le fou semblait le retenir et ses corbeaux ne semblaient pas lui faire du mal pour autant.

[Jolebo]

Groshnak resta parfaitement immobile. Il se fiait à son ouïe pour déterminer la position de l'homme. De la magie discrète l'y aida.
- Effectivement, je me balade dans cette forêt.

L'étrange homme fou commença à tourner autour de Groshnak, à disparaître derrière les arbres et à réapparaître plus loin. C'était son terrain de prédilection, Groshnak ne pouvait pas le provoquer.
- Si je ne suis pas le bienvenu ici, je m'en irai.

Le corbeaux tournoyèrent, l'un d'eux devint un peu agressif. Groshnak sentait la folie de l'homme... Il la devinait mais sans compter dessus. Faire semblant d'être fou est le meilleur moyen de masque sa réelle force et, pire, ses intentions.
- Est-ce que vous me voulez du mal ?

[Belzebuth]

Belzebuth ne l'écoutait plus, il revenait devant lui, son corbeau sur son épaule,
il parlait seul comme un fou, comme un fou ? Peut être pas, car le corbeau l'écoutait attentivement.

- C'est une intrusion ? Que me veux t'il ? Pourquoi me veut t'il du mal ?
Il veut partir à présent ? Pourquoi ? Je lui fait peur à présent ? Dis moi.

Le corbeau se pencha à son oreille, puis l'homme tourna sa tête devant le demi-orc, l'air douteux et comme en colère.

- Je comprends bien... Je comprends bien... Mais je ne vois pas l'idée de faire cela. Demandons lui que me veux t'il à présent ?

Groshnak ne comprenait rien de ce qu'ils racontaient, certes mais il comprenait indirectement les questions du schizophrène, ce qui le perturbait encore plus, car ses questions étaient.... absurdes.
Il se sentait dans l'obligation de partir, même si il ne l'écoutait pas, mais se retournant, d'autres corbeaux lui barrait la route, il fallait défier le fou coûte que coûte, la moindre erreur lui serait fatale.

[Jolebo]

L'homme était réellement étrange. Il ne se comportait pas comme se comporterait un autre humain dans cette situation. Son lien avec les corbeaux en était probablement une cause... ou une conséquence.

Pour la première fois, le demi-orque se demanda ce qui se cachait derrière ce masque. Qu'est-ce qui empêchait cette créature de s'adresser directement à Groshnak ? Soit il souffrait d'une maladie mentale, soit la notion de respect l'avait totalement quitté. Les deux choses rendaient l'homme dangereux et imprévisible. Groshnak nota cela mentalement. Lui, 'faut pas l'faire chier.

Le demi-orque posa la pointe de son épée sur le sol.
- J'aimerais que nous parlions. Cela pourrait nous éviter un incident violent. Répondez-moi.


Groshnak observa l'homme droit dans les yeux. Droit dans ce qui lui servait d'yeux dans le masque. Son regard se voulait profond, perçant, menaçant, sérieux et pourtant... d'une bonne volonté infinie.

- Je ne vous demande rien. Je vais partir d'ici à présent. 


L'homme aux corbeaux, de toute évidence, en avait décidé autrement. Avant-même que le demi-orque ne se retourne, il savait qu'il était encerclé par les volatiles. Il ne bougea pas.

[Belzebuth]

Belzebuth se retourna devant l'orc et le pointa du doigt, comme le jugeant.
il semblait ne pas le respecter, ou même le sous-estimer.
Il était furieux contre lui de tout évidence, car il était rentrer sur son territoire, ou plus précisément sur celui de ses corbeaux.

Il ne répondait toujours pas à sa question, et parlez par devinettes

- Saches ! Orc ! Que tu seras puni pour avoir eu le malheur de rencontrer Belzebuth, le charmeur de corbeaux !
 Saches aussi que je suis partout ! chez moi ! dans cette forêt ! Et que tu  ne retrouvera jamais ton chemin JAMAIS ! ET NOUS VERRONS BIEN SI TU AURAS L'AUDACE DE ME COMBATTRE ! HA HA HA HA !

Suite à ses mots et ses révélations,
il y eu comme un fracas épouvantable, les corbeaux s'agitèrent et certains bousculèrent Groshnak, leurs ailes frappèrent à plusieurs reprises le malheureux qui essayait de se débattre, ne pouvant frapper ses adversaires, trop rapides pour le moment,
le temps qu'il comprenne ce qu'il lui était arrivé,
les corbeaux avaient disparus dans le ciel, et.... Le fou n'était mystérieusement plus là.

Il avait sûrement montrer une partie de ses pouvoirs et il était sans doute un adversaire de taille pour Groshnak,
ces volatiles n'étaient pas normaux sans doute et feraient en sorte de tuer le demi-orc à la moindre occasion...

Se retournant derrière lui, et se tournant de droite à gauche, Groshnak pouvait remarquer que l'endroit avait changé...

Ce n'était plus la même clairière, mais comment cela pouvait être possible ? Ce n'était sans doute pas ce fou qui pouvait contrôler cette maudite forêt... A moins que...

                                                      -PERDU DANS LA FORÊT- Début de rp
        
HJ : Aide : le seul moyen de fuir et de combattre Belzebuth au coeur, pour rompre le sortilège

[Odysseus]

"Gaaah ! C'est pas vrai !!"

de l'autre coté de cette forêt marécageuse, un pauvre bougre s'agitait frénétiquement sous un arbre mort

-Foutue... de merde de...c'est la troisième fois en dix minutes !

La silhouette se révélait être un jeune homme particulièrement petit pour un humain, habillé d'un équipement pour le moins étrange et coiffé d'un chapeau pointu sur lequel était attaché une sorte de miroir. Il marmonnait des jurons dans son écharpe ,apparemment a l'adresse d'une vielle racine dans laquelle il s'était coincé le pied.

-Quelle idée stupide c'était de couper par ce marécage... tout aussi stupide ! C'est une perte de temps folle !


Ne parvenant pas a décoincer son pied droit, le petit magicien avait renoncé a sa sagesse et a son calme habituel pour laisser éclater sa colère, après tout, personne ne pouvait l'entendre ici... du moins croyait-il.
Du coin de l’œil il aperçut un volatile noir qui le fixait

-... Fiche le camp. Arakjörn tonna de sa voix sombre d'épouvanteur, il semblerai qu'a force d'avoir recours a son maléfice illusoire, il fini par inspirer la peur par lui même ( ce qui lui paraissait extrêmement paradoxal ), cependant cela ne fonctionnait apparemment pas sur le corbeau qui croassa sur un ton de défi. Enfin, qu'en savait-il, il ne parlait pas le corbeau, en revanche celui qui se situait derrière lui le pouvait. "croa". Croyant tout d'abord que les corbeaux se jouaient de lui, il fut surpris de constater que leurs nombre augmentais

-Si vous espérez que je meurs de faim coincé ici vous vous mettez.. la patte dans l’œil !


Repoussant l'idée de finir dévoré par des corbeaux dans un lieu aussi lugubre, le magicien extirpa de force sa jambe de la boue pour se tourner pleinement vers les piafs qui se délectaient de son incompétence,

Mais quelque chose ne tournais pas rond, les volatiles n'étaient pas deux ou trois, ni dix ou douze... ils dépassaient surement la trentaine. Arakjörn n'était ni faible ni dupe, et il savait qu'un danger approchait...

HRP: Voilà voilà, j'arrive avec un peu de retard, mais j'avais dis (explicitement ou implicitement) que je participais :p

[Belzebuth]

Les corbeaux restaient immobiles, ils attendaient et guettaient l'arrivée de quelque chose....
Quoi ?

Soudain, il entendait des voix douces et féminines, mais rien de rassurant.
Le boucan qu'il avait causer les avaient attirés à lui, ses voix...

Elles se rapprochaient et les corbeaux étaient toujours là, ils ne bougeaient pas et le laissez se débattre sous l'arbre mort, comme un ver de terre.

Puis il y eu un silence glacial pendant quelques secondes, Arakjörn releva sa tête,
une créature à l'apparence humaine le fixait des yeux, il portait un masque de corbeau et quand il fut apparu, un des volatiles se posa sur son épaule et inclina sa tête devant lui, en signe de respect.

Ne se doutant que le magicien possédait des pouvoirs magiques, 
il ne s'inquiétait pas et commencer à parler devant l'homme coincé dans la racine.

- Tiens... Tiens... On s'amuse ?

Il attendait une réponse

- Ha ha ha ! Voilà encore une pauvre bête morte de peur ?
Tu n'a pas a avoir peur, je suis ton ami !
Maman ne sera pas contente d'apprendre et de voir quelqu'un chez nous, mais elle voudra sans doute le garder ? 

Qui était " Maman " ? L'homme parlait par devinettes et se comportait comme un gamin, il se posait des questions à lui même et semblait être malade... A vrai dire, il semblait être schizophrène mais Arakjörn ne pouvait pas se jouer de lui, il était trop rusé pour être dupé.

Il continua
- Pourquoi joue tu dans le marais ? Je peux jouer avec toi ?
Il le disait nerveusement à l'intrus et lui faisait comprendre qu'il n'était pas le bienvenue

( Jolebo : ) Les corbeaux encerclaient le magicien, pour lui laisser aucune chance de s'enfuir, la forêt allait encore sévir et punir l'égaré de la forêt...

[Jolebo]

Le temps qu'il comprenne ce qu'il lui était arrivé, les corbeaux avaient disparu dans le ciel et.... le fou n'était mystérieusement plus là.

Le demi-orque sourit en signe de défi. Il raffermit sa prise sur son épée. N'ayant fait que quelques pas dans la forêt, il lui suffisait de faire marche arrière pour en sortir.

C'est ce qu'il fit.

[Odysseus]

Le magicien se tenait face aux corbeaux, qui avaient maintenant atteint un nombre impressionnant, et en effet, comme pour confirmer ses soupçons quelque chose se passait, il entendait... un bruit irrégulier, il n'arrivait pas a savoir ce qu'il était exactement, ni d’où cela venait, mais les sons s’amplifiaient...

Après quelques secondes supplémentaires, le petit magicien réalisa que ces sons étaient des voix, des voix qui lui parlaient dans un dialecte étrange... il recherchait parmi toute les langues qu'il maîtrisait un son qui y ressemblerait mais il ne reconnaissait absolument rien, pourtant il avait le sentiment de connaître le sens de ces voix et de les comprendre, mais lorsqu'il se concentrait dessus il en oubliait toute la phonétique...

Quand elles cessèrent brusquement... les corbeaux s'étaient tus également et ce qui semblait être un homme surgit de nul part, le fixant droit dans les yeux...
Ou plutôt devinait-il, l'homme portait un haut de forme et un masque dans lequel était incrusté un bec de corbeau, on ne pouvait lire sur son visage, et cela effrayait Arakjörn, que lui voulait-il ?

-Tiens... tiens... On s'amuse ?

Il parlait, cela était déjà un bon signe, il pouvait y avoir négociation, mais le ton et de sa voix rappelait un râle et le message était trop sarcastique pour que cet individu soit bien intentionné...
Il se prépara a répondre mais fut tout de suite coupé

-Ha ha ha ! Voilà encore une pauvre bête morte de peur ?
Tu n'a pas a avoir peur, je suis ton ami !
Maman ne sera pas contente d'apprendre et de voir quelqu'un chez nous, mais elle voudra sans doute le garder ?

Le mage regarda dans plusieurs directions, essayant de distinguer la "maman", mais a part des arbres malades et des corbeaux ( qui le narguaient toujours autant et cela le révoltait ) il ne voyait absolument rien... quand il remarqua que cet étrange personnage s'était posé la question à lui même.
Arakjörn soupira... encore un fou, qu'avait-il fait pour mériter d'en côtoyer tout les jours ? Mais il semblait différent des autres, les corbeaux semblaient lui obéir  et il était apparemment atteint de schizophrénie, ce qui signifiait que le "je suis ton ami !" n'était probablement pas sincère.

Lorsqu'il lui demanda s'il pouvait jouer avec lui, Arakjörn réalisa qu'il se fichait de lui, ce fou masqué n'était clairement pas normal, et semblait particulièrement agressif. Il lui fit face, réajusta son chapeau pointu et son écharpe, il entrouvrit la sacoche du livre et posa une main sur son cuir noir, prêt a le sortir si besoin est, terroriser des fous était généralement inutile, mais c'était très efficace pour les dresser et les rendre inoffensif, et puis ils étaient déjà fou après tout.


-Si tu veux, mais je te le déconseille, en revanche tu peux m'indiquer la sortie si tu le souhaites.

Arakjörn lui répondit sur un ton relativement calme mais froid, et il était plutôt fier de lui, il serait difficile d'y distinguer la voix tremblotante d'un petit magicien inférieur en nombre et en taille, depuis le temps il avait appris a jouer son rôle d'épouvanteur.

[Belzebuth]

L'homme-rapace était nerveux, il attendait une réponse rapide,
et le temps de ses 5 secondes lui parurent trop longues,
il s'apprêtait à sortir un couteau mais on put voir un large sourire derrière son masque à la réponse d'Arakjörn.
- Bien... Me déconseiller de quoi l'ami ? 
Evidemment, le phénomène n'avait pas vu que le magicien allait sortir un livre ( et les corbeaux non plus )

Toutefois, le fou semblait être rusé, malgré que son allure de schizophrène le rende assez inoffensif.
Un autre corbeau, bien plus gros que les autres se posa sur l'épaule de son maître et lui fit transmettre des informations à l'oreille.

Après les avoir dites, les sourcils du fou se fronçait
- Un magicien ? Il serait préférable de le tuer.... Quoi ? Que dit tu ?

A ses mots, le fou semblait être méfiant, mais il restait aussi nerveusement cinglé que d'habitude,
il se tourna vers le petit magicien et lui répondit

- Ha Ha Ha ! La sortie ? Mais bien sûr ! Il suffit de suivre les arbres de Maman ! Ha Ha !
Mais joue avec moi d'abord ! 
Le fait qu'il n'avait peur de rien pouvait interroger l'étranger sur le niveau de danger qu'il pouvait avoir à affronter.

Arakjörn s'inquiétait, cette forêt ressemblait de plus en plus à une forêt d'illusions, le meilleur endroit pour se perdre, surtout quand un fou l'habite....

[Jolebo]

Groshnak était de nouveau devant la forêt. Il se demandait quel genre de créature l'apparition pouvait bien être. C'était probablement un humain bien que rien ne le confirmasse à cent pour cent.

Ses yeux étaient plongés dans la forêt, comme pour essayer de percevoir ce qu'il pouvait se tramer à travers les arbres. Peut-être n'était-il pas le seul à s'être fait agresser. Peut-être y avait-il d'autres personnes en danger... Il ne pouvait le savoir. Il n'avait pas encore assez de... dons... pour cela.

Il s'assit et attendit.

[Odysseus]

Arakjörn avait l'horrible sentiment que le fou devant lui était habitué a cette situation : à sa démarche on pouvait deviner que c'est dans cet endroit puant qu'il vivait et qu'il avait l'habitude d'y piéger des aventuriers... et quelque chose de bien plus intéressant : les corbeaux l'entourant n'étaient pas sous emprise magique, cet espèce de taré avait réussi a dompter les volatiles, tout les volatiles : jusqu’au point de l'informer de ses capacités... maintenant au courant de ses pouvoirs, l'homme masqué serait en mesure de le contrer..

Un doute l'interrompit : Bien évidemment, Nygdmer ne prenait pas source de ses pouvoirs et n'avait l'apparence que d'un livre, bien sûr, tant qu'il était fermé. Il avait encore un joker, sans doute son plus puissant, et il comptait l'utiliser pour s'extirper de cette horrible marécage.
Le magicien sortit alors le livre noir de la sacoche, ajusta le mirroir pour littéralement s'en faire un masque...

-Je te déconseille simplement de jouer avec moi

Il marqua une pose, s'approcha petit a petit de l'homme, tout en se concentrant pour ne pas se recoincer dans une racine et prendre un ton grave et intimidant.

-Parce que je veux jouer a mon jeu a moi, et ça se résume à : De quoi as-tu peur ?

Sur ces mots il ouvrit le livre en deux et le positionna face aux yeux de son adversaire, et également aux plus de corbeaux possibles : avec un peu de chances ils feraient une crise cardiaque, et ne seraient pas susceptibles d'entraver sa fuite. Il réajusta légèrement le miroir pour que le fou puisse correctement y voir son reflet... avec quelques difformités...

Hrp : vraiment désolé d'avoir mis si longtemps a répondre
Note : voir les pages du livre provoque un puissant sort d'llusion, a toi d'être créatif sur ce qu'il verra autour de lui et dans le mirroir !

[Belzebuth]

L'homme-rapace resta muet un moment puis fut prit d'un rire nerveux
- Ha Ha Ha ! Ho Ho Ho ! Mais...Mais... regarde autour de toi...ha ha ! Regarde autour de toi petit magicien.

Tout se révélait à Arakjörn, Belzebuth n'était qu'une illusion de la forêt,
il faisait parti du décor et entraînait les aventuriers dans un délire.

- Est tu devenu fou ? 
Un corbeau se posa sur l'épaule de l'homme-rapace et lui chuchota quelques mots
- Hélas... Ils finiront tous dévorés ou tous fous... Hi Hi Hi 

A ce moment là, le silence fut total.
Belzebuth avait disparu de la clairière avec les corbeaux.
Comment cela pouvait être possible ? Comment combattre quelque chose qui n'existe pas ?
Le livre n'avait fait aucun effet sur le monstre.

[HRP : voilà, je voulais garder ça pour le rp ^^ pour être fair-play, le seul moyen de détruire Belzebuth c'est de ne lui donner aucune importance. ]

[Odysseus]

Arakjörn remuait le nez dans son écharpe, quelque chose n'allait pas, une seconde, deux secondes.. pourquoi le fou ne se mettait-il pas a hurler de peur ? Il hurlait oui, mais de joie, pas de peur !

L'ombre lui somma de regarder autour de lui, les arbres avaient changé de place, leurs branches pendaient vers lui, et tentaient de le griffer de leurs excroissances, l'eau vaseuse grimpait a ses genoux, il ne s'enfonçait pas, c'était le niveau de l'eau qui montait. Les corbeaux tournoyaient partout autour de lui, en cercles concentriques alors que le rire fou semblait provenir de toute part.

Que se passait-il ? Avait-il lui même accidentellement lus le livre ? Il ferma les yeux, et sentit toute ces sensations se mélanger, toutes ses illusions exploser hors de son crâne. Sous la douleur et l'incompréhension, sous la peur et la folie. Arakjörn tomba a la renverse, dans l'eau, le livre sur le torse, fermé. Il contemplait le ciel en attendant de voir ou ce monde d'illusion allait l’emmener, peut être au paradis, ou en enfer, en tout cas, le ciel était le même.

Hrp : tu peux me surnommer fossoyeur de rp

[Avaris]

Avaris pensais avoir semé ses poursuivants, voler un morceau de métal pour son bras ... c'était réellement un crime ? Ils les avait semé en entrant dans cette forêt, étrangement inhospitalière.

-Quelle idiotie ces marécages ...

Soudain, il remarqua des bulles et des mouvements dans l'eau, méfiant, il s'approcha doucement des remous pour se pencher au dessus, histoire d'estimer ce que c’était. C'était un homme ! Du moins, il le pensait. Avaris se demanda en quoi cet homme pourrait lui servir, puis il se dit qu'il sera au minimum reconnaissant de l'avoir sorti de la, il pourrait en tirer quelque chose.
Il attrapa ce qui semblait être un cou, et le tira de l'eau, il le posa sur la berge, s'assit et attendu que l'homme reprenne ses esprits.

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