Ours de feu [les îles vertes]

par Invité Mer 4 Juin - 20:45

Un peu d’histoire :

L’Ours de feu (Melursus Lava) de la famille des Ursidae est une espèce née de l’hybridation entre un ours qui a vécu il y a des siècles et des siècles sur quelques-unes des îles de l'archipel des îles-vertes et une autre espèce reptilienne et native des archipels volcaniques des îles-vertes (Salamandra Vesuuiusmons).

Cet Ursidé (Melursus ursinus) fut implanté par les ancêtres des elfes sauvages et cette implantation s’inscrit dans une logique de sauvegarde des espèces menacées d’extinction. Elle n’est donc qu’une parmi des milliers implantées sur l’archipel où la Nature est reine.

Un temps ces nouveaux prédateurs semblèrent s’adapter à leur nouvel environnement et jouèrent même un rôle de régulateur dans la population de certaines espèces animales invasives ; notamment certaines populations de primates au rythme de reproduction alarmant. Les Ursidés devinrent des prédateurs presque naturels dans l’écosystème de ces archipels.

L’arrivée de cette nouvelle espèce -Melursus ursinus- bouleversa l’écosystème existant. En effet, les primates (Lepilemur Longodentes ) -dont se nourrissent les ours- mangeaient certains insectes qui servaient à la dissémination des graines de certaines plantes ; dont celle qui nous intéresse, la rare et dangereuse Dionea Carnivorus ‘gigantum’.

La démographie de ces amateurs d’insectes ayant fortement diminué, la dissémination entomochore s’accroit d’autant et le nombre de plantes carnivore géantes aussi. Il y eu un temps de latence où les choses restèrent inchangées, jusqu’à ce que les plantes carnassières arrivent à maturité. À ce moment le régime alimentaire de la Dionée ne comptait plus que de la chaire, aussi bien celle des ours que celle des primates qui osaient s’aventurer dans son territoire de chasse ; un nouvel équilibre naquit.

Mis à mal, les ursinus durent quitter la luxuriante et maintenant dangereuse forêt, pour s’abriter dans les cavernes des terres inhospitalières des volcans ; seuls endroits encore sûrs pour eux. En observateurs, pour le moment passifs, les elfes sauvages virent la population des Ursidés diminuer dangereusement et glisser vers une nouvelle menace d’extinction.

Face à ce constat, quelques illustres représentants elfiques des « Graines de Sylvareth » décidèrent de braver, une nouvelle fois, leur politique de non-ingérence dans les phénomènes naturels. Ainsi, une commission fut mandatée pour réfléchir au moyen le plus efficace et le moins traumatisant pour l’écosystème, de pérenniser l’espèce menacée. Ce collège était constitué d’érudits en matière de zoologie, de responsables des questions éthiques, de druides éminents ainsi que d’autres manipulateurs des arcanes.

Bien que beaucoup décrièrent la solution comme contre-nature, il fut décidé de rendre la population des ours tolérant aux chaleurs des cavernes qui tuaient la plupart de leurs congénères. Ainsi, c’est la solution de l’hybridation arcanique qui fut conservée.

Très vite les premiers croisements entre les Melursus ursinus et le Salamandra Vesuuiusmons apparurent. Après nombre d’essais infructueux et de pertes inconsidérés dans les populations respectives des deux espèces parentes de l’hybridation-cible, le croisement final et viable vit enfin le jour. Il s’agit des X Melursus salamandra qui remplacèrent peu à peu la population des ursinus. (NB : il n’existe que peu de représentation en raison de l’effacement des archives elfiques de la manipulation arcanique dont fit l’objet la population des Ursidés).

X Melurusus Salamandra

Durant quelques siècles ces ours-hybrides survécurent, mais comme c’est le cas pour toutes les créations, il arrive un moment où celles-ci échappent à leur créateurs. En effet la Nature ne pouvait laisser cette espèce-hybride survivre sans y apposer sa marque : la mutation.
C’est ainsi que l’hybride muta pour donner naissance à l‘espèce que l’archipel connaît aujourd’hui : le Melursus Lava.