Re: L'ordre du phénix

[Baynor]

Baynor fixait toujours son interlocuteur lorsque celui-ci lui proposa un cigarillo que l’entité de magie aurait bien accepté si seulement il avait les connaissances requises pour fumer. On parle là bien entendu de la différence entre un vrai fumeur et un crapoteux. Il lui répondit donc avant que son hôte ne range la boîte :

« Non merci, je ne sais pas fumer. »

Puis, son interlocuteur commença à critiquer son air « d’enfant innocent » qui l’agaçait et à lui reprocher de ne pas s’être présenté. L’air que prenait George ne changeait rien à la réponse qu’allait formuler Baynor. Il réfléchissait juste à quelle phrase exacte il allait prononcer lorsque M. Duckan se leva pour aller faire les cents pas avant de s’arrêter devant un miroir, regardant dans le reflet le visage étonné de l’être magique. Puis, après une courte inspiration, vint une question très directe et assez étrange dans le contexte. Peu avant, George lui avait demandé son nom et là, il passait du coq à l’âne qui était cette dernière question. Baynor prit l’initiative de répondre à la dernière en premier :

« Eh bien, tout dépend du point de vue dans lequel on se place, monsieur. En fait, il y a peu de temps, on se servait de mon corps pour tuer, parfois, et c’était une sensation très désagréable. Tuer, c’est l’une des pires choses que l’on puisse faire à quelqu’un, car cela apporte souffrances et vengeance chez les proches, ce qui engendre plus de violence, toujours plus. Alors il va de soi que désormais, tuer ne fait plus partie de mon quotidien. Et je m’excuse pour tout à l’heure… vous savez, mon impolitesse. Je me nomme Baynor. »

Ce dernier avait pris un air assez neutre pendant sa réplique. Il ; n’avait pas de sourire parce que cela ne lui faisait pas plaisir de parler de tous les meurtres qu’il a indirectement commis, mais cela ne suffisait pas à briser sa joie d’être ici. Il rajouta un commentaire parfaitement inutile :

« J’aime bien cet endroit. Malgré l’odeur magique étrange, c’est très joli. »

Puis, il reprit une nouvelle gorgée pour finir son café.

[nobodies]

Pendant qu'il se remettait les idées en place, Pillgrim avait entendu le jeune magicien plonger dans un étang. Le courtaud ne dit rien sur le moment, mais il pensa que la folie du guerrier qu'ils avaient laissé tout seul quelques temps auparavant dans la forêt concernait également ce Nhiman... C'est que, l'eau était plutôt froide, le Nain s'en était rendu compte en se débarbouillant, et à moins que le jeune homme n'est pas pris de bain depuis plusieurs mois, il n'avait aucune raison de plonger dans cet étang et de risquer d'attraper la pneumonie.
C'est alors qu'une idée assez ingénieuse traversa l'esprit de Pillgrim, pour une fois. Peut-être que Nhiman avait trouvé l'arbre qu'ils cherchaient sous l'eau? En ce cas, il devrait aller chercher l'artefact tout seul: le courtaud coulerait comme une pierre avec son équipement, et il n'était pas question qu'il s'en sépare! Des bêtes féroces rôdaient sûrement dans ces terres peu accueillantes...
Lorsqu'il eut fini de se soulager et que son armure fut bien en place, le courtaud s'approcha du magicien qui venait de remonter à la surface, trempé et tremblant légèrement. Il avait toujours sa hache en main et jouait avec, faisant des moulinets et tranchant des branches qui dépassaient du sol. Il demanda:

- Alors, sympa ton bain le mioche? Tu l'as trouvé l'artefact bidule?

[Phaéton]

Nhiman décida de ne pas relever l'air provocateur du nain.
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, dit-il simplement tout en séchant ses habit à l'aide d'un sort. La bonne, c'est que j'ai trouvé l'arbre, mais la mauvaise...
Il voulait faire durer le suspens, mais voyant que le nain s'énervait, il termina.
-C'est que l'arbre en question est immergé. En fait les "tronc" que tu vois flotter un peu partout sont ses branche. Tout en parlant Nhiman guettait le visage du courtaud à la recherche de la surprise qui se peignait sur son visage. Ce Chêne est tellement immense qu'il doit avoir au mille ans. Si je me souviens bien l’artefact est dans l'arbre... donc il va falloir trouver une entrée. Prépare toi, nous allons plonger. j'espère que tu sais nager!
Une fois de plus le magicien enleva sa cape et sa bure. Il les déposa à plat par terre, puis il y mit tout ses effet. Sauf bien entendu son épée. Ensuite il replia les pan des vêtements pour en faire un sac de fortune. Il récita une courte formule pour dissimuler le tout derrière un écran de protection. Ainsi personne, pas même un puissant magicien ne pourrait lui voler ses affaires. Quand il se releva, il constata que le Nain n'avait pas bougé d'un pouce...
- Apprête-toi, nous allons plonger pour trouver une ouverture dans le tronc

[Bearest]

Turdh apparut sur un sentier de dalles de pierre.
Il faisait froid, au Nord, il noua le châle rouge jusqu'alors attaché à sa ceinture, autour de son cou, en guise d’écharpe.
Il le suivit, et arriva alors devant un porche de magnifiques vieilles pierres.
Ce qu'il vit l'apaisa. Cela ressemblait à un lieu emplit de paix...
Il jeta un oeil à son bracelet, passa le porche et se rendit à l’intérieur de la plus grande bâtisse.

- Excusez-moi ?

...

- Je cherche quelqu'un que l'on nomme le commandant... ! Je viens pour une expertise d'objet magique !

Pour l'instant, le silence dominait la pièce.

[Melvinn]

Son aire sérieux et froid disparu, et se changea en un aire plus chaleureux, il esquissa même un petit sourire badin.
- N'est-ce pas ! Jadis, cet endroit était beaucoup plus merveilleux, je m'en rappelle comment si c'était hier, en fait, c'est moi qui a repris le flambeau de ce grand domaine, je suis la troisième génération que j'ai appelé l'ordre du phénix, la renaissance. J'espère retrouver la puissance d'autant avec le premier chef de la dynastie de la deuxième génération, cet homme était vraiment une légende, un symbole de paix et de lumière, un sage cinoque, il ne savait pas rester sur place, toujours aller de l'avant ... dommage que je ne l'ai pas rencontré (Il vagabonda dans ses pensée avec les histoires, et ce qu'il avait lu sur lui).
# j'ai reçu une petite décharge électrique, surement quelqu'un rentrant dans mon domaine mais, il est équipé de ma carte magique.
- Excusez moi, je reviens, ça ne sera pas long ...

Après il claqua des doigts et se téléporta dans la pièce, le salon où Jill Bralkar guettait toutes les actions des mercenaires via le cristal.
- Jill Bralkar, tu pourrais acceuillir notre invité ? Je suis occupé pour l'instant avec un sage homme ... merci, puis fila sans attendre la réponse de son ami, sachant ce qu'il allait lui dire : Tu ne vois pas que je suis occupé, Mauraud, trouve toi une godiche bien gaulé, et fiche moi la paix, nom d'un corniaud truffé de sarcopte ...
- Je suis de retour ... Alors Monsieur Baynor, que puis-je faire pour vous ? Voudriez-vous des informations sur le livre que vous étiez entrain de lire tout à l'heure ? (Il lui sourit comme on ferait à un ami, ou un homme de confiance)

Jill Bralkar marronna des grossiers mots bien burinés, puis s’esclaffa avec son rire malsain.
- Alors qui est ce gredin importun ! Il changea d'images et aperçut son poteau de l'autre fois, dans les sources chaudes.
Après il courut comme un dégénéré dans les escaliers, et l'enlaça pour lui briser les os sans même lui dire un mot.
- Alors vieille branche, je ne t'ai rien cassé et se tordit de rire, non d'un âne bâté, ta belle gueule de margoulin suranné m'avait manqué, puis il sourit avec son rictus habituel. Suis-moi, fripouille, mon commandant est un peu occupé pour l'instant, je vais te faire une visite du manoir, et on s'arrêtera pour se rincer la dalle avec un bon Whisky... T'en pense quoi poteau ?

[Bearest]

Le silence durait, quand tout à coup, il entendu comme un troupeau d'il ne savait quels bestiaux qui dévalaient dans les escaliers.
Au bruit, il se mit en garde. Et là, il aperçut une tête que ne lui était pas inconnue.

Ah oui, ce type aux sources chaudes... se rappela-t-il.

Turdh sentit craquer son dos. Cela lui remit les idées en place.

- Aoutch...Ah mais c'est toi ! Alors, tu l'as finis ma gnôle ?!
Sinon je suis partant pour le Whisky, tant qu'il est bon, ça me va !
J'te suis.

Turdh se remit les os en place dans un sourd craquement, et le suivit dans le corridor.

[Melkerah]

En voyant Kheirest se jeter sur le garde tous crocs en avant, Uri se prépara d’abord à lui venir en aide, mais alors qu’elle s’approchait, elle constata que le lycan en avait déjà terminé. Elle eut un petit sifflement admiratif et songea que Kheirest avait une bonne quantité d’énergie combattive à dépenser. Tant mieux, car la traversée des habitations, plus loin, l’obligerait certainement à accomplir des prouesses de violence. Quand son ami revint vers elle, Uri lui expliqua la suite des événements.

-J’ai presque été jusqu’au manoir tout à l’heure, j’ai pu voir ce qui sert de deuxième mur défensif… Plus loin, on arrive sur une espèce de plaine dégagée, avec le manoir au centre, mais pour l’atteindre il faut traverser tout un cercle d’habitations où vivent guerriers, magiciens, assassins, etc. J’y ai également rencontré des voleurs, mais je pense qu’ils sont tous morts maintenant. J’ai pu passer sans problème, mais je doute que tu puisses passer inaperçu comme moi, il faudra donc trouver une autre méthode pour te faire traverser.

Elle réfléchit un instant, puis ajouta.

-Si on se dépêche, on peut profiter de l’agitation causée par ce stupide nain, puisque tous les gardes sont dispersés et désorganisés, ça peut nous faciliter les choses.

Elle se tourna vers Kheirest, ne remarquant qu’à cet instant son rictus meurtrier. La noctalienne sursauta, puis se félicita de l’avoir parmi ses alliés. Puis elle sourit. C’était justement cet instinct de tueur qui faisait la force de Kheir, outre sa force physique exceptionnelle.

[Doktor Bizigu]

En écoutant Uri, Kheirest reprit ses esprits. Ils avaient fait fort, protéger un manoir avec autant de pièges et barrières ! Il grogna :

"Super, dans le genre objectif foireux de mission on me l'avait pas encore faite celle là ! Et puis ils sont passés où les autres traînards ? On est les seuls à avoir passé la forêt ? Pfff..
Oui c'est vrai, si on veut profiter de la pagaille c'est maintenant ou jamais. Alors allons y !"

Il n'allait pas faire de quartier, l'objectif requis était d'aller au manoir, le viking alcoolique n'avait aucunement dit d'éviter le grabuge. Ça arrangeait quand même beaucoup Kheirest.
Ils se mirent en route, mais pour une fois il allait faire ce qu'on lui dirait, il savait qu'Uri était de bon conseil et sans elle il aurait bien plus de mal à parvenir à la demeure du commandant.

[Zorgune]

Zorgune n'avait à la base pas envie de se battre, il comptait utiliser ses compagnons comme déblayeuse et c'était dans cette objectif qu'il était resté derrière. Loin derrière.

à faire du thé.

Seulement, le similiraste était ce qu'il était et à peine eut-il le temps de faire chauffer le thé en question qu'il changea brusquement d'avis. Non pas à cause d'une remise en question facilité par la cuisine, ni même à cause d'une soudaine envie de sang, loin de la. Il changea simplement d'avis, comme ça, sans réel raison et s'empressa alors de rejoindre le reste du groupe, une tasse de thé dans la main gauche, son frêle fusil dans la main droite.


-Vous ne comptiez pas commencer sans moi ?

Le similiraste avala une petite gorgé du thé brulant avant de négligemment lancer la tasse derrière lui
Il savait très pertinemment que sans l'aide du lycan il ne pourrait pas passer jusqu'au manoir or il avait pour objectif présent de rejoindre le manoir.

Au final il y avait belle et bien une raison à son changement de tout à l'heure.

[Phaéton]

Nhiman voyait bien que le nain hésitait... Et comme tout nain, il pesait surement le pour et le contre. Il était certainement entrain d'évaluer les avantages qu'il aurait à sauter dans l'eau froide.
Il était exécré par ce comportement calculateur... Alors il décida de planter le nain là et d'y aller seul. De plus il ne serait pas embêter par les grommellement de Pillgrimm.
Il pris son élan et plongea tête la première dans l'eau glacée. Il essaya de repérer le tronc, il le remarqua loin devant. Il remonta à la surface et s'approcha. Une fois arrivé au dessus du tronc, il pris une grande goulée d'air et plongea. L'eau était particulièrement trouble, et il avait du mal a distinguer le tronc. Alors il commença une interminable descente vers les racines.

[nobodies]

Le Nain, en fait, n'hésitait pas du tout au début, et il allait dire à Nhiman ça façon de penser sur la petite baignade forcée que voulait lui faire prendre le jeune homme... Mais il se ravisa juste à temps car il eu un éclair de génie: S'il laissait le magicien récupérer tout seul l'artefact, celui-ci pourrait très bien se téléporter une fois l'objet trouvé, et planter Pillgrim comme un vieux sac de chaussettes sales... Le courtaud se prépara donc psychologiquement à attraper la pneumonie...

Bien entendu, il fit comme s'il réfléchissait intensément, juste pour gagner du temps, et dans le secret espoir que Nhiman renonce à son projet et trouve une autre idée... En fait, le magicien fit exactement l'inverse: il plongea sans attendre Pillgrim, dans l'étang qui semblait plus profond que l'on pourrait le croire. Bien, le Nain n'avait plus tellement le choix...
Il commença donc à enlever son armure, grommelant et maudissant les humains bizarres et leurs idées saugrenues... Finalement, il se retrouva en caleçon et posa ses affaires (sauf sa fidèle hache) où Nhiman avait mit les siennes. Au passage, heureusement que le Nain était particulièrement velu, faute de quoi il serait tombé malade rien qu'en restant à l'extérieur car il faisait plutôt frais dans ce marécage. C'est à ce moment-là qu'un léger problème survint...

Alors que le courtaud trempait ses doigts de pieds dans l'étang et frissonnait rien qu'à l'idée de retrouver le jeune mage, il entendit un bruit de chitine derrière lui et une sorte de sifflement pas tellement rassurant. En se retournant, il constata l'horreur de la situation: un mille-pattes d'au moins trois mètres de long avançait vers les affaires protégée par la barrière magique de Nhiman. En fait, cette signature magique avait attiré le monstre, plutôt curieux de nature.
Pillgrim grogna de plus belle, n'ayant rien de bien constructif d'autre à faire. C'est alors que l'insecte géant vint vers lui en soulevant légèrement sa tête du sol, toutes mandibules dehors. La faim avait remplacé la curiosité... Le courtaud chargea donc la bête, et esquiva le premier coup et en asséna un à son tour sur la carapace à l'aide sa hache, ce qui eut autant d'effet que la morsure d'un poux sur l'écaille d'un Diplodocus, histoire de vous donner un ordre de grandeur...

Le combat continua donc tandis que le jeune homme poursuivait seul ses recherches, Pillgrim ne pouvant pas récupérer ses affaires sous peine d'être lacéré... La scène était plutôt épique et cocasse à regarder: un Nain en caleçon et armé d'une hache qui combattait un mille-pattes géant et bête comme une truelle...

[Doktor Bizigu]

"Bon le ch.. Euh.. Mince.. Ah oui, Zorgune est de retour ! On sera pas trop de trois je pense, et t'as l'air plus discret que moi.. Alors on y va maintenant ? Et pour le nouveau et l'orc, ils doivent bien pouvoir se débrouiller seuls hein.."

Ils repartirent tous les trois, Uri en tête, en direction du manoir et des plus petites habitations qui étaient sur le chemin. Le lycan jouait avec le manche de son gros marteau et attendait avec hâte le prochain adversaire, toujours le même sourire malsain aux lèvees.

[Phaéton]

Alors qu'il était encore près de la surface, Nhiman entendit des cris. Comme s'il y avait un combat dehors. Il décida alors de remonter pour voir si le Nain n'était pas en difficulté, auquel cas il comptait bien lui prêter main forte!
Lorsqu'il sortit la tête de l'eau, l'air glacé lui piqua les poumon. Il ne pu s'empêcher de sourire en découvrant la scène. C'est n'est pas tout les jours qu'on pouvait voir un Nain, velu comme un ours, combattre un mille pattes géant en caleçon... Il décida de s'approcher sans bruit, se disant que la surprise était son meilleur atout. Car après sa plongée, il était quelque peu essoufflé. Il avait sortit son épée et arrivait maintenant dans le dos de la bête. Puis soudain, il s'élança, non sans difficulté, en hurlant et en brandissant son épée. Le scolopendre n'eut pas le temps de réagir qu'une paire de ces pattes postérieures étaient tranchées! L'animal poussa un chuintement lugubre, où résonnait toute sa colère. Changeant de proie, il se retourna d'un bloc et failli faire valser Pillgrimm. Le Nain profita alors de la diversion pour donner un énorme coup de hache à l'endroit blessé, brisant ainsi une grande partie de la carapace fragilisée couvrant le flan du mille pattes. Les éclat volèrent dans tout les sens et Nhiman fut couvert de liquide noir et nauséabonde. Mais il en faudrait plus pour venir à bout de l'énorme bête, Nhiman en était conscient. Il scruta le scolopendre à la recherche d'un point faible. C'est alors qu'il vit. Entre chaque anneau de carapace, on pouvait voir la peau noir. Mais c'était quelques centimètre à peine...
- Vise entre les écaille et frappe de toute tes force!
Il vit le visage de Pill se couvrir d'un sourire barbare, et il sut qu'il avait comprit!

[nobodies]

Pillgrim fut heureux, pour une fois, de voir le jeune mage, surtout lorsque celui-ci porta un rude coup à l'abominable insecte qui en fut tout secoué et affaibli. L'insecte en question changea vite de cible, attaquant celui qui avait osé le prendre en traitre tandis que sa queue empêchait au Nain de faire quoi que ce soit. Qu'à cela ne tienne, le courtaud adopta une autre stratégie et ne put s'empêcher de sourire comme une bête sauvage. En fait, il n'avait pas du tout entendu ce que lui avait hurlé Nhiman à cause du boucan que produisait le mille-pattes, mais il avait eu une idée plutôt risquée sur ce coup-là...
Pillgrim donc, tandis que le jeune mage occupait le monstre, grimpa sur le corps sinueux et dur comme la roche de l'insecte et commença à remonter jusqu'à la tête, non sans manquer de tomber une ou deux fois. Arrivé à son but et accroché à un aspérité de la carapace d'une main, le Nain abattit violemment sa hache de l'autre main dans la gueule du monstre qui tomba d'un coup en poussant un dernier râle sinistre... Il était bel et bien mort...
Le courtaud se releva, fier de lui et eut un rire de joie et de soulagement: il aurait bien put y passer sans son armure! Il plongea la lame de sa hache dans l'étang afin de la nettoyer et c'est à ce moment qu'il se rendit compte que son coup avait totalement recouvert Nhiman du sang noir de scolopendre géant... Bah, c'était un magicien, et puis il allait bientôt replonger de toutes façons... Il posa donc sa hache dans l'herbe et regarda le jeune homme d'un air moqueur, aucunement complexé par le fait qu'il se baladait en caleçon...

- Haha, bien joué mon gars, on l'a eu c'te saloperie! Désolé pour tes vêtements hein, les aléas de la vie d'aventurier tu sais bien!

Il marqua une pause, puis une lueur d'espoir s'alluma dans ses yeux:

- Et eeeuh... Hèm... L'artefact... Tu l'as retrouvé? Ou il va falloir que je te suive dans cette eau nauséabonde et froide...?

[Phaéton]

Le nain avait couru un grand risque en grimpant sur le scolopendre, mais il avait réussi! Ils avaient réussis! Pour la première fois de sa vie, Nhiman éprouva de la sympathie pour un nain, et même une pointe de respect. La seule fausse note, c'est qu'il était maintenant couvert de sang et de bout de cerveau... Mais bon, comme disait Pillgrimm, c'était aussi ça l'aventure!
Il pris la parole d'un ton enjoué, par leur victoire.
-Désolé de te décevoir Pill, mais je ne l'ai pas trouvé! Mais j'ai trouvé une sorte de sas dans le tronc... sûrement l'entrée. Elle n'est pas trop loin de la surface. Sinon quel coup de hache impressionnant! Hahaha! Bien joué le Nain! Mais je ne peux pas t'obliger à venir... En tout cas moi j'y retourne, décides-toi.
Il attendit la réaction du nain avec impatience! Se surprenant à espérer que le courtaud l'accompagne.

[Melkerah]

Uri guida le lycan et le similiraste sur le chemin qui, selon elle, les garderait le plus longtemps possible loin des gardes. Ils rencontrèrent effectivement peu de monde, et chaque homme ayant eu la malchance de les repérer se fit violemment assommer par une masse noire qui sembait apparue de nulle part. Puis le petit groupe arriva à la ceinture d’habitations autour de leur objectif, obstacle inévitable. Au grand désarroi de la noctalienne, plusieurs hommes armés étaient sur place, apparemment à l’affut des intrus qui avaient causé le précédent désordre. Elle pinça les lèvres, contrariée.

-Vous préférez passer en force ou essayer de passer inaperçus… ? Ils ne sont pas très nombreux, mais bien placés pour se défendre et plutôt vigilants me semble-t-il.

Elle se doutait déjà de l’opinion de Kheirest à ce sujet, mais elle préférait tout de même poser la question, ne serait-ce que par respect pour l’étrange homme félin qui les accompagnait.

[Zorgune]

L'homme chat observait d'un air songeur le petit groupe de garde situé un peu plus loin. Presque machinalement, sa mains gauche frôla la poignée d'un de ses sabres, un sourire amusé apparut sur les lèvres pâles de l'homme. Sourire qui s'accentua inperceptiblement lorsque Uri parla. Du point de vus du chat l'un comme l'autre serait distrayant, même si, sa façons d'être dictait très clairement qu'en dessous des titres de noblesse et de l'argent, le meilleurs moyens de régler un problème restait un bon coup d'épée dans le thorax.

"-Les deux seraient amusant" commença le similiratse, faisant mine réfléchir "Si vous voulez mon point de vus, cela dépend surtout de votre capacité à faire couler le sang... Êtes vous bonne combattante ?"

[Melkerah]

Uri haussa les sourcils, surprise par l’attitude du similiraste. Si désinvolte, même amusé par la perspective d’abattre des hommes qui de plus ne faisaient que leur travail… Non qu’elle se considère elle-même comme un modèle en terme de morale, mais tout de même, prendre plaisir à un meurtre pratiquement gratuit lui était étranger. Mais elle se résolut à ne pas juger Zorgune. Et à vrai dire, elle comprenait et ressentait même l’excitation du combat.

-Ce n’est pas dans ma nature, mais j’ai acquis de bonnes compétences au combat je crois.

Elle sourit légèrement, autant à l’adresse du bretteur que du lycan, et se transforma partiellement pour se rendre plus solide, augmentant allègrement griffes et crocs.

[Doktor Bizigu]

"Ha ha, ça tombe plutôt bien non ? C'est la façon que je préfère, un bon petit combat.. Uri je sais ce que tu vaux, mais notre ami Zorgune ? Je brûle de savoir comment il se bat."

Le rictus de Kheirest habitait décidément sa face, la perspective d'un combat plus ardu que le précédent faisait revenir son excitation. Il était déjà prêt à trancher, ses dents s'allongèrent doucement. Il regarda Uri et Zorgune d'un air rieur, l'air de dire "On va bien s'marrer !"

[Melkerah]

Puisque tout le monde était d’accord, il ne restait plus qu’à bondir, ce que fit Uri. Quel plaisir de sentir son corps renforcé se mouvoir avec une telle puissance et une telle vivacité ! Bien qu’encore en grande partie noctalienne d’apparence, elle se réceptionna sur quatre pattes, juste sous le nez d’un garde qui n’eut même pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait avant de se faire déchirer la gorge à coup de griffes. Du même mouvement, la lycan renversa l’homme dont le sang éclaboussait tueuse et futurs cadavres sans distinction, déstabilisant ainsi un second homme qui eut le réflexe de mouliner du glaive, entaillant légèrement Uri qui n’en avait cure tandis qu’elle enfonçait un pieu de noirceur dans la poitrine du malheureux. Il gargouillait encore en faisant des bulles de sang qu’elle se jetait sur un troisième, les crocs découverts et la fourrure hérissée.

[Melvinn]

Jill Bralkar lui fit une grande promenade dans la bâtisse titanesque, chaque pièces, chaque corridors étaient tous aussi splendides, pittoresques les uns que les autres, respirant une sensation de renouveau, comme si on avait tout rénover ... En fin d'après-midi, le but à atteindre de cette visite s'aboutissait au bar, se situant dans une petit pièce trompe oeil, meublée d'un sofa riche en cuire jaune, posée sur une tapisserie en laine couvrant toute la pièce, donnant une impression qu'on marchait la tête à l'envers. Le bar était merveilleux, sculpté dans du chêne, orné d'or et de pierres précieuse, l'appui-main était en marbre recouverte d'une plaque de verre.
- Cette pièce est spéciale disait-il en rigolant, dévoilant toutes ses dents, fier de sa création. Je l'ai personnalisée pour augmenter l'effet d'ivresse, vous m'en direz des nouvelles, trogne !
Après, il servit deux verres de shot de Whisky pure, et en apporta un à son ami.
- Je vais vous apprendre une coutume de mon pays, avant de boire, on doit tonitruer notre crie de guerre en levant nos verres fier comme après une victoire. Alors, poteau lève ton verre, et crie avec moi Yoppppppppppppp.
Ensuite, ils siphonnèrent le verre d'une gorgée, puis Jill Bralkar lui en servit un autre, un autre, un autre .... Tout son corps s'ébranla, ne contrôlant plus la moindre de ses actions, flasque comme un fluber, la tête pendant en dehors de son axe, de son prolongement avec le tronc. Sa tête lui retournait le cerveau, et lorsqu'il regardait le sol, il avait l'impression de chuter au sol, alors il se cramponna à son ami, puis le fixa et en rigola comme un barbare.
- Tu sais dit-il avec une voix d'ivrogne, je t'aime bien poteau ... Tu sais je pense qu'on devrait faire ça plus souvent ... J'inviterais des marchandes d'amour la prochaine fois, ou alors mieux nous irons nous même les chercher dans les bistros du coin proclama-t-il en s’esclaffant. Je te montrerais un monde fantastique, où tout est beau, tout est accessible. Je l'appelle le monde des sirènes (un bordel en faite !), et je te présenterais la plus vilaine de toute, Régina, la reine des agace-pissettes, la plus joli des créatures que dieu à créé, REGINA ...

[Bearest]

Turdh n'avait vraiment pas l'habitude de se mettre ainsi minable...
Mais une fois de temps en temps, cela ne faisait pas de mal, n'est ce pas ?
Il regarda alors le bonhomme droit dans les yeux. Du moins il essaya, parce qu'en vrai, il n'arrivait pas à concentrer son regard sur un point fixe. Aah l'alcool...
Il voulu faire une tape sur l'épaule de monsieur, mais se rata lamentablement et sa main retomba lourdement sur son propre genou. Eh oui, les notions des distances ne sont plus les mêmes après "quelques" verres...

- M'sieur...Il est quand même...bien sympa vot' bar ! Et j's'rai éventuellement tenté par vot' dernière... proposition ! En effet ...! J'passe tellement d'temps sur la route, que j'en oublierai de m'reposer...Alors, pourquoi pas hein ?!

Il pencha la tête en arrière, et ferma les yeux un instant.
Une fois les yeux fermés, ça tournait encore plus qu'avant !
Il avait l'impression de tourner dans les plus sombres ténèbres.

- Décidément, 'faut mieux éviter d'fermer les yeux !
...

Oh est sympa aussi l'manoir ! Hahaha...

Turdh laissa sa tête partir vers l'avant, et s'endormit brusquement.
Il eut un sommeil profond, peuplé de rêves.
Il vit sa gente dame rouge lui offrir le fameux bracelet, il vit le tueur anonyme la transpercé de coups de couteaux.
Il vit la flaque rouge s'étendre sur le sol, et il revit le moment où le bracelet avait projeté l'ennemi dans les airs.

Dans la réalité, le bracelet réagissait aux rêves macabres de Turdh, il brillait, et tremblait.

[Melvinn]

Le sommeil l'avait touché aussi mais, les secousses de son ami, le réveilla de son rêve érotique avec sa belle Régina, alors il tourna sa tête lourde, les yeux mi-clos vers son compagnon, et perçut une lumière dans la pénombre de la pièce. Il frotta ses yeux pour voir s'il était entrain de rêver ou pas, après un petit temps d'adaptation, il discerna que cette lumière étincelante sortait de son bracelet comme une couleur dorée et chaleureuse mais, aussi dangereuse, que c'est beau pensa-t-il avec la bouche ouverte, il aimait tout ce qui était brillant, alors sa main voulait s'en approcher pour toucher cet objet étrange, méconnu, et soudain la carcasse de l'ivrogne se fit projeter contre le mur avec violence, la tête en première. Ce coup puissant l’assomma, et maintenant il demeurait au sol comme un mort, du sang s'échappait, imprégnant sa grosse touffe de cheveux, jusqu'à se déposer sur la laine.

[Doktor Bizigu]

Pour une fois, il fallait bien varier ! Suivant Uri à pleine vitesse, Kheirest sortit son marteau en courant et faucha un soldat en plein dans le thorax. Celui-ci fut projeté contre le mur si violemment que sa colonne vertébrale se brisa en plusieurs tronçons.
S'approchant d'un deuxième, le lycan prit de l'élan et abattit la masse verticalement sur sa tête. Le pauvre garde fut presque aplati, son cerveau liquéfié recouvrit les restes de son corps. Déstabilisé par son dernier coup, Kheirest lâcha son marteau et attrapa sa nouvelle hache, avec laquelle il fixa définitivement son troisième garde au mur, lui tranchant la carotide par la même occasion.
Il se retourna ensuite pendant un moment de répit pour observer comment Zorgune se battait.

[Zorgune]

Le similiraste commença courut en direction de ses ennemies et, d'un tir de pistolet décapita le plus proche (le verbe démanteler serait plus proche de ce qui arriva à la tête). Dans une roulade souple laissa son long manteau au sol et dégaina ses deux épées. La roulade l'avait approchée d'un deuxième adversaire que le similiraste engagea au corps à corps. Ses coups était rapides, précis et d’une finesse assurée. Les mouvements du similiraste avaient quelque chose de la valse… Ou bien de l’allégorie pure et simple de la chasse. Tournoyant autours de ses adversaires, formant des boucles au sol sans pour autant les perdre de vue, enchainant les figures apparemment plus artistiques que pratique tout en lacérant ses adversaires de ses deux lames. Grossièrement on pouvait dire qu’il ressemblait à une toupie sautillante et équipée de lame. Ses mouvements rapides étaient en effets trop éphémères pour être parfaitement perçut mais prouvaient bien les capacités du chat. A vrais dire, ce dernier enjolivais la chorégraphie à ses risques et périls dans le seul but de s’amuser un peu plus. Déjà trois hommes gisaient au sol, l’intégralité du corps et des membres couverts de profondes coupures. Etrangement, les épées semblaient couper toutes les matières qu’elles rencontraient avec la même facilité relative.

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