Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes]

par Invité Ven 6 Juin - 2:03

Dionea Carnivorus ’gigantum’

Généralités :

Nom commun : Dionée Grosse-gueule (commun) ; cerch belig (Sindarin)

Nom latin : Dionea Carnivorus ’gigantum’

Famille : Droseraceae

Catégorie : plante carnivore, vivace

Port : érigé

Feuillage : dispose de trois systèmes foliaires :

À la base au niveau du collet : de larges feuilles simples, lancéolées, acuminées, gaufrées, duveteuses, vert-foncé sur la face supérieure et vert pâle sur l’inférieure, aux bords lisses et pour une longueur oscillant entre 0,6 et 0,8m. Elles sont disposées sous forme de rosette.

Au coeur de la rosette de longs appendices foliaires tentaculaires, vert nuancé de rouge dont le nombre varie entre 5 et 7. Nervures apparentes, brunes qui serpentent le long de ces appendices. Elles transpirent une substance gluante(1) sur leur partie terminale et sécrétées par des glandes. Elles peuvent atteindre 2m de long.

Deux feuilles en cime de la tige principale et centrale, concaves, jointes et articulées, dentées(2), d’un vert-brun tirant sur le rouge. L’épiderme de la face intérieure de ces feuilles est glandulaire et sécrète un suc digestif(3).

Floraison : fin de la saison des pluies ; début de la saison chaude.
Il s’agit d’une inflorescence capitulaire(4) sur un involucre pubescent à folioles lancéolées en cime d’une tige basse à la base de la rosette de feuilles.
Les capitules -varie entre 3 à 5 avec un diamètre allant jusqu’à 0,50m- sont formés de petites fleurs hermaphrodites et jaunes, dont le nombre peut aller jusqu’à 1000 pour les capitule dont le diamètre est le plus gros, en général 400 fleurs.
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Formules et diagrammes floraux : en périphérie : X : (3P), (2C) au centre : O : (5P), (5E) , (2C)

Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes] Photo_12

Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes] Photo_13

Legendes : P—> Pétale X —> zygomorphe (symétrie par rapport à un plan vertical)

E —> Etamine O—> actinomorphe (symétrie radiale) C—> Carpelle

Croissance : rapide entre 0,05m et 0,1m par jour.

Hauteur : peut atteindre 3m-3,50m

Fructification : akènes obvales et velus(5).

Dissémination : entomochore parfois zoochore.

Multiplication : en se fiant à la famille, l’on peut émettre l’hypothèse d’une multiplication possible par semis au printemps et en serre tropicale, d’une multiplication par bouture de feuilles (basale uniquement) durant la courte période de transition entre la saison des pluies et la saison chaude.

Système racinaire : racines pivotantes(6).

Sol : acide et pauvre, tourbe et sphaigne. Elle supporte très mal les sols alcalins et les sols calcaires.

Emplacement : mi-ombre généralement mais supporte très bien le plein soleil.

Zone : 11 (ne supporte pas les température en dessous de 5°C)

NB : le mouvement des feuilles tentaculaires et des feuilles terminales de cette plante est une des réactions les plus rapides que l’on connaisse dans le monde végétale et animal.
L’extraction de la substance glandulaire que la plante sécrète pour piéger ses proies, a des vertus calmante. Ce jus est très recherché sur le marché noir, car est la base de la synthèse d’une drogue dévastatrice qui rend l’individu complètement atone.

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(1) après analyse, cette glu est une substance collante, mais dispose de principes actifs calmant.

(2) il s’agit de déformations cuticulaires et en aucun cas de dents à proprement parlé.

(3) qui permettra de commencer la dégradation du matériel organique entre les deux feuilles terminales avant de littéralement avaler les morceaux trop importants. Commence alors une digestion analogue à celle des mammifères.

(4) organisée sous forme de capitule.

(5) lui permet de s’accrocher dans les poils des insectes ou des animaux qui visitent ses fleurs.

(6) comme tous les climats tropicaux, les saisons sont réduites à deux. Il s’agit de la saison humide (de pluie) et de la saison sèche (chaude). Durant la saison des pluies l’eau, en quantité abondante, percole dans les sols acides des îles-vertes. Ensuite, vient la saison sèche qui induit une évapotranspiration (= évaporation de l’eau des sols et transpiration des plantes) très importante ! Les réserves-utiles sont donc profondément enfouie dans les sols. Le seul moyen pour les plantes d’avoir accès à ces réserves-utiles d’eau est d’ancrer profondément leurs racines dans le sol.

Pour aller plus loin:

La dionée est une plante que l’on pourrait qualifier d’endémique du fait qu’elle ne poussera jamais spontanément dans une autre région Zaerodienne. Mais cela va encore plus loin, car au-delà de l’espèce, c’est la famille entière de cette plante qui est endémique à cet archipel. Autant dire que ces plantes, issues de la famille des Droseraceae je le rappelle, connaissent une véritables explosion et déclinaisons d’espèces variées et plus ou moins dangereuses, depuis la disparition presque complète des prédateurs des insectes qui servent la dissémination des graines de la plante. Je ferai la présentation plus en détails des espèces et variétés les plus intéressantes de la famille, plus tard.
A l’origine, ces plantes étaient tout aussi carnivores, mais à une moindre échelle de taille. Les Droséracées ne dépassaient guère 0,3m de haut et les proies n’excédaient pas les petits insectes pour les plus petites plantes et les petits rongeurs étourdis pour les plus grosses. De plus elles ne disposaient pas de système circulatoire sanguin ni plus de système digestif animal comme en dispose aujourd’hui la Dionée. Et pour finir les plantes carnivores originelles n’avaient pas la liberté de mouvement dont dispose aujourd’hui leurs filles.
Pour comprendre l’origine de ces mutations, les érudits « graines de Sylvareth » durent remonter à l’origine de l’arrivée de leurs ancêtres.

Histoire : du désordre naît un nouvel équilibre.
L’arrivée des « Graines de Sylvareth » créa sans qu’ils le veuillent un véritable trauma pour l’archipel. Même involontaire, le simple fait de leur apparition dans le paysage tropical des îles-vertes, créa un désordre. Personne n’aurait pu le prévoir, même s’il est naturel que l’apparition d’un nouveau paramètre, d’une nouvelle composante change le système d’équations dont découle l’équilibre naturel d’un écosystème. De surcroit quand ce paramètre est un manipule les arcanes. Sans entrer dans les détails de la race des elfes sauvages, il est important de savoir qu’au moment de la mort des Graines de Sylvareth ceux-ci donnent naissance à un arbre. Encore une fois sans rentrer dans les détails, l’arbre post-mortem est d’origine arcanique. En fait ce dernier apparait devenir un relais dans la circulation de l’energie-brute de la magie. Se faisant, ces arbres-relais, irradiaient de leur quintessence magique des êtres vivants habitués à une concentration bien moindre de magie, voire à pas du tout. Cela eut des conséquences mutagènes exceptionnelles et notamment sur cette famille de plantes apparemment très sensible à l’essence arcanique. Après dissection et études physiologiques les plus éminents Naturalistes des elfes sauvages ont établies une liste non exhaustives de ses mutations :

Un système sanguin hybride : il ne s’agit pas vraiment de sang, car la plante ne possède pas de poumon et le sérum n’a pas cette couleur rougeâtre qu’à le sang de tout organisme ayant pour base de la respiration, l’oxygène ; la couleur vient entre autre des globules rouges qui sont composés d’hémoglobine riche fer qui viennent capter les molécules d’oxygène. En effet la respiration de la plante se fait principalement anaérobie, même si l’oxygène y est malgré tout essentiel.

La nutrition :
La Dionée se trouve être une plante qui dispose de deux systèmes de nutritionnels :

le système classique chlorophyllien ; synthétiquement, il permet la synthèse de réserves énergétiques sous forme d’amidon et de saccharose qui fonctionne par l’entremise de la photosynthèse ; ayant lieu dans les feuilles larges et basales la Dionée. Les sels minéraux et les produits de la photosynthèse sont diffusés dans le corps au moyen du système sanguin hybride de la plante.
le système de digestion de matière organique -qui permet l’absorption directe de protéines qui seront dégradées par les pepsines du système digestif de la plante et redistribuées au corps entier au moyen d’un système sanguin hybride de la plante.

L’avantage de ce système explique la pérennité de la plante qui peut survivre si elle ne dispose plus de protéines animales à dégrader, le système photosynthétique étant suffisant du moment qu’elle absorbe les sels minéraux dont elle a besoin via ses racines. Bien entendu, la plante perdra en vigueur.

un système nerveux central et périphérique : les dissections répétées ont mis en lumière la présence d’un système nerveux central comprenant : un cerveaux basé au niveau du collet de la plante et légèrement sous-terre et d’un bulbe rachidien surdéveloppé qui distribue lui-même le système nerveux périphérique à l’ensemble de la plante. C’est donc ainsi qu’elle à acquiert sa capacité à se mouvoir.
La présence du cerveau a imposé la question de l’intelligence dansles esprits érudits. Il est certain qu’aucun test cognitif ne soit réalisable, mais une approximation estime l’intelligence d’une plante adulte équivalente à celle d’un très jeune elfe âgé entre 60 et 80 ans.

Voici pour les principales mutations. Il en existe des moindre, mais il n’est pas nécessaire d’alourdir une présentation déjà pesante.

Voici quelques espèces découlant de la famille des DROSERACEAE :

Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes] Nefert10

Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes] Jungle10

Dionée "grosse-gueule" [îles-vertes] Carniv10

Catopsis bracchium 'sangineum' Byblis Tectus 'gigantea' Aldrovanda Extraaquam 'quinquefolia'