Geralf, sans visage
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Geralf, sans visage
L'Organisation était une petite association de bandits, peu connue du peuple. Ses domaines d'agissements n'en étaient pas moins variés : escroquerie, mercenariat, trafic, assassinat...
Des bruits courraient depuis longtemps, comme quoi Geralf, assassin, travaillait pour une autre Maison en secret. Ces rumeurs bien que parfaitement fausses, étaient arrivées aux oreilles des plus haut placé. Geralf n'était au courant de rien, et c'est dans l'incompréhension la plus totale qu'il fût viré ce soir là.
Les hommes de main d'Erko l'amenèrent dans une salle qu'il ne connaissait pas.
« Qu'est-ce que vous faites ? »
Ils le ligotèrent pieds et mains et lui assenèrent des coups aux visages jusqu'à ce qu'il s'étende par terre.
« Arrêtez, laissez moi sortir ! »
Geralf était pris d'un vent de panique. Bien que malfrat, il tenait à la vie.
Mais alors un des hommes saisit son visage. Il portait des gants très épais. Le deuxième homme s'approcha de sa bouche avec une aiguille : il allait lui coudre la bouche. Geralf s'affola, tenta de se débattre malgré son corps totalement entravé, complètement paniqué.
Il hurla si fort qu'on devait l'entendre jusqu'à l'extérieur.
Alors l'homme le frappa, encore et encore jusqu'à ce que sa bouche ne contienne plus une seule dent. Et enfin il s'attela à son travail de couturier.
Geralf ne criait plus. Sa bouche toute entière n'était que douleur.
Il s'évanouit.
A son réveil, il gisait dans un caniveau. Il ne ressentait aucune douleur, seulement une sensation bizarre au niveau de son visage. Il se redressa et une chose le frappa. Il ne voyait plus son nez.
En effet, bien que l'on y prête peu attention, notre nez est présent dans notre champ de vision. Pour Geralf, il ne l'était plus.
Il se tâta le visage. Son nez avait intégralement disparu. Il tenta de hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il n'avait plus de bouche. Son visage était parfaitement lisse à l'exception de ses yeux.
Geralf devint fou. Il se leva, se griffa le visage, s'arracha à moitié la peau, se laissa tomber par terre, se mit à sauter. Cette danse terrifiante ne s'arrêta qu'une heure plus tard.
Geralf s'assit alors contre un mur. Il n'avait plus de visage.
Comment respirait-il ? Il se concentra sur son propre corps: il lui sembla que l'air semblait entrer et sortir par les coins de ses yeux. Il ne chercha pas à s'expliquer comment cela était possible.
Comment allait-il manger ? Il pensa immédiatement à un ami qui souffrait de graves troubles de l'appétit. Il se « nourrissait » en se faisant des perfusions. Il pourrait sûrement s'en sortir de la sorte.
Mais le pire dans la situation était la sensation que lui procurait son nouveau visage. Il se sentait enfermé, oppressé, terriblement oppressé. Il faisait preuve d'un grand sang froid pour ne pas céder une fois de plus à la panique.
La situation semblait tellement surréaliste que Geralf se leva et, totalement perdu, erra dans la ville pendant 2 jours, marchant sans but. Les gens le regardaient apeurés, cachaient leurs enfants ou s’enfuyaient. Il se jura de ne jamais cacher ce visage qui, quoi qu'il arrive, restait le sien.
Alors qu'il passait devant une boutique de magie, une idée lui vînt. Il avait entendu parler de sortilèges ou d'objets magiques capables de rendre la parole aux muets. Il devait tenter sa chance.
Il entra dans le magasin et s'expliqua par écrit. Le magicien avait une solution pour lui : un anneau qui permettait de se faire entendre de tous par une sorte de « télékinésie vocale de masse ». Comme le produit n'était bien sûr pas gratuit, Geralf proposa ses services pendant le temps nécessaire. A savoir... 3 ans.
Il enfila l'anneau. Lorsqu'il tenta de remercier le sorcier, sa voix était caverneuse, presque effrayante. C'était une spécificité de l'anneau.
Après 3 ans de travail, Geralf prit le large. Mais il se jura une chose : il reviendrait, et se vengerait.
Description physique:
1m95, 80kg
Vêtu d'habits communs, Geralf est chauve et a le visage parfaitement lisse. Ses deux yeux très clairs ressortent étrangement. Le personnage en lui-même suscite la peur et sa voix caverneuse semblant sortir de nulle part est intimidante.
Ses bras sont clairsemés de petites cicatrices de piqûres, dues à la nécessité pour Geralf de s'alimenter par perfusion sanguine.
Description mentale :
Calme, assez fermé sur lui-même mais sait se détendre et prendre du plaisir (mais il ne s'y forcera pas). Parfois teinté de folie, il est effrayant et déterminé à se venger. Intimidant mais au final assez inoffensif.
Des bruits courraient depuis longtemps, comme quoi Geralf, assassin, travaillait pour une autre Maison en secret. Ces rumeurs bien que parfaitement fausses, étaient arrivées aux oreilles des plus haut placé. Geralf n'était au courant de rien, et c'est dans l'incompréhension la plus totale qu'il fût viré ce soir là.
Les hommes de main d'Erko l'amenèrent dans une salle qu'il ne connaissait pas.
« Qu'est-ce que vous faites ? »
Ils le ligotèrent pieds et mains et lui assenèrent des coups aux visages jusqu'à ce qu'il s'étende par terre.
« Arrêtez, laissez moi sortir ! »
Geralf était pris d'un vent de panique. Bien que malfrat, il tenait à la vie.
Mais alors un des hommes saisit son visage. Il portait des gants très épais. Le deuxième homme s'approcha de sa bouche avec une aiguille : il allait lui coudre la bouche. Geralf s'affola, tenta de se débattre malgré son corps totalement entravé, complètement paniqué.
Il hurla si fort qu'on devait l'entendre jusqu'à l'extérieur.
Alors l'homme le frappa, encore et encore jusqu'à ce que sa bouche ne contienne plus une seule dent. Et enfin il s'attela à son travail de couturier.
Geralf ne criait plus. Sa bouche toute entière n'était que douleur.
Il s'évanouit.
A son réveil, il gisait dans un caniveau. Il ne ressentait aucune douleur, seulement une sensation bizarre au niveau de son visage. Il se redressa et une chose le frappa. Il ne voyait plus son nez.
En effet, bien que l'on y prête peu attention, notre nez est présent dans notre champ de vision. Pour Geralf, il ne l'était plus.
Il se tâta le visage. Son nez avait intégralement disparu. Il tenta de hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il n'avait plus de bouche. Son visage était parfaitement lisse à l'exception de ses yeux.
Geralf devint fou. Il se leva, se griffa le visage, s'arracha à moitié la peau, se laissa tomber par terre, se mit à sauter. Cette danse terrifiante ne s'arrêta qu'une heure plus tard.
Geralf s'assit alors contre un mur. Il n'avait plus de visage.
Comment respirait-il ? Il se concentra sur son propre corps: il lui sembla que l'air semblait entrer et sortir par les coins de ses yeux. Il ne chercha pas à s'expliquer comment cela était possible.
Comment allait-il manger ? Il pensa immédiatement à un ami qui souffrait de graves troubles de l'appétit. Il se « nourrissait » en se faisant des perfusions. Il pourrait sûrement s'en sortir de la sorte.
Mais le pire dans la situation était la sensation que lui procurait son nouveau visage. Il se sentait enfermé, oppressé, terriblement oppressé. Il faisait preuve d'un grand sang froid pour ne pas céder une fois de plus à la panique.
La situation semblait tellement surréaliste que Geralf se leva et, totalement perdu, erra dans la ville pendant 2 jours, marchant sans but. Les gens le regardaient apeurés, cachaient leurs enfants ou s’enfuyaient. Il se jura de ne jamais cacher ce visage qui, quoi qu'il arrive, restait le sien.
Alors qu'il passait devant une boutique de magie, une idée lui vînt. Il avait entendu parler de sortilèges ou d'objets magiques capables de rendre la parole aux muets. Il devait tenter sa chance.
Il entra dans le magasin et s'expliqua par écrit. Le magicien avait une solution pour lui : un anneau qui permettait de se faire entendre de tous par une sorte de « télékinésie vocale de masse ». Comme le produit n'était bien sûr pas gratuit, Geralf proposa ses services pendant le temps nécessaire. A savoir... 3 ans.
Il enfila l'anneau. Lorsqu'il tenta de remercier le sorcier, sa voix était caverneuse, presque effrayante. C'était une spécificité de l'anneau.
Après 3 ans de travail, Geralf prit le large. Mais il se jura une chose : il reviendrait, et se vengerait.
Description physique:
1m95, 80kg
Vêtu d'habits communs, Geralf est chauve et a le visage parfaitement lisse. Ses deux yeux très clairs ressortent étrangement. Le personnage en lui-même suscite la peur et sa voix caverneuse semblant sortir de nulle part est intimidante.
Ses bras sont clairsemés de petites cicatrices de piqûres, dues à la nécessité pour Geralf de s'alimenter par perfusion sanguine.
Description mentale :
Calme, assez fermé sur lui-même mais sait se détendre et prendre du plaisir (mais il ne s'y forcera pas). Parfois teinté de folie, il est effrayant et déterminé à se venger. Intimidant mais au final assez inoffensif.
Myreage- Maître du Jeu
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe:
Compétences:
Re: Geralf, sans visage
Classe comme personnage, j'aime beaucoup Rien à dire, en même temps tu as de l'expérience :3
Validazion !
Validazion !
Emy- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe: Adolescente, Esprit
Compétences:
Re: Geralf, sans visage
Ouaw ce n'est pas quelqu'un que je voudrai rencontrer avant d me coucher
bon personnage: j'aime bcp, c'est concis mais clair et surtout détaillé ^^
Seulement une question: quels sont ses capacités,
Etant malfrat , il doit savoir se débrouiller avec une dague, se dérober à la lumière du jour et être bon en combat
qu'en est il de son courage ?
bon personnage: j'aime bcp, c'est concis mais clair et surtout détaillé ^^
Seulement une question: quels sont ses capacités,
Etant malfrat , il doit savoir se débrouiller avec une dague, se dérober à la lumière du jour et être bon en combat
qu'en est il de son courage ?
yellowhub- Maître
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