Expedition dans le désert gelé.
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Expedition dans le désert gelé.
[hrp : Ici se trouve le Début de l'histoire. il reste encore des places à prendre pour l'aventure. Consulter Le post de recrutement]
Deux semaines s’étaient écoulées depuis le raid Skald sur Thornsvald.
Les cendres rougies des bâtiments incendiés avaient cessé de fumer. La grande porte de bois sculptée ouvrant sur l’extérieur du village était en passe d’être complètement reconstruite.
Il faut dire que les survivants de l’assaut y mettaient du leur. Travaillant jour et nuit, pour sécuriser ce qu’il leur restait de plus cher, leur petit havre de paix, aujourd’hui convalescent.
Alors qu’il n’y avait aucune attache particulière, Mortelune était resté tout ce temps depuis à Thornsvald. Il avait donc honoré sa promesse d’en exercer le rôle de Thane bien qu’en acceptant cette mission, il en ignorait toutes les implications.
Il avait laissé gérer tout l’aspect social à Tharja, qu’il savait dotée de ce que les humains appelaient l’empathie. Mortelune, jusqu’à preuve du contraire en était dépourvu.
Néanmoins il savait se rendre utile à l’effort de reconstruction. Il encadrait les travaux d’une main de maitre, redessinait les plans des nouveaux bâtiments en améliorant les caractéristiques des existants, organisait les équipes, répartissait les taches, recensait les besoins en matériaux et prenait en compte les doléances des habitants, bref, il jouait à merveille son rôle de chef de village.
Malgré la satisfaction toute relative de voir « son » village retrouver une apparence plus convenable, il n’en gardait pas moins en mémoire la promesse qu’il avait faire au vieux Thane, celle de retrouver les Skalds et de leur reprendre le Ninbelung.
Il connaissait encore mal les us et coutumes locales, mais, après deux semaines passées en Thornsvald, Mortelune avait compris qu’il serait fort mal vu de ne pas tenter l’impossible pour retrouver le précieux artefact. Il lui fallait donc agir s’il ne voulait pas s’attirer les foudres des habitants et ceux de Tharja.
Son intérêt à terme serait de pouvoir compter sur Thornsvald comme point d’appui à ses futures campagnes d’exploration et d’en disposer comme d’une localité d’approvisionnement en énergie à moindre coûts. Ca et… bon, il fallait bien l’admettre, il appréciait cet endroit, d’une façon qui lui échappait encore.
Les gens étaient chaleureux, bons vivants et accueillants et n’avaient jamais réellement cherché à savoir ce qu’était réellement Mortelune. La plupart avait bien compris qu’il n’avait rien d’humain, mais s’en accommodait facilement, tant les races et les espèces étaient nombreuses en Zaerod et notamment dans cette partie du Monde.
Seule Tharja avait posé quelques questions sur ses origines et ses espèces. Sur les conseils de Navi, le Mecha avait tenté de noyer le poisson, en expliquant qu’il venait d’une région très lointaine et reculée de Zaerod et que son espèce était très peu nombreuse et vivait recluse dans ses terres sans jamais en sortir. Il s’était donc inventé explorateur pour Tharja, ce qui finalement n’était pas si éloigné de la vérité…
Après de longues nuits à discuter avec la fille du Thane et compte tenu du fait qu’ils ne parviendraient jamais à convaincre un Seigneur de mobiliser une armée pour leur cause, Mortelune et Navi conclurent que le plan proposant le plus haut pourcentage de réussite probable pour retrouver le Ninbelung consistait à convaincre une petite équipe de mercenaires de qualité à se rallier à eux.
Selon Navi, l’humain étant naturellement attiré par l’appât du gain, il ne serait pas difficile de leur promettre une part du butin trouvé sur place en échange de leur aide.
Tharja alerta le Mecha quant à ses doutes sur le plan établi. Elle ne raffolait guère des mercenaires, estimant qu’il arrivait fréquemment que les hommes engagés plantent une lame dans le dos de leurs employeurs une fois les richesses mises à nu. Il lui arrivait donc de s’emporter quelque peu à l’évocation du dit plan.
- « Mais enfin Mortelune, rends-toi à l’évidence, la cause de Thornsvald n’intéresse personne. Les preux chevaliers désintéressés, cela n’existe que dans les contes pour gamins. Tout ce que tu vas réussir à enrôler, c’est de la racaille, qui n’hésitera pas à t’abandonner en cas de coup dur, ou pire encore ! Il faut vraiment débarquer de nulle part pour être aussi naïf !!! Grrrr !!! »
___
Analyse comportementale de la référence Tharja
Détection de l’inquiétude et de la crainte
Action recommandée : tentative de réconfort à mener en urgence
___
Navi inspecta rapidement dans sa base de données enrichie par ces deux semaines d’acclimatation en Zaerod pour y dénicher le geste juste.
L’instant d’après la lourde main gantée du Mécha se posa sur la frèle épaule de la jeune femme.
- « N’étais-je pas moi-même désintéressé lorsque je t’ai sauvée la vie ? » questionna le robot,
- « Je… si bien sûr mais… toi, tu es différent. Tu ne cesses d’ailleurs de me le répéter à longueur de journée… » répondit Tharja
- « Dans ce cas il me suffira de trouver d’autres personnes différentes… » conclu le Mécha.
Les jours qui suivirent furent consacrés à la préparation du voyage. Sur les conseils de Tharja, Mortelune et Navi avaient estimé que le lieu le plus indiqué pour recruter était Altamira, une cité portuaire importante installée sur la rive de la Mer Gelée.
Située à mi-chemin entre Clantor et les frontières des Terres du Nord, elle était le passage obligé pour tout convoi acheminant des denrées depuis le nord vers les villes situées plus au sud.
Altamira était également connue pour sa spécificité architecturale qui avait construit une partie de ses quartiers sur des pilotis surplombant les rives de la mer, par soucis de simplifier le chargement et le déchargement des navires de pêche.
Mortelune avait entreprit le voyage à bord de la barque de l’un des pêcheurs de Thornsvald. C’était de loin le moyen le plus rapide et le plus sûr de gagner Altamira.
Lorsqu’il posa enfin le pied sur les planches grinçantes et vermoulues de l’embarcadère d’Altamira, la nuit allait tomber sous peu.
Malgré tout, il fut surpris du nombre élevé de personnes encore dans les rues à cette heure, en comparaison avec les habitudes plus casanières constatées à Thornsvald.
Il nota également que ses indicateurs thermiques indiquaient une température proche de zéro degré et un taux d’humidité dépassant les 80%. Mortelune estima que les habitants de cette ville avaient d’autant plus de mérite d’être dehors en dépit de ce climat plutôt hostile aux organismes vivants et dépourvus de pelages ou fourrures adéquats.
Alors qu’il commençait à s’enfoncer dans les artères étroites et sombres de la ville, Mortelune croisait bon nombre de pêcheurs. La plupart humain. Quelques autres appartenaient à des races encore non référencées dans sa base de données. Certains d’entre eux qui affichaient des yeux d’un noir opaque et d’une mâchoire dotée de minuscules dents pointues disposaient d’une peau très lisse, des pieds et des mains palmés, ainsi que de voies respiratoire ressemblant étrangement à des branchies de poisson… ces attributs leur conféraient surement des avantages certains dans l’art de la pêche sous-marine.
Parmi les autochtones, il va sans dire que la carrure et l’apparence de Mortelune ne passait pas inaperçue. Mais le robot n’avait que peu de considération pour ce genre d’attitude. Il en fallait plus pour faire rougir une machine ou la mettre mal à l’aise…
Navi jugea utile de recharger une donnée vocale que Tharja avait émise peu avant le départ de Thornsvald.
- « Puisque tu es plus têtu qu’un cheval de bât et que tu te soucis moins de mon avis que de celui du corbeau qui croasse tous les matins devant ta fenêtre, je vais donc devoir me résoudre à te laisser partir. Mais pas sans ma bienveillance »
Après quoi elle lui avait passé autour du coup une sorte de lanière de cuir à laquelle était attachée une petite pierre gravée d’une rune.
- « Ne la quitte pas » lui avait-elle demandé solennellement.
Alors que, sans s’en rendre compte Mortelune faisait instinctivement rouler la pierre runique entre ses doigts gantés, Navi lui remémora également les derniers conseils de Tharja.
- « Le type de personnes que tu cherches se trouvera à n’en pas manquer dans les tavernes de la ville. Le mieux est de t’adresser au tenancier en premier lieu, il fera probablement l’intermédiaire avec les mercenaires potentiels. Qu’ils soient seuls ou en groupe, méfies-toi d’eux dans tous les cas. Avant d’engager qui que ce soit, questionnes-le sur son passé, ses accomplissements et ses projets. Sois ferme sur les conditions du contrat… et une dernière chose, en cas de problème, frappe le premier ».
Les mots de Tharja finissaient de résonner dans les canaux de transmission de Mortelune au même moment que celui-ci poussait d’un revers de bras la lourde porte de la taverne du Phare Endormi. Une fois à l’intérieur, Mortelune constata qu’une atmosphère pesante y régnait. La lumière y était fort sombre et il semblait que tout le monde y parlait relativement bas. Il nota une nouvelle fois que la plupart des clients se retournèrent vers le Méchas pour le détailler de bas en haut avant de retourner à leurs conversations.
L’établissement n’était pas très grand ni haut de plafond, mais le pêcheur de Thornsvald lui avait recommandé pour la qualité de son ragoût de saumon ainsi que pour la « particularité » de sa clientèle que, selon lui, saurait répondre à ses besoins…
L’aubergiste était une caricature à lui seul. Un homme petit et trapu, la bouche en biais qui cachait un sourire édenté, dont la tête dépassait à peine de son comptoir.
- « Qu’je p’vons faire p’r’toi l’grand m’chin là » adressa-t-il à Mortelune avec un accent à couper à la hallebarde
L’état des batteries du Mécha, bien que non critique ne cracherait pas sur un peu d’énergie. Mortelune n’hésita pas longuement
- « Je prendrai une chambre pour la nuit, ou une couche dans le dortoir commun si les chambres sont prises. Je prendrai aussi une écuelle de ton ragout d’saumon… heu… de saumon ». lâcha le robot.
L’aubergiste fit signe à Mortelune, d’un geste du menton de s’asseoir à une table libre juste derrière lui. Puis lorsqu’il lui apporta son plat, le Mécha s’adressa à lui en murmurant
- « On m’a conseillé ton établissement comme étant propice pour y faire certaines rencontres. »
L’aubergiste bourru sourit d’un air entendu
- « N’vons personnes présent’ment s’l’coud' là. Mais si j’en voy', z’y viendront t’voir à toi »
Mortelune hocha sa tête massive et métallique en signe d’approbation sans être certain d'avoir tout compris. Alors que l’aubergiste regagnait sa cuisine, le Mécha entama son ragoût.
Deux semaines s’étaient écoulées depuis le raid Skald sur Thornsvald.
Les cendres rougies des bâtiments incendiés avaient cessé de fumer. La grande porte de bois sculptée ouvrant sur l’extérieur du village était en passe d’être complètement reconstruite.
Il faut dire que les survivants de l’assaut y mettaient du leur. Travaillant jour et nuit, pour sécuriser ce qu’il leur restait de plus cher, leur petit havre de paix, aujourd’hui convalescent.
Alors qu’il n’y avait aucune attache particulière, Mortelune était resté tout ce temps depuis à Thornsvald. Il avait donc honoré sa promesse d’en exercer le rôle de Thane bien qu’en acceptant cette mission, il en ignorait toutes les implications.
Il avait laissé gérer tout l’aspect social à Tharja, qu’il savait dotée de ce que les humains appelaient l’empathie. Mortelune, jusqu’à preuve du contraire en était dépourvu.
Néanmoins il savait se rendre utile à l’effort de reconstruction. Il encadrait les travaux d’une main de maitre, redessinait les plans des nouveaux bâtiments en améliorant les caractéristiques des existants, organisait les équipes, répartissait les taches, recensait les besoins en matériaux et prenait en compte les doléances des habitants, bref, il jouait à merveille son rôle de chef de village.
Malgré la satisfaction toute relative de voir « son » village retrouver une apparence plus convenable, il n’en gardait pas moins en mémoire la promesse qu’il avait faire au vieux Thane, celle de retrouver les Skalds et de leur reprendre le Ninbelung.
Il connaissait encore mal les us et coutumes locales, mais, après deux semaines passées en Thornsvald, Mortelune avait compris qu’il serait fort mal vu de ne pas tenter l’impossible pour retrouver le précieux artefact. Il lui fallait donc agir s’il ne voulait pas s’attirer les foudres des habitants et ceux de Tharja.
Son intérêt à terme serait de pouvoir compter sur Thornsvald comme point d’appui à ses futures campagnes d’exploration et d’en disposer comme d’une localité d’approvisionnement en énergie à moindre coûts. Ca et… bon, il fallait bien l’admettre, il appréciait cet endroit, d’une façon qui lui échappait encore.
Les gens étaient chaleureux, bons vivants et accueillants et n’avaient jamais réellement cherché à savoir ce qu’était réellement Mortelune. La plupart avait bien compris qu’il n’avait rien d’humain, mais s’en accommodait facilement, tant les races et les espèces étaient nombreuses en Zaerod et notamment dans cette partie du Monde.
Seule Tharja avait posé quelques questions sur ses origines et ses espèces. Sur les conseils de Navi, le Mecha avait tenté de noyer le poisson, en expliquant qu’il venait d’une région très lointaine et reculée de Zaerod et que son espèce était très peu nombreuse et vivait recluse dans ses terres sans jamais en sortir. Il s’était donc inventé explorateur pour Tharja, ce qui finalement n’était pas si éloigné de la vérité…
Après de longues nuits à discuter avec la fille du Thane et compte tenu du fait qu’ils ne parviendraient jamais à convaincre un Seigneur de mobiliser une armée pour leur cause, Mortelune et Navi conclurent que le plan proposant le plus haut pourcentage de réussite probable pour retrouver le Ninbelung consistait à convaincre une petite équipe de mercenaires de qualité à se rallier à eux.
Selon Navi, l’humain étant naturellement attiré par l’appât du gain, il ne serait pas difficile de leur promettre une part du butin trouvé sur place en échange de leur aide.
Tharja alerta le Mecha quant à ses doutes sur le plan établi. Elle ne raffolait guère des mercenaires, estimant qu’il arrivait fréquemment que les hommes engagés plantent une lame dans le dos de leurs employeurs une fois les richesses mises à nu. Il lui arrivait donc de s’emporter quelque peu à l’évocation du dit plan.
- « Mais enfin Mortelune, rends-toi à l’évidence, la cause de Thornsvald n’intéresse personne. Les preux chevaliers désintéressés, cela n’existe que dans les contes pour gamins. Tout ce que tu vas réussir à enrôler, c’est de la racaille, qui n’hésitera pas à t’abandonner en cas de coup dur, ou pire encore ! Il faut vraiment débarquer de nulle part pour être aussi naïf !!! Grrrr !!! »
___
Analyse comportementale de la référence Tharja
Détection de l’inquiétude et de la crainte
Action recommandée : tentative de réconfort à mener en urgence
___
Navi inspecta rapidement dans sa base de données enrichie par ces deux semaines d’acclimatation en Zaerod pour y dénicher le geste juste.
L’instant d’après la lourde main gantée du Mécha se posa sur la frèle épaule de la jeune femme.
- « N’étais-je pas moi-même désintéressé lorsque je t’ai sauvée la vie ? » questionna le robot,
- « Je… si bien sûr mais… toi, tu es différent. Tu ne cesses d’ailleurs de me le répéter à longueur de journée… » répondit Tharja
- « Dans ce cas il me suffira de trouver d’autres personnes différentes… » conclu le Mécha.
Les jours qui suivirent furent consacrés à la préparation du voyage. Sur les conseils de Tharja, Mortelune et Navi avaient estimé que le lieu le plus indiqué pour recruter était Altamira, une cité portuaire importante installée sur la rive de la Mer Gelée.
Située à mi-chemin entre Clantor et les frontières des Terres du Nord, elle était le passage obligé pour tout convoi acheminant des denrées depuis le nord vers les villes situées plus au sud.
Altamira était également connue pour sa spécificité architecturale qui avait construit une partie de ses quartiers sur des pilotis surplombant les rives de la mer, par soucis de simplifier le chargement et le déchargement des navires de pêche.
- Altamira:
Mortelune avait entreprit le voyage à bord de la barque de l’un des pêcheurs de Thornsvald. C’était de loin le moyen le plus rapide et le plus sûr de gagner Altamira.
Lorsqu’il posa enfin le pied sur les planches grinçantes et vermoulues de l’embarcadère d’Altamira, la nuit allait tomber sous peu.
Malgré tout, il fut surpris du nombre élevé de personnes encore dans les rues à cette heure, en comparaison avec les habitudes plus casanières constatées à Thornsvald.
Il nota également que ses indicateurs thermiques indiquaient une température proche de zéro degré et un taux d’humidité dépassant les 80%. Mortelune estima que les habitants de cette ville avaient d’autant plus de mérite d’être dehors en dépit de ce climat plutôt hostile aux organismes vivants et dépourvus de pelages ou fourrures adéquats.
Alors qu’il commençait à s’enfoncer dans les artères étroites et sombres de la ville, Mortelune croisait bon nombre de pêcheurs. La plupart humain. Quelques autres appartenaient à des races encore non référencées dans sa base de données. Certains d’entre eux qui affichaient des yeux d’un noir opaque et d’une mâchoire dotée de minuscules dents pointues disposaient d’une peau très lisse, des pieds et des mains palmés, ainsi que de voies respiratoire ressemblant étrangement à des branchies de poisson… ces attributs leur conféraient surement des avantages certains dans l’art de la pêche sous-marine.
Parmi les autochtones, il va sans dire que la carrure et l’apparence de Mortelune ne passait pas inaperçue. Mais le robot n’avait que peu de considération pour ce genre d’attitude. Il en fallait plus pour faire rougir une machine ou la mettre mal à l’aise…
Navi jugea utile de recharger une donnée vocale que Tharja avait émise peu avant le départ de Thornsvald.
- « Puisque tu es plus têtu qu’un cheval de bât et que tu te soucis moins de mon avis que de celui du corbeau qui croasse tous les matins devant ta fenêtre, je vais donc devoir me résoudre à te laisser partir. Mais pas sans ma bienveillance »
Après quoi elle lui avait passé autour du coup une sorte de lanière de cuir à laquelle était attachée une petite pierre gravée d’une rune.
- « Ne la quitte pas » lui avait-elle demandé solennellement.
Alors que, sans s’en rendre compte Mortelune faisait instinctivement rouler la pierre runique entre ses doigts gantés, Navi lui remémora également les derniers conseils de Tharja.
- « Le type de personnes que tu cherches se trouvera à n’en pas manquer dans les tavernes de la ville. Le mieux est de t’adresser au tenancier en premier lieu, il fera probablement l’intermédiaire avec les mercenaires potentiels. Qu’ils soient seuls ou en groupe, méfies-toi d’eux dans tous les cas. Avant d’engager qui que ce soit, questionnes-le sur son passé, ses accomplissements et ses projets. Sois ferme sur les conditions du contrat… et une dernière chose, en cas de problème, frappe le premier ».
Les mots de Tharja finissaient de résonner dans les canaux de transmission de Mortelune au même moment que celui-ci poussait d’un revers de bras la lourde porte de la taverne du Phare Endormi. Une fois à l’intérieur, Mortelune constata qu’une atmosphère pesante y régnait. La lumière y était fort sombre et il semblait que tout le monde y parlait relativement bas. Il nota une nouvelle fois que la plupart des clients se retournèrent vers le Méchas pour le détailler de bas en haut avant de retourner à leurs conversations.
- Intérieur de la taverne:
L’établissement n’était pas très grand ni haut de plafond, mais le pêcheur de Thornsvald lui avait recommandé pour la qualité de son ragoût de saumon ainsi que pour la « particularité » de sa clientèle que, selon lui, saurait répondre à ses besoins…
L’aubergiste était une caricature à lui seul. Un homme petit et trapu, la bouche en biais qui cachait un sourire édenté, dont la tête dépassait à peine de son comptoir.
- « Qu’je p’vons faire p’r’toi l’grand m’chin là » adressa-t-il à Mortelune avec un accent à couper à la hallebarde
L’état des batteries du Mécha, bien que non critique ne cracherait pas sur un peu d’énergie. Mortelune n’hésita pas longuement
- « Je prendrai une chambre pour la nuit, ou une couche dans le dortoir commun si les chambres sont prises. Je prendrai aussi une écuelle de ton ragout d’saumon… heu… de saumon ». lâcha le robot.
L’aubergiste fit signe à Mortelune, d’un geste du menton de s’asseoir à une table libre juste derrière lui. Puis lorsqu’il lui apporta son plat, le Mécha s’adressa à lui en murmurant
- « On m’a conseillé ton établissement comme étant propice pour y faire certaines rencontres. »
L’aubergiste bourru sourit d’un air entendu
- « N’vons personnes présent’ment s’l’coud' là. Mais si j’en voy', z’y viendront t’voir à toi »
Mortelune hocha sa tête massive et métallique en signe d’approbation sans être certain d'avoir tout compris. Alors que l’aubergiste regagnait sa cuisine, le Mécha entama son ragoût.
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Tesserlin sillonnait le steppes depuis plus d'un mois, son petit sac remplit comme une maison et Wey toujours aussi insupportable. Il faut dire que les nains l'avait un peu agacé avec leurs manières débiles de boire ( de l'alcool: on est chez les nains!) tout le temps! De toute façon, il n'avait que cela à penser. Voir des rocheuses des kilomètres durant sans voir un seul village le déprimait, et ce n'était pas Wey qui l'aidait!
"quand est-ce qu'on arrive?"
"tais toi."
"quand est-ce qu'on arrive?"
"tais toi."
Ce cinéma dura plus de deux heures: c'était le seul moyen que Tesserlin avait trouvé pour rester éveillé. Un moyen débile c'est sûr. Apres deux ou trois jours, le climat clément de cette région se transforma en brise fraîche: franchement, il n'avait pas de chance! La nuit était encore plus rude, c'est pour cela qu'il fesait l'inverse que tout le monde: il marchait la nuit pour se réchauffer et dormait le jour, moment encore agréable. A un moment, il aperçut une colline: il y monta, regarda à 360°. Puis, au loin, un épais rideau de fumée peu naturel se fit remarqué.
"Mais court!"
"Attend, je regarde un peu..."
C'était effectivement une ville. Un épais nuage sortait des cheminés de brique construites. Au loin, la mer lui ouvrait les bras. Il était épuisé. Il pensa à un bon soupé et un lit moelleux. OH! il avait hâte. Tellement fatigué qu'au moment de dévaler la pente opposé très escarpé, il tomba main les premières.
"Qu'est-ce que tu ferais pas sans moi!"
"Sans toi je ne serais pas mort de faim!"
"Sans moi tu saurais toujours pas d'ou tu viens!"
" Premièrement je ne le sais toujours pas, deuxièmement je ne le saurais jamais, troisièmement je n'aurais pas perdu la mémoire sans toi!"
En s'énervant, Tesserlin remarqua que Wey s'était illuminé et donc chargé.
"Ca fait longtemps que tu n'as pas été utilisé..."
Et c'est comme cela que Tesserlin (malgré sa fatigue, il lui restait un peu d’énergie) bondit jusqu'au porte de la ville ou le dernier saut fût de trop... Quand il sauta et qu'il comprit son erreur, il essaya de tomber le plus "légèrement" possible sur les pavé de cette ville qui lui était inconnu.
"oh mais toué t'es pas d'l'ville! On é à Altamira ici fais g'ffe toué" s'exclama un passant qui avait taquiné la bouteille en heureuse compagnie.
"Et toi fais gaffe à ton langage et surtout ton accent!" s'indigna Wey. Wey tenta tout de même d’atténuer son aspect lumineux pour éviter les mauvaises rencontres.
"Excusez moué" tenta Tesserlin avec un accent rafistolé (qui n'était d'ailleurs pas du tout un accent, le vieux était juste un peu bourré).
Objectif : passer inaperçu. Il mit son capuchon et s'engouffra dans la première ruelle sombre. Apres cette opération faite, il se mit en quête d'une auberge.
La première chose ressemblant à une auberge se nommait:
-Les pêcheurs récompensés-
Il ouvrit la porte et tout ce passa très vite: des pécheurs à leurs heures de repos en train de jouer au billard, au fléchettes ou même regarder, affalé dans un canapé, des jeunes femmes déhancher leur corps. Absolument toute la salle était enfumé.... Puis une tête d'un borgne se mit de travers et le priât de partir lui disant que cet établissement n'était pas accessible aux nains.
"Bon, au moins t'aura essayé" charia Wey.
Quelque minutes plus tard, il trouva une vraie auberge. La façade était accueillante et Tesserlin y rentra avec plaisirs puisqu'il était fatigué et affamé.
"Bon c'est quoi ton plan" demanda Wey.
"Trouver une aventure pour sortir de ce trou froid!"
"Ah ouai par bateau!"
"Ouai! bon trouvons une chambre et un recruteur de mercenaire."
"Mais, t'as imaginé si tu tombes sur une aventure foireuse?"
"bah on se souciera plus de si on a froid... De plus je peut trouver sur la route des objets comme toi."
Il posa requête à l'aubergiste pour un repas et un lit pour la nuit et fit remarqué qu'il cherchait un peu d'adrénaline et qu'il pouvait mettre quelques gemmes en plus sur son addition si l'aubergiste pouvait trouver son bonheur. Le gérant acquis et lui pria de passer à table. Il prit un plat de poisson simple pour ne pas surcharger ses dépenses. Il remit son sac en ordre, et réfléchit......
Ce que Tesserlin ne savait étonnement pas (avec le nombre de carte qu'il a!) , c'est que les bateaux partait tous vers le nord....
[HRP: Edité! ]
"quand est-ce qu'on arrive?"
"tais toi."
"quand est-ce qu'on arrive?"
"tais toi."
Ce cinéma dura plus de deux heures: c'était le seul moyen que Tesserlin avait trouvé pour rester éveillé. Un moyen débile c'est sûr. Apres deux ou trois jours, le climat clément de cette région se transforma en brise fraîche: franchement, il n'avait pas de chance! La nuit était encore plus rude, c'est pour cela qu'il fesait l'inverse que tout le monde: il marchait la nuit pour se réchauffer et dormait le jour, moment encore agréable. A un moment, il aperçut une colline: il y monta, regarda à 360°. Puis, au loin, un épais rideau de fumée peu naturel se fit remarqué.
"Mais court!"
"Attend, je regarde un peu..."
C'était effectivement une ville. Un épais nuage sortait des cheminés de brique construites. Au loin, la mer lui ouvrait les bras. Il était épuisé. Il pensa à un bon soupé et un lit moelleux. OH! il avait hâte. Tellement fatigué qu'au moment de dévaler la pente opposé très escarpé, il tomba main les premières.
"Qu'est-ce que tu ferais pas sans moi!"
"Sans toi je ne serais pas mort de faim!"
"Sans moi tu saurais toujours pas d'ou tu viens!"
" Premièrement je ne le sais toujours pas, deuxièmement je ne le saurais jamais, troisièmement je n'aurais pas perdu la mémoire sans toi!"
En s'énervant, Tesserlin remarqua que Wey s'était illuminé et donc chargé.
"Ca fait longtemps que tu n'as pas été utilisé..."
Et c'est comme cela que Tesserlin (malgré sa fatigue, il lui restait un peu d’énergie) bondit jusqu'au porte de la ville ou le dernier saut fût de trop... Quand il sauta et qu'il comprit son erreur, il essaya de tomber le plus "légèrement" possible sur les pavé de cette ville qui lui était inconnu.
"oh mais toué t'es pas d'l'ville! On é à Altamira ici fais g'ffe toué" s'exclama un passant qui avait taquiné la bouteille en heureuse compagnie.
"Et toi fais gaffe à ton langage et surtout ton accent!" s'indigna Wey. Wey tenta tout de même d’atténuer son aspect lumineux pour éviter les mauvaises rencontres.
"Excusez moué" tenta Tesserlin avec un accent rafistolé (qui n'était d'ailleurs pas du tout un accent, le vieux était juste un peu bourré).
Objectif : passer inaperçu. Il mit son capuchon et s'engouffra dans la première ruelle sombre. Apres cette opération faite, il se mit en quête d'une auberge.
La première chose ressemblant à une auberge se nommait:
-Les pêcheurs récompensés-
Il ouvrit la porte et tout ce passa très vite: des pécheurs à leurs heures de repos en train de jouer au billard, au fléchettes ou même regarder, affalé dans un canapé, des jeunes femmes déhancher leur corps. Absolument toute la salle était enfumé.... Puis une tête d'un borgne se mit de travers et le priât de partir lui disant que cet établissement n'était pas accessible aux nains.
"Bon, au moins t'aura essayé" charia Wey.
Quelque minutes plus tard, il trouva une vraie auberge. La façade était accueillante et Tesserlin y rentra avec plaisirs puisqu'il était fatigué et affamé.
"Bon c'est quoi ton plan" demanda Wey.
"Trouver une aventure pour sortir de ce trou froid!"
"Ah ouai par bateau!"
"Ouai! bon trouvons une chambre et un recruteur de mercenaire."
"Mais, t'as imaginé si tu tombes sur une aventure foireuse?"
"bah on se souciera plus de si on a froid... De plus je peut trouver sur la route des objets comme toi."
Il posa requête à l'aubergiste pour un repas et un lit pour la nuit et fit remarqué qu'il cherchait un peu d'adrénaline et qu'il pouvait mettre quelques gemmes en plus sur son addition si l'aubergiste pouvait trouver son bonheur. Le gérant acquis et lui pria de passer à table. Il prit un plat de poisson simple pour ne pas surcharger ses dépenses. Il remit son sac en ordre, et réfléchit......
Ce que Tesserlin ne savait étonnement pas (avec le nombre de carte qu'il a!) , c'est que les bateaux partait tous vers le nord....
[HRP: Edité! ]
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
La barque grinçante frotta les planches mal ajustées des pontons tandis qu'elle s'enfonçais dans les canaux tortueux d'Altamira. Navìl avait embarqué sur ce rafiot quelques dizaines de lieux en aval du fleuve, c'était le seul transport pour cette ville mise à part quelques carrioles miteuses aux cochers assez fous, ou assez pauvre, pour s'enfoncer dans les montagnes brumeuse et les forêts profondes du Nord. Pourtant ce n'était pas vraiment le Nord, ici. Le nordique s'avait de quoi il parlait, il se souvenait encore de ses jeunes années. La neige tombait tout les jours sans discontinuité, l'eau des puits gelait constamment et votre peau virait au bleu si vous aviez la mauvaise idée de vous débarrasser de vos fourrures. Ça c'était le Nord. Sa patrie l'appeler... Il était pourtant partie il y a de nombreuses années dans le bute de trouver un endroit plus propice pour vivre. Mais quel endroit était plus attirant pour un homme que là où il avait grandi? Il avait découvert cette vérité peut être trop tard.
La frêle embarcation vint frapper durement une saillie de pierre, sortant le guerrier de ses pensées. Le marin qui l'avait conduit ici attacha, dans un anneau pendu à la pierre qu'ils venaient de percuter, la corde usée qui servait d’amarre. Il tourna ensuite ses yeux aussi vides que ceux des poissons qu'il attrapait vers son passager:
"Vous m'aviez promis trois pièces de cuivre si je vous déposai dans le centre-ville, baragouina-t-il avec un horrible accent. Eh ben: on y ait!"
Sans faire de commentaire, Navìl lâchât les trois ronds de métal bruni dans la main crasseuse de l'homme. Son voyage était payé intégralement par l'Ordre du Phénix. S'il était ici c'était pour faire un inventaire des lieux: quel était l'état de la ville? sa criminalité? sa richesse? ses habitants? ses cultes? etc... Aussi le nordique avait avec lui de quoi subsister plusieurs semaines en pièces de cuivre, d'argent et d'or.
Le guerrier s'était déjà rendu à Altamira. Lorsque lui et Hörne, son géant de frère, étaient descendu vers Clantor, ils avaient traversé le hameau perdu et trop humide où il s'était à nouveau rendu. Il s'étonna, comme lors de son premier passage, du nombre de personnes vivants dans un coin du monde aussi perdu. L'état de la ville n'avait pas non plus changé: tout était fait d'un bois pourri par l'eau donnant au lieu un air de désolation.
Laissant de côté son animosité pour l'ambiance local, Navìl se dirigea vers une taverne. Il entra au "Phare endormi" où il avait séjourné lors de son dernier passage. Il se souvenait d'un tenancier sympathique quoiqu'un peu rustre, d'une charmante serveuse et...d'une bagarre. Ensuite il ne se souvenait que de leur départ le lendemain. Bah, il n'était pas là pour s'attirer des ennuis et le titre de Chevalier de l'Ordre du Phénix ferait peut être réfléchir les malandrins en quête du contenu de ses poches...
La frêle embarcation vint frapper durement une saillie de pierre, sortant le guerrier de ses pensées. Le marin qui l'avait conduit ici attacha, dans un anneau pendu à la pierre qu'ils venaient de percuter, la corde usée qui servait d’amarre. Il tourna ensuite ses yeux aussi vides que ceux des poissons qu'il attrapait vers son passager:
"Vous m'aviez promis trois pièces de cuivre si je vous déposai dans le centre-ville, baragouina-t-il avec un horrible accent. Eh ben: on y ait!"
Sans faire de commentaire, Navìl lâchât les trois ronds de métal bruni dans la main crasseuse de l'homme. Son voyage était payé intégralement par l'Ordre du Phénix. S'il était ici c'était pour faire un inventaire des lieux: quel était l'état de la ville? sa criminalité? sa richesse? ses habitants? ses cultes? etc... Aussi le nordique avait avec lui de quoi subsister plusieurs semaines en pièces de cuivre, d'argent et d'or.
Le guerrier s'était déjà rendu à Altamira. Lorsque lui et Hörne, son géant de frère, étaient descendu vers Clantor, ils avaient traversé le hameau perdu et trop humide où il s'était à nouveau rendu. Il s'étonna, comme lors de son premier passage, du nombre de personnes vivants dans un coin du monde aussi perdu. L'état de la ville n'avait pas non plus changé: tout était fait d'un bois pourri par l'eau donnant au lieu un air de désolation.
Laissant de côté son animosité pour l'ambiance local, Navìl se dirigea vers une taverne. Il entra au "Phare endormi" où il avait séjourné lors de son dernier passage. Il se souvenait d'un tenancier sympathique quoiqu'un peu rustre, d'une charmante serveuse et...d'une bagarre. Ensuite il ne se souvenait que de leur départ le lendemain. Bah, il n'était pas là pour s'attirer des ennuis et le titre de Chevalier de l'Ordre du Phénix ferait peut être réfléchir les malandrins en quête du contenu de ses poches...
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Cela faisait maintenant quelques jours qu'Assiah déambulait dans les rues de la ville. Elle avait vite compris qu'ici elle aurait besoin de vêtements bien plus chauds que ceux qu'elle avait l'habitude de porter. La belle avait donc investi dans un manteau en fourrure douillet et quelques vêtements plus adaptés à ces régions. L'humidité ambiante, ajoutait encore à l'hostilité du lieu et à la mauvaise humeur de la jeune femme d'habitude si joyeuse.
Elle haussa les épaules pour remonter son manteau sur ses épaules et rentra la tête afin d'essayer d'échapper à la froideur de la nuit tombante. Ses enjambées étaient de plus en plus rapides à mesure que la belle s'approchait de son but: la taverne dans laquelle elle avait élu domicile pour le reste de son séjour. Pour la millième fois elle se demanda ce qu'elle faisait encore ici? Sa précédente quête terminée elle aurait dû remonter vers le Sud avec ses co-équipiers pourtant elle avait décidé de rester quelques jours de plus. Elle avait naïvement cru qu'elle partirait sur le dos d'un cheval au galop vers les grandes étendues gelées qui l'appelaient. Elles avaient alors le goût de la liberté. La jeune femme avait vite déchanté et compris qu'elle n'était pas prête pour une telle aventure. Si elle s'en désolait, elle était assez clairvoyante pour comprendre que, seule, elle ne pourrait y arriver.
Arrivée à l'entrée de l'auberge elle bouscula quelqu'un dans sa hâte de rentrer et de pouvoir profiter d'un bon repas chaud et d'une flambée réparatrice. Si demain elle n'avait trouvé personne pour partir à l'aventure, elle repartirait vers des régions plus hospitalières. La belle grommela une excuse rapide sans un regard pour l'offensé et courut presque jusqu'à la table libre qu'elle avait aperçue. Au passage elle prit quand même le temps de saluer l'aubergiste qui lui répondit d'un sourire.
Elle haussa les épaules pour remonter son manteau sur ses épaules et rentra la tête afin d'essayer d'échapper à la froideur de la nuit tombante. Ses enjambées étaient de plus en plus rapides à mesure que la belle s'approchait de son but: la taverne dans laquelle elle avait élu domicile pour le reste de son séjour. Pour la millième fois elle se demanda ce qu'elle faisait encore ici? Sa précédente quête terminée elle aurait dû remonter vers le Sud avec ses co-équipiers pourtant elle avait décidé de rester quelques jours de plus. Elle avait naïvement cru qu'elle partirait sur le dos d'un cheval au galop vers les grandes étendues gelées qui l'appelaient. Elles avaient alors le goût de la liberté. La jeune femme avait vite déchanté et compris qu'elle n'était pas prête pour une telle aventure. Si elle s'en désolait, elle était assez clairvoyante pour comprendre que, seule, elle ne pourrait y arriver.
Arrivée à l'entrée de l'auberge elle bouscula quelqu'un dans sa hâte de rentrer et de pouvoir profiter d'un bon repas chaud et d'une flambée réparatrice. Si demain elle n'avait trouvé personne pour partir à l'aventure, elle repartirait vers des régions plus hospitalières. La belle grommela une excuse rapide sans un regard pour l'offensé et courut presque jusqu'à la table libre qu'elle avait aperçue. Au passage elle prit quand même le temps de saluer l'aubergiste qui lui répondit d'un sourire.
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Dehors, la nuit était maintenant tombée, et la lune était haut dans le ciel éclairant d'une lumière douce les eaux calmes au dessus desquelles avait été édifiée la ville.
Mortelune, toujours installé dans un coin sombre de l'auberge poursuivait tranquillement son repas en observant les allées et venues des clients et serveuses. Il contemplait avec une curiosité manifeste les interactions entre les différents protagonistes. Les nombreux pécheurs qui fêtaient joyeusement leurs prises du jour en s’autorisant un ou deux verres d'alcool fort avant de repartir au travail, les marchands qui négociaient entre eux, parfois si durement que le ton montait au dessus de celui de le la musique festive jouée par un orchestre installé dans un renfoncement de la grande salle commune.
Sur Core Premius rien n’était similaire. Déjà tout était silencieux puisque les interactions passaient uniquement par voie dématérialisée. De ce fait nulle besoin de lieux tels que cette taverne pour se rencontrer et échanger.
Mortelune rapprocha la situation observée avec une notion de convivialité présente dans sa base de données qui lui était jusqu'à lors étrangère.
Au cours de son observation il remarqua facilement l'arrivée de trois personnes qui dénotaient fortement du stéréotype local. Déjà, leur façon de s'exprimer étaient différente. Leur langue ne chantait pas de la même façon.
Le premier ressemblait à ce que l'on appelle ici un nain. C’était la première fois qu'il en observait un. Il était visiblement étrange d'en trouver en pareil endroit puisque il était ici le seul représentant de son espèce. Il semblait un peu perdu et semblait parler tout seul par moment.
Le deuxième voyageur était bien différent. il faisait un peu plus couleur locale, mais était sa carrure était sensiblement plus imposante que celle des pécheurs du coin. Il dégageait de plus un étrange charisme comme une impression de force tranquille. Il semblait sur de lui et à l'aise.
Pour finir, il remarqua la jeune femme qui entra la dernière. Elle par contre, semblait un peu perdue. Elle semblait perdue dans ses pensées et se poser beaucoup de question. Elle remplissait semble-t-il tous les critères humains pour être qualifiée de femme ravissante, ou d'autres équivalences plus vulgaires à en juger par les regards lubriques jetés dans sa direction par quelques marins désinhibés.
Les autres clients de la taverne ne présentait pas d’intérêt particulier. Ces trois là en revanche semblaient particuliers.
Le Mécha passa un long moment à les observer. Ses système d'observation optiques zoomaient puis dézoomaient par intermittence pour mieux analyser les faits et gestes, tenter de décoder les comportements, déterminer des aptitudes. Parfois, il lui semblait que ses cibles se sentaient observées. Peut-être était-ce réellement le cas. En définitive cela n'avait pas réellement d'importance puisqu'il faudrait de toutes façon que le robot rentre en contact avec eux...
D'un geste, Mortelune interpella le tavernier et lui demanda s'il n'existait pas dans ce commerce une petite salle à l’écart dans laquelle il pourrait convier deux ou trois personnes pour parler affaire. Ce faisant et comme l'exige la coutume humaine, il glissa une poignée de pièces dans la main de l'aubergiste. Ce dernier sourit et mena le Mécha dans une petite pièce étroite, située en sous-sol, à proximité de la cave à vins.
Mortelune remercia le tavernier, auquel il demanda en dernier service de bien vouloir prier les trois individus qu'il avait remarqué plus tôt de le rejoindre ici même pour parler affaires.
Mortelune, toujours installé dans un coin sombre de l'auberge poursuivait tranquillement son repas en observant les allées et venues des clients et serveuses. Il contemplait avec une curiosité manifeste les interactions entre les différents protagonistes. Les nombreux pécheurs qui fêtaient joyeusement leurs prises du jour en s’autorisant un ou deux verres d'alcool fort avant de repartir au travail, les marchands qui négociaient entre eux, parfois si durement que le ton montait au dessus de celui de le la musique festive jouée par un orchestre installé dans un renfoncement de la grande salle commune.
Sur Core Premius rien n’était similaire. Déjà tout était silencieux puisque les interactions passaient uniquement par voie dématérialisée. De ce fait nulle besoin de lieux tels que cette taverne pour se rencontrer et échanger.
Mortelune rapprocha la situation observée avec une notion de convivialité présente dans sa base de données qui lui était jusqu'à lors étrangère.
Au cours de son observation il remarqua facilement l'arrivée de trois personnes qui dénotaient fortement du stéréotype local. Déjà, leur façon de s'exprimer étaient différente. Leur langue ne chantait pas de la même façon.
Le premier ressemblait à ce que l'on appelle ici un nain. C’était la première fois qu'il en observait un. Il était visiblement étrange d'en trouver en pareil endroit puisque il était ici le seul représentant de son espèce. Il semblait un peu perdu et semblait parler tout seul par moment.
Le deuxième voyageur était bien différent. il faisait un peu plus couleur locale, mais était sa carrure était sensiblement plus imposante que celle des pécheurs du coin. Il dégageait de plus un étrange charisme comme une impression de force tranquille. Il semblait sur de lui et à l'aise.
Pour finir, il remarqua la jeune femme qui entra la dernière. Elle par contre, semblait un peu perdue. Elle semblait perdue dans ses pensées et se poser beaucoup de question. Elle remplissait semble-t-il tous les critères humains pour être qualifiée de femme ravissante, ou d'autres équivalences plus vulgaires à en juger par les regards lubriques jetés dans sa direction par quelques marins désinhibés.
Les autres clients de la taverne ne présentait pas d’intérêt particulier. Ces trois là en revanche semblaient particuliers.
Le Mécha passa un long moment à les observer. Ses système d'observation optiques zoomaient puis dézoomaient par intermittence pour mieux analyser les faits et gestes, tenter de décoder les comportements, déterminer des aptitudes. Parfois, il lui semblait que ses cibles se sentaient observées. Peut-être était-ce réellement le cas. En définitive cela n'avait pas réellement d'importance puisqu'il faudrait de toutes façon que le robot rentre en contact avec eux...
D'un geste, Mortelune interpella le tavernier et lui demanda s'il n'existait pas dans ce commerce une petite salle à l’écart dans laquelle il pourrait convier deux ou trois personnes pour parler affaire. Ce faisant et comme l'exige la coutume humaine, il glissa une poignée de pièces dans la main de l'aubergiste. Ce dernier sourit et mena le Mécha dans une petite pièce étroite, située en sous-sol, à proximité de la cave à vins.
Mortelune remercia le tavernier, auquel il demanda en dernier service de bien vouloir prier les trois individus qu'il avait remarqué plus tôt de le rejoindre ici même pour parler affaires.
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Navìl s'était installé seul à une table. Commandant une chope de bière, il sortit un vieux grimoire de l'un de ses sacs: le registre de l'Ordre sur Altamira. Tout en buvant, il commença à observer les tableaux recensent les personnes -importantes ou non- de la citée, les grandes familles du coin et les commerces locaux... Ces recensements avaient au moins trente ans! La taverne, dans laquelle il était installé n'était même pas enregistrée. Il soupira et, s'adossant à sa chaise, grommela quelques injures pour les autres membres de l'Ordre qui auraient dû le précéder ici et qui ne s'étaient même pas pris la peine de mettre de faux renseignements pour cacher leur fainéantise.
Il remarqua alors la présence du tavernier à côté de sa table. L'homme se tordait les mains nerveusement, il n'avait pas voulu interrompre le guerrier dans sa lecture qui semblait l'avoir énervé au possible.
"Qui a-t-il, s'enquit le nordique?
-Eh bien il y a un...homme, enfin je crois que c'est un homme, qui aimerait vous parler affaire, marmonna l'aubergiste avec l'inaudible accent local.
-Parler affaire, s'amusa Navìl, il veut me parler affaire? Dites lui que je ne suis pas un marchand intéressé par ses poissons ou un naïf voyageur à la recherche d'un philtre d'amour. Je suis un missionnaire et je n'est pas de temps à perdre avec des négociations futiles, s'emporta-t-il!
-Justement, reprit l'homme sur le ton de l'excuse, il n'est pas d'ici et je ne pense pas que ça soit un marchand. Ou alors il doit vendre des produits très...spéciaux. Il ressemble plus à Golem, mais il n'est pas une de ces serviles créatures et il possède beaucoup d'or."
Navìl dévisagea le commerçant un moment. Se moquerait-il de lui? Non, il n'avait sûrement pas le courage pour ça. Il devait dire vrai, mais qu'est ce qu'une créature semblable à un golem et disposant de beaucoup d'or pouvait bien lui vouloir? Dans l'absolu, le nordique s'en fichait, mais sa curiosité le poussa à se lever et à suivre le tavernier. Ils descendirent dans ce qui semblait être la réserve de l'auberge à en juger par les tonneaux d'alcool entreposés partout. Dans une petite pièce au plafond bien bas, à la lueur de quelques bougies à l'odeur âcre et à la fumée noire, un étrange personnage attendait, enveloppé dans une cape de cuir et de fourrure et une énorme armure d'acier...
Il remarqua alors la présence du tavernier à côté de sa table. L'homme se tordait les mains nerveusement, il n'avait pas voulu interrompre le guerrier dans sa lecture qui semblait l'avoir énervé au possible.
"Qui a-t-il, s'enquit le nordique?
-Eh bien il y a un...homme, enfin je crois que c'est un homme, qui aimerait vous parler affaire, marmonna l'aubergiste avec l'inaudible accent local.
-Parler affaire, s'amusa Navìl, il veut me parler affaire? Dites lui que je ne suis pas un marchand intéressé par ses poissons ou un naïf voyageur à la recherche d'un philtre d'amour. Je suis un missionnaire et je n'est pas de temps à perdre avec des négociations futiles, s'emporta-t-il!
-Justement, reprit l'homme sur le ton de l'excuse, il n'est pas d'ici et je ne pense pas que ça soit un marchand. Ou alors il doit vendre des produits très...spéciaux. Il ressemble plus à Golem, mais il n'est pas une de ces serviles créatures et il possède beaucoup d'or."
Navìl dévisagea le commerçant un moment. Se moquerait-il de lui? Non, il n'avait sûrement pas le courage pour ça. Il devait dire vrai, mais qu'est ce qu'une créature semblable à un golem et disposant de beaucoup d'or pouvait bien lui vouloir? Dans l'absolu, le nordique s'en fichait, mais sa curiosité le poussa à se lever et à suivre le tavernier. Ils descendirent dans ce qui semblait être la réserve de l'auberge à en juger par les tonneaux d'alcool entreposés partout. Dans une petite pièce au plafond bien bas, à la lueur de quelques bougies à l'odeur âcre et à la fumée noire, un étrange personnage attendait, enveloppé dans une cape de cuir et de fourrure et une énorme armure d'acier...
Dernière édition par commender003 le Lun 17 Fév - 20:24, édité 1 fois
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Toujours dans ses pensées moroses Assiah jouait avec son verre le faisant tourner entre ses doigts, elle regardait le liquide ambré qu'on lui avait servi sans vraiment y faire attention. Le bruit ambiant ne parvenait à ses oreilles que comme une rumeur lointaine, un bourdonnement où se mêlaient les éclats de voix des clients, les rires gras des hommes, les gloussements des serveuses, le chant de l'un ou l'autre soiffard imbibé, le choc des pintes qui se téléscopent ou que l'on pose sans précaution sur la table....
La jeune femme n'avait pas relevé les regards que certains avaient porté sur elle, ni d'ailleurs les quelques appels ou sifflements goguenards qui avaient suivi son sillage. Elle n'aimait pas le monde, elle n'aimait pas cette ville sans âme, qui ne suscitait aucun émerveillement. Les rues étaient étroites et froides, tout suintait, sentait le poisson, la marée. L'humeur de la belle comme ses pensées était de plus en plus noire. Etait-ce cet endroit qui avait cet effet sur elle?
Une toux la fit relever la tête. Assiah lança un regard assassin à l'homme qui osait venir la déranger. Qu'on lui foute la paix c'est tout ce qu'elle demandait en ce moment. L'alcool commençait à peine à la réchauffer. Voyant que l'aubergiste restait là elle aboya:
Quoi!
Le pauvre homme tordait un torchon dans ses mains grasses il prit son courage à deux mains et osa enfin lui expliquer la raison pour laquelle il se permettait de la déranger. Assiah s'en voulut de lui avoir parler sur ce ton. Le pauvre ne pouvait rien à sa situation. A mesure qu'elle l'entendait parler, un sourire fleurit sur son visage.
Madame, si je me souviens bien vous cherchiez des compagnons pour explorer la région? Il se trouve qu'il y a dans une pièce en bas une personne qui a une proposition qui pourrait vous intéresser. En tout cas il semble intéressé par votre personne.
L'aubergiste rougit légèrement en terminant sa tirade. La jeune femme le fixait d'un regard dur son sourire s'était fait aussi froid que la nuit, là, dehors. Ainsi on voulait la voir? Encore un de ces hommes et leur "proposition" qui la mettait en rage. Ressemblait-elle à une vulgaire serveuse qui déambulait de manière provocante dans la salle, riant quand une main se posait sur sa croupe ou sa gorge? Elle se leva lentement, s'il s'avérait qu'elle eût à faire à un tel personnage, tant pis, il comprendrait que ce soir c'est par la violence qu'elle répondrait à ce qui d'habitude la faisait sourire avec mansuétude.
Ses épées toujours sur elle, elle signifia d'un geste à son hôte qu'elle était prête à le suivre. L'homme la conduisit au sous-sol, ils traversèrent la cave à vin qui d'ailleurs offrait un beau choix de vins. Il s'arrêta devant une porte étroite et basse et l'invita à entrer. Assiah poussa la porte qui s'ouvrit dans un craquement du bois et jaugea l'endroit où elle venait d'entrer. C'était une petite pièce sans prétention, aussi basse que la cave et éclairée par quelques bougies. La jeune femme s'arrêta sur le seuil prête à bondir dehors. Devant elle se tenait deux hommes de forte carrure.
La jeune femme n'avait pas relevé les regards que certains avaient porté sur elle, ni d'ailleurs les quelques appels ou sifflements goguenards qui avaient suivi son sillage. Elle n'aimait pas le monde, elle n'aimait pas cette ville sans âme, qui ne suscitait aucun émerveillement. Les rues étaient étroites et froides, tout suintait, sentait le poisson, la marée. L'humeur de la belle comme ses pensées était de plus en plus noire. Etait-ce cet endroit qui avait cet effet sur elle?
Une toux la fit relever la tête. Assiah lança un regard assassin à l'homme qui osait venir la déranger. Qu'on lui foute la paix c'est tout ce qu'elle demandait en ce moment. L'alcool commençait à peine à la réchauffer. Voyant que l'aubergiste restait là elle aboya:
Quoi!
Le pauvre homme tordait un torchon dans ses mains grasses il prit son courage à deux mains et osa enfin lui expliquer la raison pour laquelle il se permettait de la déranger. Assiah s'en voulut de lui avoir parler sur ce ton. Le pauvre ne pouvait rien à sa situation. A mesure qu'elle l'entendait parler, un sourire fleurit sur son visage.
Madame, si je me souviens bien vous cherchiez des compagnons pour explorer la région? Il se trouve qu'il y a dans une pièce en bas une personne qui a une proposition qui pourrait vous intéresser. En tout cas il semble intéressé par votre personne.
L'aubergiste rougit légèrement en terminant sa tirade. La jeune femme le fixait d'un regard dur son sourire s'était fait aussi froid que la nuit, là, dehors. Ainsi on voulait la voir? Encore un de ces hommes et leur "proposition" qui la mettait en rage. Ressemblait-elle à une vulgaire serveuse qui déambulait de manière provocante dans la salle, riant quand une main se posait sur sa croupe ou sa gorge? Elle se leva lentement, s'il s'avérait qu'elle eût à faire à un tel personnage, tant pis, il comprendrait que ce soir c'est par la violence qu'elle répondrait à ce qui d'habitude la faisait sourire avec mansuétude.
Ses épées toujours sur elle, elle signifia d'un geste à son hôte qu'elle était prête à le suivre. L'homme la conduisit au sous-sol, ils traversèrent la cave à vin qui d'ailleurs offrait un beau choix de vins. Il s'arrêta devant une porte étroite et basse et l'invita à entrer. Assiah poussa la porte qui s'ouvrit dans un craquement du bois et jaugea l'endroit où elle venait d'entrer. C'était une petite pièce sans prétention, aussi basse que la cave et éclairée par quelques bougies. La jeune femme s'arrêta sur le seuil prête à bondir dehors. Devant elle se tenait deux hommes de forte carrure.
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Tesserlin, après un repas englouti, reprit peu à peu des forces. Il pensait aller se coucher.
"Attend s'exclama Wey! Demain il y aura moins de monde! Tu trouveras jamais un recruteur de mercenaire valable, et tu devras attendre le soir: un perte de temps!"
Wey s'était manifesté judicieusement. Apres l'avoir remercié, tesserlin observa justement, qu'on l'observait: il vit quelques personnes qui n'était surement pas du coin:
Un homme encapuchonné de taille imposante attablé justement qui le regardait souvent.
Un homme de même carrure qui le premier mais lui son visage était vu de tout le monde: c'était un homme au cheveux blond tressé, une balafre à l’œil, et un visage très marqué.
La dernière personne était une femme. Elle n'avait rien de particulier à part une arme dissimulé, mais elle était sortie du lot car il n'y avait aucune autre femme à part les serveuse dans la taverne.
Petit à petit, les trois personnages parlèrent à l'aubergiste et partirent tous dans un endroit plus enfoncé dans la taverne dans l'ordre dont ils sont décris.
Tesserlin pensa à une ouverture quand il vit la jeune femme partir. Son capuchon depuis son entrée en ville mit, il suivi la femme précédé par le tavernier passer entre les tables. Ils arrivèrent devant une porte, où la femme entra mais pas l'aubergiste. Quand ce dernier fit volte-face, il tomba nez-à-nez avec Tesserlin.
"Euh.....Justement, je vous cherchait! Un homme cherche à vous rencontrer, entrez s’il vous plaît!"
La tavernier s'empressa de repartir à ses occupations.
"Alors Wey, haussa légèrement Tesserlin, tu ne feras AUCUN, absolument AUCUN commentaires ok?"
"D'accord j’essaierai."
Tesserlin ouvrit la porte et se sentit honteux: tout le monde le regardait bizarre: on l'avait entendu (soi-disant) parler tout seul...
"Attend s'exclama Wey! Demain il y aura moins de monde! Tu trouveras jamais un recruteur de mercenaire valable, et tu devras attendre le soir: un perte de temps!"
Wey s'était manifesté judicieusement. Apres l'avoir remercié, tesserlin observa justement, qu'on l'observait: il vit quelques personnes qui n'était surement pas du coin:
Un homme encapuchonné de taille imposante attablé justement qui le regardait souvent.
Un homme de même carrure qui le premier mais lui son visage était vu de tout le monde: c'était un homme au cheveux blond tressé, une balafre à l’œil, et un visage très marqué.
La dernière personne était une femme. Elle n'avait rien de particulier à part une arme dissimulé, mais elle était sortie du lot car il n'y avait aucune autre femme à part les serveuse dans la taverne.
Petit à petit, les trois personnages parlèrent à l'aubergiste et partirent tous dans un endroit plus enfoncé dans la taverne dans l'ordre dont ils sont décris.
Tesserlin pensa à une ouverture quand il vit la jeune femme partir. Son capuchon depuis son entrée en ville mit, il suivi la femme précédé par le tavernier passer entre les tables. Ils arrivèrent devant une porte, où la femme entra mais pas l'aubergiste. Quand ce dernier fit volte-face, il tomba nez-à-nez avec Tesserlin.
"Euh.....Justement, je vous cherchait! Un homme cherche à vous rencontrer, entrez s’il vous plaît!"
La tavernier s'empressa de repartir à ses occupations.
"Alors Wey, haussa légèrement Tesserlin, tu ne feras AUCUN, absolument AUCUN commentaires ok?"
"D'accord j’essaierai."
Tesserlin ouvrit la porte et se sentit honteux: tout le monde le regardait bizarre: on l'avait entendu (soi-disant) parler tout seul...
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
Le Mécha se tenait là, assis derrière une table de bois usée sur laquelle était posée une petite bougie à la mèche vacillante.
La pièce était si petite que les épaules de Mortelune occupaient à elles seules l'entière largeur du mur qui se trouvait derrière lui, ce qui amplifiait encore plus son aspect imposant. Ses deux énormes mains gantées étaient posées à plat, devant lui sur la table. Il était parfaitement silencieux et immobile si bien que l'on aurait pu le confondre de loin avec une statue ou bien une armure sur son portoir.
Pourtant certains signes trahissaient bien une certaine activité et notamment les canaux de transmission qui sillonnaient de long en large le revêtement métallique du robot de combat. Ces canaux aux reflets bleutés translucides donnaient à Mortelune un aspect irréel et rassurant à la fois.
Devant lui se tenaient les trois personnes, arrivées à quelques seconde d'intervalle, qu'il avait fait mander par l'aubergiste. Le silence était relativement pesant.
Mortelune demanda à Navi de passer au scan ses interlocuteurs afin de référencer une fiche dans sa base de données pour chacun d'entre eux... et accessoirement pour leur état.
____
Analyse en cours.
Trois unités organiques référencées.
Deux humains, mâle et femelle
Détection d'une nouvelle race.
Relation faite avec la référence de la BDD : Nain.
Diagnostic physiologique et pulsatif : Inquiétude, stress et méfiance detéctés
Interaction amicale recommandée pour stabiliser la donnée.
Lancement de la procédure : Salutation respectueuse
Analyse terminée.
___
Soudain Mortelune se dressa sur ses jambes.
Alors qu'ils s'observaient mutuellement, les interlocuteurs furent surpris par le son grave et assourdissant de la chaise du Mécha sur le carrelage bosselé de la pièce lorsque ce dernier se leva.
La tête du géant de métal touchait presque le plafond de la pièce sous plancher. Toujours silencieux, Mortelune salua d'une courbette polie les trois aventuriers qui lui faisaient face. Il parla ensuite, d'une voix synthétique et monocorde, amplifiée par l’écho de la pièce. De cette voix ne se dégageait absolument aucune émotion.
- "Je vous salue humblement et vous présente mes respects ainsi que mes excuses pour la façon peu cavalière dont j'ai exigé votre présence ici."
Il marqua une courte pause et fit signe à ses invités de s’asseoir. Ses dispositifs optiques s'ajustèrent une nouvelle fois pour examiner en détail les faciès des deux hommes et de la femme, en effectuant des quarts de tours saccadés et remettant des petits bruits mécaniques.
- "Je vous en prie, asseyez-vous. Je vais vous expliquer la raison de votre présence ici en temps utile. Ce que vous avez besoin de savoir avant que nous entamions notre conversation c'est que je nécessite assistance pour un projet. Cette assistance sera rémunérée à hauteur du risque encouru à savoir que les frais engagés par votre personne dans le cadre de ce travail seront couverts en intégralité. Ces frais concernent l'achat de provisions, matériel de voyage, armes, armures et entretien des armes. Vous serez responsable de votre propre paquetage, à aucun moment les provisions ne seront mises en commun. En complément, pour percevrez une somme forfaitaire pour une fois la mission accomplie. De plus, tout butin découvert d'ici la fin de la mission sera équitablement réparti entre vous."
Le robot observa une nouvelle pause dans son discours. Son visage, bien que figé et inexpressif sembla s'assombrir.
- " Pour finir, les dangers seront réels et pourront mettre un terme à votre activité cardiaque et cérébrale. Cependant, sachez que si vous acceptez de prendre part à cette aventure, vous le faites en connaissance des risques encourus et sans possibilité de repli. J'enclencherai personnellement les procédures qui s'imposent pour rectifier les comportements des déserteurs."
La lueur de la bougie vacilla une fois de plus, faisant danser des ombres mouvantes sur les murs de la pièce exiguë. La voix si particulière résonna une dernière fois.
- "A présent, et avant de présenter en détail la teneur de l'aventure, je demanderai à chacun d'entre vous de bien vouloir confirmer ou infirmer dès maintenant son intérêt pour le contrat. Sachez que dans la négative, aucune représaille ne sera engagée. Vous partirez libres et poursuivrez vos activités comme bon vous semble. A l'inverse, dans l’éventualité ou vous seriez intéressé, je vous demanderai de bien vouloir vous présenter. Me concernant, je me présenterai en dernier, par mesure de politesse et de réserve."
Un ange passa. Jusqu'à ce que le premier des trois aventuriers se décide à prendre la parole.
La pièce était si petite que les épaules de Mortelune occupaient à elles seules l'entière largeur du mur qui se trouvait derrière lui, ce qui amplifiait encore plus son aspect imposant. Ses deux énormes mains gantées étaient posées à plat, devant lui sur la table. Il était parfaitement silencieux et immobile si bien que l'on aurait pu le confondre de loin avec une statue ou bien une armure sur son portoir.
Pourtant certains signes trahissaient bien une certaine activité et notamment les canaux de transmission qui sillonnaient de long en large le revêtement métallique du robot de combat. Ces canaux aux reflets bleutés translucides donnaient à Mortelune un aspect irréel et rassurant à la fois.
Devant lui se tenaient les trois personnes, arrivées à quelques seconde d'intervalle, qu'il avait fait mander par l'aubergiste. Le silence était relativement pesant.
Mortelune demanda à Navi de passer au scan ses interlocuteurs afin de référencer une fiche dans sa base de données pour chacun d'entre eux... et accessoirement pour leur état.
____
Analyse en cours.
Trois unités organiques référencées.
Deux humains, mâle et femelle
Détection d'une nouvelle race.
Relation faite avec la référence de la BDD : Nain.
Diagnostic physiologique et pulsatif : Inquiétude, stress et méfiance detéctés
Interaction amicale recommandée pour stabiliser la donnée.
Lancement de la procédure : Salutation respectueuse
Analyse terminée.
___
Soudain Mortelune se dressa sur ses jambes.
Alors qu'ils s'observaient mutuellement, les interlocuteurs furent surpris par le son grave et assourdissant de la chaise du Mécha sur le carrelage bosselé de la pièce lorsque ce dernier se leva.
La tête du géant de métal touchait presque le plafond de la pièce sous plancher. Toujours silencieux, Mortelune salua d'une courbette polie les trois aventuriers qui lui faisaient face. Il parla ensuite, d'une voix synthétique et monocorde, amplifiée par l’écho de la pièce. De cette voix ne se dégageait absolument aucune émotion.
- "Je vous salue humblement et vous présente mes respects ainsi que mes excuses pour la façon peu cavalière dont j'ai exigé votre présence ici."
Il marqua une courte pause et fit signe à ses invités de s’asseoir. Ses dispositifs optiques s'ajustèrent une nouvelle fois pour examiner en détail les faciès des deux hommes et de la femme, en effectuant des quarts de tours saccadés et remettant des petits bruits mécaniques.
- "Je vous en prie, asseyez-vous. Je vais vous expliquer la raison de votre présence ici en temps utile. Ce que vous avez besoin de savoir avant que nous entamions notre conversation c'est que je nécessite assistance pour un projet. Cette assistance sera rémunérée à hauteur du risque encouru à savoir que les frais engagés par votre personne dans le cadre de ce travail seront couverts en intégralité. Ces frais concernent l'achat de provisions, matériel de voyage, armes, armures et entretien des armes. Vous serez responsable de votre propre paquetage, à aucun moment les provisions ne seront mises en commun. En complément, pour percevrez une somme forfaitaire pour une fois la mission accomplie. De plus, tout butin découvert d'ici la fin de la mission sera équitablement réparti entre vous."
Le robot observa une nouvelle pause dans son discours. Son visage, bien que figé et inexpressif sembla s'assombrir.
- " Pour finir, les dangers seront réels et pourront mettre un terme à votre activité cardiaque et cérébrale. Cependant, sachez que si vous acceptez de prendre part à cette aventure, vous le faites en connaissance des risques encourus et sans possibilité de repli. J'enclencherai personnellement les procédures qui s'imposent pour rectifier les comportements des déserteurs."
La lueur de la bougie vacilla une fois de plus, faisant danser des ombres mouvantes sur les murs de la pièce exiguë. La voix si particulière résonna une dernière fois.
- "A présent, et avant de présenter en détail la teneur de l'aventure, je demanderai à chacun d'entre vous de bien vouloir confirmer ou infirmer dès maintenant son intérêt pour le contrat. Sachez que dans la négative, aucune représaille ne sera engagée. Vous partirez libres et poursuivrez vos activités comme bon vous semble. A l'inverse, dans l’éventualité ou vous seriez intéressé, je vous demanderai de bien vouloir vous présenter. Me concernant, je me présenterai en dernier, par mesure de politesse et de réserve."
Un ange passa. Jusqu'à ce que le premier des trois aventuriers se décide à prendre la parole.
Dernière édition par Mortelune le Lun 17 Fév - 20:29, édité 1 fois
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Navìl ne réagit pas de suite. Il resta un moment à observer l'étrange créature, il n'en avait jamais vu de pareil et pourtant il en avait chassé des trucs étranges. Le personnage couvert de métal parlait de façon monotone et inexpressive, tout ses gestes semblaient coordonnés comme si il s'attelait à reproduire une chorégraphie. Le nordique n'avait vu un tel comportement que chez un seul type de personnes: les politiques. Il resta donc réservé et s’assit quand on l'y invita.
La...chose de métal proposait une mission potentiellement mortel avec une forte récompense d'or à la clé. C'était très vague, cela pouvait tout aussi bien être une folie d'un révolutionnaire s'attelant à renverser un gouvernement qu'un marie jaloux cherchant vengeance. Bon, le physique du commanditaire réfuté les deux options.
Navìl était en mission, il aurait dû refusé et s'en aller sans rien dire, laissant aux quelques fous qui décideraient de suivre le géant gris la tâche de supporter son comportement absent tout le long de leur périple. Mais quelque chose le poussa à rester, malgré les invitations de la créature à le quitter s'il n'était pas intéressé. Peut être était ce sentiment d'ennui qui l'assaillait depuis qu'il s'occupait de tâches lassantes et inintéressantes pour l'Ordre? Qu'importe, il se releva et, faisant face à l'imposant recruteur, se présenta ainsi:
"Je me nomme Navìl, Navìl de Hassrande. Je suis originaire des froides contrées nordiques et actuellement je réside au domaine de l'Ordre du Phénix, près de Clantor, dont je suis chevalier. Je suis officiellement en mission, mais j'accepte de rester, au moins pour en apprendre plus sur cette proposition et sur les intérêts qu'elle pourrait porter à moi ou à l'Ordre. Mais je pose dès maintenant un condition si ne qua none: s'il s'agit de se rendre dans les chaudes et arides contrées du Sud, ne contez pas sûr moi."
Et il se rassit.
La...chose de métal proposait une mission potentiellement mortel avec une forte récompense d'or à la clé. C'était très vague, cela pouvait tout aussi bien être une folie d'un révolutionnaire s'attelant à renverser un gouvernement qu'un marie jaloux cherchant vengeance. Bon, le physique du commanditaire réfuté les deux options.
Navìl était en mission, il aurait dû refusé et s'en aller sans rien dire, laissant aux quelques fous qui décideraient de suivre le géant gris la tâche de supporter son comportement absent tout le long de leur périple. Mais quelque chose le poussa à rester, malgré les invitations de la créature à le quitter s'il n'était pas intéressé. Peut être était ce sentiment d'ennui qui l'assaillait depuis qu'il s'occupait de tâches lassantes et inintéressantes pour l'Ordre? Qu'importe, il se releva et, faisant face à l'imposant recruteur, se présenta ainsi:
"Je me nomme Navìl, Navìl de Hassrande. Je suis originaire des froides contrées nordiques et actuellement je réside au domaine de l'Ordre du Phénix, près de Clantor, dont je suis chevalier. Je suis officiellement en mission, mais j'accepte de rester, au moins pour en apprendre plus sur cette proposition et sur les intérêts qu'elle pourrait porter à moi ou à l'Ordre. Mais je pose dès maintenant un condition si ne qua none: s'il s'agit de se rendre dans les chaudes et arides contrées du Sud, ne contez pas sûr moi."
Et il se rassit.
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Pendant que l'homme du nord parlait, Tesserlin communiquait via langue des signes à Wey. Il lui disait de faire attention à tous mouvements interagissants de ces étrangers.
Quand le sorte de Viking eut finit, Tesserlin ( à la surprise générale: même la machine travaillait intérieurement) enleva son capuchon et les trois personnes virent son visage: le visage d'un enfant qui à son anniversaire dans moins d'un mois.
"Je me prénomme Tesserlin. Et voici mon objet Wey. #Tesserlin montra sa main.# Je suis ici de retour d'une expédition dans les steppes, et j'aimerais être votre compagnon de route pour cette expédition. Nµ'ayez pas de préjugés, je sais me débrouiller dans l'art de combattre.... Je me joindrais à votre éxpédition à une condition: si un objet m'intéresse vraiment dans notre butin j'aimerais repartir avec....
.....c'est ma seule condition..."
Quand le sorte de Viking eut finit, Tesserlin ( à la surprise générale: même la machine travaillait intérieurement) enleva son capuchon et les trois personnes virent son visage: le visage d'un enfant qui à son anniversaire dans moins d'un mois.
"Je me prénomme Tesserlin. Et voici mon objet Wey. #Tesserlin montra sa main.# Je suis ici de retour d'une expédition dans les steppes, et j'aimerais être votre compagnon de route pour cette expédition. Nµ'ayez pas de préjugés, je sais me débrouiller dans l'art de combattre.... Je me joindrais à votre éxpédition à une condition: si un objet m'intéresse vraiment dans notre butin j'aimerais repartir avec....
.....c'est ma seule condition..."
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
Assiah avait regardé l'instigateur de toute cette mise en scène, une espèce de géant de métal, avec de plus en plus de méfiance. Il lui faisait penser à la drôle de machine sur laquelle elle avait vu Soladin pour la première fois. L'homme blond qui l'avait devancée affichait la même mine méfiante qu'elle ressentait. Un autre homme encapuchonné était aussi arrivé. Il parlait tout seul l'air absorbé dans une conversation avec quelqu'un qu'il était le seul à voir et à entendre. Tout ça n'était pas pour rassurer la belle qui lui jeta un regard inquisiteur.
L'homme métal se leva alors et sa masse imposante emplit la pièce déjà petite. Assiah porta la main aux gardes de ses lames par réflexe. Le contact avec les armes lui fit du bien ramenant un peu de sérénité dans son esprit agité. Tout dans l'attitude de l'homme métal la rebutait, sa façon de parler, toujours au même rythme, d'une voix monocorde sans que la moindre émotion ne vienne altérer ce son métallique. Des lumières bleutées papillonnaient çà-et-là sur ce corps lisse et froid. Elle se demanda s'il y avait quelque chose d'humain ou de "vivant" en lui. Pour la belle jeune femme cette chose était tout simplement contre nature.
Une onde monta en elle comme un appel impérieux. Elle avait toujours la main posée sur la garde et, à mesure que le géant de métal exposait sa requête, cette vague se faisait plus insistante. Assiah soupira, il avait gagné, elle suivrait cette chose. La jeune femme sourit en entendant le nordique se présenter: la maison de l'Ordre, cela faisait écho dans sa tête comme une rengaine déjà entendue. Elle avait pensé en faire partie elle aussi. On parlait des chevaliers de l'Ordre comme des personnes honorables et digne de confiance. Elle pourrait avoir un aperçu de la véracité de ces dires.
L'autre sortit de l'ombre pour se présenter à son tour. Assiah faillit lever les yeux au ciel quand il mit bas le masque révélant à tous son visage juvénile. Un enfant, avec un jouet, pourquoi devait-elle faire partie de cette expédition? Elle maudit son ancien amant puis se rappela que ... c'était déjà fait. Enfin elle ôta les mains de son dos et s'exprima d'une voix claire, anormalement froide chez elle qui d'habitude était si cordiale.
On m'appelle Chantelame, je suis une aventurière aguerrie et le danger est mon adrénaline. Je vous suivrai Homme-métal.
Elle se tourné ensuite vers le dénommé Navil de Hassrande et planta ses yeux dorés dans ceux de l'homme blond.
J'ai moi-même la prétention de vouloir faire partie de l'Ordre. J'espère que vous ferez honneur à la réputation de la maison. De vous dépendra ma décision finale.
La belle avait conscience de s'être montrée dédaigneuse et même un peu présomptueuse mais elle était la seule femme à prendre part à l'aventure et elle entendait faire comprendre à ces lascards qu'elle n'était pas une pauvre créature sans défense.
L'homme métal se leva alors et sa masse imposante emplit la pièce déjà petite. Assiah porta la main aux gardes de ses lames par réflexe. Le contact avec les armes lui fit du bien ramenant un peu de sérénité dans son esprit agité. Tout dans l'attitude de l'homme métal la rebutait, sa façon de parler, toujours au même rythme, d'une voix monocorde sans que la moindre émotion ne vienne altérer ce son métallique. Des lumières bleutées papillonnaient çà-et-là sur ce corps lisse et froid. Elle se demanda s'il y avait quelque chose d'humain ou de "vivant" en lui. Pour la belle jeune femme cette chose était tout simplement contre nature.
Une onde monta en elle comme un appel impérieux. Elle avait toujours la main posée sur la garde et, à mesure que le géant de métal exposait sa requête, cette vague se faisait plus insistante. Assiah soupira, il avait gagné, elle suivrait cette chose. La jeune femme sourit en entendant le nordique se présenter: la maison de l'Ordre, cela faisait écho dans sa tête comme une rengaine déjà entendue. Elle avait pensé en faire partie elle aussi. On parlait des chevaliers de l'Ordre comme des personnes honorables et digne de confiance. Elle pourrait avoir un aperçu de la véracité de ces dires.
L'autre sortit de l'ombre pour se présenter à son tour. Assiah faillit lever les yeux au ciel quand il mit bas le masque révélant à tous son visage juvénile. Un enfant, avec un jouet, pourquoi devait-elle faire partie de cette expédition? Elle maudit son ancien amant puis se rappela que ... c'était déjà fait. Enfin elle ôta les mains de son dos et s'exprima d'une voix claire, anormalement froide chez elle qui d'habitude était si cordiale.
On m'appelle Chantelame, je suis une aventurière aguerrie et le danger est mon adrénaline. Je vous suivrai Homme-métal.
Elle se tourné ensuite vers le dénommé Navil de Hassrande et planta ses yeux dorés dans ceux de l'homme blond.
J'ai moi-même la prétention de vouloir faire partie de l'Ordre. J'espère que vous ferez honneur à la réputation de la maison. De vous dépendra ma décision finale.
La belle avait conscience de s'être montrée dédaigneuse et même un peu présomptueuse mais elle était la seule femme à prendre part à l'aventure et elle entendait faire comprendre à ces lascards qu'elle n'était pas une pauvre créature sans défense.
Dernière édition par Assiah le Sam 22 Fév - 14:56, édité 1 fois
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Mortelune écouta attentivement les déclarations des trois aventuriers qui lui faisaient face. Immobile, le regard fixe droit devant lui, sans même tourner son visage vers les interlocuteurs qui s'exprimaient.
Aidé par Navi, son intelligence artificielle développée, il analysa chaque mot prononcé, ainsi que les postures et les intonations de voix associées.
Il détecta également l'état de nervosité avancée de celle qui s’était présentée sous le nom de Chantelame. Elle semblait à n'en pas douter visiblement intriguée par sa condition de robot.
Une fois les présentations achevées, il intervint à son tour.
-"Je vous remercie. Il m'appartient à présent et comme convenu antérieurement de décliner mon identité. Il convient de me nommer Mortelune. Je suis l'actuel Thane du village de Thornsvald, situé à quelques lieues d'Altamira dont certains d'entre vous ont probablement déjà entendu parlé."
Comme souvent, le Mécha marqua une pause courte, puis reprit
-"Afin de prévenir l'inquiétude que je ressens chez certains d'entre vous, il me parait nécessaire de préciser que je suis originaire d'une contrée éloignée qui vous est inconnue. Ma condition diffère de la votre en tout point. Cependant cette donnée ne doit avoir aucun impact sur le contenu ni sur le déroulement de la mission que je vais vous exposé ci-après. Je suis néanmoins disposé, afin d'instaurer une relation de confiance nécessaire à la bonne cohésion de notre groupe, à répondre à vos éventuelles interrogations"
Chaque phrase, était claquée sèchement. Le poids de chaque mot utilisé donnait l'impression d'avoir été évalué avec un maximum de précaution avant d'être prononcé.
-"Passons à présent à l'objet principal de notre réunion. Comme expliqué, je suis le dirigeant d'une ville nommée Thornsvald. Si vous êtes synchronisé de façon optimale avec les flux d'informations disponibles en Zaerod, il ne vous aura pas échappé que Thornsvald aura dernièrement subit un raid meurtrier mené par un groupement appelé Skald. Au cours de cet assaut, la plupart des hommes du village valides et en age de combattre ont été neutralisés. Un grand nombre de femmes et enfants ont également été abattus. J'ai moi même été impliqué de façon aléatoire dans cette bataille, en rejoignant les forces défensives de la ville. Nos forces en présences étant largement inférieures en nombre et en qualité, nous fûmes vite dépassés. Après analyse de la stratégie et des objectifs visés des assaillants, il nous est apparu que le but de leur attaque était, outre le fait d'assouvir une indéniable folie meurtrière, de dérober un artefact nommé Ninbelung."
Navi adressa un rapport d'analyse express à Mortelune lui indiquant une soudaine accélération des pulsassions du nain Tesserlin à l’évocation du terme Artefact, trahissant un intérêt manifeste pour ce type d'objet.
-"Cet artefact n'est en aucune façon animé par une quelconque puissance ou magie qui pourrait le rendre convoitable. Il s'agit d'un objet fétiche auquel les habitants de Thornsvald louent des prédispositions de protection reposant sur des croyances anciennes relevant de superstitions non rationnelles."
Mortelune, dont l'activité Navi était en effervescence, ressentit soudainement une baisse d’énergie qui nécessitait une recharge d'appoint rapide. Il se saisit donc de sa choppe de bière qui était disposée sur la table non loin de lui. Une trappe située sur le bas de son visage, s'entrouvrit à la manière d'une bouche humaine. Il porta la choppe jusqu'à cet interstice et laissa couler le breuvage sans un bruit de déglutition. Une fois fait, il reposa la chope à l'endroit exact sur lequel il se trouvait juste avant.
-"L'objet de notre mission, si vous l'acceptez, sera de retrouver le Ninbelung et de le ramener à Thornsvald. Pour ce faire, l'option la plus sensée compte tenu de notre nombre, sera de nous infiltrer dans le domaine Skald, situé plus au nord, dans les terres gelées, de repérer l'artefact, d'éliminer toute résistance entre notre groupe et sa position et de nous en emparer."
A ce moment, il se passa un phénomène assez étrange. Mortelune inclina son visage vers la table. Alors, un trait de lumière pure fut tiré depuis l'un de ses "yeux" jusque sur le bois usé du meuble. La seconde qui suivit, la table sembla se modeler, pour que sur sa surface se dessine ce qui ressemblait à une carte de voyageur. Les aventuriers virent se matérialiser forets et bosquets, rivière, collines ainsi que ce qui semblait être un large camp fortifié, composé de baraquements, tentes, greniers alimentaires et autre structures.
Le spectacle surréaliste était impressionnant de précision. Alors que les regards de Navil, Tesserlin et Chantelame étaient tous attirés par cette étrange apparition, Mortelune commenta.
-"Ceci est une représentation cartographique du campement Skald que nous devrons investiguer. Elle se base sur une collecte de données effectuée par mes soins dernièrement auprès d’éclaireurs mercenaires et commerçants itinérants qui ont pu observer les lieux récemment. Veuillez m'excuser pour l'aspect rudimentaire de cette projection. La carte n'est pas à l’échelle correcte et la topographie du terrain et fort probablement erronée. Néanmoins, cela nous permettra, après échanges constructifs, de définir la voie d'approche optimale pour notre infiltration. J'en ai déjà repéré trois potentielles."
Sur ces mots, trois flèches rouges mouvantes matérialisèrent les possibilités d'infiltration sur la carte virtuelle mentionnées par le robot.
Au même moment, à l’étage, un vacarme se fit entendre. Visiblement il y avait du grabuge.
Quelques seconde passèrent avant qu'un cri de l'aubergiste parvienne jusqu'à eux. Un bruit sourd résonna dans l'escalier. L'aubergiste, qui venait d'y être projeté; gisait inconscient, non loin d'eux.
Alors, un groupe d'individus qui ressemblaient fort à des mercenaire se présenta fasse à au groupe. Il était composé de deux hommes, visiblement épéistes, un drow équipée de dagues et d'un arc et d'une quatrième personne vêtue d'une toge et encapuchonnée dont il était impossible de déterminer ni le sexe ni l’espèce.
-"Désolé d'interrompre votre mignon p'tit comité - pouffa un des hommes qui empestait l'alcool - mais mes amis et moi on vient juste de rentrer d'une p'tite aventure et on aurait comme qui dirait envie de fêter ça avec vot' copine là, qu'on a r'peré tout à l'heure là haut - dit-il en désignant Chantelame -. Donc vous nous excuserez si on vous l'emprunte une heure ou deux. Promis on essaie de pas vous la casser avant d'vous la ram'ner. Bon elle sera surement un peu fatiguée mais nous en voulez pas hein... Pis de toute façon vu vos tronches à tous, c'est pas avec vous qu'elle risque de passer du bon temps. Ah et puis j'allais oublier, quand on r'viendra, vous s'erez gentils de nous avoir préparer vos bourses et vos possessions de valeurs. On va r'partir avec hein, parce que bon, les temps sont durs tout ça, et puis ça vous évitera des ennuis regrettables, si vous voyez c'que j'veux dire."
Aidé par Navi, son intelligence artificielle développée, il analysa chaque mot prononcé, ainsi que les postures et les intonations de voix associées.
Il détecta également l'état de nervosité avancée de celle qui s’était présentée sous le nom de Chantelame. Elle semblait à n'en pas douter visiblement intriguée par sa condition de robot.
Une fois les présentations achevées, il intervint à son tour.
-"Je vous remercie. Il m'appartient à présent et comme convenu antérieurement de décliner mon identité. Il convient de me nommer Mortelune. Je suis l'actuel Thane du village de Thornsvald, situé à quelques lieues d'Altamira dont certains d'entre vous ont probablement déjà entendu parlé."
Comme souvent, le Mécha marqua une pause courte, puis reprit
-"Afin de prévenir l'inquiétude que je ressens chez certains d'entre vous, il me parait nécessaire de préciser que je suis originaire d'une contrée éloignée qui vous est inconnue. Ma condition diffère de la votre en tout point. Cependant cette donnée ne doit avoir aucun impact sur le contenu ni sur le déroulement de la mission que je vais vous exposé ci-après. Je suis néanmoins disposé, afin d'instaurer une relation de confiance nécessaire à la bonne cohésion de notre groupe, à répondre à vos éventuelles interrogations"
Chaque phrase, était claquée sèchement. Le poids de chaque mot utilisé donnait l'impression d'avoir été évalué avec un maximum de précaution avant d'être prononcé.
-"Passons à présent à l'objet principal de notre réunion. Comme expliqué, je suis le dirigeant d'une ville nommée Thornsvald. Si vous êtes synchronisé de façon optimale avec les flux d'informations disponibles en Zaerod, il ne vous aura pas échappé que Thornsvald aura dernièrement subit un raid meurtrier mené par un groupement appelé Skald. Au cours de cet assaut, la plupart des hommes du village valides et en age de combattre ont été neutralisés. Un grand nombre de femmes et enfants ont également été abattus. J'ai moi même été impliqué de façon aléatoire dans cette bataille, en rejoignant les forces défensives de la ville. Nos forces en présences étant largement inférieures en nombre et en qualité, nous fûmes vite dépassés. Après analyse de la stratégie et des objectifs visés des assaillants, il nous est apparu que le but de leur attaque était, outre le fait d'assouvir une indéniable folie meurtrière, de dérober un artefact nommé Ninbelung."
Navi adressa un rapport d'analyse express à Mortelune lui indiquant une soudaine accélération des pulsassions du nain Tesserlin à l’évocation du terme Artefact, trahissant un intérêt manifeste pour ce type d'objet.
-"Cet artefact n'est en aucune façon animé par une quelconque puissance ou magie qui pourrait le rendre convoitable. Il s'agit d'un objet fétiche auquel les habitants de Thornsvald louent des prédispositions de protection reposant sur des croyances anciennes relevant de superstitions non rationnelles."
Mortelune, dont l'activité Navi était en effervescence, ressentit soudainement une baisse d’énergie qui nécessitait une recharge d'appoint rapide. Il se saisit donc de sa choppe de bière qui était disposée sur la table non loin de lui. Une trappe située sur le bas de son visage, s'entrouvrit à la manière d'une bouche humaine. Il porta la choppe jusqu'à cet interstice et laissa couler le breuvage sans un bruit de déglutition. Une fois fait, il reposa la chope à l'endroit exact sur lequel il se trouvait juste avant.
-"L'objet de notre mission, si vous l'acceptez, sera de retrouver le Ninbelung et de le ramener à Thornsvald. Pour ce faire, l'option la plus sensée compte tenu de notre nombre, sera de nous infiltrer dans le domaine Skald, situé plus au nord, dans les terres gelées, de repérer l'artefact, d'éliminer toute résistance entre notre groupe et sa position et de nous en emparer."
A ce moment, il se passa un phénomène assez étrange. Mortelune inclina son visage vers la table. Alors, un trait de lumière pure fut tiré depuis l'un de ses "yeux" jusque sur le bois usé du meuble. La seconde qui suivit, la table sembla se modeler, pour que sur sa surface se dessine ce qui ressemblait à une carte de voyageur. Les aventuriers virent se matérialiser forets et bosquets, rivière, collines ainsi que ce qui semblait être un large camp fortifié, composé de baraquements, tentes, greniers alimentaires et autre structures.
Le spectacle surréaliste était impressionnant de précision. Alors que les regards de Navil, Tesserlin et Chantelame étaient tous attirés par cette étrange apparition, Mortelune commenta.
-"Ceci est une représentation cartographique du campement Skald que nous devrons investiguer. Elle se base sur une collecte de données effectuée par mes soins dernièrement auprès d’éclaireurs mercenaires et commerçants itinérants qui ont pu observer les lieux récemment. Veuillez m'excuser pour l'aspect rudimentaire de cette projection. La carte n'est pas à l’échelle correcte et la topographie du terrain et fort probablement erronée. Néanmoins, cela nous permettra, après échanges constructifs, de définir la voie d'approche optimale pour notre infiltration. J'en ai déjà repéré trois potentielles."
Sur ces mots, trois flèches rouges mouvantes matérialisèrent les possibilités d'infiltration sur la carte virtuelle mentionnées par le robot.
Au même moment, à l’étage, un vacarme se fit entendre. Visiblement il y avait du grabuge.
Quelques seconde passèrent avant qu'un cri de l'aubergiste parvienne jusqu'à eux. Un bruit sourd résonna dans l'escalier. L'aubergiste, qui venait d'y être projeté; gisait inconscient, non loin d'eux.
Alors, un groupe d'individus qui ressemblaient fort à des mercenaire se présenta fasse à au groupe. Il était composé de deux hommes, visiblement épéistes, un drow équipée de dagues et d'un arc et d'une quatrième personne vêtue d'une toge et encapuchonnée dont il était impossible de déterminer ni le sexe ni l’espèce.
-"Désolé d'interrompre votre mignon p'tit comité - pouffa un des hommes qui empestait l'alcool - mais mes amis et moi on vient juste de rentrer d'une p'tite aventure et on aurait comme qui dirait envie de fêter ça avec vot' copine là, qu'on a r'peré tout à l'heure là haut - dit-il en désignant Chantelame -. Donc vous nous excuserez si on vous l'emprunte une heure ou deux. Promis on essaie de pas vous la casser avant d'vous la ram'ner. Bon elle sera surement un peu fatiguée mais nous en voulez pas hein... Pis de toute façon vu vos tronches à tous, c'est pas avec vous qu'elle risque de passer du bon temps. Ah et puis j'allais oublier, quand on r'viendra, vous s'erez gentils de nous avoir préparer vos bourses et vos possessions de valeurs. On va r'partir avec hein, parce que bon, les temps sont durs tout ça, et puis ça vous évitera des ennuis regrettables, si vous voyez c'que j'veux dire."
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Tesserlin pouffa intérieurement. Il n'était peut-être pas une menace conséquente, mais les deux colosses derrière oui. Pour avoir un peu de panache il voulu en "amocher" un.
" Vous rentrez de quoi comme aventure? Aventure bourrage et Bière à volonté?" proposa Wey..
Tesserlin joua plus subtil. Il tapa du pied et s'exclama:
"Mais c'est super et quoi comme aventure?"
Le mec à l'armure lui répondit mais cela, il s'en fichait. Il entendit juste:
||Chargé à 8 %||
Tesserlin s'approcha de l'homme, et lui dit:
'' Et cela c'est quoi comme armure?"
L'homme s’impatientait mais continuait de parler. Pendant ce temps Tesserlin tapotait de plus en plus fort sur l'armure.
||Chargé à 12%||
12%.
C'était assez.
Tesserlin posa une main illuminé sur l'armure de l'homme... Un flux doré se baladait dessus et quand l'homme comprit même pas la moitié de ce qu'il aurait dut comprendre, Tesserlin enleva se main et l'homme valsa pour tomber raclant sur une table arrosé de bière.
"Ah! il repart déjà en aventure.....".
Son acolyte tenta quelque chose..... mais fût rapidement rattrapé par un des deux colosse ....
" Vous rentrez de quoi comme aventure? Aventure bourrage et Bière à volonté?" proposa Wey..
Tesserlin joua plus subtil. Il tapa du pied et s'exclama:
"Mais c'est super et quoi comme aventure?"
Le mec à l'armure lui répondit mais cela, il s'en fichait. Il entendit juste:
||Chargé à 8 %||
Tesserlin s'approcha de l'homme, et lui dit:
'' Et cela c'est quoi comme armure?"
L'homme s’impatientait mais continuait de parler. Pendant ce temps Tesserlin tapotait de plus en plus fort sur l'armure.
||Chargé à 12%||
12%.
C'était assez.
Tesserlin posa une main illuminé sur l'armure de l'homme... Un flux doré se baladait dessus et quand l'homme comprit même pas la moitié de ce qu'il aurait dut comprendre, Tesserlin enleva se main et l'homme valsa pour tomber raclant sur une table arrosé de bière.
"Ah! il repart déjà en aventure.....".
Son acolyte tenta quelque chose..... mais fût rapidement rattrapé par un des deux colosse ....
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
La présentation des potentiels collègues de Navìl laissa celui-ci déçu. Seconde, après lui, à se présenter, Chantelame lui parut froide et peu loquace. Peut être cherchait-elle à se distinguer? Pour le nordique s'était raté, d'autant plus que ses remarques concernant l'Ordre le laissèrent pantois. Lui devait faire honneur au Phénix? Il ne l'avait jamais aperçu sur le domaine de l'Ordre, si elle appartenait au groupuscule elle devait être une agent annexe, envoyée ici pour surveiller le coin. Comment osait-elle donner des recommandations à lui, chevalier? Et pourquoi voulait-elle prendre sa décision sur le comportement du nordique? Celui-ci resta interloqué quelques instants et se promis de tirer cela au clair plus tard. Mais le garçon qui se révéla ensuite l'étonna franchement. Pourquoi un si jeune homme se présentait pour affronter d'aussi grands dangers? Ses étranges artefacts semblaient lui tenir lieu d'armes et il semblait reposer sa confiance dessus: étrange, mais peut être était il bien plus que ce qu'il voulait montrer...
Navìl écouta les longues explications du dénommé Mortelune. Il parlait beaucoup, avait un langage aux tournures de phrases presque incompréhensibles pour le nordique mais, dans le fond, ne racontait pas grand chose d'intéressant. C'était une quête de la plus extrême banalité qu'il proposait, le guerrier en avait bouclé des dizaines comme celle là. Encore une histoire de pillage, d’artefact à la valeur purement cultuelle et de combats à un contre cent qui se solderait par une fuite rocambolesque à dos de destriers... Navìl n'aurait manqué pareil occasion pour rien au monde!
La projection "magique" du mécha impressionna fortement le chevalier, qui voyait là un atout qui plairait certainement à l'Ordre. Quel pouvoir exotique pouvait conférer telle capacité? Il voulue poser des questions à l'homme de métal, qui avait dit être disposé à répondre, lorsque celui-ci proposa des moyens d'infiltration dans le campement des pillards. Navìl allait émettre son avis sur la question lorsqu'ils furent interrompue par un groupe de joyeux lurons. Enfin, joyeux n'était peut être pas le terme.
Ils voulaient s'amuser avec Chantelame? Ce n'était certainement pas d'une façon très honorable, de toute façon le nordique doutait qu'ils seraient capables de la maîtriser: il savait reconnaître les gens aux talents d'épéistes des sales gredins aux lames rouillées.
Lorsque Tesserlin chercha à entamer la conversation avec la bande de "mercenaires", Navìl voulut le tirer en arrière, maudissant le jeune homme de s'être présenté ici. Lorsque l'homme valsa à plusieurs mètres, le guerrier marqua une pose...mais pas le temps de chercher des explications, déjà le second bandit dégainait. Navìl lui fit face, feinta sur la droite, esquiva un coup du couteau que son adversaire venait de sortir de son fourreau et finalement, usant d'une ouverture, enfonça sa bâtarde dans l’œil droit du maraudeur.
Se retournant il constata que les autres mercenaires n'avaient pas à envier le sort de leur camarade...
Navìl écouta les longues explications du dénommé Mortelune. Il parlait beaucoup, avait un langage aux tournures de phrases presque incompréhensibles pour le nordique mais, dans le fond, ne racontait pas grand chose d'intéressant. C'était une quête de la plus extrême banalité qu'il proposait, le guerrier en avait bouclé des dizaines comme celle là. Encore une histoire de pillage, d’artefact à la valeur purement cultuelle et de combats à un contre cent qui se solderait par une fuite rocambolesque à dos de destriers... Navìl n'aurait manqué pareil occasion pour rien au monde!
La projection "magique" du mécha impressionna fortement le chevalier, qui voyait là un atout qui plairait certainement à l'Ordre. Quel pouvoir exotique pouvait conférer telle capacité? Il voulue poser des questions à l'homme de métal, qui avait dit être disposé à répondre, lorsque celui-ci proposa des moyens d'infiltration dans le campement des pillards. Navìl allait émettre son avis sur la question lorsqu'ils furent interrompue par un groupe de joyeux lurons. Enfin, joyeux n'était peut être pas le terme.
Ils voulaient s'amuser avec Chantelame? Ce n'était certainement pas d'une façon très honorable, de toute façon le nordique doutait qu'ils seraient capables de la maîtriser: il savait reconnaître les gens aux talents d'épéistes des sales gredins aux lames rouillées.
Lorsque Tesserlin chercha à entamer la conversation avec la bande de "mercenaires", Navìl voulut le tirer en arrière, maudissant le jeune homme de s'être présenté ici. Lorsque l'homme valsa à plusieurs mètres, le guerrier marqua une pose...mais pas le temps de chercher des explications, déjà le second bandit dégainait. Navìl lui fit face, feinta sur la droite, esquiva un coup du couteau que son adversaire venait de sortir de son fourreau et finalement, usant d'une ouverture, enfonça sa bâtarde dans l’œil droit du maraudeur.
Se retournant il constata que les autres mercenaires n'avaient pas à envier le sort de leur camarade...
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
L'homme-métal se présenta enfin à son tour, toujours avec cette voix mécanique il égrenait les phrases sans qu'on puisse différencier un sentiment ou un autre. Le guerrier blond la regardait, visiblement abasourdi par la tirade de la jeune femme. Ses yeux se firent durs et elle sentit qu'il n'appréciait pas son petit discours. Mortelune, ainsi se nommait leur employeur, continuait son laïus et elle essaya de concentrer son attention sur lui.
Il avança la main vers la chope qu'il avait laissée sur la table pour engouffrer le liquide qu'elle contenait d'une façon toute aussi singulière que sa façon de parler. Assiah eut une moue de dégoût devant ce spectacle mais se ressaisit aussi vite comme un flash lumineux traversait la pièce. Sans qu'elle put comprendre comment, sur la table était apparue une carte 3D du camp qu'ils allaient devoir infiltré selon la stratégie de Mortelune. La jeune femme était impressionnée par la justesse de cette carte: les moindres détails y étaient assignés et il n'était vraiment pas difficile de s'imaginer sur place. L'homme-métal pour le coup lui fit meilleur effet, elle ne lui ferait sans doute pas confiance en tant qu'assemblage de métal il restait inquiétant mais elle était rassurée sur ces capacités pour cette mission.
Un bruit sourd se fit entendre soudain et la jeune femme fit un léger bon en arrière prête à dégainer. Elle s'avançait vers l'aubergiste voulant s'assurer qu'il allait bien quand les quatre individus débarquèrent. Leur sourire narquois, leur air assuré et l'oeil qu'ils lui portèrent déplut souverainement à la jeune femme. Elle laissa échapper un ricanement comme l'un d'eux débitait ses menaces. Avinés comme ils l'étaient, ils ne pourraient pas leur faire grand mal. Fallait-il qu'ils soient complètement inconscients pour s'attaquer ainsi à leur petite bande?
Avec la fougue qui caractérise tant la jeunesse, Tesserlin fut le premier à leur répondre. Assiah eut alors un avant goût des capacités du petit garçon et sourit de plus belle. Ces trois rustres avaient déblatéré leur dernières conn... ses lames n'en laisseraient pas un vivant, pas après l'offense verbale subie. L'un des malfrats de comptoir s'approchait d'elle une lueur d'envie dansait dans ses yeux brillants. Assiah dégaina enfin et ses lames se montrèrent au grand jour. Toutes deux étaient noires, elles ne reflétaient aucune lumière, au contraire, il semblait qu'elles avalaient le peu de luminosité présente en ce lieu. Un frisson d'excitation pure parcourut la jeune femme, elle le sentait. Il était avec elle. Décidé à tuer.
Au premier choc, le tintement des lames emplit la pièce se répercutant à l'infini. Une douce musique, une éloge funèbre. Les notes glaçaient les sang, entraient au tréfonds des âmes accompagnant le dernier souffle des pauvres cibles. Le démon parlait, chantait. Assiah écoutait sa voix, la laissait la guider.
Vous avez proférez vos dernières insultes, la vengeance est mienne désormais.
La voix de la jeune femme était anormalement grave, comme sortie d'une caverne profonde. En deux coups de lame d'une rapidité et d'une fluidité inhumaine, l'homme était à terre. Sur son visage ne se lisait que terreur.
Il avança la main vers la chope qu'il avait laissée sur la table pour engouffrer le liquide qu'elle contenait d'une façon toute aussi singulière que sa façon de parler. Assiah eut une moue de dégoût devant ce spectacle mais se ressaisit aussi vite comme un flash lumineux traversait la pièce. Sans qu'elle put comprendre comment, sur la table était apparue une carte 3D du camp qu'ils allaient devoir infiltré selon la stratégie de Mortelune. La jeune femme était impressionnée par la justesse de cette carte: les moindres détails y étaient assignés et il n'était vraiment pas difficile de s'imaginer sur place. L'homme-métal pour le coup lui fit meilleur effet, elle ne lui ferait sans doute pas confiance en tant qu'assemblage de métal il restait inquiétant mais elle était rassurée sur ces capacités pour cette mission.
Un bruit sourd se fit entendre soudain et la jeune femme fit un léger bon en arrière prête à dégainer. Elle s'avançait vers l'aubergiste voulant s'assurer qu'il allait bien quand les quatre individus débarquèrent. Leur sourire narquois, leur air assuré et l'oeil qu'ils lui portèrent déplut souverainement à la jeune femme. Elle laissa échapper un ricanement comme l'un d'eux débitait ses menaces. Avinés comme ils l'étaient, ils ne pourraient pas leur faire grand mal. Fallait-il qu'ils soient complètement inconscients pour s'attaquer ainsi à leur petite bande?
Avec la fougue qui caractérise tant la jeunesse, Tesserlin fut le premier à leur répondre. Assiah eut alors un avant goût des capacités du petit garçon et sourit de plus belle. Ces trois rustres avaient déblatéré leur dernières conn... ses lames n'en laisseraient pas un vivant, pas après l'offense verbale subie. L'un des malfrats de comptoir s'approchait d'elle une lueur d'envie dansait dans ses yeux brillants. Assiah dégaina enfin et ses lames se montrèrent au grand jour. Toutes deux étaient noires, elles ne reflétaient aucune lumière, au contraire, il semblait qu'elles avalaient le peu de luminosité présente en ce lieu. Un frisson d'excitation pure parcourut la jeune femme, elle le sentait. Il était avec elle. Décidé à tuer.
Au premier choc, le tintement des lames emplit la pièce se répercutant à l'infini. Une douce musique, une éloge funèbre. Les notes glaçaient les sang, entraient au tréfonds des âmes accompagnant le dernier souffle des pauvres cibles. Le démon parlait, chantait. Assiah écoutait sa voix, la laissait la guider.
Vous avez proférez vos dernières insultes, la vengeance est mienne désormais.
La voix de la jeune femme était anormalement grave, comme sortie d'une caverne profonde. En deux coups de lame d'une rapidité et d'une fluidité inhumaine, l'homme était à terre. Sur son visage ne se lisait que terreur.
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Mortelune avait écouté la requête formulée par ce qui semblait être le porte parole du petit groupe d'individus qui les avait rejoints.
A peine ce dernier eut-il fini d’énoncer ses revendications que le dénommé Tesserlin lui asséna un violent coup dans le plexus. Ni une ni deux, Navil, puis Chantelame neutralisèrent à leur tour deux adversaires. Le dernier larron restant ne demanda pas son reste et s'enfuit par les escaliers.
Le robot n'avait pas bougé d'un iota. Son corps était resté parfaitement immobile et il s'etait contenté d'observer le triste spectacle qui lui était offert. Ainsi était-ce là, la façon dont les humaine réglaient leur différends ? Par la force. Pas même une sommation. Ni même une menace. Ces pauvres ères étaient visiblement ivres et n'avaient plus toute leur tête et à aucun moment ils n'avaient levé la main sur eux.
-"N'existe-t-il pas une milice, à Altamira, chargée de ces affaires ? - interrogea le robot - ou bien dois je m'attendre à ce que vous décapitiez également le prochain mendiant qui viendra demander l’aumône ?"
Le Mécha poursuit alors
-"Etes vous si peu sûrs de vos forces respectives pour en faire la démonstration grotesque lorsqu'un groupe d'ivrognes vous cherche querelle ? Quelles justifications à tout ceci ?Chantelame aurait je pense, très bien pu éconduire ces hommes par les mots. Je pense qu'elle doit en avoir l'habitude". gronda Mortelune.
Il examina la scène. Trois assaillants gisaient là. L'un sonné, l'autre éborgné et le troisième probablement mort.
-"Ce qui est amusant c'est que deux d'entre eux n'ont même pas sorti les armes de leurs fourreaux. J'espère que les autorités seront conciliantes sinon, nous risquons de voir notre projet ajourné, ce que je ne saurais tolérer."
Toujours immobile, Mortelune dégageait un air grave et sérieux. La seule satisfaction qu'il ressentait à la vue de tout ce bazar était les prédispositions de ses probables alliés au combat. Evidemment, le tout nécessiterait de la discipline.
Alors que le robot interagissait avec Navi, son intelligence artificielle afin d'envisager la suite des événements, l'aubergiste sonné, se redressa tant bien que mal. Visiblement choqué, il remercia les individus d'avoir chassé les gredins. Au même moment, alerté par le chahut et les clients effrayés, le Capitaine de la Milice locale descendait à son tour les marches qui menaient à l'endroit dans lequel se trouvait le petit groupe.
Il était évident que le dit capitaine avait probablement abusé des bonnes choses étant jeune car aujourd'hui son ventre était une véritable baudruche. Son visage était rougeot et son nez ressemblait à une fraise bien mure. Rien que le fait de descendre ces quelques marches vers le sous sol l'avait essoufflé.
Il observa la troupe, en premier Navil qu'il toisa de bas en haut, s'attarda un moment sur les formes de Chantelame, ignora tout bonnement Tesserlin et jeta un oeil intrigué à Mortelune.
-"Hé bien hé bien, - dit-il essoufflé - Il me semblerait qu'on ait affaire à un homicide ! De ce que je vois, on dirait que certains n'auraient pas eu le temps de se défendre si j'en juge le fait que les armes soient encore enfouraillées..."
Il s'adressa alors au Tavernier
-"Tu m'expliques Hedbert ? Ce sont eux qui ont amoché la troupe de Lance ? J'ai croisé le pauvre dans la rue. Il semblait avoir vu un fantôme.. et je vois là ses trois potes au sol... "
-"Je n'ai rien vu Patrick, je suis désolé, j’étais inconscient" repondit l'aubergiste qui regardait ses chaussures, l'air gené.
Le milicien se retourna vers le groupe
-" Vous allez m'expliquer tout ça calmement... on aime pas bien les ennuis ici à Altamira, surtout lorsqu'ils impliquent des étrangers..."
A peine ce dernier eut-il fini d’énoncer ses revendications que le dénommé Tesserlin lui asséna un violent coup dans le plexus. Ni une ni deux, Navil, puis Chantelame neutralisèrent à leur tour deux adversaires. Le dernier larron restant ne demanda pas son reste et s'enfuit par les escaliers.
Le robot n'avait pas bougé d'un iota. Son corps était resté parfaitement immobile et il s'etait contenté d'observer le triste spectacle qui lui était offert. Ainsi était-ce là, la façon dont les humaine réglaient leur différends ? Par la force. Pas même une sommation. Ni même une menace. Ces pauvres ères étaient visiblement ivres et n'avaient plus toute leur tête et à aucun moment ils n'avaient levé la main sur eux.
-"N'existe-t-il pas une milice, à Altamira, chargée de ces affaires ? - interrogea le robot - ou bien dois je m'attendre à ce que vous décapitiez également le prochain mendiant qui viendra demander l’aumône ?"
Le Mécha poursuit alors
-"Etes vous si peu sûrs de vos forces respectives pour en faire la démonstration grotesque lorsqu'un groupe d'ivrognes vous cherche querelle ? Quelles justifications à tout ceci ?Chantelame aurait je pense, très bien pu éconduire ces hommes par les mots. Je pense qu'elle doit en avoir l'habitude". gronda Mortelune.
Il examina la scène. Trois assaillants gisaient là. L'un sonné, l'autre éborgné et le troisième probablement mort.
-"Ce qui est amusant c'est que deux d'entre eux n'ont même pas sorti les armes de leurs fourreaux. J'espère que les autorités seront conciliantes sinon, nous risquons de voir notre projet ajourné, ce que je ne saurais tolérer."
Toujours immobile, Mortelune dégageait un air grave et sérieux. La seule satisfaction qu'il ressentait à la vue de tout ce bazar était les prédispositions de ses probables alliés au combat. Evidemment, le tout nécessiterait de la discipline.
Alors que le robot interagissait avec Navi, son intelligence artificielle afin d'envisager la suite des événements, l'aubergiste sonné, se redressa tant bien que mal. Visiblement choqué, il remercia les individus d'avoir chassé les gredins. Au même moment, alerté par le chahut et les clients effrayés, le Capitaine de la Milice locale descendait à son tour les marches qui menaient à l'endroit dans lequel se trouvait le petit groupe.
Il était évident que le dit capitaine avait probablement abusé des bonnes choses étant jeune car aujourd'hui son ventre était une véritable baudruche. Son visage était rougeot et son nez ressemblait à une fraise bien mure. Rien que le fait de descendre ces quelques marches vers le sous sol l'avait essoufflé.
Il observa la troupe, en premier Navil qu'il toisa de bas en haut, s'attarda un moment sur les formes de Chantelame, ignora tout bonnement Tesserlin et jeta un oeil intrigué à Mortelune.
-"Hé bien hé bien, - dit-il essoufflé - Il me semblerait qu'on ait affaire à un homicide ! De ce que je vois, on dirait que certains n'auraient pas eu le temps de se défendre si j'en juge le fait que les armes soient encore enfouraillées..."
Il s'adressa alors au Tavernier
-"Tu m'expliques Hedbert ? Ce sont eux qui ont amoché la troupe de Lance ? J'ai croisé le pauvre dans la rue. Il semblait avoir vu un fantôme.. et je vois là ses trois potes au sol... "
-"Je n'ai rien vu Patrick, je suis désolé, j’étais inconscient" repondit l'aubergiste qui regardait ses chaussures, l'air gené.
Le milicien se retourna vers le groupe
-" Vous allez m'expliquer tout ça calmement... on aime pas bien les ennuis ici à Altamira, surtout lorsqu'ils impliquent des étrangers..."
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Les propos glaçants du géant de métal ne firent qu'agacer Navìl, de quel droit se permettait il de lui faire des reproches? Et de façon ironique qui plus est! Il s’apprêtait à lui donner son point de vu sur la question lorsque le milicien apparut. Il n'avait de milicien que l'uniforme, son aspect laissait quelque peu à douter de sa condition d'homme d'arme. Il dévisagea le nordique avec un air qui en disait long sur ce qu'il pensait de lui, ce qui ne fait qu'irriter l'intéressé. Celui-ci rendit son regard soupçonneux à l'homme, puis s'approcha de quelques pas.
"Et vous êtes, mon seigneur, lança-t-il ironiquement? Car si votre insigne est vraiment celle de votre profession, je met très fortement en doute vos compétences en le domaine! Je suis un représentant de l'Ordre du Phénix, voyez vous, et je suis ici pour rapporter au sir Duckan l'état de la citée. L'image que vous suscitez de la milice est bien mauvaise, où est votre capitaine? D'après mes rapports il s'agirait d'un certain "Vaharem Patrick". J'aimerais lui demander deux choses: un, pourquoi laisse-t-il des malfrats se promener dans les tavernes et commettre leurs méfaits?"
Il s'approcha encore de l'homme qu'il ne savait être le supérieur à qui il voulait s'adresser et le saisit par le collet.
"Et deuxièmement, pourquoi ses hommes semblent ils plus à leur place dans une porcherie que dans une caserne? A Clantor on vous aurez pendu haut et court pour un pareil accoutrement et un pareil laissez aller! Je m’inquiéterais de mon sort si j'étais vous, car je vous garantis que vous n'aurez plus votre place ici dans très peu de temps!"
"Et vous êtes, mon seigneur, lança-t-il ironiquement? Car si votre insigne est vraiment celle de votre profession, je met très fortement en doute vos compétences en le domaine! Je suis un représentant de l'Ordre du Phénix, voyez vous, et je suis ici pour rapporter au sir Duckan l'état de la citée. L'image que vous suscitez de la milice est bien mauvaise, où est votre capitaine? D'après mes rapports il s'agirait d'un certain "Vaharem Patrick". J'aimerais lui demander deux choses: un, pourquoi laisse-t-il des malfrats se promener dans les tavernes et commettre leurs méfaits?"
Il s'approcha encore de l'homme qu'il ne savait être le supérieur à qui il voulait s'adresser et le saisit par le collet.
"Et deuxièmement, pourquoi ses hommes semblent ils plus à leur place dans une porcherie que dans une caserne? A Clantor on vous aurez pendu haut et court pour un pareil accoutrement et un pareil laissez aller! Je m’inquiéterais de mon sort si j'étais vous, car je vous garantis que vous n'aurez plus votre place ici dans très peu de temps!"
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Tout était fini, Assiah rangea ses lames et le calme revint dans son esprit. L'homme de métal était resté immobile, quand il parla ses mots résonnèrent comme une sentence. La jeune femme haussa les épaules qu'est-ce qu'il pouvait comprendre ce géant sans âme ni émotions? Le jugement était facile et le ton professoral frisait le ridicule. Elle ne se donna même pas la peine de se justifier. Ils n'avaient visiblement pas vu les choses sous le même angle. Ses hommes s'étaient montrés menaçants, grossiers et allaient même essayer de les détrousser. D'ailleurs ils avaient bien laissé entendre que si le petit groupe opposait la moindre résistance, ils le regretteraient tous. Pour la belle ces quatre voyous n'avaient que ce qu'il méritait. La suite logique d'une vie passée à effrayer et voler les braves gens.
Elle se détourna du géant métallique pour se tourner vers les miliciens qui étaient arrivés. Leur chef essayait de faire du zèle alors que, franchement, un peu d'exercices ne lui aurait pas fait de mal. Il commença son interrogatoire mais fut vite refroidit par un Navil excédé. Et pour cause, ces gens d'armes déshonoraient tout bonnement leur "uniforme" si on pouvait encore donné ce nom au frusques qu'ils arboraient.
Assiah soutint le regard de leur chef quand celui-ci la détailla sans vergogne. Une parfaite journée qui se terminait pensa-t-elle ironiquement. Elle n'avait même pas eu le plaisir d'occire ses adversaires s'étant contentée de lui foutre une trouille d'enfer... d'enfer c'était bien le mot qui convenait. Ses deux lames avaient touchés leur ennemi, lui avait entaillé la chair, une égratignure mais qui avait suffit. Le démon avait déversé son pouvoir et la terreur avait cloué l'homme au sol. Dommage que ça ne fonctionne que sur les esprits faibles.
Nous nous sommes défendus. Ces hommes réfléchiront dorénavant à deux fois avant de s'en prendre à quelqu'un.
La jeune femme eut une moue dégoûtée mais n'ajouta plus rien.
Elle se détourna du géant métallique pour se tourner vers les miliciens qui étaient arrivés. Leur chef essayait de faire du zèle alors que, franchement, un peu d'exercices ne lui aurait pas fait de mal. Il commença son interrogatoire mais fut vite refroidit par un Navil excédé. Et pour cause, ces gens d'armes déshonoraient tout bonnement leur "uniforme" si on pouvait encore donné ce nom au frusques qu'ils arboraient.
Assiah soutint le regard de leur chef quand celui-ci la détailla sans vergogne. Une parfaite journée qui se terminait pensa-t-elle ironiquement. Elle n'avait même pas eu le plaisir d'occire ses adversaires s'étant contentée de lui foutre une trouille d'enfer... d'enfer c'était bien le mot qui convenait. Ses deux lames avaient touchés leur ennemi, lui avait entaillé la chair, une égratignure mais qui avait suffit. Le démon avait déversé son pouvoir et la terreur avait cloué l'homme au sol. Dommage que ça ne fonctionne que sur les esprits faibles.
Nous nous sommes défendus. Ces hommes réfléchiront dorénavant à deux fois avant de s'en prendre à quelqu'un.
La jeune femme eut une moue dégoûtée mais n'ajouta plus rien.
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
la remontrance donnée par le robot donna l'impression à tesserlin que l'on lui avait inseré un glacon dans le dos de tesserlin.
cele se voyait bien que le robot n'avait aucun sentiment. on avait insulter un coéquipier! franchement, la Tesserlin
était outré.
L'homme qui fit irruption dans la pièce, le représentant de la loi, fit pouffer intérieuremnt Tesserlin.
"Franchemant c'est une parade de clown ou quoi?"
Wey n'avait pas tort: avec tous ses abrutis, le nez rouges tomate et la démarche d'ivre mort qu'avait toutes le personnes dans cette auberge, l'homme en face d'eux n'était pas très convaincant. Le pauvre! les attaques consécutives de ses "compères" n'aidait pas dans l'enquête du pauvre officier.
"Monsieur l'aubergiste, ce n'était pas nous qui vous avez assommé?"
L'homme répondit négativement.
"Alors, déjà c'est une faute contre eux, ce sont les seuls autres personnes impliqués dans ce combat." dit tesserlin en montrant du menton les hommes gisant par terre.
L'officier prit note, heureux que tesserlin fesait son enquête à la place.
"De plus, comme dit mon "amie", nous avons fait de la légitimé défense: regardez nous! Croyez vous des homme ivres mort,
ou des personne totalement sérieux qui arrivent à mettre un mot devant l'autre?" dit Tesserlin satisfait.
"Et toc!" s'éxclama Wey.
cele se voyait bien que le robot n'avait aucun sentiment. on avait insulter un coéquipier! franchement, la Tesserlin
était outré.
L'homme qui fit irruption dans la pièce, le représentant de la loi, fit pouffer intérieuremnt Tesserlin.
"Franchemant c'est une parade de clown ou quoi?"
Wey n'avait pas tort: avec tous ses abrutis, le nez rouges tomate et la démarche d'ivre mort qu'avait toutes le personnes dans cette auberge, l'homme en face d'eux n'était pas très convaincant. Le pauvre! les attaques consécutives de ses "compères" n'aidait pas dans l'enquête du pauvre officier.
"Monsieur l'aubergiste, ce n'était pas nous qui vous avez assommé?"
L'homme répondit négativement.
"Alors, déjà c'est une faute contre eux, ce sont les seuls autres personnes impliqués dans ce combat." dit tesserlin en montrant du menton les hommes gisant par terre.
L'officier prit note, heureux que tesserlin fesait son enquête à la place.
"De plus, comme dit mon "amie", nous avons fait de la légitimé défense: regardez nous! Croyez vous des homme ivres mort,
ou des personne totalement sérieux qui arrivent à mettre un mot devant l'autre?" dit Tesserlin satisfait.
"Et toc!" s'éxclama Wey.
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
Mortelune assista, interdit, aux échanges entre le milicien et ses compagnons.
Navil, Chantelame et Tesserlin peinait à masquer une colère justifiée. Il est vrai que le Mecha n'avait pas son pareil pour se positionner en donneur de leçon, mais ainsi était-il programmé. La mission passait avant tout et il fallait optimiser, rationaliser, adapter son comportement pour augmenter les chances de succès.
Une anicroche dans une ville inconnue, c'est prendre le risque de se retrouver dans un geôle en moins de temps qu'il ne faut pour l'imaginer.
L'ordre du Phénix revint une seconde fois dans la conversation. L'intelligence artificielle de Mortelune l'incita à mener l'enquête à ce sujet. Mais plus tard... car pour le moment il y avait d'autres urgences à traiter.
Le milicien venait d'être sévèrement bousculé par Navil et cela n'augurait rien de bon d'autant. Tesserlin et Chantelame se montrèrent plus mesurés dans leur réaction et tentèrent de défendre leur point de vue.
Le premier réflexe du lourdeau fut de se dégager de la prise de Navil avec hargne puis de lui répondre sur un ton outré.
- "De quel droit osez vous porter la main sur moi. JE SUIS VAHAREM PATRICK" hurla-t-il comme un dément avant de s'essouffler.
Il épongeant son front suintant avec un mouchoir jauni qu'il sorti de sa poche. La vision était peu ragoutante. Après avoir repris son souffle et s'être quelque peu apaisé, il reprit la conversation en fixant Navil dans les yeux.
- "Je suis la chef de la milice Altamiréenne. Et les hommes que vous venez de passer à tabac sont des mercenaires à la solde de la ville voyez-vous. Alors vous pouvez venir ici, dans vos beaux habits et jouer les moralisateurs tant qu'il vous plaira en moquant nos moyens et nos façon de faire mais voyez-vous, Messire -surjoua-t-il - quand vous devez défendre tant bien que mal votre cité face à deux assauts Skalds par semaines depuis bientôt un mois, vous devez prendre les décisions qui s'imposent et avoir recours à toute l'aide que vous pourrez bien mobiliser."
Il s’arrêta un moment pour constater que les dits mercenaires se relevaient l'un après l'autre en soutenant leurs membres endoloris ou en compressant leurs plaies.
- "Car en parlant d'aide, nous attendons toujours des nouvelles de nos puissants alliés... Clantor et les villes alentours... les prestigieuses maisons et leurs héros... Quand le front des assauts est à des lieues au nord de leurs confortables petits nids douillets, plus grand monde ne se sent concerné soudainement. Oh ça, les promesses ont bon dos... mais à l'heure de se battre, les hypocrites détournent le regard et remettent une bûche dans le feu de leur cheminée".
Le gros milicien, visiblement éprouvé, pris place sur une chaise en s'effondrant sur celle-ci.
-"Voila quatre jours que nous n'avons pas dormis. Les assauts s'intensifient. Les pertes sont lourdes et nous ne pourront bientôt plus tenir. Les mercenaires recrutés s'enfuient pour la plupart au bout de deux ou trois assauts. Ceux que vous venez de corriger nous accompagnent depuis le début... Nous tolerons donc quelques débordement, pour apaiser le climat social et éviter les désertions qui se paient ici en vie d'innocent".
Il épongea son front un nouvelle fois et soupira fortement, comme désabusé.
-"Alors faites moi plaisir, faites rapidement ce que vous avez à faire ici, plaignez vous du froid, de l'humidité et de l'odeur du poisson comme le font tous les voyageurs de passage, et quittez notre ville. Le plus tôt sera le mieux, vous n'êtes pas les bienvenus ici."
Mortelune approcha alors du chef milicien. Le bruit particulier que faisaient ses mécanismes hydrauliques lorsqu'il marchait brisa un instant le silence. Il s'adressa alors à lui.
-"Milicien Patrick, vous nous voyez, mes compagnons et moi, désolé pour la gêne occasionnée dans cet établissement. Nos actes ont été disproportionnés au vue de la menace constatée. Néanmoins, comme l'explique Tesserlin et Chantelame, nous avons agit en réaction à une provocation réelle. Par ailleurs, pour revenir sur vos déclarations, notre groupe envisage présentement une incursion en territoire Skald. En tant que Thane de Thornsvald, je dispose d'un certain nombre d'informations sur leur organisation. Je m’apprêtais à les exposer à ces personnes lorsque nous avons été interrompus. J'ai bien noté votre désarroi. Cependant, nous ne pouvons nous permettre de quitter votre ville pour le moment, aussi, je vous propose un marché. Je sais que l'organisation et le modus operandi des Skalds ont radicalement changé depuis un bon mois. Autrefois cantonnés à l'attaque de caravanes commerciales et de navires marchands, ils s'attaquent à présent à des cités entières et les pillent des ressources spécifiques telles des artefacts ou objets réputés magiques. Aussi, dans ce contexte, si mon groupe parvient à identifier la cause de ce soudain revirement d'activité, nous permettrez vous de rester quelques jours dans votre cité afin de convenablement préparer notre expédition ?"
Le milicien resta silencieux un moment. Ses petits doigts boudinés grattaient les quelques poils qui poussaient de façon anarchique sur son menton irrégulier. Il finit par répondre au robot, qu'il regardait avec une certaine méfiance.
-"Ce marché ne me convient pas. Déjà je ne vous connais pas. Je sais que le Thane de Thornsvald est mort récemment et qu'un nouveau a été nommé, mais j'ai peine à croire qu'il puisse s'agir de vous... Vous ne faites pas très couleur locale... Deuxièmement, vous me proposez un marché de dupe. Identifier uniquement la cause des raids ne m'est d'aucune utilité. Par contre, engagez-vous à l'éradiquer purement et simplement et là, vous avez mon accord et la permission de séjour dans la cité. Vous pourrez également vous servir dans le grenier de la ville pour préparer vos provisions et faire entretenir vos armes ainsi que raccommoder vos vêtements si besoin. Je pourrais également vous fournir un éclaireur et une embarcation. Dans le cas contraire, nous n'avons pas d'accord, et je vous demande de partir dès demain matin."
Mortelune ne répondit rien. Il se tourna néanmoins vers Navil, Tesserlin et Chantelame et leur demanda simplement.
-"En êtes-vous dans ces conditions ?"
Navil, Chantelame et Tesserlin peinait à masquer une colère justifiée. Il est vrai que le Mecha n'avait pas son pareil pour se positionner en donneur de leçon, mais ainsi était-il programmé. La mission passait avant tout et il fallait optimiser, rationaliser, adapter son comportement pour augmenter les chances de succès.
Une anicroche dans une ville inconnue, c'est prendre le risque de se retrouver dans un geôle en moins de temps qu'il ne faut pour l'imaginer.
L'ordre du Phénix revint une seconde fois dans la conversation. L'intelligence artificielle de Mortelune l'incita à mener l'enquête à ce sujet. Mais plus tard... car pour le moment il y avait d'autres urgences à traiter.
Le milicien venait d'être sévèrement bousculé par Navil et cela n'augurait rien de bon d'autant. Tesserlin et Chantelame se montrèrent plus mesurés dans leur réaction et tentèrent de défendre leur point de vue.
Le premier réflexe du lourdeau fut de se dégager de la prise de Navil avec hargne puis de lui répondre sur un ton outré.
- "De quel droit osez vous porter la main sur moi. JE SUIS VAHAREM PATRICK" hurla-t-il comme un dément avant de s'essouffler.
Il épongeant son front suintant avec un mouchoir jauni qu'il sorti de sa poche. La vision était peu ragoutante. Après avoir repris son souffle et s'être quelque peu apaisé, il reprit la conversation en fixant Navil dans les yeux.
- "Je suis la chef de la milice Altamiréenne. Et les hommes que vous venez de passer à tabac sont des mercenaires à la solde de la ville voyez-vous. Alors vous pouvez venir ici, dans vos beaux habits et jouer les moralisateurs tant qu'il vous plaira en moquant nos moyens et nos façon de faire mais voyez-vous, Messire -surjoua-t-il - quand vous devez défendre tant bien que mal votre cité face à deux assauts Skalds par semaines depuis bientôt un mois, vous devez prendre les décisions qui s'imposent et avoir recours à toute l'aide que vous pourrez bien mobiliser."
Il s’arrêta un moment pour constater que les dits mercenaires se relevaient l'un après l'autre en soutenant leurs membres endoloris ou en compressant leurs plaies.
- "Car en parlant d'aide, nous attendons toujours des nouvelles de nos puissants alliés... Clantor et les villes alentours... les prestigieuses maisons et leurs héros... Quand le front des assauts est à des lieues au nord de leurs confortables petits nids douillets, plus grand monde ne se sent concerné soudainement. Oh ça, les promesses ont bon dos... mais à l'heure de se battre, les hypocrites détournent le regard et remettent une bûche dans le feu de leur cheminée".
Le gros milicien, visiblement éprouvé, pris place sur une chaise en s'effondrant sur celle-ci.
-"Voila quatre jours que nous n'avons pas dormis. Les assauts s'intensifient. Les pertes sont lourdes et nous ne pourront bientôt plus tenir. Les mercenaires recrutés s'enfuient pour la plupart au bout de deux ou trois assauts. Ceux que vous venez de corriger nous accompagnent depuis le début... Nous tolerons donc quelques débordement, pour apaiser le climat social et éviter les désertions qui se paient ici en vie d'innocent".
Il épongea son front un nouvelle fois et soupira fortement, comme désabusé.
-"Alors faites moi plaisir, faites rapidement ce que vous avez à faire ici, plaignez vous du froid, de l'humidité et de l'odeur du poisson comme le font tous les voyageurs de passage, et quittez notre ville. Le plus tôt sera le mieux, vous n'êtes pas les bienvenus ici."
Mortelune approcha alors du chef milicien. Le bruit particulier que faisaient ses mécanismes hydrauliques lorsqu'il marchait brisa un instant le silence. Il s'adressa alors à lui.
-"Milicien Patrick, vous nous voyez, mes compagnons et moi, désolé pour la gêne occasionnée dans cet établissement. Nos actes ont été disproportionnés au vue de la menace constatée. Néanmoins, comme l'explique Tesserlin et Chantelame, nous avons agit en réaction à une provocation réelle. Par ailleurs, pour revenir sur vos déclarations, notre groupe envisage présentement une incursion en territoire Skald. En tant que Thane de Thornsvald, je dispose d'un certain nombre d'informations sur leur organisation. Je m’apprêtais à les exposer à ces personnes lorsque nous avons été interrompus. J'ai bien noté votre désarroi. Cependant, nous ne pouvons nous permettre de quitter votre ville pour le moment, aussi, je vous propose un marché. Je sais que l'organisation et le modus operandi des Skalds ont radicalement changé depuis un bon mois. Autrefois cantonnés à l'attaque de caravanes commerciales et de navires marchands, ils s'attaquent à présent à des cités entières et les pillent des ressources spécifiques telles des artefacts ou objets réputés magiques. Aussi, dans ce contexte, si mon groupe parvient à identifier la cause de ce soudain revirement d'activité, nous permettrez vous de rester quelques jours dans votre cité afin de convenablement préparer notre expédition ?"
Le milicien resta silencieux un moment. Ses petits doigts boudinés grattaient les quelques poils qui poussaient de façon anarchique sur son menton irrégulier. Il finit par répondre au robot, qu'il regardait avec une certaine méfiance.
-"Ce marché ne me convient pas. Déjà je ne vous connais pas. Je sais que le Thane de Thornsvald est mort récemment et qu'un nouveau a été nommé, mais j'ai peine à croire qu'il puisse s'agir de vous... Vous ne faites pas très couleur locale... Deuxièmement, vous me proposez un marché de dupe. Identifier uniquement la cause des raids ne m'est d'aucune utilité. Par contre, engagez-vous à l'éradiquer purement et simplement et là, vous avez mon accord et la permission de séjour dans la cité. Vous pourrez également vous servir dans le grenier de la ville pour préparer vos provisions et faire entretenir vos armes ainsi que raccommoder vos vêtements si besoin. Je pourrais également vous fournir un éclaireur et une embarcation. Dans le cas contraire, nous n'avons pas d'accord, et je vous demande de partir dès demain matin."
Mortelune ne répondit rien. Il se tourna néanmoins vers Navil, Tesserlin et Chantelame et leur demanda simplement.
-"En êtes-vous dans ces conditions ?"
Mortelune- En formation de Maître
Re: Expedition dans le désert gelé.
Hörne écouta le plaidoyer de Vaharem, certes, les attaques devaient mettre à rude épreuve la citée. Le manque d'aide relevait du peu de considération des prédécesseurs du nordique au post d'éclaireur local. Ils auraient dû avertir l'Ordre depuis un long moment déjà de la menace des Skalds. Un détachement de soldats du Phénix commandé par un ou deux chevaliers auraient tôt fait de soumettre ces dangereux barbares. Mais il n'était plus tant à envoyer des messages et des rapports. Il fallait agir pour contrer la menace.
"Je me porte bien entendu volontaire pour découvrir et éradiquer la source d'ardeur des Skalds. Nous ne pouvons accepter une telle situation, déclara-t-il. Ces barbares devront décamper où se soumettre aux lois Impériales. Je vais demander l'aide de mes frères d'armes, l'Ordre du Phénix enverra des troupes pour vous soutenir le plus rapidement possible. Si la compagnie que voilà est prête elle aussi à se battre pour la justice, nous nous occuperons de vos adversaire le plus tôt possible et restaureront la paix sur votre citée."
Le Guerrier du dit ordre jeta un coup d’œil sur les mercenaires qu'ils avaient malmené, lui et "la compagnie". Un tel désordre était monnaie courant dans les lieux en siège. Mais il ne pouvait toléré un tel relâchement, même la menace éradiqué, ces hommes, libres d'imposer leur autorité hors de la loi, tenteraient de conserver leurs privilèges. Et la situation local ne ferait qu'empirer, Altamira se transformera en l'une de ces villes livrés au crime. Ses habitants un minimum loyaux fuiront vers un coin plus accueillant et le bourg s’étouffera dans sa propre souillure.
Laisser un tel carnage se produire était indigne des serments qu'avait prêté Navìl.
"En attendant chef, vous allez me faire un plaisir de remettre de l'ordre ici, ordonna le chevalier, je ne veux plus voir de vaux-riens agresser les bonne-gens à tout va. Dites à vos de hommes de se remuer, qu'ils doublent la garde si nécessaire, faites donner un couvre-feux si besoin est. Mais que cette citée se redresse. Nous nous occuperons de la menace des Skalds, en échange, occupez vous de celle qui grandit dans vos murs."
Sur ce, l'homme du nord s'installa à la table qu'avait utilisé Mortelune pour les regrouper. Il sortit de sa sacoche des petits rouleaux de parchemin, un encrier compacte en fer blanc et une courte plume. Son matériel d'écriture pour ses voyages. Il se mit à rédiger un rapide résumé des événements qui étaient survenus à Altamira et termina par une demande de renfort pour l'Ordre du Phénix. Il s'avait que George Duckan, le dirigeant de l'Ordre, verrait l'urgence de la situation et enverrait ses hommes les plus proches avec diligence.
"Je me porte bien entendu volontaire pour découvrir et éradiquer la source d'ardeur des Skalds. Nous ne pouvons accepter une telle situation, déclara-t-il. Ces barbares devront décamper où se soumettre aux lois Impériales. Je vais demander l'aide de mes frères d'armes, l'Ordre du Phénix enverra des troupes pour vous soutenir le plus rapidement possible. Si la compagnie que voilà est prête elle aussi à se battre pour la justice, nous nous occuperons de vos adversaire le plus tôt possible et restaureront la paix sur votre citée."
Le Guerrier du dit ordre jeta un coup d’œil sur les mercenaires qu'ils avaient malmené, lui et "la compagnie". Un tel désordre était monnaie courant dans les lieux en siège. Mais il ne pouvait toléré un tel relâchement, même la menace éradiqué, ces hommes, libres d'imposer leur autorité hors de la loi, tenteraient de conserver leurs privilèges. Et la situation local ne ferait qu'empirer, Altamira se transformera en l'une de ces villes livrés au crime. Ses habitants un minimum loyaux fuiront vers un coin plus accueillant et le bourg s’étouffera dans sa propre souillure.
Laisser un tel carnage se produire était indigne des serments qu'avait prêté Navìl.
"En attendant chef, vous allez me faire un plaisir de remettre de l'ordre ici, ordonna le chevalier, je ne veux plus voir de vaux-riens agresser les bonne-gens à tout va. Dites à vos de hommes de se remuer, qu'ils doublent la garde si nécessaire, faites donner un couvre-feux si besoin est. Mais que cette citée se redresse. Nous nous occuperons de la menace des Skalds, en échange, occupez vous de celle qui grandit dans vos murs."
Sur ce, l'homme du nord s'installa à la table qu'avait utilisé Mortelune pour les regrouper. Il sortit de sa sacoche des petits rouleaux de parchemin, un encrier compacte en fer blanc et une courte plume. Son matériel d'écriture pour ses voyages. Il se mit à rédiger un rapide résumé des événements qui étaient survenus à Altamira et termina par une demande de renfort pour l'Ordre du Phénix. Il s'avait que George Duckan, le dirigeant de l'Ordre, verrait l'urgence de la situation et enverrait ses hommes les plus proches avec diligence.
commender003- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Tesserlin resta interdit un moment : prenait-il la parole en premier? Attendait-il que quelqu'un la prenne? Il y réfléchit deux secondes que Navïl lui prit. Après son long monologue il commença à écrire. Tesserlin prit alors la parole :
"En venant ici, j'ai remarqué que certain quartier ici n'était pas des plus fréquentable. Je pense que sans menace, cette ville et son marché en comprenant ses exportations serait plus fréquentable et accueillante. J'aimerais vraiment que si l'opération est un succès et si je revient ici dans quelques années, je veux y avoir envi de venir. Donc moi je suis d'accord."
Tesserlin regarda autour de lui: l'ambiance y était spécial. L'homme du nord écrivait, Chantelame, dans un coin, ne le regardait pas, et la Machine de le représentant de Altmira réfléchissait mais en le regardant vaguement.
Il s'éclipsa sous prétexte qu'il allait voir si il pouvait aidait les mercenaires à se relevait ou leurs donner des petits soins.
Il fût d'ailleurs impressionné par Wey qui ne parlait pas depuis longtemps.....
"En venant ici, j'ai remarqué que certain quartier ici n'était pas des plus fréquentable. Je pense que sans menace, cette ville et son marché en comprenant ses exportations serait plus fréquentable et accueillante. J'aimerais vraiment que si l'opération est un succès et si je revient ici dans quelques années, je veux y avoir envi de venir. Donc moi je suis d'accord."
Tesserlin regarda autour de lui: l'ambiance y était spécial. L'homme du nord écrivait, Chantelame, dans un coin, ne le regardait pas, et la Machine de le représentant de Altmira réfléchissait mais en le regardant vaguement.
Il s'éclipsa sous prétexte qu'il allait voir si il pouvait aidait les mercenaires à se relevait ou leurs donner des petits soins.
Il fût d'ailleurs impressionné par Wey qui ne parlait pas depuis longtemps.....
tesserlin- En apprentissage
Re: Expedition dans le désert gelé.
Le capitaine de cette joyeuse bande d'amateurs continua sur sa lancée, il ne tentait pas vraiment de se justifier, pourtant les mots qu'ils prononçaient sonnaient comme une sorte d'excuse aux yeux de la guerrière. Elle grogna avançant de quelques pas vers les mercenaires qui se relevaient les uns après les autres tant bien que mal une expression indéchiffrable figeant son joli minois. Dans sa tête une explosion de sentiments contradictoires se bousculaient créant un feu d'artifice bruyant et désagréable. Certes la belle comprenait désormais toute la mesure des paroles du chef, l'accoutrement et la posture des gardes lui semblaient presque logique désormais.
Elle détailla chaque garde et nota en les examinant de plus près que chacun d'eux affichait d'énormes cernes, que dans leurs yeux se lisaient une résignation qui l'effraya car elle ressemblait à une défaite anticipée. Un sentiment de révolte, d'injustice l'inonda même quand Patrick exprima son ressentiment sur les castes qui n'avaient pas tenu leur engagement et n'avaient pas levé le petit doigt pour aider cette ville à la dérive. Pas étonnant que tout part à vau-l'eau.
Cependant ce n'était certainement pas une raison suffisante pour laisser d'immondes individus profiter de la situation comme ça. Dans ce monde, seuls les plus forts survivaient et les pauvres gens n'avaient qu'à baisser la tête et laisser faire. Non rien n'excusait ça. Il y avait des monstres partout. A l'extérieur mais aussi à l'intérieur. Plus d'hommes qui croyaient en un idéal et ce battait ensemble pour une cause, la liberté. Seulement des hommes désabusés qui attendaient que le couperet tombe essayant de retarder l'échéance. Assiah prit alors la parole haut et fort.
Vous partez vaincus au combat, votre ville n'est pas encore aux mains de ces Skalds. Pour gagner la bataille et mener les hommes à la victoire il faut une bonne stratégie mais il faut aussi y croire, du courage, de l'audace... de l'espoir. J'espère pouvoir ramener un peu d'espoir dans vos cœurs. Je me battrai à vos côtés pour tous ces innocents qui ne peuvent se défendre et qui font les frais des combats. Ils n'ont pas en plus à subir la peur de vos hommes. Si je dois me battre aux côtés de ces mercenaires - elle montra d'un signe de tête les quelques hommes que leur groupe venait de défaire - je veux être sûre qu'ils n'essaieront pas de se venger.
La guerrière devrait avoir des yeux dans le dos si elle prenait part au combat à leur côté. Des hommes capables de profiter de la situation de cette façon ne méritait pas sa confiance. Ses yeux d'or les fixait. Elle n'était même pas sûre qu'il y ait un moyen pour qu'elle ne s'en méfie plus. La milice avait besoin d'hommes, on ne pouvait pas toujours choisir ses alliés malheureusement. Elle était prête à leur donner une change de lui prouver qu'elle avait tort pour ce symbole, l'unique beauté de ce monde sa chère liberté dont son amour était privé désormais. Sa posture, sans être amicale, n'était plus hostile. Assiah avait ressenti la détresse des soldats et ça l'avait touchée. Si elle pouvait être d'une utilité quelconque, elle serait ravie de se battre pour une cause qu'elle estimait juste. En plus elle verrait l'Ordre à l'oeuvre puisque, selon toute vraisemblance, Navil était en train de leur envoyer son rapport.
Elle détailla chaque garde et nota en les examinant de plus près que chacun d'eux affichait d'énormes cernes, que dans leurs yeux se lisaient une résignation qui l'effraya car elle ressemblait à une défaite anticipée. Un sentiment de révolte, d'injustice l'inonda même quand Patrick exprima son ressentiment sur les castes qui n'avaient pas tenu leur engagement et n'avaient pas levé le petit doigt pour aider cette ville à la dérive. Pas étonnant que tout part à vau-l'eau.
Cependant ce n'était certainement pas une raison suffisante pour laisser d'immondes individus profiter de la situation comme ça. Dans ce monde, seuls les plus forts survivaient et les pauvres gens n'avaient qu'à baisser la tête et laisser faire. Non rien n'excusait ça. Il y avait des monstres partout. A l'extérieur mais aussi à l'intérieur. Plus d'hommes qui croyaient en un idéal et ce battait ensemble pour une cause, la liberté. Seulement des hommes désabusés qui attendaient que le couperet tombe essayant de retarder l'échéance. Assiah prit alors la parole haut et fort.
Vous partez vaincus au combat, votre ville n'est pas encore aux mains de ces Skalds. Pour gagner la bataille et mener les hommes à la victoire il faut une bonne stratégie mais il faut aussi y croire, du courage, de l'audace... de l'espoir. J'espère pouvoir ramener un peu d'espoir dans vos cœurs. Je me battrai à vos côtés pour tous ces innocents qui ne peuvent se défendre et qui font les frais des combats. Ils n'ont pas en plus à subir la peur de vos hommes. Si je dois me battre aux côtés de ces mercenaires - elle montra d'un signe de tête les quelques hommes que leur groupe venait de défaire - je veux être sûre qu'ils n'essaieront pas de se venger.
La guerrière devrait avoir des yeux dans le dos si elle prenait part au combat à leur côté. Des hommes capables de profiter de la situation de cette façon ne méritait pas sa confiance. Ses yeux d'or les fixait. Elle n'était même pas sûre qu'il y ait un moyen pour qu'elle ne s'en méfie plus. La milice avait besoin d'hommes, on ne pouvait pas toujours choisir ses alliés malheureusement. Elle était prête à leur donner une change de lui prouver qu'elle avait tort pour ce symbole, l'unique beauté de ce monde sa chère liberté dont son amour était privé désormais. Sa posture, sans être amicale, n'était plus hostile. Assiah avait ressenti la détresse des soldats et ça l'avait touchée. Si elle pouvait être d'une utilité quelconque, elle serait ravie de se battre pour une cause qu'elle estimait juste. En plus elle verrait l'Ordre à l'oeuvre puisque, selon toute vraisemblance, Navil était en train de leur envoyer son rapport.
Assiah- Apprentissage terminé
Re: Expedition dans le désert gelé.
Le visage de Vaharem se fit plus détendu à mesure que les compagnons s'exprimaient. Le gros milicien ne cracherait pas sur toute aide proposée, encore mois si celle-ci supposait une garnison de soldats envoyés par l'Ordre du Phénix.
Il hocha la tête d'un air approbateur lorsque Navil eut finit son discours. En revanche il fut plus circonspect après les paroles de Chantelame. Encore une idéaliste, pensa-t-il, probablement en quête de piment à saupoudrer sur sa morose vie de princesse. Du courage et de l'espoir... les bonnes intentions ne sont pas d'un grand secours si vous n'avez ni armes ni soldats à opposer à l'ennemi. Mais le milicien était las et ne souhaitait pas jeter d'huile sur le feu. La nuit était déjà avancée et il avait hâte de regagner son lit.
En revanche Mortelune trouva louables les paroles prononcées par la jeune femme. Cela faisait sens. Motivation, implication et forces mentales peuvent provoquer la différence. Bien évidement dans le cas ou le rapport de force serait équilibré. Dans le cas contraire, il serait illusoire d'espérer renverser l'issue d'une bataille sur la seule base de ces éléments. Malgré tout, il serait disposer à apporter un peu plus de crédit à l'épéiste dans le futur.
Navil lui fit aussi forte impression. Précis, direct, calculateur. Tout allait vite avec lui. Il n'avait mis guère de temps à prendre le dispositions qui s'imposaient. Cela serait très certainement utile pour leur mission.
Les capacités d'analyse de Mortelune, dirigées par NAVI, prirent en compte ces nouvelles données, la probabilité des renforts fournis par le Phénix ainsi que les informations divulguées par Vaharem concernant le rythme des assauts Skalds. Il paraissait évident pour la machine que les probabilités de succès de leur mission seraient largement augmentées dans le cadre d'une incursion furtive menée par leur compagnie synchronisée avec un assaut massif des forces de l'Ordre couplée à celles des mercenaires d'Altamira.
Il devrait exposer cette option aux autres en temps utiles.
Le gros milicien quitta les lieux sur ces entrefaites, en donnant l'ordre au tavernier de loger les quatre compagnons au frais de la milice. Il indiqua également à ces derniers qu'ils pourraient disposer à loisir dans l'armurerie de la cité, et qu'une embarcation pourra également leur être prêtée en fonction des besoins de leur plan. Pour finir, il demanda à être informé de la teneur de leur stratégie dès qu'elle aura été déterminée.
Mortelune remercia solennellement Vaharem avant de s'adresser à Navil, Tesserlin et Chantelame.
-"Il est fort tard à présent et vous souhaitez probablement vous reposez après ces événements. Cependant il nous reste encore quelques sujet à aborder, si vous êtes d'accords. Le premier point concerne une requête d'information que je souhaite formuler auprès de Navil. Pouvez-vous estimer le temps probable de ralliement des troupes de l'Ordre dont vous sollicitez actuellement l'assistance ? Pouvez-vous également m'indiquer leur nombre probable ? Ces éléments me sont indispensables pour déterminer la stratégie optimale de notre mission."
Le Mécha se dirigea alors vers la table que son groupe occupait avant la rixe et se rassit à sa place avant de vider sa choppe d'un trait et une fois de plus sans émettre le moindre son.
-"Pour finir, j'avais formulé la possibilité pour vous de me poser les questions désirées. Je ne me soustrairais pas à l’exercice. Je vous écoute, avez-vous des interrogations ?"
Il hocha la tête d'un air approbateur lorsque Navil eut finit son discours. En revanche il fut plus circonspect après les paroles de Chantelame. Encore une idéaliste, pensa-t-il, probablement en quête de piment à saupoudrer sur sa morose vie de princesse. Du courage et de l'espoir... les bonnes intentions ne sont pas d'un grand secours si vous n'avez ni armes ni soldats à opposer à l'ennemi. Mais le milicien était las et ne souhaitait pas jeter d'huile sur le feu. La nuit était déjà avancée et il avait hâte de regagner son lit.
En revanche Mortelune trouva louables les paroles prononcées par la jeune femme. Cela faisait sens. Motivation, implication et forces mentales peuvent provoquer la différence. Bien évidement dans le cas ou le rapport de force serait équilibré. Dans le cas contraire, il serait illusoire d'espérer renverser l'issue d'une bataille sur la seule base de ces éléments. Malgré tout, il serait disposer à apporter un peu plus de crédit à l'épéiste dans le futur.
Navil lui fit aussi forte impression. Précis, direct, calculateur. Tout allait vite avec lui. Il n'avait mis guère de temps à prendre le dispositions qui s'imposaient. Cela serait très certainement utile pour leur mission.
Les capacités d'analyse de Mortelune, dirigées par NAVI, prirent en compte ces nouvelles données, la probabilité des renforts fournis par le Phénix ainsi que les informations divulguées par Vaharem concernant le rythme des assauts Skalds. Il paraissait évident pour la machine que les probabilités de succès de leur mission seraient largement augmentées dans le cadre d'une incursion furtive menée par leur compagnie synchronisée avec un assaut massif des forces de l'Ordre couplée à celles des mercenaires d'Altamira.
Il devrait exposer cette option aux autres en temps utiles.
Le gros milicien quitta les lieux sur ces entrefaites, en donnant l'ordre au tavernier de loger les quatre compagnons au frais de la milice. Il indiqua également à ces derniers qu'ils pourraient disposer à loisir dans l'armurerie de la cité, et qu'une embarcation pourra également leur être prêtée en fonction des besoins de leur plan. Pour finir, il demanda à être informé de la teneur de leur stratégie dès qu'elle aura été déterminée.
Mortelune remercia solennellement Vaharem avant de s'adresser à Navil, Tesserlin et Chantelame.
-"Il est fort tard à présent et vous souhaitez probablement vous reposez après ces événements. Cependant il nous reste encore quelques sujet à aborder, si vous êtes d'accords. Le premier point concerne une requête d'information que je souhaite formuler auprès de Navil. Pouvez-vous estimer le temps probable de ralliement des troupes de l'Ordre dont vous sollicitez actuellement l'assistance ? Pouvez-vous également m'indiquer leur nombre probable ? Ces éléments me sont indispensables pour déterminer la stratégie optimale de notre mission."
Le Mécha se dirigea alors vers la table que son groupe occupait avant la rixe et se rassit à sa place avant de vider sa choppe d'un trait et une fois de plus sans émettre le moindre son.
-"Pour finir, j'avais formulé la possibilité pour vous de me poser les questions désirées. Je ne me soustrairais pas à l’exercice. Je vous écoute, avez-vous des interrogations ?"
Mortelune- En formation de Maître
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