De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
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Kev
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De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
A l'Ouest de Clantor se trouve une ville du nom de Mérygor. Connue autrefois pour ses tissus et ses teintures, elle connut son âge d'or lorsque de grandes familles du textile migrèrent vers elle, la rendant plus riche et plus puissante encore. Mais l'époque de l'âge d'or était passé, avec un pillage extraordinairement sanglant. A présent moins reluisante, elle restait tout de même un pôle économique incontournable pour les marchands de tissus. Cela dit, les conseillers municipaux de la ville, constituant également les grandes familles qui naguère rendirent la ville plus grande, cherchent à présent un moyen de redorer le blason de Mérygor. Que ce soit par le commerce ou par la guerre, elle veut trouver son chemin vers une gloire nouvelle et éternelle.
Mais dans la ville même de Clantor, devant les entrepôts de la ville, il y a de l'agitation. Beaucoup d'agitation. Des chariots drapés de voiles cachant ses marchandises en sortent à grande vitesse, dans une organisation pouvant paraître chaotique, mais étant extrêmement bien minutée. Les employés des entrepôts avaient chargé les cargaisons, qui étaient prêtes à prendre place pour le convoi, direction Mérygor. Alors que la caravane de chariots s'organisait et se mettait en place devant les portes de la ville, créant un brouhaha invraisemblable de la part des pauvres charrettes de paysans qui souhaitaient sortir de la ville, la milice organisait la garde du convoi, afin d'éviter tout roturier un peu trop impatient qui aurait la "bonne" idée de massacrer les marchands en espérant que cela se passe plus vite.
Alors que la milice de Clantor défendait la caravane de ces bouseux malpropres, la milice privée de la Hansia entra en jeu. Mais qu'est-ce donc que la Hansia?
La Hansia est une immense guilde marchande, très vieille et très respectée, et qui s'est mis en tête de monopoliser le commerce il y a de cela quelques années, rachetant d'autres guildes et s'affublant d'autres membres prestigieux. L'auteur de cette nouvelle politique économique n'est autre que l'un de ses plus illustres maître-marchand, Bélian de Sennwolf, qui a la main-mise sur une bonne partie de ses neuf autres confrères dirigeant la Hansia. On pouvait clairement voir que le convoi lui appartenait, car il portait à la fois les armoiries de la Hansia (une galère bravant les vagues) et ses propres armoiries (un loup de gueule sur un bouclier d'argent).
Ainsi donc, la milice de la Hansia, organisée par Rover, l'aide de camp de Sennwolf, se répartit selon ses ordres près des différents chariots, tous conduits par des marchands de moindre importance de la Hansia. Le brouhaha était assourdissant, et Rover devait donner ses ordres en criant. C'est alors qu'il cita l'escouade qui accompagnerait la caravane de Maître Bélian. Dans l'escouade, quelques noms de miliciens de la Hansia, mais également des mercenaires, recrutés il y a quelques jours par l'aide de camp. Il hurla donc les noms:
"... Yoshimi... Mi... Mitsu? Oui, Yoshimitsu, Céryl Nerland et Lorelei Fàrdö... Fàrdöttir. Escouade, vous êtes assignée à la protection de la coche personnelle de Maître Bélian. Vous serez aussi assigné à la protection de sa charrette personnelle, transportant des marchandises. Je rappelle à tous que les marchandises sont confidentielles et que vous n'avez en aucun cas le droit de connaître leur contenu. Vous serez payés à chaque étape du voyage, et bénéficierez d'une prime de risque pour les embuscades. Maintenant, prenez place, nous allons partir!"
Se mettant en selle, il attendit que les miliciens et les nouveaux mercenaires se mettent en place, c'est-à-dire sur les côtés de la caravane.
A l'intérieur du coche, "Le loup" (surnom que l'on donne à Bélian) était assis devant son apprenti Yegho qu'il avait permis de monter dans son carrosse pour qu'il puisse rendre le voyage moins ennuyeux. Il regarda par la fenêtre de son véhicule pour regarder les nouveaux arrivants. Un semi-elfe, un guerrier peu commun et sûrement peu humain, et une jolie dame au physique plaisant. Pour la dernière, Rover devait sûrement son choix à ses charmes, même s'il ne doutait pas des compétences martiales de la jeune femme. Il avait confiance en son aide de camp. C'était peut être la seule personne en qui il avait confiance. Cinq ans de loyauté indéfectible... Il s'était même fait poignardé pour détourner une tentative d'assassinat de son maître.
Frappant sur sa carriole, Bélian attendit que Rover arrive. Celui-ci regarda son maître hocher de la tête. C'était le signal pour se mettre en route. Lorsque les mercenaires seraient prêts, ils pourraient partir.
( Rover )
Mais dans la ville même de Clantor, devant les entrepôts de la ville, il y a de l'agitation. Beaucoup d'agitation. Des chariots drapés de voiles cachant ses marchandises en sortent à grande vitesse, dans une organisation pouvant paraître chaotique, mais étant extrêmement bien minutée. Les employés des entrepôts avaient chargé les cargaisons, qui étaient prêtes à prendre place pour le convoi, direction Mérygor. Alors que la caravane de chariots s'organisait et se mettait en place devant les portes de la ville, créant un brouhaha invraisemblable de la part des pauvres charrettes de paysans qui souhaitaient sortir de la ville, la milice organisait la garde du convoi, afin d'éviter tout roturier un peu trop impatient qui aurait la "bonne" idée de massacrer les marchands en espérant que cela se passe plus vite.
Alors que la milice de Clantor défendait la caravane de ces bouseux malpropres, la milice privée de la Hansia entra en jeu. Mais qu'est-ce donc que la Hansia?
La Hansia est une immense guilde marchande, très vieille et très respectée, et qui s'est mis en tête de monopoliser le commerce il y a de cela quelques années, rachetant d'autres guildes et s'affublant d'autres membres prestigieux. L'auteur de cette nouvelle politique économique n'est autre que l'un de ses plus illustres maître-marchand, Bélian de Sennwolf, qui a la main-mise sur une bonne partie de ses neuf autres confrères dirigeant la Hansia. On pouvait clairement voir que le convoi lui appartenait, car il portait à la fois les armoiries de la Hansia (une galère bravant les vagues) et ses propres armoiries (un loup de gueule sur un bouclier d'argent).
Ainsi donc, la milice de la Hansia, organisée par Rover, l'aide de camp de Sennwolf, se répartit selon ses ordres près des différents chariots, tous conduits par des marchands de moindre importance de la Hansia. Le brouhaha était assourdissant, et Rover devait donner ses ordres en criant. C'est alors qu'il cita l'escouade qui accompagnerait la caravane de Maître Bélian. Dans l'escouade, quelques noms de miliciens de la Hansia, mais également des mercenaires, recrutés il y a quelques jours par l'aide de camp. Il hurla donc les noms:
"... Yoshimi... Mi... Mitsu? Oui, Yoshimitsu, Céryl Nerland et Lorelei Fàrdö... Fàrdöttir. Escouade, vous êtes assignée à la protection de la coche personnelle de Maître Bélian. Vous serez aussi assigné à la protection de sa charrette personnelle, transportant des marchandises. Je rappelle à tous que les marchandises sont confidentielles et que vous n'avez en aucun cas le droit de connaître leur contenu. Vous serez payés à chaque étape du voyage, et bénéficierez d'une prime de risque pour les embuscades. Maintenant, prenez place, nous allons partir!"
Se mettant en selle, il attendit que les miliciens et les nouveaux mercenaires se mettent en place, c'est-à-dire sur les côtés de la caravane.
A l'intérieur du coche, "Le loup" (surnom que l'on donne à Bélian) était assis devant son apprenti Yegho qu'il avait permis de monter dans son carrosse pour qu'il puisse rendre le voyage moins ennuyeux. Il regarda par la fenêtre de son véhicule pour regarder les nouveaux arrivants. Un semi-elfe, un guerrier peu commun et sûrement peu humain, et une jolie dame au physique plaisant. Pour la dernière, Rover devait sûrement son choix à ses charmes, même s'il ne doutait pas des compétences martiales de la jeune femme. Il avait confiance en son aide de camp. C'était peut être la seule personne en qui il avait confiance. Cinq ans de loyauté indéfectible... Il s'était même fait poignardé pour détourner une tentative d'assassinat de son maître.
Frappant sur sa carriole, Bélian attendit que Rover arrive. Celui-ci regarda son maître hocher de la tête. C'était le signal pour se mettre en route. Lorsque les mercenaires seraient prêts, ils pourraient partir.
( Rover )
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
-... Yoshimi... Mi... Mitsu? Oui, Yoshimitsu, Céryl Nerland et Lorelei Fàrdö... Fàrdöttir. Escouade, vous êtes assignée à la protection de la coche personnelle de Maître Bélian. Vous serez aussi assigné à la protection de sa charrette personnelle, transportant des marchandises. Je rappelle à tous que les marchandises sont confidentielles et que vous n'avez en aucun cas le droit de connaître leur contenu. Vous serez payés à chaque étape du voyage, et bénéficierez d'une prime de risque pour les embuscades. Maintenant, prenez place, nous allons partir!
Le guerrier regarda l’homme qui avait cité son nom…ainsi que le nom de d’autres personnes qui étaient à coté de lui. Tous ensembles, ils vont transporter quelque chose qui ne savent même pas? Et si c’étais quelque chose de dangereux? Yoshimitsu devait savoir de quoi il s’agissait. Le guerrier avança lentement vers la cargaison puis se plaça vers l’arrière.
*Pendant le voyage, je vais essayer de comprendre ce qu’on transporte. Tant pis pour ce qui pourrait m’arriver : Je n’ai pas envie d’être celui qui pourrait faire des morts sans le savoir réellement.*
Le guerrier observa Le loup qui le bavardait avec quelqu’un en l’observant lui et les autres qui étaient sur la liste. Il espère que tout se passera comme il l’a prévu.
Le guerrier regarda l’homme qui avait cité son nom…ainsi que le nom de d’autres personnes qui étaient à coté de lui. Tous ensembles, ils vont transporter quelque chose qui ne savent même pas? Et si c’étais quelque chose de dangereux? Yoshimitsu devait savoir de quoi il s’agissait. Le guerrier avança lentement vers la cargaison puis se plaça vers l’arrière.
*Pendant le voyage, je vais essayer de comprendre ce qu’on transporte. Tant pis pour ce qui pourrait m’arriver : Je n’ai pas envie d’être celui qui pourrait faire des morts sans le savoir réellement.*
Le guerrier observa Le loup qui le bavardait avec quelqu’un en l’observant lui et les autres qui étaient sur la liste. Il espère que tout se passera comme il l’a prévu.
Kev- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
La journée pouvait paraitre belle pour beaucoup de monde. Cependant, le regard un peu perdu de Céryl face à l'organisation si carrée dont faisaient preuve les aides de camps le rendait sceptique. Il n'était pas rare de voir les hommes crouler sous le devoir éphémère et illusoire d'un rêve qui pouvait paraître trop parfait, mais il était rare d'en voir un dont la suffisance formait à elle seule la quintessence d'un aboutissement qui, pourtant, paraissait si délétère.
Assis sur le côté, n'écoutant qu'à moitié ce que disait l'aide de camp, Céryl observait la scène d'un air sévère. Il avait l'impression de voir la cupidité et l'avidité illuminer tous les visages qu'il voyait. C'était un spectacle assez désolant. Une idée qui avait souvent réussi à lui tirer une grimace de dégout. Cette idée ne provenait sans doute que de lui, mais elle rejaillissait systématiquement dans ces grandes villes qu'il détestait tant. Son regard, posé sur Belian, était dur. Il ne pouvait s'empêcher de le voir avec cette idée si incrusté en lui que cet homme était une sorte de caricature. Il n'avait pas sciemment donné son avis à son employeur sur le fond de sa pensée, mais il avait l'impression de trahir ses propres principes rien qu'en étant présent.
Tapotant le sol pavé de son pied frénétiquement, le demi-elfe patientait avec beaucoup de difficulté. Il n'était pas vraiment à l'aise en ville. Pourtant, il s'était risqué à tenter l'expérience. On pouvait penser que l'argent l'intéressait. Il n'en était rien. Céryl était, depuis quelques temps, préoccupé par plusieurs choses. L'une d'entre-elle concernait la région qu'il considérait comme son chez lui. Menacé à plusieurs reprise par des brigands, il n'avait pas pris l'affaire comme un cas anodin et son besoin d'élucider cette affaire l'avait finalement poussé à s’immiscer dans la grande ville de Clantor. Il ne s'en plaignait pas vraiment, l'important pour lui était d'aider. Mais, son caractère n'était pas nécessairement en accord avec le système social mis en place.
Très vite, son regard passa régulièrement entre les différents membres de la troupe, plissant les yeux à chaque changement d'individu. Cette mine renfrognée lui donnait un air mauvais qu'il ne contrôlait pas tout le temps. Elle partait pourtant d'un bon sentiment. Il lui était primordial de bien jauger les différents protagoniste de cette expédition pour que leur travail se fasse au mieux. Malgré tout, cette attention lui rendait mal son dû. Très vite, il sorti une épée de sa ceinture et joua avec, taillant un bout de bois, grattant l'espace entre deux pavé, tout était bon pour passer le temps passé à attendre dans cet endroit.
Assis sur le côté, n'écoutant qu'à moitié ce que disait l'aide de camp, Céryl observait la scène d'un air sévère. Il avait l'impression de voir la cupidité et l'avidité illuminer tous les visages qu'il voyait. C'était un spectacle assez désolant. Une idée qui avait souvent réussi à lui tirer une grimace de dégout. Cette idée ne provenait sans doute que de lui, mais elle rejaillissait systématiquement dans ces grandes villes qu'il détestait tant. Son regard, posé sur Belian, était dur. Il ne pouvait s'empêcher de le voir avec cette idée si incrusté en lui que cet homme était une sorte de caricature. Il n'avait pas sciemment donné son avis à son employeur sur le fond de sa pensée, mais il avait l'impression de trahir ses propres principes rien qu'en étant présent.
Tapotant le sol pavé de son pied frénétiquement, le demi-elfe patientait avec beaucoup de difficulté. Il n'était pas vraiment à l'aise en ville. Pourtant, il s'était risqué à tenter l'expérience. On pouvait penser que l'argent l'intéressait. Il n'en était rien. Céryl était, depuis quelques temps, préoccupé par plusieurs choses. L'une d'entre-elle concernait la région qu'il considérait comme son chez lui. Menacé à plusieurs reprise par des brigands, il n'avait pas pris l'affaire comme un cas anodin et son besoin d'élucider cette affaire l'avait finalement poussé à s’immiscer dans la grande ville de Clantor. Il ne s'en plaignait pas vraiment, l'important pour lui était d'aider. Mais, son caractère n'était pas nécessairement en accord avec le système social mis en place.
Très vite, son regard passa régulièrement entre les différents membres de la troupe, plissant les yeux à chaque changement d'individu. Cette mine renfrognée lui donnait un air mauvais qu'il ne contrôlait pas tout le temps. Elle partait pourtant d'un bon sentiment. Il lui était primordial de bien jauger les différents protagoniste de cette expédition pour que leur travail se fasse au mieux. Malgré tout, cette attention lui rendait mal son dû. Très vite, il sorti une épée de sa ceinture et joua avec, taillant un bout de bois, grattant l'espace entre deux pavé, tout était bon pour passer le temps passé à attendre dans cet endroit.
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Lorelei pressa le pas en direction des chariots lorsqu'elle remarqua qu'elle fut la dernière à arriver.
Perdue à travers les rues, elle en avait profiter pour dénicher une sacoche en cuir de qualité médiocre et de seconde main, mais ça lui suffit car elle n'eut pas les moyens de s'offrir mieux de toutes façons.
C'est la fourrure qu'elle ne cessait de transporter calée dans la bandouillère et la dague ainsi que sa bourse accrochée à sa ceinture qu'elle se présenta au lieu de rendez-vous. Elle se mit à la place qui lui était assignée par l'homme rencontré plus tôt dont elle peinait à retenir le nom, Rover lui semblait-il, et se mit à observer les alentours. La demoiselle remarqua alors "Le Loup" comme on le surnommait.
"Comme je l'imaginais, un cliché haut-en-couleurs." pensa-t-elle tout en souriant l'air amusée, se tournant vers le reste du groupe. Une étrange sorte de guerrier coloré était présent et devait sans doute être celui au nom imprononçable selon elle ainsi qu'un elfe. Du moins lui semblait-il, au moins d'un parent. Il avait l'air consterné, irrité, elle éviterait sa présence pour l'instant. Il n'était pas temps de s'attirer des ennuis.
Elle resta donc silencieuse en attendant le départ qui semblait ne pas vouloir venir, songeant alors à s'asseoir non-loin, mais n'en fit rien. Ils ne devraient plus tarder, inutile penser à se poser puisqu'il faudrait se lever quelques instants plus tard.
"Il faudra tout de même que je me renseigne sur ce Bélian et les autres. Pas mauvaise idée ça."
Perdue à travers les rues, elle en avait profiter pour dénicher une sacoche en cuir de qualité médiocre et de seconde main, mais ça lui suffit car elle n'eut pas les moyens de s'offrir mieux de toutes façons.
C'est la fourrure qu'elle ne cessait de transporter calée dans la bandouillère et la dague ainsi que sa bourse accrochée à sa ceinture qu'elle se présenta au lieu de rendez-vous. Elle se mit à la place qui lui était assignée par l'homme rencontré plus tôt dont elle peinait à retenir le nom, Rover lui semblait-il, et se mit à observer les alentours. La demoiselle remarqua alors "Le Loup" comme on le surnommait.
"Comme je l'imaginais, un cliché haut-en-couleurs." pensa-t-elle tout en souriant l'air amusée, se tournant vers le reste du groupe. Une étrange sorte de guerrier coloré était présent et devait sans doute être celui au nom imprononçable selon elle ainsi qu'un elfe. Du moins lui semblait-il, au moins d'un parent. Il avait l'air consterné, irrité, elle éviterait sa présence pour l'instant. Il n'était pas temps de s'attirer des ennuis.
Elle resta donc silencieuse en attendant le départ qui semblait ne pas vouloir venir, songeant alors à s'asseoir non-loin, mais n'en fit rien. Ils ne devraient plus tarder, inutile penser à se poser puisqu'il faudrait se lever quelques instants plus tard.
"Il faudra tout de même que je me renseigne sur ce Bélian et les autres. Pas mauvaise idée ça."
Chanel-Keehl- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Le regard de Céryl se détourna rapidement du "loup" quand la jeune femme arriva. Elle n'avait pas l'allure d'une combattante et ne donnait pas l'impression d'avoir fait ce que les citadins appelaient avec respect, ses classes. C'était une première pour Céryl. Belian avait l'air d'une homme d'affaire avec des critères rigoureux, une sévérité à toute épreuve. Que faisait cette femme dans une troupe de mercenaire protecteur ?
Se levant rapidement avec une certaine nonchalance, le demi-elfe s'avança vers la charrette à pas lent, continuant de regarder la jeune demoiselle. Elle observait le "loup" avec beaucoup d'attention. Un peu trop pour quelqu'un qui n'est là que pour la protection d'un convoi. Ce comportement étrange poussa Céryl à se demander quel était son but. De manière générale, il n'aimait pas spéculer, mais il avait l'impression qu'une personne aussi peu ordinaire dans un groupe aussi rigoureusement militaire, à son grand damne, n'était pas l'image de ce qu'elle était sensé représenter sur le moment. Il ne raterait pas l'occasion de la surveiller un minimum. En attendant, il se rendit à l'avant de la Charrette, évitant le contact visuel trop flagrant. Il pouvait encore se tromper. Du moins, il l'espérait.
Se levant rapidement avec une certaine nonchalance, le demi-elfe s'avança vers la charrette à pas lent, continuant de regarder la jeune demoiselle. Elle observait le "loup" avec beaucoup d'attention. Un peu trop pour quelqu'un qui n'est là que pour la protection d'un convoi. Ce comportement étrange poussa Céryl à se demander quel était son but. De manière générale, il n'aimait pas spéculer, mais il avait l'impression qu'une personne aussi peu ordinaire dans un groupe aussi rigoureusement militaire, à son grand damne, n'était pas l'image de ce qu'elle était sensé représenter sur le moment. Il ne raterait pas l'occasion de la surveiller un minimum. En attendant, il se rendit à l'avant de la Charrette, évitant le contact visuel trop flagrant. Il pouvait encore se tromper. Du moins, il l'espérait.
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Rover, après avoir reçu le signal de son maître, regarda les mercenaires se placer autour de la caravane de Bélian, celui-ci discutant à présent avec son apprenti Yegho. L'aide de camp leva ensuite un bras en l'air, signal que les convois pouvaient se mettre en route. Il prit les rennes de son hongre bai et avança en tête de colonne donner l'ordre au premier chariot de se mettre en route. Lorsque celui-ci se mit alors en branle, les autres suivirent rapidement, et le convoi pu enfin libérer l'entrée de la ville, sous les vivats de soulagement des paysans coincés derrière. Alors que la caravane sortait de la ville, flanquée de miliciens et de mercenaires, Rover alla trouver le guide que Yegho, l'apprenti, avait recruté pour les guider à travers la section boisée d'Ilman, lorsqu'ils seraient au milieu de leur voyage. C'était un semi-elfe, seun peu comme la recrue mercenaire qui gardait le coche du loup. Sauf que celui-ci semblait plus amène, et beaucoup plus détendu. Il portait de sombres vêtements, parfait pour se camoufler dans les bois. Il semblait réellement être un expert.
Ils parlèrent un petit temps, sans doute pour parler de l'itinéraire. Un bref instant seulement. Après quoi l'aide de camp retourna auprès de son maître, et lui dit, à portée de tous:
"Le guide, Gieldallas, est pour que nous prenions un raccourci, monseigneur. Une histoire de bandits, à ce que j'ai cru comprendre. Donnez-vous votre accord?"
Bélian regarda son aide de camp et répondit en agitant la main:
"Bien sûr, Rover. Après tout, nous nous payons les services d'un guide pour l'écouter, n'est-ce pas? A chacun ses compétences. Nous passerons donc par les bois du Gué-du-Rocher. Un endroit charmant m'a-t-on dit. N'est-ce pas, Yegho?"
Le jeune homme répondit avec un hochement de tête aussi rapide qu'exagéré. Bélian avait haussé le ton dans sa dernière phrase, un peu comme s'il souhaitait réveiller quelqu'un. Mais la vérité était un peu plus cruelle; il aimait bien embêter et embarrasser son apprenti. En réalité, il ne l'aimait pas. Sa famille, les Mystiron, avait été une grande rival de la sienne, les Sennwolf. Maintenant que les barons de Sennwolf avaient un membre aussi illustre que Bélian dans la Hansia, les Mystiron avaient tenté de négocier l'entrée de leur plus jeune enfant Yegherran (diminué en Yegho par ce cher loup) aux côtés du maître-marchand. Celui-ci avait accepté, mais il menait la vie dure à son apprenti. Il voulait qu'il craque, afin de jeter le déshonneur sur cette famille suffisante et hypocrite. Car la seule hypocrisie qu'aimait Bélian, c'était la sienne...
Ainsi, le convoi faisait à présent route vers sa première étape; Borlon, un petit bourg d'artisans. Le voyage allait durer toute la journée, et le convoi allait traverser une magnifique plaine ensoleillée. Le cadre était magnifique, et propice à l'avancée de la caravane...
Ils parlèrent un petit temps, sans doute pour parler de l'itinéraire. Un bref instant seulement. Après quoi l'aide de camp retourna auprès de son maître, et lui dit, à portée de tous:
"Le guide, Gieldallas, est pour que nous prenions un raccourci, monseigneur. Une histoire de bandits, à ce que j'ai cru comprendre. Donnez-vous votre accord?"
Bélian regarda son aide de camp et répondit en agitant la main:
"Bien sûr, Rover. Après tout, nous nous payons les services d'un guide pour l'écouter, n'est-ce pas? A chacun ses compétences. Nous passerons donc par les bois du Gué-du-Rocher. Un endroit charmant m'a-t-on dit. N'est-ce pas, Yegho?"
Le jeune homme répondit avec un hochement de tête aussi rapide qu'exagéré. Bélian avait haussé le ton dans sa dernière phrase, un peu comme s'il souhaitait réveiller quelqu'un. Mais la vérité était un peu plus cruelle; il aimait bien embêter et embarrasser son apprenti. En réalité, il ne l'aimait pas. Sa famille, les Mystiron, avait été une grande rival de la sienne, les Sennwolf. Maintenant que les barons de Sennwolf avaient un membre aussi illustre que Bélian dans la Hansia, les Mystiron avaient tenté de négocier l'entrée de leur plus jeune enfant Yegherran (diminué en Yegho par ce cher loup) aux côtés du maître-marchand. Celui-ci avait accepté, mais il menait la vie dure à son apprenti. Il voulait qu'il craque, afin de jeter le déshonneur sur cette famille suffisante et hypocrite. Car la seule hypocrisie qu'aimait Bélian, c'était la sienne...
Ainsi, le convoi faisait à présent route vers sa première étape; Borlon, un petit bourg d'artisans. Le voyage allait durer toute la journée, et le convoi allait traverser une magnifique plaine ensoleillée. Le cadre était magnifique, et propice à l'avancée de la caravane...
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Yoshimitsu vit pour la première fois quelque chose de totalement inattendu: Une barde qui n’avait pas du tout l’air de savoir bien manier une lame dans une escouade pour protéger? Était-ce une blague? Yoshimitsu s’en foutait loyalement parce qu’au moins, il va avoir quelque chose d’intéressant à faire. Il s’approcha tout près de la barde et murmura tout bas à son intention :
-Je sais ce que tu es, petite Namu. Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à m’interpeler, moi, le grand Yoshimitsu. D’ailleurs, j’ai une grande confiance en toi car je ne sens pas le vice qui t’habite alors je vais être bref, écoute attentivement. J’ai remarqué que tu fixais longtemps le Namu qu’on surnomme « Le Loup » et je voudrais avoir ton avis rapide sur lui, mais plus tard. Pour l’instant, si je serais toi, je serais méfiante : Pourquoi transportons-nous quelques choses dont nous ne savons même pas ce que c’est? Je ne veux pas avoir du sang sur les mains sans avoir même sortie ma lame de façons honorable. Alors à toi de voir ce que tu veux faire, moi, je veux découvrir ce qu’on transporte pour apaiser mes doutes. J’en ai assé dit pour le moment, hoche la tête pour me montrer que tu as compris petite Namu. Si tu as quelque chose à ajouter, dit-le maintenant.
-Je sais ce que tu es, petite Namu. Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à m’interpeler, moi, le grand Yoshimitsu. D’ailleurs, j’ai une grande confiance en toi car je ne sens pas le vice qui t’habite alors je vais être bref, écoute attentivement. J’ai remarqué que tu fixais longtemps le Namu qu’on surnomme « Le Loup » et je voudrais avoir ton avis rapide sur lui, mais plus tard. Pour l’instant, si je serais toi, je serais méfiante : Pourquoi transportons-nous quelques choses dont nous ne savons même pas ce que c’est? Je ne veux pas avoir du sang sur les mains sans avoir même sortie ma lame de façons honorable. Alors à toi de voir ce que tu veux faire, moi, je veux découvrir ce qu’on transporte pour apaiser mes doutes. J’en ai assé dit pour le moment, hoche la tête pour me montrer que tu as compris petite Namu. Si tu as quelque chose à ajouter, dit-le maintenant.
Kev- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Tout le monde s'agitait, des villageois observant les chariots avec un grand intêret tandis que d'autres pestaient contre "ces incapables de fichus marchands et leurs charettes bloquant le passage", mais aussi ces derniers qui se mettaient en route tout doucement. Lorelei regardait le spectacle si divertissant pour elle qui ne connaissait preque que la nature, heureusement elle apprit vite lorsqu'elle fut en compagnie de celui qu'elle dut considérer comme son maître.
Pourtant, elle aurait pu avoir les yeux bandés qu'elle aurait pu affirmer que le regard de ses compagnons de route était posé sur elle et nul doute que ce n'était pas pour son physique même mais pour son apparence de femme qui n'avait pas sa place au combat. Ce qu'elle préfèra ignorer d'ailleurs, elle ferait ses preuves plus tard. Mais cela ne dura guère longtemps car une voix murmurante aux sonorités étranges s'adressa à elle, Yoshimitsu. Elle resta immobile lorsqu'il lui expliqua sa vision des choses sur cette mission aux secrets bien gardés, ce qui ne plaisait vraiment pas au guerrier venu de loin inquiet de la cargaison à livrer.
-Prudence est Reine lorsque Confiance est absente. , dit-elle souriante comme si elle parlait du soleil qui brille, tout en hochant brièvement la tête en réponse comme il lui avait été demandé.
Le convoi qu'ils devaient surveiller se mit alors en marche et Lorelei le suivit, l'air de rien mais gardait un oeil sur les personnes l'entourant. Elle aurait peut-être dù penser avant s'engager.
Pourtant, elle aurait pu avoir les yeux bandés qu'elle aurait pu affirmer que le regard de ses compagnons de route était posé sur elle et nul doute que ce n'était pas pour son physique même mais pour son apparence de femme qui n'avait pas sa place au combat. Ce qu'elle préfèra ignorer d'ailleurs, elle ferait ses preuves plus tard. Mais cela ne dura guère longtemps car une voix murmurante aux sonorités étranges s'adressa à elle, Yoshimitsu. Elle resta immobile lorsqu'il lui expliqua sa vision des choses sur cette mission aux secrets bien gardés, ce qui ne plaisait vraiment pas au guerrier venu de loin inquiet de la cargaison à livrer.
-Prudence est Reine lorsque Confiance est absente. , dit-elle souriante comme si elle parlait du soleil qui brille, tout en hochant brièvement la tête en réponse comme il lui avait été demandé.
Le convoi qu'ils devaient surveiller se mit alors en marche et Lorelei le suivit, l'air de rien mais gardait un oeil sur les personnes l'entourant. Elle aurait peut-être dù penser avant s'engager.
Chanel-Keehl- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Mal à l'aise au milieu de toute cette agitation, le demi-elfe devenait nerveux. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait des hommes se battre ou s'échauffer pour quelque chose d'aussi futile qu'un peu de temps perdu. La patience était quelque chose qui se faisait rare au fur et à mesure que le peuple se sédentarisait. C'était une évidence qui lui était apparue lors de ses nombreuses escales en ville. Des escales qui lui apportaient de nombreuses informations sur la vie urbaine. Il avait toujours été curieux, malgré ses opinions tranchées concernant la place de la nature dans la vie humaine.
Gardant son calme face à la situation, Céryl préféra se concentrer sur les informations qu'il venait d'assimiler, ignorant la conversation entre l'étrange femme et l'étrange guerrier (un beau couple !). En écoutant le second de Belian, son visage se crispa tandis qu'il se retourna vers ce dernier. Son regard, figé sur lui avec un air sévère marquait le désarroi auquel il devait faire face. Son engagement semblait compromis. Les humains avaient souvent de drôles de logiques. Appeler un raccourci un chemin plus long que le premier semblait assez ridicule. Cependant, il ne réagit pas plus. Restant l'espace d'un instant figé telle une statue devant la charrette du "loup". Il n'était pas idiot. Il savait qu'éviter les brigands était la seule et unique solution pour éviter tout danger potentiel. C'était une idée des plus nobles et intelligente de la part de cet homme. Malgré tout, il se sentait lésé par la situation. Son but premier était de pister ces maudits brigands afin de les débusquer. Il semblerait que son vœu ne s’exauce pas de si tôt.
Détournant le regard, Céryl tapota frénétiquement la garde de son épée droite. C'était un réflexe qui semblait le soulager de sa tension ou de son stress. Dans le même mouvement, il s'écarta légèrement de la route, se tournant vers l'avant tout en accompagnant ce geste d'un regard plus docile et d'un acquiescement rapide. Il avait peut-être une chance d'aboutir à ses fins.
Gardant son calme face à la situation, Céryl préféra se concentrer sur les informations qu'il venait d'assimiler, ignorant la conversation entre l'étrange femme et l'étrange guerrier (un beau couple !). En écoutant le second de Belian, son visage se crispa tandis qu'il se retourna vers ce dernier. Son regard, figé sur lui avec un air sévère marquait le désarroi auquel il devait faire face. Son engagement semblait compromis. Les humains avaient souvent de drôles de logiques. Appeler un raccourci un chemin plus long que le premier semblait assez ridicule. Cependant, il ne réagit pas plus. Restant l'espace d'un instant figé telle une statue devant la charrette du "loup". Il n'était pas idiot. Il savait qu'éviter les brigands était la seule et unique solution pour éviter tout danger potentiel. C'était une idée des plus nobles et intelligente de la part de cet homme. Malgré tout, il se sentait lésé par la situation. Son but premier était de pister ces maudits brigands afin de les débusquer. Il semblerait que son vœu ne s’exauce pas de si tôt.
Détournant le regard, Céryl tapota frénétiquement la garde de son épée droite. C'était un réflexe qui semblait le soulager de sa tension ou de son stress. Dans le même mouvement, il s'écarta légèrement de la route, se tournant vers l'avant tout en accompagnant ce geste d'un regard plus docile et d'un acquiescement rapide. Il avait peut-être une chance d'aboutir à ses fins.
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Le guerrier approuva silencieusement de la tête en reculant un peu tout en suivant le convoi. Il fixa ensuite le semi-elfe qui avait sérieusement l’air de s’ennuyer; il devait lui dire à lui aussi ce qu’il pensait mais le problème est l’emplacement d’où il est. Alors, pour ne pas attirer les soupçons sur lui, il décida de s’assoir rapidement par terre, tournoya rapidement sur lui et en un clin d’œil, il apparut directement à coté du semi-elfe ennuyé.
-Je remarque que tu n’as pas l’air de trouver le voyage intéressant, je me trompe Namu?
Il fixa le semi-elfe tout en écoutant sa réponse sans l’interrompre puis :
-Au fait, j’ai besoin de ton avis, mais il faut faire vite. J’ai confiance en toi comme la petite Namu de l’autre coté que j’ai interpelé pour lui parler de ma réflexion. Je vais être aussi bref avec toi qu’avec elle : Que penses-tu du Namu qu’on surnomme « Le Loup » ? Ne dit pas ta réponse immédiatement, Namu. Je voudrais avoir votre avis lorsqu’on va pouvoir prendre une pause…Enfin, je l’espère. Et que penses-tu de ce que nous transportons? Pourquoi on ne peut pas le savoir? Je n’ai pas envie d’avoir du sang sur les mains sans que ce soit de façons honorables avec mon katana. Si tu as compris, dit-moi ta réponse rapidement et bref, ensuite, je vais rapidement retourner à mon emplacement.
-Je remarque que tu n’as pas l’air de trouver le voyage intéressant, je me trompe Namu?
Il fixa le semi-elfe tout en écoutant sa réponse sans l’interrompre puis :
-Au fait, j’ai besoin de ton avis, mais il faut faire vite. J’ai confiance en toi comme la petite Namu de l’autre coté que j’ai interpelé pour lui parler de ma réflexion. Je vais être aussi bref avec toi qu’avec elle : Que penses-tu du Namu qu’on surnomme « Le Loup » ? Ne dit pas ta réponse immédiatement, Namu. Je voudrais avoir votre avis lorsqu’on va pouvoir prendre une pause…Enfin, je l’espère. Et que penses-tu de ce que nous transportons? Pourquoi on ne peut pas le savoir? Je n’ai pas envie d’avoir du sang sur les mains sans que ce soit de façons honorables avec mon katana. Si tu as compris, dit-moi ta réponse rapidement et bref, ensuite, je vais rapidement retourner à mon emplacement.
Kev- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Surpris par l'arrivée pour le moins spéciale de son collègue, Céryl recula d'un pas, se mettant instinctivement sur ses gardes. Il n'avait pas l'habitude d'être surpris, ses yeux d'elfe l'avait habitué à anticiper beaucoup de chose. Lorsqu'il comprit qu'il s'agissait de Yoshimitsu, il se redressa, prenant une pose moins agressive. Son regard scruta alors le guerrier avec attention. Ce genre d'individu est peu commun dans ces contrées. Céryl n'en avait jamais vraiment rencontré dans sa longue vie et ses multiples périples. Il s'en souviendrait tellement l'accoutrement de son protagoniste lui semblait suffisamment exotique pour interpeller la moindre personne de son entourage. Au regard de son comportement, il n'avait rien de discret, mais était plutôt sournois dans sa façon d'agir. C'était un mélange plutôt particulier qui devait être typique des hommes de son étrange pays.
Rapidement, Yoshimitsu mit les pieds dans le plat. Céryl n'aimait pas trop les gens qui se mêlaient des affaires des autres. Il n'avait jamais été comme ça. Aussi, à la première question du guerrier, il fronça les sourcils et d'un air mécontent, répondit.
"Ce que je pense de ce voyage ne regarde que moi, guerrier"
La suite du discours était un peu plus sensé. C'était d'ailleurs une de ses préoccupation. Il écouta alors Yoshi avec beaucoup d'attention tout en dérivant le regard en direction de la charrette du marchand. son regard, plissé comme s'il voulait traverser de son regard les voiles qui lui bloquait la vue, montrait à la fois de l’inquiétude et de l'incompréhension.
Ramenant le visage vers le guerrier, il commençait doucement à perdre patience.
"Tu parles trop, guerrier. Fait attention que cela ne te joue pas des tours." Il se retourna, tournant à trois quart le dos à l'étrange personnage et suivit le convoi tout en disant. "Ton, loup est comme les autres, perdu dans les méandre d'une vie factice. Ce qu'il transporte m'importe peu"
Rapidement, Yoshimitsu mit les pieds dans le plat. Céryl n'aimait pas trop les gens qui se mêlaient des affaires des autres. Il n'avait jamais été comme ça. Aussi, à la première question du guerrier, il fronça les sourcils et d'un air mécontent, répondit.
"Ce que je pense de ce voyage ne regarde que moi, guerrier"
La suite du discours était un peu plus sensé. C'était d'ailleurs une de ses préoccupation. Il écouta alors Yoshi avec beaucoup d'attention tout en dérivant le regard en direction de la charrette du marchand. son regard, plissé comme s'il voulait traverser de son regard les voiles qui lui bloquait la vue, montrait à la fois de l’inquiétude et de l'incompréhension.
Ramenant le visage vers le guerrier, il commençait doucement à perdre patience.
"Tu parles trop, guerrier. Fait attention que cela ne te joue pas des tours." Il se retourna, tournant à trois quart le dos à l'étrange personnage et suivit le convoi tout en disant. "Ton, loup est comme les autres, perdu dans les méandre d'une vie factice. Ce qu'il transporte m'importe peu"
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Pendant qu'il voyageait, Bélian s'ennuyait souvent profondément. Yegho savait bien raconter les histoires, ce qui n'était pas pour déplaire à son maître. Lui trouver une utilité lui donnait au moins le sourire. Car pour la paperasse et la réflexion, le Loup était assez doué pour se débrouiller seul. En réalité, avoir un apprenti ne lui servait à rien. Mais comme tout roi avait son bouffon, Bélian avait son Yegherran. Ce dernier racontait une histoire à Bélian, celle d'un homme preux et charitable qui, ayant eu vent du rapt de la jeune fille d'un souverain, s'était battu contre une armée entière pour aller la sauver. Après avoir récolté de multiples blessures, il avait affronté le lubrique sorcier la retenant prisonnière et l'avait libérée. A la fin du récit, le jeune chevalier, humble et idéaliste, était retourné alors sur son destrier pour parcourir le monde et aider la veuve et l'orphelin.
"Idiot. Cet homme est un idiot. Il a affronté une armée entière, juste pour sauver une jeune femme des griffes d'un sorcier? Il n'a même pas demandé de récompense, ni la main de la fille? Sa dot aurait pu largement subvenir à ses besoins... Mais non, au lieu de ça il s'en va... Tu vois, Yegho, c'est des gens comme ça qui me donnent la nausée. Ces soi-disant "idéalistes". Ils pensent que leur noble but va changer quelque chose à leur vie? Non, seulement celle des autres. Mais ceux-ci les oublieront très vite et se pencheront sur leur petite personne. Et ils feront bien. Car il n'y a personne d'autre de plus important que soi-même. Retient bien cela, petit. Je n'ai pas aimé ton histoire. Raconte m'en une un peu plus... réaliste, s'il te plaît. Mais pas maintenant... Un peu plus tard, quand je claquerai des doigts..."
Bélian détourna la tête de son apprenti. Il n'aimait pas ce genre d'histoire niaise et stupide, où le héros faisait des actions futiles et sous l'emprise d'un quelconque idéal doré. Pour lui, la seule idée sûre, c'était l'argent. En posséder sur cette terre signifiait vivre. Et plus un homme en avait, mieux il vivait. Bélian avait choisi de vivre dans le luxe. Il ne comprenait pas ce sentiment d'altruisme exagéré qui animait ces jeunes gens. La noblesse ne s’acquérait pas pour lui. Il n'avait jamais eu besoin d'acquérir son rang, il était né avec.
Portant son attention au groupe de mercenaires, il étudia chacune des recrues. La jeune femme semblait pétillante et énergique. Il fallait attendre de voir un combat avant de pouvoir juger de ses compétences martiales. Le guerrier étrange, lui, était réellement étrange. Il avait des pouvoirs surnaturels assez inquiétants. Se téléporter d'un endroit à un autre, et d'une façon si curieuse, était déroutant. Bélian haït directement ce personnage dans sa façon d'être. Cela dit, il saurait se montrer utile en combat, et c'était tout ce qui intéressait le maître-marchand. Quant à cet étrange semi-elfe, il ne sut déchiffrer réellement quel genre de personne il était. Il semblait solitaire, froid, calculateur. Un tantinet asocial, peut être. Il plus de suite à Bélian. Enfin quelqu'un de professionnel et qui ne se mêlait pas des affaires des autres. Le genre de mercenaires à avoir dans sa caravane...
Lorsque celui-ci regarda dans sa direction, le maître-marchand détourna la tête. Inutile qu'il le voit les épier. Il ne remettait pas en doute les compétences de son aide de camp en matière de recrutement. Mais il aimait "palper la marchandise du regard". Regard qui l'avait aider à maintes reprises ces dernières années...
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Ils avançaient à un rythme régulier tout comme le cours des pensées de Lorelei qui se questionnait désormais sur la marchandise transportée ainsi que ce Loup dont elle ignorait presque tout.
"Pourquoi garder le contenu de la caravane secret?" fut la première question qui lui vint à l'esprit. "Parce qu'il s'agit d'affaires personnelles d'un homme influent." fut la réponse évidente et également celle de la question "Pourquoi autant de mercenaires?". Elle se demanda alors pourquoi les personnes dites importantes avaient toujours des secrets en masses. " Car le peuple ne doit pas savoir ce qu'ils font, sinon il y aurait trop de rébellions Certains doutes doivent le rester, inutile de faire la lumière sur quelque chose qui ne nous concerne pas et pourrait nous apporter des ennuis."
Mais la curiosité n'est pas une maladie dont on se soigne et elle dévorait la semi-nymphe tant qu'elle ne vit que bien plus tard que le guerrier coloré fit également partager ses impression à l'elfe qui ne semblait que plus en colère encore lorsqu'il donna sa réponse. Leur échange ne se passait si bien que devait se l'imaginer Yoshimitsu visiblement.
Lorelei détourna alors son attention vers le chariot luxueux dont elle ne s'éloignait que peu, ce qui lui permit d'entendre la fin d'un récit conté par une voix assez jeune, celle d'un homme, qui n'appartenait définitivement pas à Bélian de Senwolf. Sans doute le garçon avec qui Rover avait conversé peu avant le départ. S'en suivit de celle du marchand qui le réprimanda car le récit ne lui plaisait pas car trop fantaisiste.
Elle tenta de s'imaginer ce qui tenait à coeur aux les personnes à bord du chariot.
Bélian aimait l'argent, c'était un fait voyant, et se vanter d'en avoir. Il devait alors sans doute participer à de nombreux banquets où le vin coule à flots et où ceux qui pouvaient se permettre d'y assister s'intéressaient à des sujets identiques à ceux qu'il appréciait. Eux-même. Donc il serait fortuné, imbu de sa personne et attaché à ses possessions et non à son entourage mais est diplômate et manipulateur de sorte à obtenir ce qu'il désire et s'éviter les ennuis. Un homme dont il valait mieux se méfier.
Yegho, puisqu'il s'agissait du nom de celui qui accompagnait le Loup, semblait avoir peur de ce dernier puisqu'il optempérait à tout ce qu'on lui disait. Un esclave peut-être, un favori. En tout cas, l'homme avait emprise sur lui. Elle ne trouvait rien de plus à penser là-dessus, contnuant donc à avancer silencieusement en contemplant la nature.
"Pourquoi garder le contenu de la caravane secret?" fut la première question qui lui vint à l'esprit. "Parce qu'il s'agit d'affaires personnelles d'un homme influent." fut la réponse évidente et également celle de la question "Pourquoi autant de mercenaires?". Elle se demanda alors pourquoi les personnes dites importantes avaient toujours des secrets en masses. " Car le peuple ne doit pas savoir ce qu'ils font, sinon il y aurait trop de rébellions Certains doutes doivent le rester, inutile de faire la lumière sur quelque chose qui ne nous concerne pas et pourrait nous apporter des ennuis."
Mais la curiosité n'est pas une maladie dont on se soigne et elle dévorait la semi-nymphe tant qu'elle ne vit que bien plus tard que le guerrier coloré fit également partager ses impression à l'elfe qui ne semblait que plus en colère encore lorsqu'il donna sa réponse. Leur échange ne se passait si bien que devait se l'imaginer Yoshimitsu visiblement.
Lorelei détourna alors son attention vers le chariot luxueux dont elle ne s'éloignait que peu, ce qui lui permit d'entendre la fin d'un récit conté par une voix assez jeune, celle d'un homme, qui n'appartenait définitivement pas à Bélian de Senwolf. Sans doute le garçon avec qui Rover avait conversé peu avant le départ. S'en suivit de celle du marchand qui le réprimanda car le récit ne lui plaisait pas car trop fantaisiste.
Elle tenta de s'imaginer ce qui tenait à coeur aux les personnes à bord du chariot.
Bélian aimait l'argent, c'était un fait voyant, et se vanter d'en avoir. Il devait alors sans doute participer à de nombreux banquets où le vin coule à flots et où ceux qui pouvaient se permettre d'y assister s'intéressaient à des sujets identiques à ceux qu'il appréciait. Eux-même. Donc il serait fortuné, imbu de sa personne et attaché à ses possessions et non à son entourage mais est diplômate et manipulateur de sorte à obtenir ce qu'il désire et s'éviter les ennuis. Un homme dont il valait mieux se méfier.
Yegho, puisqu'il s'agissait du nom de celui qui accompagnait le Loup, semblait avoir peur de ce dernier puisqu'il optempérait à tout ce qu'on lui disait. Un esclave peut-être, un favori. En tout cas, l'homme avait emprise sur lui. Elle ne trouvait rien de plus à penser là-dessus, contnuant donc à avancer silencieusement en contemplant la nature.
Chanel-Keehl- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
A l’affût du moindre danger, Céryl guettait les alentours de la charrette. Le voyage serait assez long, il en convenait bien et il n'avait aucunement l'intention de manquer à sa quête personnelle. Ses yeux d'elfe scrutant l'horizon sur l'avant du convoi, Il ne prêtait plus attention aux autres qui se trouvaient derrière. Il avait bien assez à faire avec sa propre quête pour commencer à s'immiscer dans les affaires des aristocrates de la régions. On peut le dire, sa curiosité n'avait pas vraiment piqué au même endroit que celle de Yoshimitsu. Cependant, c'était un élément qui l'avait intrigué. À bien des point de vue, ce guerrier était bizarre, mais au même titre que tout mercenaire aguerri, il n'était pas suffisamment idiot pour se laisser porter par une affaire trop mystérieuse sans se débattre un petit peu. Ce fait même tourmentait un peu le pauvre demi-elfe. Cette cargaison mystérieuse pouvait avoir de l'importance...
Se ressaisissant, Céryl mit de côté ces pensées négatives. Ce n'était pas le moment de rêvasser. il lui fallait être le plus concentré possible s'il voulait arriver à ses fins.
Se ressaisissant, Céryl mit de côté ces pensées négatives. Ce n'était pas le moment de rêvasser. il lui fallait être le plus concentré possible s'il voulait arriver à ses fins.
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Le convoi avançait toujours aussi bien. A un tel rythme, il serait à temps à sa première halte. Mais pour le moment, le voyage continuait sous un soleil de plomb, qui annonçait un été magnifique. L'odeur des champs se dissipait au fur et à mesure que les premiers arbres apparaissaient. Ce furent d'abord quelques bosquets épars. Puis, s'avançant toujours plus sur le chemin de terre, la caravane finit par atterrir dans la forêt dite des "Bois du Gué-du-Rocher", l'un des bois les plus touffus de la région. Le soleil commençait alors peu à peu à s'estomper derrière les cimes des arbres, toujours de plus en plus haut. Naguère si vifs, les rayons solaires commencèrent diminuer. Les bois n'étaient pas complètement obscurs, certaines poches de lumières étant visibles à quelques endroits. Avançant dans une semi-pénombre, la caravane avançait.
Rover n'était pas très rassuré par ce "raccourci". Ces bois étaient sombres, et malgré la confiance évidente du guide, il sentait ses tripes se serrer. C'était toujours mauvais signe, signe que son instinct lui disait de rebrousser chemin. Mais malgré tout, peut être était-il trop méfiant. Il était tout de même curieux de savoir ce qui se cachait au-delà de son champs de vision, derrière les arbres à une trentaine de mètres... Faisant avancer son cheval au pas, il scruta de son unique oeil l'orée, dans l'espoir de trouver une quelconque forme de vie. Il ne vit que des ombres. Parfois, son imagination lui faisait imaginer des silhouettes. Mais ce n'était rien de plus que quelques buissons. Il pouffa lorsqu'il se dit que, de toute façon, un borgne était diminué de ce point de vue là.
Il regarda le guide. Celui-ci s'était un peu plus éloigné vers l'avant du convoi. Il semblait sûr de lui. Rover se dit donc qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
C'est alors que le guide se stoppa devant une sorte d'obstacle. Rover ne put distinguer avec certitude ce que c'était. Aussi, intrigué, il se dirigea vers l'endroit où se trouvait le problème. Arrivé devant le guide, il vit alors un immense tronc d'arbre en travers de la route. Ce que l'aide de camp ne voulait absolument pas voir. Il savait ce que cela pouvait signifier. Il regarda le guide qui le dévisageait et dit alors, prenant les rennes de sa monture:
"Je dois informer Maître Bélian, vous, restez ici et ouvrez l'..."
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que l'impensable se produisit; le guide sortit un gourdin de derrière son dos et frappa la tête de Rover. Ce dernier, non préparé à cette attaque si soudaine, ne put éviter le coup, qui vint le percuter à la tempe. Sonné, il vida les étriers et émit un grognement lorsqu'un tomba le dos sur une pierre moussue. Trop loin du convoi, ils n'avaient pas été vu.
Lâchant son gourdin, il prit son cor et, avec un sourire mauvais, l'amena à sa bouche...
La seconde d'après, un immense son de cor résonna dans la forêt, faisant s'envoler les oiseaux. C'est alors que les bois semblèrent s'agiter d'eux-mêmes. Les arbres faisaient des bruits étranges, et derrière eux il semblait régner une intense activité.
Embuscade.
Rover n'était pas très rassuré par ce "raccourci". Ces bois étaient sombres, et malgré la confiance évidente du guide, il sentait ses tripes se serrer. C'était toujours mauvais signe, signe que son instinct lui disait de rebrousser chemin. Mais malgré tout, peut être était-il trop méfiant. Il était tout de même curieux de savoir ce qui se cachait au-delà de son champs de vision, derrière les arbres à une trentaine de mètres... Faisant avancer son cheval au pas, il scruta de son unique oeil l'orée, dans l'espoir de trouver une quelconque forme de vie. Il ne vit que des ombres. Parfois, son imagination lui faisait imaginer des silhouettes. Mais ce n'était rien de plus que quelques buissons. Il pouffa lorsqu'il se dit que, de toute façon, un borgne était diminué de ce point de vue là.
Il regarda le guide. Celui-ci s'était un peu plus éloigné vers l'avant du convoi. Il semblait sûr de lui. Rover se dit donc qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
C'est alors que le guide se stoppa devant une sorte d'obstacle. Rover ne put distinguer avec certitude ce que c'était. Aussi, intrigué, il se dirigea vers l'endroit où se trouvait le problème. Arrivé devant le guide, il vit alors un immense tronc d'arbre en travers de la route. Ce que l'aide de camp ne voulait absolument pas voir. Il savait ce que cela pouvait signifier. Il regarda le guide qui le dévisageait et dit alors, prenant les rennes de sa monture:
"Je dois informer Maître Bélian, vous, restez ici et ouvrez l'..."
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que l'impensable se produisit; le guide sortit un gourdin de derrière son dos et frappa la tête de Rover. Ce dernier, non préparé à cette attaque si soudaine, ne put éviter le coup, qui vint le percuter à la tempe. Sonné, il vida les étriers et émit un grognement lorsqu'un tomba le dos sur une pierre moussue. Trop loin du convoi, ils n'avaient pas été vu.
Lâchant son gourdin, il prit son cor et, avec un sourire mauvais, l'amena à sa bouche...
La seconde d'après, un immense son de cor résonna dans la forêt, faisant s'envoler les oiseaux. C'est alors que les bois semblèrent s'agiter d'eux-mêmes. Les arbres faisaient des bruits étranges, et derrière eux il semblait régner une intense activité.
Embuscade.
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
à l'affût du moindre danger, Céryl avançait dans la forêt avec cette intuition négative si commune chez l'elfe. Son arc en main, il avance avec une flèche encochée à la corde, balayant de son regard les endroits les plus sombres de la forêt. C'était une habitude chez lui. la sombre et épaisse canopée qui recouvrait cette foret n'avait quasiment aucun secret pour lui. Son enfance avait été ponctué de cachettes en tout genre et d'exploration sauvage au cœur des plus sombres et inquiétants empire végétaux de sa région. Forcement, il savait où se cacher dans l'ombre et comment se déplacer.
Cet avantage avec lui, il avait entraperçu des formes étranges qui courraient le long de la route, quelques dizaines de mètres plus loin, de son côté. Elles semblaient cependant petites. Difficile de savoir s'il s'agissait bel et bien d'humanoïdes fomentant un projet morbide ou de simples animaux de forêt. Dans le doute, Céryl décida de garder l’œil sur ces étranges formes mouvantes.
Lorsque le convoi s'arrêta, le lieu et l'atmosphère s'étaient soudainement figés. Comme si la vie que Céryl avait pu observer auparavant retenait l'espace d'un instant son souffle. C'était fort étrange aux yeux du demi-elfe. Regardant les alentours en se retournant dans plusieurs directions avec nervosité, il intima aux autres de se taire d'un sifflement de la bouche. Aucun son ne semblait lui parvenir autre que celui du vent caressant la cime des arbres.
Sans un mouvement, continuant à scruter l'horizon, il s'exprima avec inquiétude.
"Quelque chose n'est pas normal dans cette forêt. Nous ne sommes pas seul !"
Quand soudain, un cor retentit avec fracas le long de cette route creusée dans la forêt. En alerte, Céryl se retourna en direction du bruit.
"Je déteste avoir raison." Accourant vers l'avant du convoi, il continua. "Au armes !" prêt à flécher le moindre maraudeur croisant sa route.
Cet avantage avec lui, il avait entraperçu des formes étranges qui courraient le long de la route, quelques dizaines de mètres plus loin, de son côté. Elles semblaient cependant petites. Difficile de savoir s'il s'agissait bel et bien d'humanoïdes fomentant un projet morbide ou de simples animaux de forêt. Dans le doute, Céryl décida de garder l’œil sur ces étranges formes mouvantes.
Lorsque le convoi s'arrêta, le lieu et l'atmosphère s'étaient soudainement figés. Comme si la vie que Céryl avait pu observer auparavant retenait l'espace d'un instant son souffle. C'était fort étrange aux yeux du demi-elfe. Regardant les alentours en se retournant dans plusieurs directions avec nervosité, il intima aux autres de se taire d'un sifflement de la bouche. Aucun son ne semblait lui parvenir autre que celui du vent caressant la cime des arbres.
Sans un mouvement, continuant à scruter l'horizon, il s'exprima avec inquiétude.
"Quelque chose n'est pas normal dans cette forêt. Nous ne sommes pas seul !"
Quand soudain, un cor retentit avec fracas le long de cette route creusée dans la forêt. En alerte, Céryl se retourna en direction du bruit.
"Je déteste avoir raison." Accourant vers l'avant du convoi, il continua. "Au armes !" prêt à flécher le moindre maraudeur croisant sa route.
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Lorelei ne s'éloigna pas de la caravane à un seul instant, espérant entendre les hommes qui s'y trouvaient converser ou entendre l'une de ces fables une fois encore mais rien. Juste le silence à l'intérieur. Elle abandonna alors l'idée et décida de profiter de ce retour dans un endroit boisé dont elle ignorait tout. L'endroit était sombre mais le peu de luminosité suffisait largement pour qu'ils puissent avancer, de plus, une délicieuse odeur de terre et de pin flottait dans l'air.
Pourtant, la nymphe qui découvrait le monde avec avidité ne pouvait s'empêcher de songer au pire, un frisson parcourant sa colonne vertébrale, traversant l'entièreté de son corps et faisant naître des picotements au bout de ses doigts. Elle ne s'en doutait pas, mais le pire était à venir.
Quelque chose sembla se déplacer dans les bosquets puis derrière une poignée d'arbres, une silhouette de forme humaine, ou du moins quelque chose y ressemblant, elle doutait que cela soit son imagination.
Elle n'eut pas le temps d'y penser plus longtemps ni de prévenir qui que ce soit car un long son grave résonna une centaine de mètre minimum aux alentours. Un cor, une attaque!
-Félon!, cria-t-elle tout en plaquant son dos à la caravane et en sortant discrètement sa dague sur laquelle elle glissa un doigt pour vérifier le tranchant avant de la dissimuler de sorte que personne la remarque mais en prêtant attention à pouvoir la sortir dans la seconde qui suivait.
Elle se rapprocha alors de ses compagnons d'arme mais garda une très grande proximité avec le chariot de Bélian jusqu'à ce qu'elle voit que Rover était allongé au sol. Elle devait s'assurer qu'il allait bien sans prendre de décisions risquées, elle se mit alors plus en avant ce qui lui permit également de remarquer que les ennemis étaient nombreux mais ne put discerner l'état de santé de l'homme.
"Quelle vermine..." pensa-t-elle sans rien en dire, fronçant les sourcils et se mordant la lèvre presque imperceptiblement, tenant à garder son calme.
-On doit négocier, ils sont bien trop nombreux! Restons sur nos gardes mais n'attaquons pas, jouons sur notre défense, pas sur l'attaque, on risque d'y perdre gros!
Elle espérait simplement que les autres l'écouteraient, peut-être qu'ils avaient une chance de survivre et sans trop de pertes ou de morts sur la conscience. Restait à voir.
Pourtant, la nymphe qui découvrait le monde avec avidité ne pouvait s'empêcher de songer au pire, un frisson parcourant sa colonne vertébrale, traversant l'entièreté de son corps et faisant naître des picotements au bout de ses doigts. Elle ne s'en doutait pas, mais le pire était à venir.
Quelque chose sembla se déplacer dans les bosquets puis derrière une poignée d'arbres, une silhouette de forme humaine, ou du moins quelque chose y ressemblant, elle doutait que cela soit son imagination.
Elle n'eut pas le temps d'y penser plus longtemps ni de prévenir qui que ce soit car un long son grave résonna une centaine de mètre minimum aux alentours. Un cor, une attaque!
-Félon!, cria-t-elle tout en plaquant son dos à la caravane et en sortant discrètement sa dague sur laquelle elle glissa un doigt pour vérifier le tranchant avant de la dissimuler de sorte que personne la remarque mais en prêtant attention à pouvoir la sortir dans la seconde qui suivait.
Elle se rapprocha alors de ses compagnons d'arme mais garda une très grande proximité avec le chariot de Bélian jusqu'à ce qu'elle voit que Rover était allongé au sol. Elle devait s'assurer qu'il allait bien sans prendre de décisions risquées, elle se mit alors plus en avant ce qui lui permit également de remarquer que les ennemis étaient nombreux mais ne put discerner l'état de santé de l'homme.
"Quelle vermine..." pensa-t-elle sans rien en dire, fronçant les sourcils et se mordant la lèvre presque imperceptiblement, tenant à garder son calme.
-On doit négocier, ils sont bien trop nombreux! Restons sur nos gardes mais n'attaquons pas, jouons sur notre défense, pas sur l'attaque, on risque d'y perdre gros!
Elle espérait simplement que les autres l'écouteraient, peut-être qu'ils avaient une chance de survivre et sans trop de pertes ou de morts sur la conscience. Restait à voir.
Chanel-Keehl- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Voyant qu’il perdait la partie face au semi-elfe, Yoshimitsu s’arrêta pour retourner à l’arrière de la charrette pour reprendre position derrière la barde et la route continua ainsi.
***
Bien plus tard dans la journée, la troupe était maintenant dans la forêt, suggérer auparavant comme « détour ». Évidemment, celas paraissait que quelque chose se tramait ici, Yoshimitsu en a eu l’expérience un bon nombre de fois dans sa vie : il n’était pas stupide, c’était l’endroit rêver pour une embuscade. Malgré tout, pourquoi était-il si calme? Pourquoi son arme est toujours au fourreau? L’habitude?
Entendant le bruit d’un cor qui confirmait son doute le fit sortir son katana en entendant le son en même temps. Il suivit la jeune barde parce qu’il s’est promis de la protégé : elle n’a qu’une simple petite dague, donc elle pourrait servir plus à défendre qu’à attaquer.
En s’approchant vers l’avant, Yoshimitsu vit, plus loin, Rover étendu au sol avec le guide à ses coté, avec un sourire mauvais aux lèvres en tenant le cor. Voyant plusieurs guerriers et archer arriver derrière lui, il comprit qu’ils étaient vraiment pris en embuscade : même en se retournant, plusieurs guerrier et archer étaient prêt à les tuer.
Que faire dans un moment pareil?! Qu’est ce qu’il y a dans cette maudite charrette?!
Tels étaient les questions que le guerrier se posait. Pointant son armes vers le guide, il beuglat:
-Qu'attend-tu de de nous, espèce de vipère?!
***
Bien plus tard dans la journée, la troupe était maintenant dans la forêt, suggérer auparavant comme « détour ». Évidemment, celas paraissait que quelque chose se tramait ici, Yoshimitsu en a eu l’expérience un bon nombre de fois dans sa vie : il n’était pas stupide, c’était l’endroit rêver pour une embuscade. Malgré tout, pourquoi était-il si calme? Pourquoi son arme est toujours au fourreau? L’habitude?
Entendant le bruit d’un cor qui confirmait son doute le fit sortir son katana en entendant le son en même temps. Il suivit la jeune barde parce qu’il s’est promis de la protégé : elle n’a qu’une simple petite dague, donc elle pourrait servir plus à défendre qu’à attaquer.
En s’approchant vers l’avant, Yoshimitsu vit, plus loin, Rover étendu au sol avec le guide à ses coté, avec un sourire mauvais aux lèvres en tenant le cor. Voyant plusieurs guerriers et archer arriver derrière lui, il comprit qu’ils étaient vraiment pris en embuscade : même en se retournant, plusieurs guerrier et archer étaient prêt à les tuer.
Que faire dans un moment pareil?! Qu’est ce qu’il y a dans cette maudite charrette?!
Tels étaient les questions que le guerrier se posait. Pointant son armes vers le guide, il beuglat:
-Qu'attend-tu de de nous, espèce de vipère?!
Kev- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
[Yosh a répondu, on peut faire la suite]
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
[HRP: Désolé Andar, j'ai essayé de faire la BattleMap, mais chuis vraiment pas doué pour ça apparemment. Cela dit, je pense qu'on va fonctionner en 1c1 contre les bandits, et je décrirai également les scènes se passant à l'extérieur de vos duels contre les infâmes vilains. Ca vous va?]
Lorsque le cor retentit, les miliciens privés de la Hansia se mirent de suite en position. Ils avaient appris à défendre des caravanes dans des positions difficiles, et l'étirement de celle-ci n'était pas une position avantageuse. Mais tous avaient été formés dans ce but. Les mercenaires étant postés près de la caravane de Bélian, il est normal qu'ils défendraient ces positions, même si certains se tournaient déjà vers l'instigateur de tout ce chaos: le guide. Celui-ci, restant à sa place, dégaina son épée et sembla attendre quelque chose. Quelque chose qui se présenta très vite.
Une horde de bandits à l'air menaçant déferla vers la caravane en hurlant des cris de guerre. La caravane est composée de dix chariots, à chacun étant assigné dix gardes de la Hansia, sauf celle de Bélian où en plus des dix soldats avaient été recrutés trois mercenaires. Il y avait donc cent trois hommes prêts à se battre contre la nuée de barbares déferlant dans leur direction. Ils semblaient malheureusement plus nombreux, mais qu'importe, il fallait tenir.
Rover était toujours inconscient. Près du guide se massèrent une dizaine d'hommes, accompagnés de deux chevaux attelés.
Bélian, quant à lui, resta figé dans son coche; il n'aimait pas ce genre de situation. Il en avait vécu trois, trois assauts de caravanes. Il avait toujours réussi à les repousser, mais à voir le nombre de bandits cette fois, qu'il estima au double de la formation de la Hansia, il eut un petit pincement au coeur. Yegherran n'était pas très à l'aise non plus, sortant sa dague de son fourreau avec hésitation. Il devait défendre son maître, mais évidemment, l'envie n'y était pas. Il aurait préféré s'éloigner en courant!
Lorsque les bandits arrivèrent au contact, le choc fut violent. La Hansia avait des lanciers et des épéistes, les premiers frappant d'estoc et embrochant les bandits n'ayant pas pu se préparer au choc, trop occupés à courir. Les seconds prenaient la place des premiers et engageaient le duel contre leurs ennemis alors que les lanciers reculaient et profitaient de leur allonge pour tenter des attaques également. Un jeu efficace et meurtrier. Mais comment se débrouillaient les mercenaires?
Car, outre ceux qui se battaient contre les miliciens, trois bandits se ruèrent en direction des guerriers recrutés à Clantor. Le premier se rua tout naturellement vers celle qui semblait la plus faible; la femme (non mais quel machisme...). Armé d'un gourdin clouté, il tenta un coup de haut en bas, dans l'intention de lui fracasser la tête.
Le second se dirigea vers Céryl avec une épée longue. Il la faisait tournoyer au-dessus de sa tête, juste avant de l'envoyer en diagonale de haut en bas en direction du thorax de Céryl.
Le troisième homme, en revanche, fut un peu intimidé par l'allure peu commune de son adversaire. Armé d'un hache et d'un bouclier de bois, il ralentit un peu avant de porter son attaque. Mais il la porta tout de même avec force, en direction de la tête de Yoshimitsu!
Finn le Bourre (Gourdin) Asarhed a effectué 1 lancé(s) d'un D20 :
Lorsque le cor retentit, les miliciens privés de la Hansia se mirent de suite en position. Ils avaient appris à défendre des caravanes dans des positions difficiles, et l'étirement de celle-ci n'était pas une position avantageuse. Mais tous avaient été formés dans ce but. Les mercenaires étant postés près de la caravane de Bélian, il est normal qu'ils défendraient ces positions, même si certains se tournaient déjà vers l'instigateur de tout ce chaos: le guide. Celui-ci, restant à sa place, dégaina son épée et sembla attendre quelque chose. Quelque chose qui se présenta très vite.
Une horde de bandits à l'air menaçant déferla vers la caravane en hurlant des cris de guerre. La caravane est composée de dix chariots, à chacun étant assigné dix gardes de la Hansia, sauf celle de Bélian où en plus des dix soldats avaient été recrutés trois mercenaires. Il y avait donc cent trois hommes prêts à se battre contre la nuée de barbares déferlant dans leur direction. Ils semblaient malheureusement plus nombreux, mais qu'importe, il fallait tenir.
Rover était toujours inconscient. Près du guide se massèrent une dizaine d'hommes, accompagnés de deux chevaux attelés.
Bélian, quant à lui, resta figé dans son coche; il n'aimait pas ce genre de situation. Il en avait vécu trois, trois assauts de caravanes. Il avait toujours réussi à les repousser, mais à voir le nombre de bandits cette fois, qu'il estima au double de la formation de la Hansia, il eut un petit pincement au coeur. Yegherran n'était pas très à l'aise non plus, sortant sa dague de son fourreau avec hésitation. Il devait défendre son maître, mais évidemment, l'envie n'y était pas. Il aurait préféré s'éloigner en courant!
Lorsque les bandits arrivèrent au contact, le choc fut violent. La Hansia avait des lanciers et des épéistes, les premiers frappant d'estoc et embrochant les bandits n'ayant pas pu se préparer au choc, trop occupés à courir. Les seconds prenaient la place des premiers et engageaient le duel contre leurs ennemis alors que les lanciers reculaient et profitaient de leur allonge pour tenter des attaques également. Un jeu efficace et meurtrier. Mais comment se débrouillaient les mercenaires?
Car, outre ceux qui se battaient contre les miliciens, trois bandits se ruèrent en direction des guerriers recrutés à Clantor. Le premier se rua tout naturellement vers celle qui semblait la plus faible; la femme (non mais quel machisme...). Armé d'un gourdin clouté, il tenta un coup de haut en bas, dans l'intention de lui fracasser la tête.
Le second se dirigea vers Céryl avec une épée longue. Il la faisait tournoyer au-dessus de sa tête, juste avant de l'envoyer en diagonale de haut en bas en direction du thorax de Céryl.
Le troisième homme, en revanche, fut un peu intimidé par l'allure peu commune de son adversaire. Armé d'un hache et d'un bouclier de bois, il ralentit un peu avant de porter son attaque. Mais il la porta tout de même avec force, en direction de la tête de Yoshimitsu!
Finn le Bourre (Gourdin) Asarhed a effectué 1 lancé(s) d'un D20 :
- 9
- 15
- 3
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
La situation était critique. Rien ne laissait présager une telle attaque sur une caravane, aussi importante soit-elle. Plus de 200 hommes ! Cela semblait énorme. Jetant un regard périphérique rapide, Céryl était convaincu de voir un commando bien préparé. Ils devait a voir un but. Un but bien précis qui les poussait à agir de telle sorte. Dans l'esprit vif de Céryl, les idées se mettaient en place et la voix de yoshi résonnait comme une évidence ignorée de tous. L'homme nommé "le loup" transportait quelque chose d'important. Il ne serait pas surpris de savoir un homme aussi corrompu magouillant et jouant avec la vie des autres pour son propre profit. Jurant intérieurement, il se promit de tirer cette affaire au clair. Il avait bien plus important à faire pour le moment.
Le guide qui se tenait maintenant devant lui était à sa portée de tir. Cet homme à l'allure arrogante lui paraissait une cible tellement facile. Son arc, déjà encoché et son œil de tireur examinant avec acuité sa cible lui donnait envie de mettre fin à l'arrogance exaspérante d'un leader un peu trop confiant. La tête semblait la cible idéale pour un traître aussi fourbe et couard à en juger par les 200 hommes qu'il a osé soulever contre la caravane dans cette embuscade. Mais, elle n'était pas digne des valeurs auxquelles le demi-elfe s'était attaché dans sa vie. Il lui fallait comprendre. Tout homme avait une motivation. La société avait propulsé l'argent et le profit au sommet de cette hiérarchie, mais il n'était pas assez dupe pour se fier à ce genre de présomption. Et puis, il lui fallait connaitre le commanditaire de ce carnage sans nom. Descendant son regard vers les jambes du guide, il hésita l'espace d'un instant. Était-ce la bonne méthode ? Une blessure bien placée le clouerait sur place. Mais n'était-ce pas là le meilleur moyen de le retrouver mort dans le feu de la bataille. Situation difficile à jaugée. D'autant plus qu'un idiot semblait lui occulter la vue, se mettant en travers de son champ de vision. Bougeant la tête, Céryl cherchait un meilleur angle de vue pour sa cible, mais à chaque fois qu'il trouvait une ligne de mire, elle s'occultait soudainement. Quel était l'imbécile qui s'était mis en travers de sa route ?
Relevant les yeux de sa cible, le Demi-elfe fut surpris l'espace d'un instant de voir un homme charger dans sa direction, épée à la main. Il n'était plus qu'à 5 mètres de l'elfe quand celui-ci réalisa qu'il était directement attaqué. Ses yeux s'écarquillant, il banda son arc dans un geste rapide, si rapide qu'il était quasi imperceptible. Son œil savait où tirer sans tuer et c'est sans retenue qu'il tira une flèche filante dans la cuisse de son adversaire. La situation était plus périlleuse qu'il ne s'y était attendu. Dans la seconde succédant son tir, il s'écria :
"Anwamanë"
Son armure devint alors une brume enveloppante et opaque qui enveloppa complètement Céryl. Seul certitude, le Demi-elfe devait se trouver dans cette brume compacte prenant maintenant une place de 2 m². La chasse est ouverte !
Le guide qui se tenait maintenant devant lui était à sa portée de tir. Cet homme à l'allure arrogante lui paraissait une cible tellement facile. Son arc, déjà encoché et son œil de tireur examinant avec acuité sa cible lui donnait envie de mettre fin à l'arrogance exaspérante d'un leader un peu trop confiant. La tête semblait la cible idéale pour un traître aussi fourbe et couard à en juger par les 200 hommes qu'il a osé soulever contre la caravane dans cette embuscade. Mais, elle n'était pas digne des valeurs auxquelles le demi-elfe s'était attaché dans sa vie. Il lui fallait comprendre. Tout homme avait une motivation. La société avait propulsé l'argent et le profit au sommet de cette hiérarchie, mais il n'était pas assez dupe pour se fier à ce genre de présomption. Et puis, il lui fallait connaitre le commanditaire de ce carnage sans nom. Descendant son regard vers les jambes du guide, il hésita l'espace d'un instant. Était-ce la bonne méthode ? Une blessure bien placée le clouerait sur place. Mais n'était-ce pas là le meilleur moyen de le retrouver mort dans le feu de la bataille. Situation difficile à jaugée. D'autant plus qu'un idiot semblait lui occulter la vue, se mettant en travers de son champ de vision. Bougeant la tête, Céryl cherchait un meilleur angle de vue pour sa cible, mais à chaque fois qu'il trouvait une ligne de mire, elle s'occultait soudainement. Quel était l'imbécile qui s'était mis en travers de sa route ?
Relevant les yeux de sa cible, le Demi-elfe fut surpris l'espace d'un instant de voir un homme charger dans sa direction, épée à la main. Il n'était plus qu'à 5 mètres de l'elfe quand celui-ci réalisa qu'il était directement attaqué. Ses yeux s'écarquillant, il banda son arc dans un geste rapide, si rapide qu'il était quasi imperceptible. Son œil savait où tirer sans tuer et c'est sans retenue qu'il tira une flèche filante dans la cuisse de son adversaire. La situation était plus périlleuse qu'il ne s'y était attendu. Dans la seconde succédant son tir, il s'écria :
"Anwamanë"
Son armure devint alors une brume enveloppante et opaque qui enveloppa complètement Céryl. Seul certitude, le Demi-elfe devait se trouver dans cette brume compacte prenant maintenant une place de 2 m². La chasse est ouverte !
Andar Nerland- Maître
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
Le membre 'Andar Nerland' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'D20' : 17
'D20' : 17
Maître du jeu- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
La jeune femme tentait encore de voir l'état du pauvre Rover qui n'avait toujours pas effectué le moindre mouvement lorsque le guide aux sombres desseins sortit son épée de son fourreau et pointa la caravane centrale, celle du Maître Bélian.
Tout à coup, des hommes toujours en surnombre sortirent des bosquets avoisinants en hurlant à s'en déchirer l'âme tout en s'abattant sur eux, toutes armes sorties.
-Ce n'est pas aujourd'hui que nous prendrons la peine de marchander à ce que je vois!
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus qu'elle vit un homme s'avancer vers elle à toute allure, brandissant un gourdin qui ferait trembler les jambes de n'importe qui et qui écraserait tout ce qui se trouverait sur son passage. Lorsqu'il s'apprêta à asséner son coup, Lorelei se jeta au sol et roula sur le côté, faisant se courber l'homme sous le poids de son arme qui s'enfonça dans le sol à l'endroit où se trouvait la femme. Elle tenta de sortir sa dague afin de lui sectionner un tendon mais se fit visiblement remarquer car ses doigts furent écrasé sous le poids de la jambe de son assaillant. La douleur était terrible mais surmontable, le problème étant qu'elle peinait désormais à se dégager. Elle entendit ricaner ce qui la fit grogner légèrement tendit qu'elle tentait de se déplacer.
-Je te jure que tu vas en baver sale type!
(Dès 20: 9)
Tout à coup, des hommes toujours en surnombre sortirent des bosquets avoisinants en hurlant à s'en déchirer l'âme tout en s'abattant sur eux, toutes armes sorties.
-Ce n'est pas aujourd'hui que nous prendrons la peine de marchander à ce que je vois!
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus qu'elle vit un homme s'avancer vers elle à toute allure, brandissant un gourdin qui ferait trembler les jambes de n'importe qui et qui écraserait tout ce qui se trouverait sur son passage. Lorsqu'il s'apprêta à asséner son coup, Lorelei se jeta au sol et roula sur le côté, faisant se courber l'homme sous le poids de son arme qui s'enfonça dans le sol à l'endroit où se trouvait la femme. Elle tenta de sortir sa dague afin de lui sectionner un tendon mais se fit visiblement remarquer car ses doigts furent écrasé sous le poids de la jambe de son assaillant. La douleur était terrible mais surmontable, le problème étant qu'elle peinait désormais à se dégager. Elle entendit ricaner ce qui la fit grogner légèrement tendit qu'elle tentait de se déplacer.
-Je te jure que tu vas en baver sale type!
(Dès 20: 9)
Dernière édition par Chanel-Keehl le Mer 16 Avr - 23:30, édité 1 fois
Chanel-Keehl- En apprentissage
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
[HRP: Kev, c'est à toi ^^]
Asarhed- Apprentissage terminé
Re: De Clantor à Mérygor: La caravane de la Hansia
[HRP: Désoler de mon absence. Je posterais dés demain.]
Kev- En apprentissage
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