Kaze: un marchand à la vie dure
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Kaze: un marchand à la vie dure
Kaze, qui est-il ?
Nom: Mura
Prenom: Yasuragi
Surnom: Kaze (surnom qu'il s'est lui-même donné. cf. historique)
Sexe: Masculin
Age: 26 ans
Race: Humain
Classe: Virtuose martial
Alignement: Neutre stricte
Kaze avant le drame, pendant le drame et Après le drame
Quels sont ces pouvoirs ?
Avantages:
- Habileté manuelle : les mains des hommes sont des outils à part entière qu'il convient d'utiliser à bon escient selon ses capacités. Certains les manipulent avec habileté, d'autres n'ont pas ce don inné. Cependant, peu parmi les hommes peuvent se venter d'arriver à l'habileté de Kaze. Cet homme possède une dextérité dans les mains rarement rencontrée de par le monde. Capable de réflexes éclairs, il est un excellent jongleur, mais également un parfait petit prestidigitateur avec ses tours de passe passe en tout genre. rares sont ceux qui ont remarqué la supercherie ou qui sont capable de réitérer son exploit.
- Forgeron : même si ses compétences dans ce domaine sont loin d'égaler les plus grands, Kaze est capable de manipuler de nombreux métaux pour en faire des objets de tout type. Il a, d'ailleurs, lui-même forgé son katana et placé les plaques de métal précieux sur son bâton.
- Marchand et négociateur : ces quelques années à faire office de marchand l'ont formé à cet art délicat qu'est le marchandage et la négociation. Très courtois, il est capable d'être très amical quand il le faut et s'adapte vite à la situation sociale. Il reste cependant sujet à ses nombreux démons.
- Acrobate : son agilité force le respect. Tirée de ses nombreuses années d'éducation martiale, Kaze dépasse le commun des mortels dans ce domaine. C'est sans doute à mettre en lien avec sa concentration et son utilisation du Ki, mais naturellement, cet homme était capable de mouvements improbables et d'acrobaties remarquables. Un athlète en quelque sorte.
- Le Lamatsu : cet art martial rarement utilisé est extrêmement peu connu. Il s'agit d'un art de combat fluide, aux mouvements rapides et amples qui se pratique au bâton ou au naginata. Basée sur une défense solide et un contrôle de la zone de combat, le Lamatsu permet une acuité accrue de la situation et augmente sensiblement la capacité d'esquiver les assauts ennemis, pouvant en affronter un nombre indéfini simultanément. Kaze maîtrise parfaitement cet art complexe qu'il a modifié pour y développer son propre style. Se basant sur des mouvements rapides et sa capacité acrobatique, il est parvenu à un style unique combinant l'esquive avec des contres attaques particulièrement puissantes et imprévisibles. Afin de parvenir à ce résultat, il a besoin d'être ivre (Drunken master).
- Capacités Ki : Apprenant les arts martiaux dans le temple Maishen (cf. Historique), Kaze a appris à développer les capacités Ki hors du commun qu'il possédait depuis sa naissance. Il a développé, avec l'aide de ses maitres, des compétences particulières inhérentes au contrôle de son énergie intérieure. elles mériteraient un chapitre à elles toutes seules, mais je vais tenter de définir clairement ce que Kaze a développé durant sa formation. certaines sont présente de par sa simple puissance, d'autres sont des actions spécifiques demandant une concentration particulière de son énergie.
1° L'extension de son Ki: cette aptitude lui permet d'envelopper ce qu'il touche de son énergie. Un image qui montre cet art se retrouve dans l'art de trancher l'acier avec un katana. L'arme devient l'extension de sa propre personne, lui conférant une puissance accrue une maîtrise sans égal. Il reste, cependant, dépendant de ses propres compétences de combat. Il s'agit d'une compétence automatique du à sa formation.
2° L'extrusion de son Ki: être capable de prouesse technique est une chose, mais transcender la matière pour rentrer dans le monde énergétique en est une autre. L'extrusion du Ki est une capacité permettant à Kaze de toucher l'intouchable. De ce fait, il est capable de parer, s'il y arrive, des attaques énergétique (comme une boule de feu par exemple). Il est également capable de toucher les créatures intangibles. Cette capacité est également automatique, mais est limitée par la puissance de Kaze au moment de l'action. Il est donc dépendant de l'état d'épuisement de son énergie pour effectuer ce genre d'action.
3° Pondération énergétique: Au prix d'une certaine concentration (et donc d'utilisation de son Ki), Kaze est capable d'ignorer la fatigue et d'effectuer des tâches normalement impossible en raison de l'épuisement qu'elles devraient provoquer. il s'agit d'une aptitude nécessitant de la concentration et l'utilisation de son énergie.
4° Inhibition de la douleur: En gardant son calme et sa paix intérieur, Kaze est capable d'ignorer la douleur qui l'étreint et l'empêche de se mouvoir ou d'agir. Cette aptitude nécessite de la concentration et l'utilisation de son énergie.
5° Projection Ki: Kaze est capable de former de l'énergie et de propulser cette énergie vers quelqu'un. Cette projection permet surtout de transporter son énergie vers un autre point. Un homme qui serait hors de porté peut alors se faire frapper par un coup de pied comme s'il était à portée de coup si Kaze projette l'énergie de son coup vers son adversaire. Cette aptitude nécessite l'utilisation de son énergie.
6° Transcendance de ses limites: En utilisant son Ki, Kaze peut dépasser les limites inhérentes aux hommes. Il peut, par exemple, sauter à des hauteurs inégalée, soulevée quelque chose d'impossible à soulever. Il reste cependant limité non seulement par son Ki (cette aptitude l'épuise grandement) mais également par ses propres capacités. En effet, cette aptitude à des limites et ne lui permet pas d'atteindre une force incommensurable. Elle lui permet tout au plus de doubler ou de tripler cette dernière.
Nom: Mura
Prenom: Yasuragi
Surnom: Kaze (surnom qu'il s'est lui-même donné. cf. historique)
Sexe: Masculin
Age: 26 ans
Race: Humain
Classe: Virtuose martial
Alignement: Neutre stricte
Kaze avant le drame, pendant le drame et Après le drame
Quels sont ces pouvoirs ?
Avantages:
- Habileté manuelle : les mains des hommes sont des outils à part entière qu'il convient d'utiliser à bon escient selon ses capacités. Certains les manipulent avec habileté, d'autres n'ont pas ce don inné. Cependant, peu parmi les hommes peuvent se venter d'arriver à l'habileté de Kaze. Cet homme possède une dextérité dans les mains rarement rencontrée de par le monde. Capable de réflexes éclairs, il est un excellent jongleur, mais également un parfait petit prestidigitateur avec ses tours de passe passe en tout genre. rares sont ceux qui ont remarqué la supercherie ou qui sont capable de réitérer son exploit.
- Forgeron : même si ses compétences dans ce domaine sont loin d'égaler les plus grands, Kaze est capable de manipuler de nombreux métaux pour en faire des objets de tout type. Il a, d'ailleurs, lui-même forgé son katana et placé les plaques de métal précieux sur son bâton.
- Marchand et négociateur : ces quelques années à faire office de marchand l'ont formé à cet art délicat qu'est le marchandage et la négociation. Très courtois, il est capable d'être très amical quand il le faut et s'adapte vite à la situation sociale. Il reste cependant sujet à ses nombreux démons.
- Acrobate : son agilité force le respect. Tirée de ses nombreuses années d'éducation martiale, Kaze dépasse le commun des mortels dans ce domaine. C'est sans doute à mettre en lien avec sa concentration et son utilisation du Ki, mais naturellement, cet homme était capable de mouvements improbables et d'acrobaties remarquables. Un athlète en quelque sorte.
- Le Lamatsu : cet art martial rarement utilisé est extrêmement peu connu. Il s'agit d'un art de combat fluide, aux mouvements rapides et amples qui se pratique au bâton ou au naginata. Basée sur une défense solide et un contrôle de la zone de combat, le Lamatsu permet une acuité accrue de la situation et augmente sensiblement la capacité d'esquiver les assauts ennemis, pouvant en affronter un nombre indéfini simultanément. Kaze maîtrise parfaitement cet art complexe qu'il a modifié pour y développer son propre style. Se basant sur des mouvements rapides et sa capacité acrobatique, il est parvenu à un style unique combinant l'esquive avec des contres attaques particulièrement puissantes et imprévisibles. Afin de parvenir à ce résultat, il a besoin d'être ivre (Drunken master).
- Capacités Ki : Apprenant les arts martiaux dans le temple Maishen (cf. Historique), Kaze a appris à développer les capacités Ki hors du commun qu'il possédait depuis sa naissance. Il a développé, avec l'aide de ses maitres, des compétences particulières inhérentes au contrôle de son énergie intérieure. elles mériteraient un chapitre à elles toutes seules, mais je vais tenter de définir clairement ce que Kaze a développé durant sa formation. certaines sont présente de par sa simple puissance, d'autres sont des actions spécifiques demandant une concentration particulière de son énergie.
1° L'extension de son Ki: cette aptitude lui permet d'envelopper ce qu'il touche de son énergie. Un image qui montre cet art se retrouve dans l'art de trancher l'acier avec un katana. L'arme devient l'extension de sa propre personne, lui conférant une puissance accrue une maîtrise sans égal. Il reste, cependant, dépendant de ses propres compétences de combat. Il s'agit d'une compétence automatique du à sa formation.
2° L'extrusion de son Ki: être capable de prouesse technique est une chose, mais transcender la matière pour rentrer dans le monde énergétique en est une autre. L'extrusion du Ki est une capacité permettant à Kaze de toucher l'intouchable. De ce fait, il est capable de parer, s'il y arrive, des attaques énergétique (comme une boule de feu par exemple). Il est également capable de toucher les créatures intangibles. Cette capacité est également automatique, mais est limitée par la puissance de Kaze au moment de l'action. Il est donc dépendant de l'état d'épuisement de son énergie pour effectuer ce genre d'action.
3° Pondération énergétique: Au prix d'une certaine concentration (et donc d'utilisation de son Ki), Kaze est capable d'ignorer la fatigue et d'effectuer des tâches normalement impossible en raison de l'épuisement qu'elles devraient provoquer. il s'agit d'une aptitude nécessitant de la concentration et l'utilisation de son énergie.
4° Inhibition de la douleur: En gardant son calme et sa paix intérieur, Kaze est capable d'ignorer la douleur qui l'étreint et l'empêche de se mouvoir ou d'agir. Cette aptitude nécessite de la concentration et l'utilisation de son énergie.
5° Projection Ki: Kaze est capable de former de l'énergie et de propulser cette énergie vers quelqu'un. Cette projection permet surtout de transporter son énergie vers un autre point. Un homme qui serait hors de porté peut alors se faire frapper par un coup de pied comme s'il était à portée de coup si Kaze projette l'énergie de son coup vers son adversaire. Cette aptitude nécessite l'utilisation de son énergie.
6° Transcendance de ses limites: En utilisant son Ki, Kaze peut dépasser les limites inhérentes aux hommes. Il peut, par exemple, sauter à des hauteurs inégalée, soulevée quelque chose d'impossible à soulever. Il reste cependant limité non seulement par son Ki (cette aptitude l'épuise grandement) mais également par ses propres capacités. En effet, cette aptitude à des limites et ne lui permet pas d'atteindre une force incommensurable. Elle lui permet tout au plus de doubler ou de tripler cette dernière.
Inconvénients
Comme toutes personnes, Kaze à ses petits démons qui le suivent partout. Si cette phrase pourrait être prise au figuré, elle ne l'est que partiellement le concernant.
- L'alcoolisme: Kaze est alcoolique depuis plusieurs années. C'est assez difficile à vivre pour lui étant donné qu'il a l'alcool agressif et mélancolique. Il se promène toujours avec une ou deux gourde de saké à sa ceinture pour étancher sa soif. Il faut dire qu'il a du mal à s'en passer. Malheureusement, même s'il n'aime pas se faire remarquer (Cf. historique), il a tendance lorsqu'il boit à se méfier de tout le monde, ce qui provoque quelques fois des problèmes.
- La paranoïa: Dû à son histoire, Kaze ne fait réellement confiance à personne. Il reste avenant avec les gens, aimable et souriant, un peu trop sans doute étant donné sa bonne humeur constante. Cependant, il surveille le moindre fait et geste de tout le monde, évitant tout danger potentiel. Pour lui, n'importe qui peut se révéler être un ennemi mortel à tout moment.
- Maudit: quasiment personne n'est au courant de sa situation, mais Kaze est maudit. Sa malédiction est tenace et dangereuse autant pour lui que pour les autres Il est dit que s'il dégaine son katana, une vie sera fauchée. Ce fameux katana, Kaze ne s'en sépare jamais. Il ne peut pas s'en éloigner d'ailleurs sous peine de subir de fortes douleurs physiques comme mentale allant jusqu'à la paralysie si elles durent trop longtemps. De ce fait, il va de soit que le pauvre homme cherchera à retrouver son sabre quoi qu'il arrive s'il s'en retrouve séparé. C'est, pour lui, une obsession justifiée.
- Pédiophobie: la pédiophobie est la peur des enfants et de tout ce qui leur ressemble. Cette peur, Kaze ne l'a développé qu'après sa mésaventure et pour cause, il voit en la présence d'un enfant un danger potentiel qu'il veut à tout prix éviter. De ce fait, il évite de les regarder ou même d'être en présence d'enfants dans la même pièce.
- Possédé: il s'agit là de son plus grand inconvénient. Suite à son histoire, Kaze s'est vu possédé par un démon particulier. Un dévoreur d'enfant. Celui-ci a pris possession de son corps avant d'être réprimé par la volonté de Kaze. Dorénavant, il attend patiemment à l'affut de la moindre faiblesse de son hôte pour reprendre possession de son esprit. Kaze fait tout pour l'empêcher de sortir et garde ce secret avec beaucoup d'ardeur. Cependant, sa volonté n'est pas sans limite et il sait qu'un jour, il craquera. Lorsqu'il est possédé par ce démon, Kaze ne se contrôle plus. Son esprit tombe dans une sorte de léthargie, laissant la place à celui du démon qui récupère ses pouvoirs. Celui-ci est parvenu à ses fins une seule fois, Kaze en est encore traumatisé.
Celui qui ne possède rien possède le monde !
Équipement:
- Charrette, ânes et marchandises: Kaze est un marchand. Il possède, tout naturellement, une charrette et deux ânes dans laquelle il range la marchandise qu'il doit convoyer et vendre. Il s'agit souvent d'alcool, de légume ou d'objet "d'art". Quoi qu'il en soit, Kaze vie dans cette charrette quand il n'est pas en ville et voyage pour ainsi dire tout le temps.
- Katana Murasame: ce katana à la lame noire est particulier. La malédiction qui le lie à Kaze a été lancée par le démon qui l'habite sur l'arme qu'il portait et avait forgé de ses propres mains. Cette lame à sa volonté propre. Elle est dangereuse et provoque la mort des gens. Certes, la malédiction est quelque peu romancée. Le simple fait de tirer la lame hors du fourreau ne tuera personne évidemment. Cependant, cet acte à lui seul éveille la lame qui ébranlera la volonté de Kaze, le laissant en proie à ses machinations. De ce fait, quelque soit la personne qui manipule cette lame, il risque d'être sous l'influence maléfique de son énergie négative. Chaque coup porté avec cette lame est fait pour tué et a la volonté de tuer sa cible. Ainsi, les points vitaux de la dite cible seront toujours visé en premier. Dans le cas de Kaze, ce katana le rend dangereux, très dangereux. Des voix se font entendre dans sa tête et des hallucinations provoque sa colère. De plus, le démon qui l'habite se voit facilité l'accès à sa possession grâce à l'affaiblissement de la volonté de sa cible. Ce katana porte une marque indiquant YM, seule indication de ses véritables origines.
- Bâton de combat: ce bâton est orné de plaque de métal léger et précieux qui lui donne un style assez aristocrate. Kaze s'en sert comme bâton de marche la plupart du temps. Cependant, il s'agit là d'une ruse de sa part. En effet, ce bâton lui sert principalement d'arme. Ce n'est qu'en le faisant passer pour un bâton de marche qu'il peut endormir ses potentiels adversaire (et dieux sait qu'il en a beaucoup étant donné qu'il est paranoïaque xD). Parfaitement équilibré et fait pour ses mains, il ne s'en sépare jamais.
- livrée riche: ses vêtements sont principalement fait d'un kimono blanc aux bordures bordeaux et d'une sorte de tabard noir avec l'emblème de Maishen dessus. Il passe alors facilement pour un aristocrate ou un nouveau riche bien que sa stature et ses habitudes le désigne plutôt comme un marchand lucratif. Seul sa manière de parler peut, quelque fois, porter à confusion quant à ses origines nobles.
À quoi ressemble-t-il ?
En dehors de ce que l'on peut voir sur la photo, Kaze est un homme de grande taille (environ 1m85), svelte et sec. Ses cheveux raides sont naturellement noirs de jais et son visage est fin. De ce fait, il est souvent pris pour plus jeune qu'il ne l'est réellement. Cela fait, cependant, un certain temps que le jeune homme déteint ses cheveux pour leur donner un aspect blanc à l'aide d'une substance agressive décolorante. Cette nouvelle couleur transforme son visage et lui donne un air plus mature, mais aussi plus sage, plus posé. Dans ses vêtement ample et bien décoré, il est difficile de voir la carrure de Kaze. Cela dit, on imagine facilement qu'il n'est pas bien musclé. Sa force n'est pas son atout principal et il en est conscient. Cependant, sa nouvelle vie le conduit à plus de maîtrise de sa personne et donc, à une plus grande discipline dans ses activités martiales. De ce fait, le jeune homme n'est pas dénué de muscles. Il est malgré tout plus svelte et agile que fort.
Lorsqu'on l’aperçoit, la première impression est assez confuse. Méfiant, il marche avec une allure rapide peu engageante ce qui contraste beaucoup avec son accoutrement riche. Il se plait à être toujours propre, même si la vie sur la route ne le permet pas toujours, il est très coquet et ça se remarque assez vite. Ses vêtements sont toujours nickels et sa prestance tout autant.
Comment est-il ?
Je pense que tout le monde l'a deviné. Kaze est un garçon étrange. Au premier abord, il parait bizarre. Sa manière de parler, un peu forcée, et son comportement de colle pas toujours avec ce qu'il prétend être. Mais très vite, on passe outre ce problème. Charmant, Kaze aime parler avec les gens, même s'il s'en méfie. À vrai dire, c'est parce qu'il s'en méfie qu'il parle avec les gens. Toujours amical et avenant, c'est un garçon qui parait gentil et agréable. Il a cependant pas mal de face cachée. Paranoïaque, il fait ce qu'il peut pour contrôler son environnement et n'aime pas ne pas savoir quelque chose qui lui parait important. Toujours à l’affût, il ne relâche jamais vraiment la pression qu'il exerce sur lui-même. Ce qu'il cherche avant tout, c'est d'être absout de ses problèmes, qu'on ne lui pose pas de question et qu'on ne lui cause pas d’ennui. Il a d'ailleurs tendance à vite s'effacer et ne s'accroche pas facilement à quelqu'un comme ami.
Un destin funeste
Chapitre 1: un départ prometteur
Il y a 26 ans, Yasuragi vit ses jours commencer dans les bras de Akisada et Anda Maru. Il était le plus jeune enfant d'une famille noble de 4 garçons et 3 filles. La famille accueillit cet heureux événement avec circonspection. Si les parents étaient heureux de cette naissance, les frères et sœurs ne l'était que modérément. Jaloux, anxieux de cette nouvelle arrivée, nul ne savait vraiment pourquoi. La vie suivait son cours malgré tout, laissant les parents de Yasuragi s'occuper des tensions qui existaient entre lui et ses frères et sœurs. Il fut la tête de turc de la famille pendant longtemps et le chouchou de ses parents. L'atmosphère dans laquelle il grandit était assez complexe, coincé entre la haine de ses frères et l'amour de ses parents.
À l'age de 5 ans, Akisada et Anda perçurent quelque chose de particulier chez leur fils. Il avait un point de vue particulier sur les choses, comprenait différemment le monde qui l'entourait et évoluait différemment. Dans leur culture, il était de coutume de faire passer un "test martial" aux enfants pour appréhender leurs capacités. Yasuragi passa ce test au temple Maishen, le plus grand temple d'art martiaux du pays. À la surprise de ses parents, le jeune enfant se révéla être extrêmement doué montrant un sens aigu du contrôle de son énergie. C'était un don qu'il ne fallait pas gâcher. Le grand maître du temple proposa aux parents de le prendre sous son aile afin de parfaire son éducation. La décision fut difficile. Les liens affectifs qui unissaient Yasuragi à Akisada et Anda étaient fort. il ne savait pas s'il réussirait à vivre loin de sa famille. Les semaines passèrent durant lesquelles ses parents tentèrent de se décider. Les enfants de la famille poussèrent, évidemment, leur parent vers la décision qui, pour eux s'imposait: l'envoi de leur frère au temple. C'était une manière adéquate de se débarrasser de ce pauvre Yasu. C'est ainsi que le petit garçon quitta sa famille pour le temple Maishen. Les adieux furent long et douloureux, mais le grand maître était compréhensif. Ses parents lui avait acheté de nombreux vêtement et l'avait couvert de souvenir familiaux avant de voir leur enfant s'éloigner pour les 13 prochaines années...
Chapitre 2, un don particulier
Un nouvel arrivant dans un temple Maishen, ça se fête. Les maîtres enseignant l'art de vivre avec sérénité avaient leur propre protocole en matière d'accueil. L'enfant devait se trouver au centre d'un cercle formé par les nombreux pratiquants du temple et les maîtres testaient ses capacités à l'aide de plusieurs épreuves. C'est à travers ce rituel que le temple évaluait, non seulement l'énergie de l'enfant mais également la maîtrise de son aura. C'est à partir de cette constatation que les grands maîtres décident de l'enseignement adéquate à donner à leur élève. Yasuragi n'échappa pas à la règle. Testé dès son arrivée, les épreuves se succédèrent. Chacune d'elle était à la fois simple et compliquée. Le jeune yasuragi, cependant, les passa sans problèmes. Son énergie vitale semblait dépasser de loin celle des élèves présent autour de lui. Lors d'un exercice de relaxation, le jeune enfant a même réussi à étendre son ki sans grande difficulté. Les maîtres avait du mal à y croire, ce genre de don est extrêmement rare. Il leur fallait prendre la bonne décision...
Après de nombreux autres tests effectués à huis clos, les maîtres se concertèrent ensemble afin de décider de ce qu'ils allaient faire du jeune homme. La décision tomba assez vite. Le grand maître voulait faire son éducation martiale. À partir de cette décision, le jeune Yasuragi fut épaulé par son maître. Durant les 15 années qui suivirent, celui-ci lui enseigna le respect, la loyauté, l'honneur, la droiture, la bienveillance, la politesse et la sincérité. Nul homme ne mérite la mort lui a t’ont dit, tout combat est une défaite, seul le combat contre ses démons importe. Des préceptes enseignés à travers les arts martiaux. La rigueur et la discipline furent les deux préceptes les plus difficiles à lui enseigner. Mais très vite, sa maîtrise et ses compétences s'améliorèrent autant que sa discipline. Il maîtrisait les arts avec une rapidité sans pareil grâce à son don. L'entrainement auquel il était soumis était plus rigoureux que les autres. Il lui était difficile de s'en sortir quelque fois. Cependant, les autres élèves étaient très soutenant. Très vite, les membres du temple devinrent une famille à part entière pour lui. Chacun d'eux lui apportait l'amour qu'il désirait tant retrouver chez ses frères et sœurs. cependant, il convient de revenir sur ce qu'il a vécu.
comme elles le font toujours, les années passèrent assez régulièrement. Ses parents venaient autant qu'ils le pouvaient rendre visite à Yasuragi, bien souvent sans ses frères. Il voyaient leur fils changer petit à petit, s'épanouir dans ce temple célèbre. C'était un soulagement à la douleur qu'ils ressentaient d'avoir laissé leur fils à un tuteur. Ils s'arrangeaient quand même pour lui donner de quoi vivre décemment (selon la définition de noble évidemment). Le grand maître, quant à lui, avait décidé de former Yasuragi à un art difficile: le Lamatsu. Cet art complexe allait lui apprendre l'équilibre des sens et l'attention constante sur son environnement. Elle allait également lui enseigner la fluidité de l'eau, symbole du flux énergétique qui parcours le corps de tout être humain. C'était un art connu de peu de monde et maîtrisé par encore moins d'adepte. Le maître voyait là une opportunité de former quelqu'un à cet art si difficile.
Chapitre 3: Un bouleversement, un drame porteur de changement
8 ans plus tard, Yasuragi s'était parfaitement adapté au temple. Élève modèle, ses notions du bien et du mal s'étaient renforcées. cependant, sa quiétude allait être bouleversée par un événement inattendu. Un soir, alors que Yasuragi méditait, un messager est venu donner un message porteur d'une très mauvaise nouvelle. À la lecture du message, le pauvre garçon, âgé de 15 ans, fut paralysé par la douleur. Il ne savait plus quoi faire. Empli d'une tristesse qu'il n'arrivait plus à réprimer, il fondit en larme. Ses parents venaient de mourir. Le jeune garçon avait l'impression de sombrer dans un trou noir, un vide dont la chute ne s'arrêterait jamais. Les circonstances de cet accident étaient étranges. Ses parents furent tués par des chevaux alors qu'ils faisaient de l'équitation dans les montagnes du They. Une mauvaise chute du à un cheval effrayé. Quelle fin ridicule, quelle fin abrégée pour ses parents. Les quelques jours qui suivirent cette tragédie fut exempte d'entrainement. Le grand maître comprenait parfaitement la douleur du jeune garçon. C'est donc sans rechigné qu'il accepta la demande de Yasuragi d'effectuer une retraite dans la maison de ses défunts parents.
L'enterrement était macabre, magnifique, mais macabre. La famille Mura était entièrement présente, triste, pour la plupart, de cette perte tragique. Seuls les frères et sœurs de Yasuragi semblaient jouer une comédie étrange. C'était facilement remarquable grâce aux moins bons comédiens de la bande. Yasu n'y prêta attention qu'un instant. Sa peine était bien trop grande. Il resta ensuite une semaine complète dans la maison de ses parents, près de ses frères. L'épreuve fut difficile pour lui. La plupart dépassant les 20 ans, leur préoccupation principale était juridique, parlant de l'héritage comme du saint graal, ou le jackpot à remporter à tout prix. Yasu était regardé avec un œil malveillant, comme s'il était une menace pour cet héritage. Cependant, il n'y avait pas que ça. L'ainée de la famille, Izuko, observait énormément Yasuragi. C'était presque une obsession. Armée de sa plume, elle semblait prendre frénétiquement notes de ses observations. Jamais elle ne lui adressa la parole cependant.
La semaine fut compliquée pour lui. La nuit, la porte semblait entrouverte et le jeune garçon avait l'impression d'être épié. Il ne savait pas par quoi ou par qui exactement. Tout ce qu'il savait, c'est qu'en se levant pour vérifier, personne ne semblait être présent dans le couloir qui donnait sur sa chambre. Était-ce son imagination ?
D'autres événements étaient étranges. Izuko semblait tenir des réunions avec ses frères dont il était exclu. Il préféra éviter de s’immiscer dans ces affaires par respect pour sa sœur, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas normal. La cave également était scellée. Plusieurs fois, ses frères lui ont dit de ne pas s'approcher de celle-ci à cause des dangers qui s'y trouvaient. Yasuragi obéissait sans faire d'histoire. Il n'était pas là pour visiter après tout.
La semaine passa lentement pour le jeune homme. C'était une épreuve difficile dans laquelle il appris comment ses parents étaient mort. La chute du aux cambrement des chevaux leur a été mortelle. Un histoire qui sonnait bien fausse aux oreilles du pauvre garçon. Ses parents étaient des cavaliers émérites. Cependant, il retourna vite au temple pour continuer son deuil . La meilleure chose qu'il avait à faire, c'était de transcender cette sensation en passant au dessus. Suite à ce drame, Yasuragi se mit à la forge. C'était une discipline plus ferme, mais qui demandait une précision et une fermeté sans pareil. Les années suivantes, il se mit à forger des armes. Principalement des Katanas portant ses initiales. Il prétendait vouloir honorer son nom de famille par cet acte. Très vite, cette envie devint une obsession et ses vêtement portèrent le nom de Mura brodé en lettre d'or. Il se mit également en tête de former son propre style de combat qu'il appellerait Mura. Il développa son style en y incorporant l'idée de déconcerter et décentrer son adversaire par des gestes rapide et surprenant, un comportement inhabituel et imprévisible. Quelques années lui suffirent pour mettre au point ce style particulier. Par cet acte, le grand maître le proclama maître du temple Maishen. Il pouvait désormais, évoluer seul.
Chapitre 4: la famille Mura
à l'age de 20 ans, Yasuragi reçut une lettre de ses frères. Apparemment, ils avaient gardé soigneusement sa part de l'héritage familiale tant qu'il était en formation dans le temple Maishen. Maintenant qu'elle était terminée, il l'invitait à venir à la maison pour y vivre avec le reste de la famille. Cette invitation sonnait faux pour Yasuragi. Il accepta cependant par bienveillance et respect pour ses frères et sœurs. C'est donc à l'age de 20 ans qu'il sorti du temple pour reprendre sa vie là ou il l'avait laissé. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme il l'espérait...
Rentrant dans la grande demeure familiale, Yasuragi frappa nonchalamment à la porte...
La douleur qui l'accablait envahissait son esprit et l'empêchait de réfléchir. C'était une douleur lancinante qui perdurait sans vraiment savoir pourquoi. Perdu dans un méandre incompréhensible de pensées, il était confus. Rien ne lui indiquait où il était ni qui il était. Dans un premier temps, seul un bruit constant, comme un chant étrangement sombre, chanté au loin, parvint à ses oreilles et le sorti de sa stupeur. C'était inexplicable, comme une sombre symphonie qui résonnait dans sa tête. Cette mélodie inquiétante devint de plus en plus forte, jusqu'à l'assourdir un peu. En fait, ce n'était pas exactement ça. Elle s'approchait de plus en plus de lui, de son crâne. tentant de mettre ses mains sur ses oreilles, rien ne se produit, rien ne bougea. Il était paralysé. Le désordre qui régnait dans sa tête s'intensifia alors que ses idées tentaient tant bien que mal de retrouver leur place. Ces quelques secondes furent insoutenables et confuses. L'espace d'un instant, la situation lui échappait totalement...
Lorsqu'il ouvrit les yeux, une silhouette sombre s'approchait de lui. Elle était encapuchonnée et masquée. Sa tête baissée faisait penser à une personne pensive ou priant. Tournant le regard dans toute la pièce, le pauvre yasu commençait seulement à reprendre ses esprits. Il ne savait pas où il était, mais la situation repris du sens. Ses yeux balayèrent la pièce à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher. Malheureusement, autour de lui, quelques silhouettes noires identiques à la première se dressaient en rond dans une formation machiavélique. C'est à ce moment là qu'il compris. Le chant qu'il entendait depuis le début était un rituel, une incantation. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Pris de panique, Yasuragi ne se posa pas la question. Tentant de bouger les bras, il comprit seulement à ce moment que ses mains et ses pieds étaient liés par des fer à cet étrange autel. Devant lui, le ritualiste principal leva les bras, brandissant une dague ornée magnifique dont le pommeau brillait d'or et de pourpre. La lame, menaçante, était pointée vers son torse. Les chants se firent plus forts, plus puissant. Autour de Yasu, Des volutes d'ombres s'élevèrent. Elles avaient des couleurs changeantes, de noir obsidienne à bleue émeraude en passant par le bordeau. S'élevant tout autour de l'autel, elles l'enveloppaient lentement, se dirigeant vers la dague en formant un dôme. La scène était impressionnante. yasu ne savait plus quoi faire. Se débattant comme un dingue, il n'arrivait pas à se sortir de ses fers. C'est alors qu'il ferma les yeux, se souvenant de l'enseignement de son maître. Concentrant son Ki dans ses bras, il n'était plus attentif au monde qui l'entourait, il ne voyait que l'énergie qu'il amassait dans ses bras, transcendant la force musculaire.
Les ritualistes criaient maintenant leur psaume en rythme. Le moment fatidique allait survenir. Les volutes d'ombres entourait maintenant quasiment tout le corps de Yasu, provoquant de violentes douleurs dans tout son corps. La lame du ritualiste s'abattit soudain en direction du torse du pauvre homme. Yasu s'éveilla de sa méditation à ce moment, brisant le lien de sa main gauche et frappant le bras tenant la lame menaçante. Celle-ci se planta à coté du corps de Yasu l'effleurant au niveau du torse. Retirant son autre bras de ses fers, il agrippa la tête du ritualiste à la dague et le souleva au dessus de l'autel, le lançant de l'autre côté. Regardant la pièce dans laquelle il était, il ne vit plus aucune trace de ces volutes d'ombres qui le faisait tant souffrir. Par contre, cinq ritualistes masqués furent surpris par la libération de Yasuragi. Profitant de l'effet de surprise, il se précipita sur les fers qui bloquaient ses pieds. usant de toutes ses forces et de toute son énergie, il réussi à se libérer.
Si un des ritualistes était par terre, les autres étaient maintenant, en train de brandir des dagues curieuses. La donne avait cependant changé. Yasuragi libéré de ses chaines pris une posture de combat. Il savait qu'il n'allait pas se battre, mais il devait se préparer à la faire. Lorsque les ritualistes se précipitèrent sur lui, Yasu évita les coups avec agilité, se rapprochant de l'escalier qu'il avait repéré quelques seconde plus tôt et qui montait d'un étage. Lorsqu'il frappa de son pied l'arrière de la tête d'un de ses assaillant après une esquive magistrale, il se retrouva dos à l'escalier. soulagé, il se retourna et commença à monter les marches vers la liberté. Son souffle était court et limité. Il était épuisé et n'avait plus d'énergie, mais il se voyait déjà échappé à la mort qu'il avait vu de si près. Soudainement, une douleur envahi sa jambe gauche. s'écroulant à moitié dans l'escalier, il se retourna pour voir avec stupeur qu'un des ritualistes venait de lui planter la dague dans la jambe. Se défendant d'un coup de pied sur le crane de son ennemi, il continua son ascension vers cette porte qui le séparait de la liberté.
Ouvrant la porte en boitant, Yasuragi se figea. Il se rendit compte qu'il n'avait pas eu le temps de se poser les bonnes questions. Bouleversé, il se tenait devant la porte qui donnait sur la cave de sa propre maison. Tournant son regard en arrière, il vit l'homme qu'il avait frappé en pleine tête. Son masque était tombé au sol, et il reconnut son grand frère. Terrifié par l'idée que sa famille pourrait faire cet acte abominable, il ferma les yeux et la porte de la cave en se dirigeant vers la porte d'entrée. Usant de ses forces pour l'ouvrir, la porte semblait inébranlable, ne cédant pas, ne s'ouvrant pas. Le temps lui était pourtant compté. Dans l'escalier de la cave, il entendit les pas pressés de ses frères et sœurs, augmentant les battements de son cœur. Que pouvait-il faire ? Il se devait de rester le plus calme possible face à la situation désespérée à laquelle il était confronté. Il devait faire confiance à ses sens et ses connaissances pour s'en sortir. Ses yeux, affolés, balayèrent rapidement la pièce à la recherche de la solution la plus avantageuse.
voyant l'escalier principal menant aux chambres, il se précipita tant bien que mal, boitant et ignorant la douleur qui l'accablait. Ses assaillants étaient proches, trop proches. Arrivé en haut de l'escalier, les chambres s'offraient à lui. Mais, laquelle pouvait lui offrir la liberté ? Les bruits derrière lui se faisaient plus proche encore alors que Yasuragi réfléchissait. Une seule de ces chambre avait une fenêtre et il s'en rappela. C'était la peur au ventre qu'il franchit la porte de la chambre de ses défunts parents.
Sautant par la fenêtre du premier étage, Yasuragi se sentit libre. Triste, mais libre. La nuit était apparemment tombée depuis un bout de temps. Il était difficile de cerner ce qui se trouvait autour de lui dans la ruelle dans laquelle il s'était abrité. Malgré tout, Yasuragi se calma, relâcha la pression. C'est à cet instant qu'il ressentit cette pression insistante dans le coin de son crâne. Il se sentait comme envahi par une douleur inexplicable. se prenant la tête dans les mains, il tenta de repousser la douleur, de l'ignorer. Elle s'estompa un moment, un court moment, car c'est à ce moment là que l'un de ses frères planta un Katana dans son torse, le transperçant de part en part.. Baissant les yeux sur la lame qui ressortait devant lui, il reconnut, ironiquement, son travail. Il se sentait partir, perdu dans les méandres de la mort, abandonné par sa vitalité. Les bruits qui l'entouraient bourdonnaient et s'estompaient comme s'ils n'avaient plus d'importance. C'est alors qu'une seule chose le raccrocha à la vie. Cette douleur étrange qu'il ressentait au niveau de la tête. Se laissant aller, il laissa la douleur l'envahir avant d'être surpris par une voix rauque et gutturale.
"LE RITUEL N'EST PAS FINI, INSECTE !"
Chapitre 5: L'exile
L'odeur acre du sang séché emplissait ses narines. L'odeur était insupportable. La douleur quant à elle s'était estompée, restant timidement rangée dans un coin de son crâne. Il pouvait sentir la pression de cette douleur infime sur son mental. Fatigué, ses yeux s'ouvrirent difficilement sur le spectacle horrible qui l'entourait. À moitié effondré dans une flaque de sang, Yasuragi avait du mal à comprendre. Le gout du sang emplissait sa bouche et il savait qu'il ne s'agissait pas du sien. Relevant la tête, ses yeux s'écarquillèrent face au désastre qui se trouvait devant lui. La mort était passée par là ! En se mettant debout, il vit son katana dans sa main, métamorphosé. La lame maintenant noire était gorgée de sang encore humide. Il pouvait ressentir la satisfaction de cette entité qui le dominait. C'était le mal absolu. Jettant le katana au sol, il s'avança fébrilement vers un corps se trouvant plus loin dans la ruelle. À vrai dire, Yasuragi ne savait pas de quel morceau d'être humain il s'agissait, mais l'envie de vomir ses tripes le prit au ventre lorsqu'il reconnut son plus jeune frère parmi les entrelacs humains qui s'étaient répandus sur le sol...
Cette nuit là avant d'aller se coucher, le grand maître avait eu un mauvais pressentiment. Ce n'était pas la première fois que son inquiétude le conduisait à ce genre de sensation farfelue, oh que non. Cependant, la sensation lui paraissait étrange. Peut-être était-ce le fait de voir son ancien élève quitter le temple qui le perturbait. Sans doute était-ce juste un délire de vieil homme sénile. Elle était malgré tout présente et il n'arrivait pas à s'en débarrasser.
Pendant la nuit, un cauchemar le réveilla. Une vision de Yasuragi plein de sang, les yeux pourpres et un sourire mauvais. Ce pressentiment, il devait le prendre au sérieux. S'habillant le plus vite possible, il partit dans la grande ville, en direction de la maison de Yasu. La peur au ventre, il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Après une heure de cheval, il arriva enfin aux abords de la maison. Inspectant l'entrée et les fenêtres, tout semblait normal. Sans doute son instinct lui jouait des tours à son âge. Afin d'en avoir le cœur net, il s'aventura un peu dans les ruelles adjacentes à la maison.
Ce qui l'alerta en premier lieu fut les pleure d'un homme apparemment bouleversé. Lorsqu'il se rendit sur place, il vit Yasuragi penché sur ce qui semblait être un torse mutilé d'un corps humain, le serrant dans ses bras en pleurant. Se précipitant auprès de Yasu, le grand maître tenta de le raisonner. Le pauvre garçon était perturbé par ce qu'il avait vu, ce qu'il avait fait. N'insistant pas sur les faits, le vieil homme aida son ancien disciple à se relever et l'installa contre un mur. Il inspecta les environs soigneusement, et tomba sur le katana de Yasuragi. Dans un premier temps, il ne voulait pas y croire. Une lame aussi noire ne lui rappelait que contes et légendes décrivant des malédictions lancées par des démons. Perplexe, il tenta de prendre le sabre. à peine l'avait-il touché du bout de ses doigts qu'une intense brûlure l'obligea à le lâcher. Le maître craignait le pire...
ramené Le pauvre Yasu au temple n'avait pas été chose facile. Mais le grand maître y était arrivé sans grand obstacle. Le jeune garçon s'était endormi dans son ancienne chambre, traumatisé par ce qu'il s'était passé. Le vieil homme, quant à lui, lisait des livres de contes et de légendes. Cherchant des informations sur ce qu'il avait vu. Si toutes ces histoire s'avérait vraie, alors, le danger était plus grand encore qu'il ne l'avait imaginé. Les écrits qu'il lisait, étaient tous véridiques, il s'agissait d'une malédiction de mort, celle de la Murasame. Il ignorait comment Yasu en était arrivé là, mais il se devait de le protéger. Soupirant de frayeur, le grand maître ferma le livre et leva sa main devant son visage, observant le bout de ses doigts. La tache noire qui s'était formée au bout de chaque doigt était douloureuse. Mais le plus inquiétant, c'était qu'elle grandissait à chaque heure qui passait...
Des rêves, des cauchemars, Yasuragi voyait des images infâmes défiler devant ses yeux. Il se voyait debout, tenant son katana, les yeux pourpres, tranchant son frère comme un vulgaire bambou, le sourire aux lèvres. Il revoyait la scène dans la cave, absorbant les volutes d'ombre et jouant avec. Se réveillant en sursaut et en sueur, Yasuragi regarda autour de lui, le souffle court. Le jour était levé et il se trouvait dans sa chambre. L'espace d'un instant, il crut avoir fait un rêve. Le soulagement que cette idée avait provoqué fut vite dissipé par le sang tachant ses vêtements dans le coin de la pièce. Il comprit alors que cette histoire était bien réelle. Désemparé, il vérifia son torse et sa jambe. Toute deux présentaient une cicatrice de belle allure, mais déjà complètement guérie. Seule une douleur infâme lui martelait la tête sans relâche. S'en était insupportable. Tentant de se lever, il compris très vite que la douleur s’étendait bien au delà du crâne. Ses jambes, son torse et ses bras lui paraissaient lourds et douloureux. À peine fut-il debout qu'il dut se rasseoir. C'est à ce moment là que son maître apparut. Il semblait avenant et compatissant tandis qu'il lui expliquait ce qu'il avait fait pour lui.
Les jours passaient lentement et la douleur grandissait encore. Yasuragi ne savait pas vraiment quoi faire de ses journées. L'entraînement était trop dur à faire avec la douleur qui l'accablait et son ancien maître préférait le voir au lit, se reposant. Il avait un comportement étrange avec lui, à la fois distant et compatissant. La situation était méprisable. La mort du jeune frère de Yasu avait fait le tour de la ville et la milice locale cherchait activement le meurtrier. Le jeune homme n'arrivait pas à s'en remettre. Chaque nuit, les cauchemars revenaient inlassablement le hanter. Quoi qu'il fasse, sa culpabilité ne voulait pas s'estomper.
La nuit tombée donnait à la lune cet éclat magnifique qui faisait ressortir la beauté du temple. Un temple qui accueillait un visiteur surprise. Alors que tous dormaient à point fermé, une ombre se forma dans le couloir principal des dortoirs du temple de Maishen. Regardant dans tous les coins, personne ne semblait éveillé, une situation parfaite. Le sourire aux lèvres, l'ombre s'avança d'un pas léger et prudent vers l'une des chambres. La porte fermée n'était pas un obstacle et très vite, l'ombre passa sans le moindre problème. C'était si simple qu'il était difficile de croire que ce temple abritait l'élite des arts martiaux, les gens les plus dangereux de tout le pays. Il était pourtant si simple d'atteindre un pauvre rêveur dans son sommeil agité. Le regard assuré posé sur la couche qui se présentait à elle, l'ombre s'avança, toujours prudente, vers sa proie. Un éclat étincelant apparut furtivement à l'apparition d'une dague ornementée d'or et de pourpre alors que les pas se rapprochèrent du lit. La dague s'éleva dans le ciel, un sourire satisfait se dessina dans l'ombre.
"Meurs !"
"NOOOONNNN"
Pris dans un autre cauchemar, Yasuragi ouvrit les yeux sur l'ombre, la dague prête à s'enfoncer dans son torse. La surprise laissa place à un réflexe des plus rapides. Agrippant les bras de son assassin, Yasuragi tentait tant bien que mal d'éloigner la lame qui se rapprochait dangereusement de lui. Les insultes et les mises à mort verbale de son assaillants le perturbait au plus haut point. Mais, pas autant que la douleur qui l'éreintait. Très vite, la lame s'enfonça lentement de quelques millimètres dans son torse, laissant Yasu échapper un cri de douleur. C'est à ce moment que, dans un grand fracas, la porte s'ouvrit sur le grand maître qui se précipita dans la pièce. S'aidant de ses deux mains, il agrippa l'assassin la maîtrisa au sol et l'assomma. Yasu, essoufflé regarda son ancien maître avec respect. Malheureusement, il ne remarqua pas que ça. L'une des mains de son maître était devenue noire jusqu'à l'avant bras au moins. Yasu ne comprenait pas ce qu'il se passait Son ancien mentor semblait paralysé de cette main et semblait souffrir le martyr. Cependant, ce dernier ne fit aucune remarque à ce sujet. Pressé, il se contenta d'aider Yasu à se relever et l’emmena dans ses quartiers. Le jeune homme avait beaucoup de mal à se déplacer. Des douleurs le tiraillaient et son esprit était encombré par quelque chose d'imposant. Précipité, le vieil homme remit à Yasu un livre, un bâton et quelques conseils avant de l'envoyer vers son exile. Il lui conseilla de lire le livre et de récupérer son Katana coûte que coûte.
Chapitre final: nouvelle identité
Sur la route vers les plaines de Veld au bord d'un magnifique navire, Kaze lut la lettre qui lui avait été remise par son mentor. "Cher ami, j'espère que vous saurez accueillir l'un de mes meilleurs élèves. Féru d'agriculture, j'ai pensé que vous pouviez lui apprendre les rudiments du métier qui est le vôtre. Ce jeune homme aspire tant à découvrir la vie en dehors de They, je suis sûr qu'il ne sera en aucun cas un fardeau. Il se nomme Kaze Urinata et est pret à défendre votre ferme s'il le faut ! Prenez soin de lui, mon ami. Que la paix et la sérénité vous habite." Kaze Urinata. Ce nom résonna encore dans sa tête comme le passeport pour une nouvelle vie. Sa main se porta du pommeau de son katana à ses cheveux maintenant blancs nacrés. C'était une nouvelle vie qui allait commencer. Cependant, il savait q'un jour ou l'autre, ses démons allaient le rattraper.
Comme toutes personnes, Kaze à ses petits démons qui le suivent partout. Si cette phrase pourrait être prise au figuré, elle ne l'est que partiellement le concernant.
- L'alcoolisme: Kaze est alcoolique depuis plusieurs années. C'est assez difficile à vivre pour lui étant donné qu'il a l'alcool agressif et mélancolique. Il se promène toujours avec une ou deux gourde de saké à sa ceinture pour étancher sa soif. Il faut dire qu'il a du mal à s'en passer. Malheureusement, même s'il n'aime pas se faire remarquer (Cf. historique), il a tendance lorsqu'il boit à se méfier de tout le monde, ce qui provoque quelques fois des problèmes.
- La paranoïa: Dû à son histoire, Kaze ne fait réellement confiance à personne. Il reste avenant avec les gens, aimable et souriant, un peu trop sans doute étant donné sa bonne humeur constante. Cependant, il surveille le moindre fait et geste de tout le monde, évitant tout danger potentiel. Pour lui, n'importe qui peut se révéler être un ennemi mortel à tout moment.
- Maudit: quasiment personne n'est au courant de sa situation, mais Kaze est maudit. Sa malédiction est tenace et dangereuse autant pour lui que pour les autres Il est dit que s'il dégaine son katana, une vie sera fauchée. Ce fameux katana, Kaze ne s'en sépare jamais. Il ne peut pas s'en éloigner d'ailleurs sous peine de subir de fortes douleurs physiques comme mentale allant jusqu'à la paralysie si elles durent trop longtemps. De ce fait, il va de soit que le pauvre homme cherchera à retrouver son sabre quoi qu'il arrive s'il s'en retrouve séparé. C'est, pour lui, une obsession justifiée.
- Pédiophobie: la pédiophobie est la peur des enfants et de tout ce qui leur ressemble. Cette peur, Kaze ne l'a développé qu'après sa mésaventure et pour cause, il voit en la présence d'un enfant un danger potentiel qu'il veut à tout prix éviter. De ce fait, il évite de les regarder ou même d'être en présence d'enfants dans la même pièce.
- Possédé: il s'agit là de son plus grand inconvénient. Suite à son histoire, Kaze s'est vu possédé par un démon particulier. Un dévoreur d'enfant. Celui-ci a pris possession de son corps avant d'être réprimé par la volonté de Kaze. Dorénavant, il attend patiemment à l'affut de la moindre faiblesse de son hôte pour reprendre possession de son esprit. Kaze fait tout pour l'empêcher de sortir et garde ce secret avec beaucoup d'ardeur. Cependant, sa volonté n'est pas sans limite et il sait qu'un jour, il craquera. Lorsqu'il est possédé par ce démon, Kaze ne se contrôle plus. Son esprit tombe dans une sorte de léthargie, laissant la place à celui du démon qui récupère ses pouvoirs. Celui-ci est parvenu à ses fins une seule fois, Kaze en est encore traumatisé.
Celui qui ne possède rien possède le monde !
Équipement:
- Charrette, ânes et marchandises: Kaze est un marchand. Il possède, tout naturellement, une charrette et deux ânes dans laquelle il range la marchandise qu'il doit convoyer et vendre. Il s'agit souvent d'alcool, de légume ou d'objet "d'art". Quoi qu'il en soit, Kaze vie dans cette charrette quand il n'est pas en ville et voyage pour ainsi dire tout le temps.
- Katana Murasame: ce katana à la lame noire est particulier. La malédiction qui le lie à Kaze a été lancée par le démon qui l'habite sur l'arme qu'il portait et avait forgé de ses propres mains. Cette lame à sa volonté propre. Elle est dangereuse et provoque la mort des gens. Certes, la malédiction est quelque peu romancée. Le simple fait de tirer la lame hors du fourreau ne tuera personne évidemment. Cependant, cet acte à lui seul éveille la lame qui ébranlera la volonté de Kaze, le laissant en proie à ses machinations. De ce fait, quelque soit la personne qui manipule cette lame, il risque d'être sous l'influence maléfique de son énergie négative. Chaque coup porté avec cette lame est fait pour tué et a la volonté de tuer sa cible. Ainsi, les points vitaux de la dite cible seront toujours visé en premier. Dans le cas de Kaze, ce katana le rend dangereux, très dangereux. Des voix se font entendre dans sa tête et des hallucinations provoque sa colère. De plus, le démon qui l'habite se voit facilité l'accès à sa possession grâce à l'affaiblissement de la volonté de sa cible. Ce katana porte une marque indiquant YM, seule indication de ses véritables origines.
- Bâton de combat: ce bâton est orné de plaque de métal léger et précieux qui lui donne un style assez aristocrate. Kaze s'en sert comme bâton de marche la plupart du temps. Cependant, il s'agit là d'une ruse de sa part. En effet, ce bâton lui sert principalement d'arme. Ce n'est qu'en le faisant passer pour un bâton de marche qu'il peut endormir ses potentiels adversaire (et dieux sait qu'il en a beaucoup étant donné qu'il est paranoïaque xD). Parfaitement équilibré et fait pour ses mains, il ne s'en sépare jamais.
- livrée riche: ses vêtements sont principalement fait d'un kimono blanc aux bordures bordeaux et d'une sorte de tabard noir avec l'emblème de Maishen dessus. Il passe alors facilement pour un aristocrate ou un nouveau riche bien que sa stature et ses habitudes le désigne plutôt comme un marchand lucratif. Seul sa manière de parler peut, quelque fois, porter à confusion quant à ses origines nobles.
À quoi ressemble-t-il ?
En dehors de ce que l'on peut voir sur la photo, Kaze est un homme de grande taille (environ 1m85), svelte et sec. Ses cheveux raides sont naturellement noirs de jais et son visage est fin. De ce fait, il est souvent pris pour plus jeune qu'il ne l'est réellement. Cela fait, cependant, un certain temps que le jeune homme déteint ses cheveux pour leur donner un aspect blanc à l'aide d'une substance agressive décolorante. Cette nouvelle couleur transforme son visage et lui donne un air plus mature, mais aussi plus sage, plus posé. Dans ses vêtement ample et bien décoré, il est difficile de voir la carrure de Kaze. Cela dit, on imagine facilement qu'il n'est pas bien musclé. Sa force n'est pas son atout principal et il en est conscient. Cependant, sa nouvelle vie le conduit à plus de maîtrise de sa personne et donc, à une plus grande discipline dans ses activités martiales. De ce fait, le jeune homme n'est pas dénué de muscles. Il est malgré tout plus svelte et agile que fort.
Lorsqu'on l’aperçoit, la première impression est assez confuse. Méfiant, il marche avec une allure rapide peu engageante ce qui contraste beaucoup avec son accoutrement riche. Il se plait à être toujours propre, même si la vie sur la route ne le permet pas toujours, il est très coquet et ça se remarque assez vite. Ses vêtements sont toujours nickels et sa prestance tout autant.
Comment est-il ?
Je pense que tout le monde l'a deviné. Kaze est un garçon étrange. Au premier abord, il parait bizarre. Sa manière de parler, un peu forcée, et son comportement de colle pas toujours avec ce qu'il prétend être. Mais très vite, on passe outre ce problème. Charmant, Kaze aime parler avec les gens, même s'il s'en méfie. À vrai dire, c'est parce qu'il s'en méfie qu'il parle avec les gens. Toujours amical et avenant, c'est un garçon qui parait gentil et agréable. Il a cependant pas mal de face cachée. Paranoïaque, il fait ce qu'il peut pour contrôler son environnement et n'aime pas ne pas savoir quelque chose qui lui parait important. Toujours à l’affût, il ne relâche jamais vraiment la pression qu'il exerce sur lui-même. Ce qu'il cherche avant tout, c'est d'être absout de ses problèmes, qu'on ne lui pose pas de question et qu'on ne lui cause pas d’ennui. Il a d'ailleurs tendance à vite s'effacer et ne s'accroche pas facilement à quelqu'un comme ami.
Un destin funeste
Chapitre 1: un départ prometteur
Il y a 26 ans, Yasuragi vit ses jours commencer dans les bras de Akisada et Anda Maru. Il était le plus jeune enfant d'une famille noble de 4 garçons et 3 filles. La famille accueillit cet heureux événement avec circonspection. Si les parents étaient heureux de cette naissance, les frères et sœurs ne l'était que modérément. Jaloux, anxieux de cette nouvelle arrivée, nul ne savait vraiment pourquoi. La vie suivait son cours malgré tout, laissant les parents de Yasuragi s'occuper des tensions qui existaient entre lui et ses frères et sœurs. Il fut la tête de turc de la famille pendant longtemps et le chouchou de ses parents. L'atmosphère dans laquelle il grandit était assez complexe, coincé entre la haine de ses frères et l'amour de ses parents.
À l'age de 5 ans, Akisada et Anda perçurent quelque chose de particulier chez leur fils. Il avait un point de vue particulier sur les choses, comprenait différemment le monde qui l'entourait et évoluait différemment. Dans leur culture, il était de coutume de faire passer un "test martial" aux enfants pour appréhender leurs capacités. Yasuragi passa ce test au temple Maishen, le plus grand temple d'art martiaux du pays. À la surprise de ses parents, le jeune enfant se révéla être extrêmement doué montrant un sens aigu du contrôle de son énergie. C'était un don qu'il ne fallait pas gâcher. Le grand maître du temple proposa aux parents de le prendre sous son aile afin de parfaire son éducation. La décision fut difficile. Les liens affectifs qui unissaient Yasuragi à Akisada et Anda étaient fort. il ne savait pas s'il réussirait à vivre loin de sa famille. Les semaines passèrent durant lesquelles ses parents tentèrent de se décider. Les enfants de la famille poussèrent, évidemment, leur parent vers la décision qui, pour eux s'imposait: l'envoi de leur frère au temple. C'était une manière adéquate de se débarrasser de ce pauvre Yasu. C'est ainsi que le petit garçon quitta sa famille pour le temple Maishen. Les adieux furent long et douloureux, mais le grand maître était compréhensif. Ses parents lui avait acheté de nombreux vêtement et l'avait couvert de souvenir familiaux avant de voir leur enfant s'éloigner pour les 13 prochaines années...
Chapitre 2, un don particulier
Un nouvel arrivant dans un temple Maishen, ça se fête. Les maîtres enseignant l'art de vivre avec sérénité avaient leur propre protocole en matière d'accueil. L'enfant devait se trouver au centre d'un cercle formé par les nombreux pratiquants du temple et les maîtres testaient ses capacités à l'aide de plusieurs épreuves. C'est à travers ce rituel que le temple évaluait, non seulement l'énergie de l'enfant mais également la maîtrise de son aura. C'est à partir de cette constatation que les grands maîtres décident de l'enseignement adéquate à donner à leur élève. Yasuragi n'échappa pas à la règle. Testé dès son arrivée, les épreuves se succédèrent. Chacune d'elle était à la fois simple et compliquée. Le jeune yasuragi, cependant, les passa sans problèmes. Son énergie vitale semblait dépasser de loin celle des élèves présent autour de lui. Lors d'un exercice de relaxation, le jeune enfant a même réussi à étendre son ki sans grande difficulté. Les maîtres avait du mal à y croire, ce genre de don est extrêmement rare. Il leur fallait prendre la bonne décision...
Après de nombreux autres tests effectués à huis clos, les maîtres se concertèrent ensemble afin de décider de ce qu'ils allaient faire du jeune homme. La décision tomba assez vite. Le grand maître voulait faire son éducation martiale. À partir de cette décision, le jeune Yasuragi fut épaulé par son maître. Durant les 15 années qui suivirent, celui-ci lui enseigna le respect, la loyauté, l'honneur, la droiture, la bienveillance, la politesse et la sincérité. Nul homme ne mérite la mort lui a t’ont dit, tout combat est une défaite, seul le combat contre ses démons importe. Des préceptes enseignés à travers les arts martiaux. La rigueur et la discipline furent les deux préceptes les plus difficiles à lui enseigner. Mais très vite, sa maîtrise et ses compétences s'améliorèrent autant que sa discipline. Il maîtrisait les arts avec une rapidité sans pareil grâce à son don. L'entrainement auquel il était soumis était plus rigoureux que les autres. Il lui était difficile de s'en sortir quelque fois. Cependant, les autres élèves étaient très soutenant. Très vite, les membres du temple devinrent une famille à part entière pour lui. Chacun d'eux lui apportait l'amour qu'il désirait tant retrouver chez ses frères et sœurs. cependant, il convient de revenir sur ce qu'il a vécu.
comme elles le font toujours, les années passèrent assez régulièrement. Ses parents venaient autant qu'ils le pouvaient rendre visite à Yasuragi, bien souvent sans ses frères. Il voyaient leur fils changer petit à petit, s'épanouir dans ce temple célèbre. C'était un soulagement à la douleur qu'ils ressentaient d'avoir laissé leur fils à un tuteur. Ils s'arrangeaient quand même pour lui donner de quoi vivre décemment (selon la définition de noble évidemment). Le grand maître, quant à lui, avait décidé de former Yasuragi à un art difficile: le Lamatsu. Cet art complexe allait lui apprendre l'équilibre des sens et l'attention constante sur son environnement. Elle allait également lui enseigner la fluidité de l'eau, symbole du flux énergétique qui parcours le corps de tout être humain. C'était un art connu de peu de monde et maîtrisé par encore moins d'adepte. Le maître voyait là une opportunité de former quelqu'un à cet art si difficile.
Chapitre 3: Un bouleversement, un drame porteur de changement
8 ans plus tard, Yasuragi s'était parfaitement adapté au temple. Élève modèle, ses notions du bien et du mal s'étaient renforcées. cependant, sa quiétude allait être bouleversée par un événement inattendu. Un soir, alors que Yasuragi méditait, un messager est venu donner un message porteur d'une très mauvaise nouvelle. À la lecture du message, le pauvre garçon, âgé de 15 ans, fut paralysé par la douleur. Il ne savait plus quoi faire. Empli d'une tristesse qu'il n'arrivait plus à réprimer, il fondit en larme. Ses parents venaient de mourir. Le jeune garçon avait l'impression de sombrer dans un trou noir, un vide dont la chute ne s'arrêterait jamais. Les circonstances de cet accident étaient étranges. Ses parents furent tués par des chevaux alors qu'ils faisaient de l'équitation dans les montagnes du They. Une mauvaise chute du à un cheval effrayé. Quelle fin ridicule, quelle fin abrégée pour ses parents. Les quelques jours qui suivirent cette tragédie fut exempte d'entrainement. Le grand maître comprenait parfaitement la douleur du jeune garçon. C'est donc sans rechigné qu'il accepta la demande de Yasuragi d'effectuer une retraite dans la maison de ses défunts parents.
L'enterrement était macabre, magnifique, mais macabre. La famille Mura était entièrement présente, triste, pour la plupart, de cette perte tragique. Seuls les frères et sœurs de Yasuragi semblaient jouer une comédie étrange. C'était facilement remarquable grâce aux moins bons comédiens de la bande. Yasu n'y prêta attention qu'un instant. Sa peine était bien trop grande. Il resta ensuite une semaine complète dans la maison de ses parents, près de ses frères. L'épreuve fut difficile pour lui. La plupart dépassant les 20 ans, leur préoccupation principale était juridique, parlant de l'héritage comme du saint graal, ou le jackpot à remporter à tout prix. Yasu était regardé avec un œil malveillant, comme s'il était une menace pour cet héritage. Cependant, il n'y avait pas que ça. L'ainée de la famille, Izuko, observait énormément Yasuragi. C'était presque une obsession. Armée de sa plume, elle semblait prendre frénétiquement notes de ses observations. Jamais elle ne lui adressa la parole cependant.
La semaine fut compliquée pour lui. La nuit, la porte semblait entrouverte et le jeune garçon avait l'impression d'être épié. Il ne savait pas par quoi ou par qui exactement. Tout ce qu'il savait, c'est qu'en se levant pour vérifier, personne ne semblait être présent dans le couloir qui donnait sur sa chambre. Était-ce son imagination ?
D'autres événements étaient étranges. Izuko semblait tenir des réunions avec ses frères dont il était exclu. Il préféra éviter de s’immiscer dans ces affaires par respect pour sa sœur, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas normal. La cave également était scellée. Plusieurs fois, ses frères lui ont dit de ne pas s'approcher de celle-ci à cause des dangers qui s'y trouvaient. Yasuragi obéissait sans faire d'histoire. Il n'était pas là pour visiter après tout.
La semaine passa lentement pour le jeune homme. C'était une épreuve difficile dans laquelle il appris comment ses parents étaient mort. La chute du aux cambrement des chevaux leur a été mortelle. Un histoire qui sonnait bien fausse aux oreilles du pauvre garçon. Ses parents étaient des cavaliers émérites. Cependant, il retourna vite au temple pour continuer son deuil . La meilleure chose qu'il avait à faire, c'était de transcender cette sensation en passant au dessus. Suite à ce drame, Yasuragi se mit à la forge. C'était une discipline plus ferme, mais qui demandait une précision et une fermeté sans pareil. Les années suivantes, il se mit à forger des armes. Principalement des Katanas portant ses initiales. Il prétendait vouloir honorer son nom de famille par cet acte. Très vite, cette envie devint une obsession et ses vêtement portèrent le nom de Mura brodé en lettre d'or. Il se mit également en tête de former son propre style de combat qu'il appellerait Mura. Il développa son style en y incorporant l'idée de déconcerter et décentrer son adversaire par des gestes rapide et surprenant, un comportement inhabituel et imprévisible. Quelques années lui suffirent pour mettre au point ce style particulier. Par cet acte, le grand maître le proclama maître du temple Maishen. Il pouvait désormais, évoluer seul.
Chapitre 4: la famille Mura
à l'age de 20 ans, Yasuragi reçut une lettre de ses frères. Apparemment, ils avaient gardé soigneusement sa part de l'héritage familiale tant qu'il était en formation dans le temple Maishen. Maintenant qu'elle était terminée, il l'invitait à venir à la maison pour y vivre avec le reste de la famille. Cette invitation sonnait faux pour Yasuragi. Il accepta cependant par bienveillance et respect pour ses frères et sœurs. C'est donc à l'age de 20 ans qu'il sorti du temple pour reprendre sa vie là ou il l'avait laissé. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme il l'espérait...
Rentrant dans la grande demeure familiale, Yasuragi frappa nonchalamment à la porte...
La douleur qui l'accablait envahissait son esprit et l'empêchait de réfléchir. C'était une douleur lancinante qui perdurait sans vraiment savoir pourquoi. Perdu dans un méandre incompréhensible de pensées, il était confus. Rien ne lui indiquait où il était ni qui il était. Dans un premier temps, seul un bruit constant, comme un chant étrangement sombre, chanté au loin, parvint à ses oreilles et le sorti de sa stupeur. C'était inexplicable, comme une sombre symphonie qui résonnait dans sa tête. Cette mélodie inquiétante devint de plus en plus forte, jusqu'à l'assourdir un peu. En fait, ce n'était pas exactement ça. Elle s'approchait de plus en plus de lui, de son crâne. tentant de mettre ses mains sur ses oreilles, rien ne se produit, rien ne bougea. Il était paralysé. Le désordre qui régnait dans sa tête s'intensifia alors que ses idées tentaient tant bien que mal de retrouver leur place. Ces quelques secondes furent insoutenables et confuses. L'espace d'un instant, la situation lui échappait totalement...
Lorsqu'il ouvrit les yeux, une silhouette sombre s'approchait de lui. Elle était encapuchonnée et masquée. Sa tête baissée faisait penser à une personne pensive ou priant. Tournant le regard dans toute la pièce, le pauvre yasu commençait seulement à reprendre ses esprits. Il ne savait pas où il était, mais la situation repris du sens. Ses yeux balayèrent la pièce à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher. Malheureusement, autour de lui, quelques silhouettes noires identiques à la première se dressaient en rond dans une formation machiavélique. C'est à ce moment là qu'il compris. Le chant qu'il entendait depuis le début était un rituel, une incantation. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Pris de panique, Yasuragi ne se posa pas la question. Tentant de bouger les bras, il comprit seulement à ce moment que ses mains et ses pieds étaient liés par des fer à cet étrange autel. Devant lui, le ritualiste principal leva les bras, brandissant une dague ornée magnifique dont le pommeau brillait d'or et de pourpre. La lame, menaçante, était pointée vers son torse. Les chants se firent plus forts, plus puissant. Autour de Yasu, Des volutes d'ombres s'élevèrent. Elles avaient des couleurs changeantes, de noir obsidienne à bleue émeraude en passant par le bordeau. S'élevant tout autour de l'autel, elles l'enveloppaient lentement, se dirigeant vers la dague en formant un dôme. La scène était impressionnante. yasu ne savait plus quoi faire. Se débattant comme un dingue, il n'arrivait pas à se sortir de ses fers. C'est alors qu'il ferma les yeux, se souvenant de l'enseignement de son maître. Concentrant son Ki dans ses bras, il n'était plus attentif au monde qui l'entourait, il ne voyait que l'énergie qu'il amassait dans ses bras, transcendant la force musculaire.
Les ritualistes criaient maintenant leur psaume en rythme. Le moment fatidique allait survenir. Les volutes d'ombres entourait maintenant quasiment tout le corps de Yasu, provoquant de violentes douleurs dans tout son corps. La lame du ritualiste s'abattit soudain en direction du torse du pauvre homme. Yasu s'éveilla de sa méditation à ce moment, brisant le lien de sa main gauche et frappant le bras tenant la lame menaçante. Celle-ci se planta à coté du corps de Yasu l'effleurant au niveau du torse. Retirant son autre bras de ses fers, il agrippa la tête du ritualiste à la dague et le souleva au dessus de l'autel, le lançant de l'autre côté. Regardant la pièce dans laquelle il était, il ne vit plus aucune trace de ces volutes d'ombres qui le faisait tant souffrir. Par contre, cinq ritualistes masqués furent surpris par la libération de Yasuragi. Profitant de l'effet de surprise, il se précipita sur les fers qui bloquaient ses pieds. usant de toutes ses forces et de toute son énergie, il réussi à se libérer.
Si un des ritualistes était par terre, les autres étaient maintenant, en train de brandir des dagues curieuses. La donne avait cependant changé. Yasuragi libéré de ses chaines pris une posture de combat. Il savait qu'il n'allait pas se battre, mais il devait se préparer à la faire. Lorsque les ritualistes se précipitèrent sur lui, Yasu évita les coups avec agilité, se rapprochant de l'escalier qu'il avait repéré quelques seconde plus tôt et qui montait d'un étage. Lorsqu'il frappa de son pied l'arrière de la tête d'un de ses assaillant après une esquive magistrale, il se retrouva dos à l'escalier. soulagé, il se retourna et commença à monter les marches vers la liberté. Son souffle était court et limité. Il était épuisé et n'avait plus d'énergie, mais il se voyait déjà échappé à la mort qu'il avait vu de si près. Soudainement, une douleur envahi sa jambe gauche. s'écroulant à moitié dans l'escalier, il se retourna pour voir avec stupeur qu'un des ritualistes venait de lui planter la dague dans la jambe. Se défendant d'un coup de pied sur le crane de son ennemi, il continua son ascension vers cette porte qui le séparait de la liberté.
Ouvrant la porte en boitant, Yasuragi se figea. Il se rendit compte qu'il n'avait pas eu le temps de se poser les bonnes questions. Bouleversé, il se tenait devant la porte qui donnait sur la cave de sa propre maison. Tournant son regard en arrière, il vit l'homme qu'il avait frappé en pleine tête. Son masque était tombé au sol, et il reconnut son grand frère. Terrifié par l'idée que sa famille pourrait faire cet acte abominable, il ferma les yeux et la porte de la cave en se dirigeant vers la porte d'entrée. Usant de ses forces pour l'ouvrir, la porte semblait inébranlable, ne cédant pas, ne s'ouvrant pas. Le temps lui était pourtant compté. Dans l'escalier de la cave, il entendit les pas pressés de ses frères et sœurs, augmentant les battements de son cœur. Que pouvait-il faire ? Il se devait de rester le plus calme possible face à la situation désespérée à laquelle il était confronté. Il devait faire confiance à ses sens et ses connaissances pour s'en sortir. Ses yeux, affolés, balayèrent rapidement la pièce à la recherche de la solution la plus avantageuse.
voyant l'escalier principal menant aux chambres, il se précipita tant bien que mal, boitant et ignorant la douleur qui l'accablait. Ses assaillants étaient proches, trop proches. Arrivé en haut de l'escalier, les chambres s'offraient à lui. Mais, laquelle pouvait lui offrir la liberté ? Les bruits derrière lui se faisaient plus proche encore alors que Yasuragi réfléchissait. Une seule de ces chambre avait une fenêtre et il s'en rappela. C'était la peur au ventre qu'il franchit la porte de la chambre de ses défunts parents.
Sautant par la fenêtre du premier étage, Yasuragi se sentit libre. Triste, mais libre. La nuit était apparemment tombée depuis un bout de temps. Il était difficile de cerner ce qui se trouvait autour de lui dans la ruelle dans laquelle il s'était abrité. Malgré tout, Yasuragi se calma, relâcha la pression. C'est à cet instant qu'il ressentit cette pression insistante dans le coin de son crâne. Il se sentait comme envahi par une douleur inexplicable. se prenant la tête dans les mains, il tenta de repousser la douleur, de l'ignorer. Elle s'estompa un moment, un court moment, car c'est à ce moment là que l'un de ses frères planta un Katana dans son torse, le transperçant de part en part.. Baissant les yeux sur la lame qui ressortait devant lui, il reconnut, ironiquement, son travail. Il se sentait partir, perdu dans les méandres de la mort, abandonné par sa vitalité. Les bruits qui l'entouraient bourdonnaient et s'estompaient comme s'ils n'avaient plus d'importance. C'est alors qu'une seule chose le raccrocha à la vie. Cette douleur étrange qu'il ressentait au niveau de la tête. Se laissant aller, il laissa la douleur l'envahir avant d'être surpris par une voix rauque et gutturale.
"LE RITUEL N'EST PAS FINI, INSECTE !"
Chapitre 5: L'exile
L'odeur acre du sang séché emplissait ses narines. L'odeur était insupportable. La douleur quant à elle s'était estompée, restant timidement rangée dans un coin de son crâne. Il pouvait sentir la pression de cette douleur infime sur son mental. Fatigué, ses yeux s'ouvrirent difficilement sur le spectacle horrible qui l'entourait. À moitié effondré dans une flaque de sang, Yasuragi avait du mal à comprendre. Le gout du sang emplissait sa bouche et il savait qu'il ne s'agissait pas du sien. Relevant la tête, ses yeux s'écarquillèrent face au désastre qui se trouvait devant lui. La mort était passée par là ! En se mettant debout, il vit son katana dans sa main, métamorphosé. La lame maintenant noire était gorgée de sang encore humide. Il pouvait ressentir la satisfaction de cette entité qui le dominait. C'était le mal absolu. Jettant le katana au sol, il s'avança fébrilement vers un corps se trouvant plus loin dans la ruelle. À vrai dire, Yasuragi ne savait pas de quel morceau d'être humain il s'agissait, mais l'envie de vomir ses tripes le prit au ventre lorsqu'il reconnut son plus jeune frère parmi les entrelacs humains qui s'étaient répandus sur le sol...
[...]
Cette nuit là avant d'aller se coucher, le grand maître avait eu un mauvais pressentiment. Ce n'était pas la première fois que son inquiétude le conduisait à ce genre de sensation farfelue, oh que non. Cependant, la sensation lui paraissait étrange. Peut-être était-ce le fait de voir son ancien élève quitter le temple qui le perturbait. Sans doute était-ce juste un délire de vieil homme sénile. Elle était malgré tout présente et il n'arrivait pas à s'en débarrasser.
Pendant la nuit, un cauchemar le réveilla. Une vision de Yasuragi plein de sang, les yeux pourpres et un sourire mauvais. Ce pressentiment, il devait le prendre au sérieux. S'habillant le plus vite possible, il partit dans la grande ville, en direction de la maison de Yasu. La peur au ventre, il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Après une heure de cheval, il arriva enfin aux abords de la maison. Inspectant l'entrée et les fenêtres, tout semblait normal. Sans doute son instinct lui jouait des tours à son âge. Afin d'en avoir le cœur net, il s'aventura un peu dans les ruelles adjacentes à la maison.
Ce qui l'alerta en premier lieu fut les pleure d'un homme apparemment bouleversé. Lorsqu'il se rendit sur place, il vit Yasuragi penché sur ce qui semblait être un torse mutilé d'un corps humain, le serrant dans ses bras en pleurant. Se précipitant auprès de Yasu, le grand maître tenta de le raisonner. Le pauvre garçon était perturbé par ce qu'il avait vu, ce qu'il avait fait. N'insistant pas sur les faits, le vieil homme aida son ancien disciple à se relever et l'installa contre un mur. Il inspecta les environs soigneusement, et tomba sur le katana de Yasuragi. Dans un premier temps, il ne voulait pas y croire. Une lame aussi noire ne lui rappelait que contes et légendes décrivant des malédictions lancées par des démons. Perplexe, il tenta de prendre le sabre. à peine l'avait-il touché du bout de ses doigts qu'une intense brûlure l'obligea à le lâcher. Le maître craignait le pire...
ramené Le pauvre Yasu au temple n'avait pas été chose facile. Mais le grand maître y était arrivé sans grand obstacle. Le jeune garçon s'était endormi dans son ancienne chambre, traumatisé par ce qu'il s'était passé. Le vieil homme, quant à lui, lisait des livres de contes et de légendes. Cherchant des informations sur ce qu'il avait vu. Si toutes ces histoire s'avérait vraie, alors, le danger était plus grand encore qu'il ne l'avait imaginé. Les écrits qu'il lisait, étaient tous véridiques, il s'agissait d'une malédiction de mort, celle de la Murasame. Il ignorait comment Yasu en était arrivé là, mais il se devait de le protéger. Soupirant de frayeur, le grand maître ferma le livre et leva sa main devant son visage, observant le bout de ses doigts. La tache noire qui s'était formée au bout de chaque doigt était douloureuse. Mais le plus inquiétant, c'était qu'elle grandissait à chaque heure qui passait...
[...]
Des rêves, des cauchemars, Yasuragi voyait des images infâmes défiler devant ses yeux. Il se voyait debout, tenant son katana, les yeux pourpres, tranchant son frère comme un vulgaire bambou, le sourire aux lèvres. Il revoyait la scène dans la cave, absorbant les volutes d'ombre et jouant avec. Se réveillant en sursaut et en sueur, Yasuragi regarda autour de lui, le souffle court. Le jour était levé et il se trouvait dans sa chambre. L'espace d'un instant, il crut avoir fait un rêve. Le soulagement que cette idée avait provoqué fut vite dissipé par le sang tachant ses vêtements dans le coin de la pièce. Il comprit alors que cette histoire était bien réelle. Désemparé, il vérifia son torse et sa jambe. Toute deux présentaient une cicatrice de belle allure, mais déjà complètement guérie. Seule une douleur infâme lui martelait la tête sans relâche. S'en était insupportable. Tentant de se lever, il compris très vite que la douleur s’étendait bien au delà du crâne. Ses jambes, son torse et ses bras lui paraissaient lourds et douloureux. À peine fut-il debout qu'il dut se rasseoir. C'est à ce moment là que son maître apparut. Il semblait avenant et compatissant tandis qu'il lui expliquait ce qu'il avait fait pour lui.
Les jours passaient lentement et la douleur grandissait encore. Yasuragi ne savait pas vraiment quoi faire de ses journées. L'entraînement était trop dur à faire avec la douleur qui l'accablait et son ancien maître préférait le voir au lit, se reposant. Il avait un comportement étrange avec lui, à la fois distant et compatissant. La situation était méprisable. La mort du jeune frère de Yasu avait fait le tour de la ville et la milice locale cherchait activement le meurtrier. Le jeune homme n'arrivait pas à s'en remettre. Chaque nuit, les cauchemars revenaient inlassablement le hanter. Quoi qu'il fasse, sa culpabilité ne voulait pas s'estomper.
[...]
La nuit tombée donnait à la lune cet éclat magnifique qui faisait ressortir la beauté du temple. Un temple qui accueillait un visiteur surprise. Alors que tous dormaient à point fermé, une ombre se forma dans le couloir principal des dortoirs du temple de Maishen. Regardant dans tous les coins, personne ne semblait éveillé, une situation parfaite. Le sourire aux lèvres, l'ombre s'avança d'un pas léger et prudent vers l'une des chambres. La porte fermée n'était pas un obstacle et très vite, l'ombre passa sans le moindre problème. C'était si simple qu'il était difficile de croire que ce temple abritait l'élite des arts martiaux, les gens les plus dangereux de tout le pays. Il était pourtant si simple d'atteindre un pauvre rêveur dans son sommeil agité. Le regard assuré posé sur la couche qui se présentait à elle, l'ombre s'avança, toujours prudente, vers sa proie. Un éclat étincelant apparut furtivement à l'apparition d'une dague ornementée d'or et de pourpre alors que les pas se rapprochèrent du lit. La dague s'éleva dans le ciel, un sourire satisfait se dessina dans l'ombre.
"Meurs !"
[...]
"NOOOONNNN"
Pris dans un autre cauchemar, Yasuragi ouvrit les yeux sur l'ombre, la dague prête à s'enfoncer dans son torse. La surprise laissa place à un réflexe des plus rapides. Agrippant les bras de son assassin, Yasuragi tentait tant bien que mal d'éloigner la lame qui se rapprochait dangereusement de lui. Les insultes et les mises à mort verbale de son assaillants le perturbait au plus haut point. Mais, pas autant que la douleur qui l'éreintait. Très vite, la lame s'enfonça lentement de quelques millimètres dans son torse, laissant Yasu échapper un cri de douleur. C'est à ce moment que, dans un grand fracas, la porte s'ouvrit sur le grand maître qui se précipita dans la pièce. S'aidant de ses deux mains, il agrippa l'assassin la maîtrisa au sol et l'assomma. Yasu, essoufflé regarda son ancien maître avec respect. Malheureusement, il ne remarqua pas que ça. L'une des mains de son maître était devenue noire jusqu'à l'avant bras au moins. Yasu ne comprenait pas ce qu'il se passait Son ancien mentor semblait paralysé de cette main et semblait souffrir le martyr. Cependant, ce dernier ne fit aucune remarque à ce sujet. Pressé, il se contenta d'aider Yasu à se relever et l’emmena dans ses quartiers. Le jeune homme avait beaucoup de mal à se déplacer. Des douleurs le tiraillaient et son esprit était encombré par quelque chose d'imposant. Précipité, le vieil homme remit à Yasu un livre, un bâton et quelques conseils avant de l'envoyer vers son exile. Il lui conseilla de lire le livre et de récupérer son Katana coûte que coûte.
Chapitre final: nouvelle identité
Sur la route vers les plaines de Veld au bord d'un magnifique navire, Kaze lut la lettre qui lui avait été remise par son mentor. "Cher ami, j'espère que vous saurez accueillir l'un de mes meilleurs élèves. Féru d'agriculture, j'ai pensé que vous pouviez lui apprendre les rudiments du métier qui est le vôtre. Ce jeune homme aspire tant à découvrir la vie en dehors de They, je suis sûr qu'il ne sera en aucun cas un fardeau. Il se nomme Kaze Urinata et est pret à défendre votre ferme s'il le faut ! Prenez soin de lui, mon ami. Que la paix et la sérénité vous habite." Kaze Urinata. Ce nom résonna encore dans sa tête comme le passeport pour une nouvelle vie. Sa main se porta du pommeau de son katana à ses cheveux maintenant blancs nacrés. C'était une nouvelle vie qui allait commencer. Cependant, il savait q'un jour ou l'autre, ses démons allaient le rattraper.
Dernière édition par Andar Nerland le Dim 5 Avr - 14:58, édité 6 fois
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
J'ai déplacé ta fiche dans les "fiches à valider" tu devrais pourtant savoir qu'il faut les mettre là, Andar ^^'
Emy- Princesse du Nord
Fiche de personnage
Nom:
Race et classe: Adolescente, Esprit
Compétences:
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
J'attends la suite avec impatience !
On pourrait s'faire un petit drunken duel avec Saké à l'occaze. D'ailleurs, ton perso s'inscrirai fort bien dans son lore.
On pourrait s'faire un petit drunken duel avec Saké à l'occaze. D'ailleurs, ton perso s'inscrirai fort bien dans son lore.
Mortelune- En formation de Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Très bonne idée. On verra si la situation s'y prête.
Je l'avais mise où Emy ? Je pensais l'avoir mise dans personnage à valider. xD
Je l'avais mise où Emy ? Je pensais l'avoir mise dans personnage à valider. xD
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
j aime bien ton perso, c'est vraiment sympas la manière dont t'a décrit ttes ses compétences, je vais en prendre de la graine
yellowhub- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Merci Yellow. Me reste plus que la fin de l'histoire. Ça évolue, ça évolue !
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Voilà, fiche terminée. Je n'ai pas pris le temps de me relire, donc, s'il y a des fautes d'orthographe, n'en tenez pas compte !
Merci à ceux qui ont tout lu (je sais, je sais, il faut du courage) et n'hésitez pas si vous trouvez des incohérences.
Merci à ceux qui ont tout lu (je sais, je sais, il faut du courage) et n'hésitez pas si vous trouvez des incohérences.
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
woaw j'adore l'ajout que t'as fait, teès bon, par contre tu pourrais donner un peu plus de détails sur la malédiction, on esst un peu perdu à la fin, on sait pas pk l'assassin l'attaque
merci en tt cas, très bien écrit <3
merci en tt cas, très bien écrit <3
yellowhub- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
ça fait partie de la mise en scène. Kaze ne le sait pas lui-même. On verra en RP comment ça va être découvert.
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
ah d'accord, pck j'avais de bonne idée pour l'expliquer
sinon, j oubliais a la fin, pourrais tu faire une "meilleur" transition, qui explique qu'il part , décide d'aller en voyage ...
sinon, j oubliais a la fin, pourrais tu faire une "meilleur" transition, qui explique qu'il part , décide d'aller en voyage ...
yellowhub- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Ouais, je vais faire ça. j'avoue que j'ai torché la fin, j'en avait un peu marre d'écrire ce truc. xD
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
tkt, mais bon vu comme c'est bien écrit du début presque jusqu'a la fin c'est dommage
yellowhub- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
J'ai adoré l'histoire ! C'est très original et bien tourné.
J'espère qu'on aura enfin l'occasion de se faire un rp ensemble d'ici peu !!!
Je valide direct !
J'espère qu'on aura enfin l'occasion de se faire un rp ensemble d'ici peu !!!
Je valide direct !
Mortelune- En formation de Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Merci Mortelune.
En fait, j'ai volontairement laissé des trous dans l'histoire. Je préfère quand l'histoire n'est pas trop parlante, trop transparente, ça gâche le mystère et ça ne te transporte pas vraiment. C'est en se posant des questions sur l'histoire qu'elle devient intéressante je pense.
Sinon, pour la fin, c'est assez bateau en fait (haha le jeu de mot pourri). Il reçoit la lettre de son maître, lit le bouquin (et non, vous ne saurez pas ce qu'il y a dans le bouquin, à vous de spéculer :p), récupère son katana et prend le bateau. Rien d'extraordinaire et j'ai pensé qu'une ellipse serait parfaite ici (tant pour mes doigts que pour l'histoire).
En fait, j'ai volontairement laissé des trous dans l'histoire. Je préfère quand l'histoire n'est pas trop parlante, trop transparente, ça gâche le mystère et ça ne te transporte pas vraiment. C'est en se posant des questions sur l'histoire qu'elle devient intéressante je pense.
Sinon, pour la fin, c'est assez bateau en fait (haha le jeu de mot pourri). Il reçoit la lettre de son maître, lit le bouquin (et non, vous ne saurez pas ce qu'il y a dans le bouquin, à vous de spéculer :p), récupère son katana et prend le bateau. Rien d'extraordinaire et j'ai pensé qu'une ellipse serait parfaite ici (tant pour mes doigts que pour l'histoire).
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Ouai c'est sur, bon après j'ai quand même des idées sur ce que contient le bouquin :
Et sinon du coup, j'arrive pas à situer la région où se passe ton récit, faut que je retrouve la carte de Zaerod.
- Spoiler:
- Probablement des infos sur la malédiction et ses effets sur lui et ceux qui l'entourent (genre une paralysie du bras pour quiconque touche le katana maudit) et éventuellement la description d'une façon de s'en débarrasser et qui justifiera des pérégrinations dangereuses aux quatre coins du monde ! Ou alors sinon une recette de cuisine de porc au caramel... j'ai du mal à me décider...
Et sinon du coup, j'arrive pas à situer la région où se passe ton récit, faut que je retrouve la carte de Zaerod.
Mortelune- En formation de Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
La recette est sans nul doute dans ce précieux livre !
Mmh, c'est ce que j'aime bien dans le mystère que j'amène, vous pouvez spéculer sur tout et n'importe quoi avec les indices que vous avez.
Le récit se passe dans le They. Je l'ai indiqué plus d'une fois il me semble. Je vais également écrire une description du temple Maishen dans la bibliothèque, tant qu'à faire.
Mmh, c'est ce que j'aime bien dans le mystère que j'amène, vous pouvez spéculer sur tout et n'importe quoi avec les indices que vous avez.
Le récit se passe dans le They. Je l'ai indiqué plus d'une fois il me semble. Je vais également écrire une description du temple Maishen dans la bibliothèque, tant qu'à faire.
Andar Nerland- Maître
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
L'image de la silhouette sombre n'est plus hébergée.
Merci pour ton histoire ! Je pense avoir compris pourquoi il risque d'avoir un soucis avec la jeune Kyra.
Merci pour ton histoire ! Je pense avoir compris pourquoi il risque d'avoir un soucis avec la jeune Kyra.
Jolebo- Fondateur
Fiche de personnage
Nom: Groshnak
Race et classe: Sage Demi-orque
Compétences:
Re: Kaze: un marchand à la vie dure
Arf, je ne me rappelle plus de l'image que j'avais mise.
J'espère que l'histoire t'a plu. C'est sur que mettre Kaze en présence constante d'un enfant n'est pas du tout une bonne idée. xD
J'espère que l'histoire t'a plu. C'est sur que mettre Kaze en présence constante d'un enfant n'est pas du tout une bonne idée. xD
Andar Nerland- Maître
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