La Caravane de Nulle Part

par **Mortelune** Mar 28 Oct - 17:40

« …et ils prirent ensemble, un chemin imaginaire vers une cité qui n’existait pas. »

Personne ne saurait vraiment conter la genèse de cette étrange histoire qu’est celle de la Caravane de Nulle Part.

On dit souvent qu’elle fut au départ un rassemblement de nobles mercenaires qui, las d’embrasser des causes dans lesquelles ils ne retrouvaient pas leurs valeurs, décidèrent un beau jour de changer de vocation. Conscients des dangers encourus par les voyageurs décidés à traverser Zaerod, les fondateurs de la Caravane envisagèrent de louer leurs services d’escorte à qui en avait besoin et accessoirement pouvait se le permettre financièrement. Ils assistèrent ainsi, les premiers temps, nobles, marchands, artistes, explorateurs, cartographes, religieux en pèlerinages et bien d’autres types de voyageurs plus variés les uns que les autres.

Malgré tout, les mercenaires ne furent pas complètement satisfaits. Ainsi au gré de leurs pérégrinations et des échanges profonds qu’ils eurent avec leurs protégés, ils optèrent pour un autre type d’organisation. Contre toute attente, ils décidèrent de ne plus faire payer leurs services, mais demanderaient à quiconque souhaiterait rejoindre leur caravane de participer activement et à la hauteur de ses moyens et compétences, à la vie et à la pérennisation de celle-ci.
Durant des années la Caravane fonctionna sur ce principe. Elle rencontra un tel succès auprès de ses usagers, qu’un grand nombre d’entre eux décida pour finir de ne jamais plus la quitter tant la vie au sein de cette compagnie atypique était agréable. Personne ne jugeait personne et chacun était prêt à mettre sa vie au service de celle de son voisin. Au fil du temps et des aléas, la Caravane se déplaçait sans logique pré déterminée, au gré des saisons, du sens du vent et des envies des caravaniers. Ce concept finit par perdurer car de ce principe naquirent des rencontres aussi étonnantes qu’exceptionnelles. C’est à cette époque que les nomades finirent par baptiser leur assemblée La Caravane de Nulle Part. Une assemblée dont l’adage se déclame haut et fort à chaque crépuscule avant de trinquer… « Et ils prirent ensemble, un chemin imaginaire vers une cité qui n’existait pas ». Nul ne sait qui fut l’auteur de cette déclaration reflétant de façon aussi fidèle l’idéologie des Caravaniers, mais toujours est-il que chacun d’entre eux l’a fait sienne aujourd’hui et défend fièrement les valeurs qu’elle sous-entend.

Pour assurer la survie de l’assemblée, chaque membre et chaque compétence sont mis à contribution. Que l’on soit chasseur, fantassin, cuisinier,p paysan, mage ou ménestrel, chacun peut contribuer à sa façon au bon fonctionnement de la Caravane. Ainsi les chasseurs et rôdeurs assurent-ils l’approvisionnement du convoi en gibiers et poissons. Les guerriers quant-à eux, mettent à profit leurs compétences martiales pour assurer la protection des campements et mettre en place les rondes nocturnes. De leur côté, les mages, druides et prêtres préparent potions, parchemins et onguents de soin, dont certains seront vendus aux marchands non caravaniers. De la même façon, les artistes, musiciens et danseurs peuvent être amenés à se produire dans les tavernes des cités environnantes contre un beau cachet. Les rumeurs disent que d’autres caravaniers aux compétences moins avouables, tels que voleurs, illusionnistes et courtisanes exercent aussi leurs activités au profit de leur communauté.

Au plus fort de ses fréquentations, notamment lors des grandes guerres et des hivers rudes, la Caravane compta parfois plus une centaine de membres. A présent, on en dénombre en moyenne une grosse trentaine dont une bonne moitié de permanents. Les règles de vie sont des plus simples pour les caravaniers. Entre eux, l’usage de la monnaie est prohibé, toute transaction s’effectue par troc. Seules sont autorisées les ventes marchandes hors Caravane dans le but de mettre à la disposition de celle-ci, un pécule pouvant être utilisé pour l’achat de biens que les compétences artisanales des membres ne permettent pas de produire.

Aucune question n’est posée à l’arrivée d’un nouveau membre, ni au sujet de son passé ni pour ce qui est de ses intentions. Seul son nom lui est demandé et quelques renseignements sont pris permettant de déterminer l'utilité potentielle du nouveau venu au convoi. Après l’intégration, chaque membre est traité d’égal à égal, sans distinction de sexe, de race, de religion, ou de coutume. Partant de ce principe il est de notoriété publique qu’un grand nombre d’hors la loi, de réfugiés et de déserteurs, on grossis les rangs de la Caravane au cours de son histoire.

A l’inverse, une grande discipline est auto suggérée par la Caravane. Pas de place pour l’oisiveté. Pas plus que pour l’animosité ou l’agressivité. A la moindre incartade, un vote d’exclusion peut être lancé à l’encontre d’un membre. Par ailleurs, en cas de vol ou de de meurtre, des sanctions plus graves sont proposées et exécutées par les caravaniers eux-mêmes.

Comme beaucoup de peuplades nomades, La Caravane de Nulle Part souffre d’une image écornée du fait de son mode de vie et de ses règles autorisant presque n’importe qui à les rejoindre. S’installant souvent à l’écart des grandes villes, dans des cavernes à flanc de montage, au bord d’un fleuve, au cœur d’une clairière ou au détour d’une route commerciale, il n’est pas rare que, malgré toutes leurs précautions, la Caravane est à subir quelques manifestations agressives venant de paysans, milicien ou citoyens bien pensants qui ne voient jamais d’un bon œil l’installation d’un tel campement à proximité de leurs terres ou lieu de vie.

Bien évidemment, la plupart du temps ce genre d’incidents se finit sans heurts majeurs. Mais parfois les Caravaniers sont forcés de se défendre en prenant les armes. D’ailleurs, leur groupe compte nombre de combattants d’élites, précaution nécessaire quand l’on sait la dangerosité des voyages en Zaerod.

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Les membres permanents.

Ils sont parmi les piliers de la Caravane ou ses membres les plus singuliers. Pourtant, ils ne bénéficient d’aucun statut particulier. Leur voix, bien que souvent sage et reconnue, voire crainte pour certains, ne compte pas plus lors d’un vote que celle d’un nouvel arrivé. Ils incarnent néanmoins fidèlement l’esprit de leur communauté et son intégralement dévoués à sa cause.

Lø

Lø est le Caravanier le plus ancien encore présent au sein de l’assemblée Nomade. On dit qu’il fut présent à l’origine de la création de celle-ci. Pourtant le vieux sage n’aura jamais confirmé cette version des faits. Tout d’abord parce qu’il parle peu, voire jamais, et surtout pas en langue commune. Il s’exprime la plupart du temps par des gestes, onomatopées, mimes ou dessins. Dessins qui se révèlent souvent d’une finesse et d’une précision inouïe. C’est pour cette raison qu’il s’imposa comme le cartographe de la Caravane. Grace à lui, il n’arriva pas une seule fois que le convoi ne s’égare, et toujours emprunte-t-il l’itinéraire le plus court et le plus praticable en fonction des saisons, pour se rendre à destination.

Personne ne sait vraiment à quelle race Lø appartient. On dit qu’il est le dernier représentant de son peuple. Lui n’en a que faire. La seule race à laquelle il s’identifie est celle des caravaniers.

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Lune

Elle est le rayon de Soleil qui inonde la Caravane de chaleur et de gaieté. Accessoirement, elle est aussi la meilleure chasseuse du Groupe. Elle dispose de la particularité d’être née et d’avoir vécue toute sa vie au sein de l’assemblée nomade. Malheureusement aujourd’hui ses parents ne sont plus à ses côtés. Ils furent tués lors d’un raid gobelin sur la Caravane lors de la traversée d’un immense réseau de galeries souterraines, connu sous le nom du Pays de Dodr. Pourtant,en dépit de ce drame, jamais elle ne songea à quitter les siens. Au contraire, elle se montra encore plus impliquée dans son rôle au sein de sa compagnie. Elfe, elle est aujourd’hui âgée de 40 ans, ce qui fait d’elle une toute jeune femme si l’on rapporte son âge à l'espérance de vie humaine. Toujours souriante et de bonne humeur, elle ne perd jamais une occasion de détendre l’atmosphère sur le camp. Réputée gaffeuse, elle amuse au quotidien ses compères de voyage qui voient en elle une personnalité attachante.

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Myal

Aussi rusée que petite, Myal est l’éclaireur en chef des Caravaniers de Nulle Part. Aidée par ses 30 centimètres de haut, elle se faufile partout, furtivement et à l’insu des ennemis potentiels. Pourtant, sa discrétion se limite à son rôle d’éclaireur, car une fois revenue à la caravane et après avoir effectué ses rapports, elle retrouve son naturel volubile et expansif, contant ses aventures avec enthousiasme et vantant volontiers les exploits de sa monture, Poki le petit chien. Myal rejoignit la Caravane il y a fort longtemps, après que son petit village de lutins fut entièrement noyé sous la crue d’un fleuve adjacent. Suite à ce triste événement, les habitants de son village furent pour majorité perdus, tandis que les rares survivants furent expédiés, au gré des courants, aux quatre coins de ce monde. Alors qu’elle était proche de succomber elle aussi, elle fut sauvée des eaux par celui qui deviendra par la suite son compère pour la vie, Poki, qui se révéla être la mascotte des Caravaniers.

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Osmeth Daerdïl Silmïs dite Oz.

Osmeth la Rousse, surnommée Oz par les autres caravaniers est une Graine de Sylvareth. Une Elfe Sauvage comme les appellent plus communément les autres peuples Zaerodiens. Née et élevée au cœur de Puritas, la grandiose capitale des Iles Vertes, place forte du territoire de L’archimage Menelas Sylvareth, ses idéaux prirent une tournure divergente de l’extrémisme fanatique plus communément admis parmi les Graines. Forcée à l’exil en raison de ses tendances politiques et son ouverture sur le monde extérieur, elle rencontra il y a fort longtemps maintenant la Caravane au cours de l’une de ses explorations de Zaerod, un monde nouveau dont elle ignorait presque tout.

Depuis ce temps, et le moment où elle fut accueillie à bras ouverts au sein de cette confrérie de voyageurs un peu particuliers, elle mit à contribution de celle-ci sa maîtrise de la magie druidique. Ainsi use-t-elle de ses aptitudes pour féconder les terres à proximité de leur campement et y faire pousser en un temps record, les fruits et légumes qui viendront agrémenter les repas des caravaniers. Bien évidemment, ses pouvoirs lui permettent de ne pas être en reste lors de la défense du camp face à de éventuels agresseurs.

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Djezebel de Beaulieu, dite Djez

Djez est l’enfant terrible de la Caravane. Une jeune femme, imprévisible, insouciante, caractérielle, dangereuse et un peu folle. Pourtant aucun autre membre ne peut se vanter de susciter autant l’affection de la communauté. Elle est aussi explosive qu’appréciée. Vampire excentrique, Djez est issue d’une famille noble et réputée de Clantor. Née avec une cuillère d’argent dans la bouche, elle aurait très bien pu se laisser aller à baigner dans le luxe que ses parents mettaient volontiers à sa disposition. Pourtant, la jeune et fougueuse Caïnite ne se voyait pas passer sa vie recluse dans son manoir douillet. Elle voulait voir le monde et c’est ce qu’elle fit un beau matin lorsqu’elle claqua la porte du domaine de Beaulieu, contre toute attente. Aujourd’hui recherchée par un large pan des réseaux vampiriques de Zaerod, elle prend un malin plaisir à défier la communauté des buveurs de sang dès qu’elle le peut.
Pour ce qui est de ses talents, outre ses capacités physiques hors normes liées à sa condition vampirique, elle use et abuse de son charme et de son pouvoir d’attraction à des fins rarement légales… mais c’est ce qui l’excite et lui plait. Faisant souvent d’une pierre deux coups, elle se complaît dans l’art de séduire tout en en faisant profiter la Caravane. Vol, extorsion, racket, chantage… elle n’à guère de limite lorsqu’il s’agit de contribuer au bien-être de sa famille adoptive…

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Roi Izmir

A celles et ceux qui chercheraient l’incarnation de la noblesse, le parangon du courage, la dévotion faite homme, votre quête prendra fin lors de votre rencontre avec celui que l’on appelle Roi Izmir.
Malgré son arrivée relativement récente au sein de la communauté nomade, les circonstances de sa rencontre avec la Caravane en ont aussitôt fait un des membres les plus admirés et écoutés. En effet, alors que le campement était assiégé par une horde de brigands, Roi Izmir qui avait établit son bivouac non loin, prit parti en son âme et conscience pour les voyageurs opprimés et se retrouva rapidement au cœur du conflit. Taillant les flancs et coupant les têtes des assaillants mal intentionnés, il fut à la base de la victoire et contribua largement à repousser l'assaut.
Éreinté, éprouvé et gravement blessé après le rude combat qu’il livra de façon désintéressée pour défendre une cause qui lui semblait honorable et juste, le vaillant homme lion fut recueilli et soigné trois semaines durant avant qu’il ne recouvre ses esprits. Il ne quitta plus le convoi depuis lors et en assure toujours aujourd’hui, la sécurité au quotidien.

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Nakoth, le Démon Gourmet

Une pincée de sel, un zeste d’orange, quelques champignons tranchés finement, quelques morceaux délicats de la viande d’un lapin fraîchement dépecé… et le tout arrosé d’un mortel venin de scorpion pour relever les saveurs !!!
Telle est la recette qui valut à Nakoth d’être pourchassé dans tout Clantor après qu'il eut causé la mort de la moitié des clients qui fréquentèrent le restaurant dans lequel il officiait ce soir-là.
S’il est amateur de cuisine et doté d’une compétence inouïe en la matière, le sieur n’en demeure pas moins démon de son état et donc voué à rependre mort et malheur partout où il passe. Son truc à lui c’est le poison, les venins, les substances toxique en tout genre, mais jumelé avec sa passion de toujours, la bonne cuisine. Car empoisonner c’est une chose, mais le faire avec classe c’est bien mieux.

Toujours est-il que comme pour nombre de caravaniers, Nakoth fut sauvé de ses poursuivants par la communauté nomade qui l’accueillit en faisant fi de ses exactions passées et de sa nature maléfique. En contrepartie, Nakoth jura de mettre à profit des voyageurs son incroyable don pour l’art culinaire.
Depuis, à chaque repas, le démon cornu à la peau plus rouge que le magma régale ses troupes et accessoirement prépare quelques décoctions létales qui viendront enduire les armes des membres de la Caravane.

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Ibn’Rahaad Le Soyeux

Le Soyeux est un mage, tout ce qu’il y a de plus classique. Bougon, hautain, sûr de lui, aigri, un peu foldingue, souvent perdu dans ses pensées et errant dans le propre monde de ses élucubrations farfelues… Bon, il est certes un peu plus petit et surtout beaucoup plus poilu que la moyenne des sorciers, mais il n’en demeure pas moins un représentant émérite de cette caste d’élite.
Car gare à celui qui sous estimerait ce petit fennec pugnace et colérique ! A première vue, on penserait pouvoir volontiers s’en débarrasser en lui bottant le fion, c’est sans compter sur sa capacité à vous projeter une large boule de feu incandescente sur le coin du museau…
Non, véritablement, mieux vaut le laisser tranquille.

C’est d’ailleurs ce que s’efforce de faire la plupart des caravaniers, qui le laissent qui le laissent souvent râler seul dans son coin. Malgré tout, aucun d’entre eux ne remettra jamais en cause son talent ni son attachement à son clan de voyageurs.

Au cours de « sa vie d’avant », il était professeur émérite à l’Université de Magie de Clantor et fréquentait de manière assidue la tour des mages. Probablement l’un des sorciers les plus doués de la Capitale, il décida malgré tout de quitter celle-ci suite à un drame survenu dans son université. Un drame duquel il ne se remit jamais réellement.

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Krabulg

Le vieux rôdeur Orc n’a guère d’équivalent parmi ses compagnons de route. Il est l’un des rares représentants de sa race à évoluer en solitaire, là où la majorité des siens préfèrent la plupart du temps rester sur leurs terres et proches des autres membres de leur clan. Moins sauvage et plus curieux que ses congénères, Krabulg se destina très tôt à devenir un Orc d’exception. Non pas en se distinguant par sa force, ou ses exploits au combat, mais plutôt par son savoir et ses connaissances. A ces fins, seul puis en compagnie de son frère, il voyagea au gré du monde afin de profiter des enseignements que lui apporterait sa vie itinérante. Au fil du temps, le plaisir procuré par son mode de vie, et sa soif d’apprendre toujours impossible à désaltérer, Krabulg ne put se résoudre à rejoindre une horde tant il estimait pouvoir encore s’instruire en voyageant.

L’expérience aidant, il est depuis devenu un rôdeur hors pair, et a appris, au cours de l’un de ses nombreux voyages, une étrange faculté à communiquer aux corbeaux. Il s’oriente comme personne en milieu hostile, forets épaisses, marais inhospitaliers, déserts arides et dispose donc de grandes capacités de survie…

C’est également un très bon chasseur et il lui plait de concurrencer Lune en la matière. Une sorte de petite compétition s’est d’ailleurs instaurée entre les deux acolytes.

Il rejoignit la Caravane en compagnie de son frère, avec lequel il entretint toujours des relations compliquées. En accord total avec la philosophie de la communauté, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’il parcourt les sentiers les plus improbables aux côtés de ses compagnons.

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La Marionnette

On dénombre un grand nombre de bizarreries au sein de La Caravane de Nulle Part. Pourtant si l’on devait décerner une distinction à son membre le plus étrange, elle reviendrait très certainement à La Marionnette.
Elle est arrivée au campement il y a quelques années, un matin brumeux, dans un silence de mort. Après s’être inclinée bien bas et sans avoir prononcé le moindre mot, ni même s’être présentée, la marionnette à entamé un numéro d’illusionniste qui restera à jamais gravé dans les esprits de tous ceux qui y ont assisté. Téléportations, manipulations, illusions et invocations diverses… Les pouvoirs de cette entité mystérieuse semblent illimités en la matière…
La légende dit qu’au tout début, La Marionnette n’était rien d’autre qu’un simple pantin de bois sculpté par un ébéniste hors pair. Ce dernier se serait ôté la vie à la mort de sa femme, des suites d’une longue maladie incurable. Fou de tristesse et n’aspirant à rien d’autre qu’à rejoindre sa défunte épouse dans l’au-delà, il aurait fait glisser la lame de dague d’une extrémité à l’autre de sa gorge.
On dit que ce soir-là, le sang coula à flot. On raconte aussi que l’hémoglobine encore chaude et emprunte de l’âme de l’ébéniste inconsolable se répandit sur la plus belle de ses marionnettes. Depuis lors, dit-on, la mannequin de bois se serait animé de l’esprit de son maître et aurait erré sans but dans l’entre deux monde avant de pouvoir rejoindre sa dulcinée.
La légende dit qu’à la rencontre de la Caravane, La Marionnette aurait vu dans les gens qui la composaient un moyen nouveau de ressentir le sentiment d’appartenance à une famille, de combler le vide que sa femme avait laissé dans son cœur…

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Yazzren, la veuve noire

Les elfes noirs ne sont généralement pas réputés pour leur tempérament sociable, ouvert sur le monde et enclin à l’amour de leur prochain. On ne peut pas dire que Yazzren fasse vraiment exception à cette observation empirique. Au sein de son organisation matriarcale, elle était considérée par les siens et à juste titre comme la future dirigeante de sa couvée elfique. Malheureusement pour elle, son ambition et son ascension furent contrariées par un complot fomenté par sa propre sœur, jetant le discrédit sur elle et la faisant condamner à mort par la piqûre d’une araignée géante.
Vint le jour de l’exécution. Le dard de l’arachné s’enfonça comme prévu dans l’abdomen meurtri de la Drow pour y répandre son poison mortel. Yazzren sombra alors dans un sommeil réputé sans fin. Sa dépouille fut jetée dans la fosse commune, un immense charnier jonché de cadavres en putréfaction qui attendaient patiemment le moment d’être consumés par les flammes.
Ce moment ne vint jamais pour l’Elfe qui contre toute attente se réveilla de son coma à la faveur de sa constitution exceptionnelle. Grièvement blessée toutefois elle s’extirpa tant bien que mal du domaine sous terrain et fut contrainte de quitter les terres qui lui étaient promises autrefois.
Elle trouva, au sein de la Caravane, un asile qu’elle intégra contre mauvaise fortune bon cœur, faisant abstraction des différences qui la séparaient de la plupart des autres membres du convoi. Elle trouva néanmoins quelques raisons de se réjouir de cette situation, et prépare depuis, les plans qui lui permettront un jour de retrouver son trône.

Assassin d’exception, implacable et sans pitié, elle met pour le moment ses lames mortelles au service de la Caravane.

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Shana, l’aube blanche

Shana est une prêtresse Ytéo. Comme on peut le deviner, elle a subit de plein fouet les vagues colonisatrices humaines qui visèrent à s’emparer des terres de ses ancêtres situées dans le lointain empire oriental.
Son armée vaincue et en déroute, elle fut contrainte de fuir pour sauver sa vie. A son arrivée sur le continent Zaerodien, après des mois d’errance, elle tomba finalement sur la Caravane qui la trouva à l’article de la mort tant elle souffrait de la famine. Fidèle à son code d’honneur et à sa foi, elle œuvre aujourd’hui au sein de la communauté en dispensant soins et réconforts à ses membres blessés ou malades. Elle est également chargée de l’éducation des jeunes enfants et des soins aux nouveaux nés lors des missions de leurs parents.
Doté d’un fort caractère et d’une ferveur à toute épreuve elle donnerait volontiers sa vie pour les siens. Sa douceur et son empathie sont largement reconnus par les caravaniers.

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Liam

Liam est l’un des plus jeunes membres de la Caravane, mais certainement l’un des plus puissants aussi. Il a hérité des pouvoirs chamaniques de ses parents, eux aussi caravaniers.
D’un naturel calme et réservé, voire craintif, il s’épanouit et trouve son courage au côté des esprits animaux qu’il invoque. Ours, Aigle, Serpent, Panthère, tous répondent unanimement à son appel et à ses ordres faisant de lui, derrière ses airs d’enfant inoffensif, une force de frappe majeure de la Caravane.
Rêveur et souvent dans la lune, malgré ses pouvoirs démentiels, il n’en demeure pas moins un enfant, avec tous les besoins d’attention que cela suppose. Parfois immature et capricieux, il lui reste encore beaucoup de maturité à acquérir pour pouvoir gagner le respect auquel il aspire.

Ses parents, vieillissant, ont récemment préféré retrouver leur vie de sédentaire. Liam, attaché à la communauté nomade, à souhaité lui y demeurer. Suite au départ de ses parents, il s’est fortement rapproché de Shana, auprès de laquelle il trouve le réconfort lors de ses fréquentes périodes de doutes et de chagrin.

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par **yellowhub** Mer 29 Oct - 13:39

O mon dieu
c 'est trop trop classe ce que t' as fait vivelune
l'idée est juste excellente!
les persos atypiques sont très bien fait: t'as fait un super bon boulot, j'adore ^^

par **Mortelune** Mer 29 Oct - 15:56

He bien merci pour ton commentaire. Je suis ravi que tu trouves tout ça sympa ! Ce background (que je dois peaufiner, j'ai vu pas mal de fautes et de repetitions. Peut etre que je rajouterai d'autres personnages emblématiques) servira de base pour mon prochain perso. Habituellement je créé plutôt le perso en premier mais bon, j'avais envie de changer un peu. Et puis logiquement cette histoire devrait aussi s'inscrire dans la bio du perso qu'Assiah est en train de créer.

Chacun pourra se sentir libre de créer un personnage a partir de ce background. Cela dit, par soucis de cohérence, j'aimerai quand même être sollicité avant pour en discuter Smile